AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de François Place (210)


Le fleuve Wallawa coule dans un sens le jour et dans l'autre la nuit .
Commenter  J’apprécie          00
Nombre de vaisseaux marchands relâchent à Orbae pour y faire provision de merveilles.
Commenter  J’apprécie          00
Le pays de Baïlabaïkal a deux yeux pour contempler le ciel:ce sont deux lacs jumeaux .
Commenter  J’apprécie          00
Il y a ceux qui nagent dans le ciel.
Ils sont couverts de plumes,
et ils mangent les fruits des arbres.
Commenter  J’apprécie          00
La tête manqua de lui tourner lorsqu'il reprit pied sur la berge. Son pantalon était à tordre, naturellement. Mais mieux valait supporter une culotte trempée que de continuer le cul à l'air, poursuivi par la nuée de moucherons et de moustiques acharnés à lui piquer les mollets.
Il passait la première jambe de son pantalon, en équilibre sur un pied, quand un formidable coup au derrière le rejeta dans l'eau glacée.
- On aime la baignade, à ce que je vois, fit une voix sourde dans son dos.
Ecartant la tignasse qui lui ruisselait sur le front, il se mit en garde, les poings en avant, prêt à la riposte.
- Il va vous en cuire, monsieur! bredouilla-t-il avec colère.
La silhouette qui se tenait à contre-jour sur la berge éclata de rire.
- Un conseil: reculotte-toi d'abord.
- Je vous préviens, je goûte fort peu la plaisanterie! s'emporta le garçon en moulinant des bras dans sa direction. Vous allez m'en répondre!
- Dans cette tenue? Prends garde, une truite pourrait bien mordre à l'hameçon, s'amusa l'inconnu.
Commenter  J’apprécie          00
Je suis une marquise, pas une sorcière.
Je les déteste.
Ils n'auront pas mon titre.
Je les déteste, je les déteste, je les déteste.
Ils n'auront pas mes terres.
Je reviendrai chez moi.
Je le ferai.
Commenter  J’apprécie          00
Il ne s'agit plus de raisonner. La raison n'a rien à voir là-dedans. Absolument rien. Je te parle de courage, et de bataille à mener. Tant qu'on est vivants, on ne renonce pas. On ne va pas renoncer. Compris ?
Commenter  J’apprécie          00
Le soir, je restais des heures allongé sur le pont à contempler les étoiles, bercé par le choc répété des vagues sur l'étrave empanachée d'écume. Je rêvais de mondes perdus, d'îles oubliées, de terres inconnues. (p. 10)
Commenter  J’apprécie          00
Eliot se dandinait sur sa chaise, essayant de trouver les réponses qui le montreraient sous le jour le plus favorable. La vieille dame était d'une habileté diabolique, alors qu'elle n'avait même pas préparé de questionnaire. ça lui venait tout seul, entre deux lapements de porto. Elle était, au minimum, troisième dan d'aïkido en interview.
Commenter  J’apprécie          00
C'est l'histoire d'un homme qui découvre une carte dans une dent de geant.Il part à l'aventure en espérant trouver ces géants .Il les trouves ,les étudient et écrit une encyclopédie de 9 tommes. Personne ne croit en leurs existances.Durant les colonisations les géants géants sont trouvé et tué.Archibald n'écrira plus jamais.Déçu de la mort des géants.Il devient matelot et se fais tatoués
Commenter  J’apprécie          00
Purée de cachalot des Bermudes! On ne répond pas à Boniface Pilouface! On tremble, on pleure, et on obéit!
Commenter  J’apprécie          00
Tonnerre de Titanic! Qui m'a donné un pareil équipage de poules mouillées! Un mollusque en cure de sommeil a plus de nerf que vous quatre réunis!
Commenter  J’apprécie          00
Comment avez-vous fait pour échapper à ces montagnes de glace tueuses de navires ? Vont-elles en troupeaux ? Sont-elles solitaires ? Obéissent-elles à un roi ?
Commenter  J’apprécie          00
On se fait vite à l'inhabituel, il suffit qu'il se répète.
Commenter  J’apprécie          00
Au premier coup de gong, le Pain des Vieillards, découpé en milliers de portions, est passé dans le plus grand silence, de barque en barque, de proche en proche, de main en main. Il n’existe pas de geste plus délicat ni de chaîne plus solide que cette procession de petits gâteaux voyageant de l’un à l’autre, du pauvre au riche, de l’infirme à l’enfant.
Commenter  J’apprécie          00
Un troupeau de pécaris sigillaires me réveilla, laissant dans l’argile d’admirables empreintes en forme de croissant de lune, puis ce furent trois antilopes photophores, aux cornes vaguement luminescentes, qui menaient boire leurs petits dans la pâle lumière de l’aube, en prélude à d’autres rencontres tout aussi étonnantes, car une faune variée vivait dans cette prairie géante.
Commenter  J’apprécie          00
On me conduisit dans une aile du palais où tout était feutré, les tapis, les déplacements, les conversations. Je fus reçu par un vieux mandarin, maigre, longiligne, la face luisante comme un bouton d’ivoire.
Commenter  J’apprécie          00
Il dépliait [les cartes] pour notre seul usage, le reste de son entourage ne comprenant pas l’intérêt de ces images, plus nébuleuses à leur yeux que la course des nuages.
Commenter  J’apprécie          00
Et devant, très loin, la montagne bleue, celle-là même que j’ai vue sur un tableau, dans une auberge, par une nuit d’orage. Elle est là, hors d’atteinte et pourtant plus proche que jamais. Pensive, mystérieuse. Nimbée d’azur et de silence.
Commenter  J’apprécie          00
Le premier soir, je me rendis sur la terasse. Sous le ciel d'un noir pur et minéral, piqué du scintillement des étoiles, la ville étendait son tracé enchevêtré rythmé de place en place par la courbe élégante de ses dômes. Les parfums de la nuit portaient encore la fragrance d'un jour éclatant, et partout le jasmin embaumait dans la tache plus sombre des jardins.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de François Place (1680)Voir plus


{* *}