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Citations de François Place (210)


La petite Sarrasine ne resta pas longtemps chez le bailli. Il la fit vêtir de jupons de couleur et d'un turban à la turque et, lui trouvant bel effet, décida de l'emmener à la capitale pour la montrer en société, comme il l'eût fait d'un perroquet.
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La montagne ne s'adresse à personne. Elle sourira autant devant la guerre, la famine ou la maladie. ... Ton sourire m'est tout aussi précieux. Je ne le vois pas mais je sais qu'il est là.
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Il lui faisait parvenir des livres, et elle sut qu'elle ne pourrait plus jamais se passer de cette nourriture, parce qu'elle les dévorait tard dans la nuit.
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R - Le Pays de la Rivière Rouge.

Au-delà de la Rivière Rouge s'étend le pays du Roi des Rois, qui règne sur d'innombrables nations. Il connaît les secrets du discours aux animaux, et veille depuis toujours à garder son pays aussi mystérieux qu'inaccessible.
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J - Le pays de Jade

Chaque année, la cour de l'Empereur de Jade quitte sa capitale pour profiter des joies de la belle saison dans les montagnes. Couronnées de pins centenaires, elles sont le théâtre de parties de chasse, de baignades dans les torrents, de concours de poésie au clair de lune.
Et la moindres gouttes de pluie est considérée par l'Empereur comme une offense et un sacrilège...
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Elle avait la taille épaisse, les traits amers, creusés par les années et la fatigue, et le regard dur de ceux qui se savent nés sous un ciel trop bas.
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Deux autres gamins vinrent nous observer sur le pas de la porte, avec cet étonnement insondable propre à certains animaux, à la fois familiers des bêtes et des hommes.
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Sous son magistère, j'appris à dompter la peur, le dégoût, et la fatigue, les trois démons qui se dressent devant ceux qui s'enfoncent au plus profond des effrayants mystères de la machinerie humaine.
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"On allait cueillir des plantes avant l'aube. Il appelai-t ça les "simples", et moi je trouvait ça compliqué. Il en prenait dans ses grandes mains noueuses, il la nommait de sa voix caverneuse, il frottait une feuille, la portait à mon nez, et m'enjoignait de retenir son odeur. Il m'obligeait à distinguer chaque partie, à compter les pétales ou les lobes, à en goûter la sève. Il me faisait déterrer des racines, les nuits de pleine lune, qu'il faisait bouillir, ou réduir en poudre.
On faisait des choses un peu moins propres, avec des vers, des larves, de ceci et de cela qui se tortillait sur du gros sel avant de finir brouiller dans un mortier. Lui, rien ne le dégoûtait, à par la connerie des hommes, selon ses propres mot. Il m'apprenait à voir avec le nez, le bout des doigts ou de la langue. Il me demandait de décrire la forme des nuages ce qui est la chose la plus difficile au monde."
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C'est comme ça que ce livre venu de nulle part est entré à la Bibliothèque nationale, il y dort encore probablement, au département des manuscrits rares, sous la cote "1087 OudBraz"...
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