Il y a des auteurs pour lesquels on sait pourquoi on va lire leurs livres... En ce qui me concerne avec Vallejo, c'est pour sa façon d'écrire que je l'admire.
Cet écrivain a une façon tellement à lui de nous émerveiller avec ses métaphores, ses allusions, sa description des caractères psychologiques de ses personnages... C'est un homme qui joue avec les mots et qui sait si bien le faire.
Avec "pirouettes dans les ténèbres" nous faisons connaissance avec Gibbon qui est en pleine quête de son identité, enfant orphelin qui traversera des crises existentielles tout au long de sa vie et qui sera épaulé par des médecins psychiatres au plus proche de sa personne et comme un témoin de relais qu'on se redonne pour mieux avancer.
En fait, avec Vallejo c'est au plus profond du roman et surtout à la fin qu'on peut émettre un jugement, c'est du moins ce que j'en retire.
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Le thème concernant la mémoire de chacun qui en ressort sa propre vérité est intéressant. Mais J’ai trouvé que l’écriture manquait de fluidité. Trop ambigu ou trop intellectuel ?!. Elle m’a empêchée d’être transportée. Une suissesse envoie une carte à un homme qui a côtoyé son père quelques décennies plus tôt, espérant retrouver pourquoi il a disparu en cette époque avant la chute du mur de Berlin. 16 ans, l’âge des insouciances, d’escapades en montagne sur les traces de Thomas Mann et de l’éveil sexuel et non pas ce qu’il apprend, qu’il aurait fourni involontairement des renseignements à des agents secrets de la Stasi.
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Un délice qui sort de l'ordinaire. Je ne sais pas pourquoi il m'a rappelé le parfum de Sunskind. Ce jeune homme, passionné et passionnant, autodidacte en cuisine, m'a fait rire à la façon dont il écrit ses recettes. Période de galère, de gloire, mais toujours les odeurs et couleurs de bouffe. Un bon appétit livresque où la couverture fait déjà saliver. Je le nomme le conte des 5 sens. Lu grâce à la critique de Bookycooky
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La lecture de ce roman m'a fait sortir les yeux de la tête. Je sais que l'on n'écrit plus au XXIème siècle comme écrivait Hugo. Je sais aussi que ce livre à reçu le prix du livre Inter et qu'il s'est vendu comme des petits pains, ce qui signifie que des milliers de personnes l'ont adoré. Mais il n'est pas encore venu, le jour où je jugerai une de mes lectures en fonction des prix reçus, des chiffres de ventes ou des aptitudes de l'auteur à réinventer la langue française. Excusez la coquille, j'ai écrit "réinventer" à la place de "massacrer".
Les éléments qui m’ont marqué, dans ce roman, sont :
- De longues phrases, hachées par des virgules : étouffant !
- Des dialogues pas introduits : on ne sait pas quand on passe de la narration au dialogue. De ce fait, tous les échanges entre les personnages semblent plats, sans sentiment, sans consistance, sans vie. Et l'auteur, en écrivant ainsi, paraît même se désintéresser lui-même de ce qu'il écrit. On dirait qu'il raconte une histoire qui n'est pas la sienne, des ragots qui ne le concernent pas.
Pourtant, les verbes "dire", "hurler", "murmurer", "bafouiller", etc, servent normalement à faire vivre un dialogue, à donner de la couleur à un texte qui n'est, somme toute, qu'une suite de tâches d'encre noire sur une feuille blanche. Et les guillemets, les points d'exclamation, ce n'est pas fait pour les chiens, tout de même ! Ou est-ce parce qu'il y a trop de chiens dans ce roman que toute cette ponctuation a été déchiquetée, dévorée ?
Mais c'est inadmissible ! Quand je me fâche, je postillonne des points d'exclamation partout ! Alors où sont passés ceux de François Vallejo ? Ses personnages n'en voulaient-ils pas ? Ne se fâchent-ils pas réellement, alors ? Font-ils juste semblant ? Vivent-ils, eux aussi, une histoire qui n'est pas la leur ?
Certes, le thème, l'intrigue, les situations, les décors, la confrontation entre les êtres, tout ça c'est très bien, on ne peut pas le nier, mais c'est aussi très bien desservi par le choix de cette forme sans relief. Les personnages (théoriquement) tourmentés, vicieux, violents, affolés, déterminés ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes, des silhouettes en carton que l'on promène devant la fenêtre du château de la famille de l'Aubépine. Et ainsi toutes les bonnes intentions de l'auteur tombent par terre, du simple fait de cette volonté de violenter la langue française.
N'avait-il pas d'autre moyen de se faire remarquer, monsieur Vallejo que s'imposer cet a priori esthétique et destructeur ? Car associer le plus clair des diamants au plus bel anneau d'or ne fera jamais un bijou s'il n'y a pas de griffes pour les unir. De bonnes idées posées sur une belle histoire ne tiendront pas ensemble s'il manque les griffes de la ponctuation ainsi que les autres éléments rythmiques décrits plus haut pour sertir le joyau sur la bague.
Finalement, ce texte ressemble trop à un script cinématographique. Comme s'il n'avait pas été écrit pour être lu mais juste pour faire passer des idées à ceux qui en feront un chef d'œuvre.
Quelques extraits pour servir d’exemple :
Page 61
Et voilà qu'un homme vient, tout gris, tout noir, un chapeau comme ça, une redingote comme en hiver, au milieu du mois d'août, une journée entière enfermé avec M. de L'Aubépine dans la bibliothèque.
Page 62
Le notaire n'a pas eu le temps de tourner le coin, Lambert n'a pas lâché Rajah qu'il est convoqué au salon. M. de L'Aubépine est dans un état, un état, à faire des pas, à se buter, guéridons, coin de cheminée, à s'exciter, il ne parle pas clair, des bouts d'immeuble parisien, et je bifurque, des rentes, je ne devrais pas vous en dire autant, un reliquat de sa défunte femme, où en étais-je ? Lambert finit par démêler le principal : le maître réalise ses biens, il veut en tirer du bel argent qui coule, et le petit homme tout gris, tout noir, en a apporté une avance, et un bout de l'avance est pour les Lambert.
Page 73
C'est une bien bonne femme qu'Eugénie, pas la peine d'aller lui mettre de mauvaises idées en tête. Lambert, Lambert, c'est une voix qui vient de loin, de l'étage : M. de L'Aubépine a entendu Lambert crier Eugénie, alors il appelle Lambert.
(L'exemple de la page 73 est à mon sens le plus parlant pour "exemplifier" la platitude qui ressort du manque de ponctuation).
Dernière petite remarque : l'introduction (qui n'est en fait que la révélation de la source d'inspiration de Vallejo pour son roman) n'a rien a faire là. Il dit, dans une interview, qu'il a supprimé la visite à Victor Hugo pour éviter de sortir de l'enfermement de l'Ouest, pour ne pas rompre la tension. C'était à coup sûr une très bonne idée, puisque la tension se vit effectivement très clairement quand on lit la partie sur la séquestration. Supprimer ne lui fait donc par peur. Alors pourquoi ne l'a-t-il pas fait pour les deux pages de l'intro qui rompent encore plus franchement avec "L'Ouest", puisqu'elles nous parlent de Bagdad en 2003 ? C'était ça ou les guillemets ? Pas sûr qu'il ait fait le bon choix.
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Il y a de vieilles photos de familles qui intriguent...comme celle-ci, représentant un homme armé avec son chien.
Nous sommes au XIXème siècle et cet homme, c'est Lambert, le garde-chasse du domaine des Perrières.
Ses chiens, ses bois, sa famille, le respect qu'il voue à ses maîtres, c'est toute sa vie à Lambert.
Mais quand le fils de feu M. le Baron reprend les rênes du château, pour Lambert, plus rien ne va.
Entre son nouveau maître et lui , la tension monte...inexorablement.
Dans ce huis-clos remarquable prenant pour cadre les terres marécageuses de la Vendée du XIXème siècle, François Vallejo réussit parfaitement à créer un climat de tension perpétuel où perce l'inquiétude trouble de l'incompréhension sociale.
Avec son style âpre et singulier, où narration et oralité se mêlent et s'entremêlent, s'imbriquent étroitement, cette confrontation intense et fiévreuse entre deux mondes, entre deux consciences, entre morale paysanne et aristocratie dégénérée, est tout bonnement Magnifique.
Prix Inter 2007.
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Fred Valdera a 16 ans quand il accompagne pour la 3ème fois sa tante Judith à l'hôtel Waldheim à Davos en Suisse pour les vacances. Il y passe ses journées à jouer aux échecs, au jeu de go ainsi qu'à discuter avec Frau Finkel de "La Montagne Magique" de Thomas Mann.
Trente ans plus tard, une carte postale reçue avec un énigmatique message va l'amener à une angoissante introspection...
Récit intéressant sur les pratiques de la stasi jusqu'à la chute du mur de Berlin en 1989.
Pourtant, mon impression générale sur le livre est mitigé. L'absence de suspense et d'émotion rend la lecture de ce livre parfois ennuyeuse. L'imbrication des discours (paroles rapportées directement et indirectement) sans indication typographique ne facilite pas la lecture qui en devient parfois lourde.
En définitive, l'histoire retient l'attention mais le style de l'auteur peut rebuter certains lecteurs.
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« Son roman le plus intime » peut-on lire en quatrième de couverture. Jusqu’où va l’intimité ? Sans doute jusqu’au fantasme qu’il soit sexuel ou géopolitique. A seize ans, on n’a, sauf circonstances extraordinaires, pas assez de souvenirs pour captiver un lectorat nombreux. Pourquoi ne pas les inventer, les rêver, les développer et en faire un excellent roman ? L’entrée en matière de qualité, suffisamment intrigante pour vous conforter à tourner les pages, semble le confirmer. Le mystère se dissipe, un peu, mais pas trop, suffisamment pour installer l’intrigue qui s’est déroulée quarante ans plus tôt et dans laquelle le petit jeune homme qu’était le narrateur aurait joué un rôle, peut-être même le rôle principal, sans en avoir conscience. Jusqu’ici tout va bien mais, même sur les sommets alpins, le brouillard doit finir par disparaître.
Vous mêlez habilement une pincée de Suisse alémanique montagneusement chic à Davos, un hôtel de famille, des personnages ternes qui n’ont pas droit à la parole (seul le narrateur s’exprime renforçant le caractère intimiste), quelques parties d’échecs ou de go, vous pimentez le tout avec un zeste de Stasi et vous laissez gratiner quelques heures avec une pincée de Thomas Mann et sa Montagne Magique. Vous obtenez…un roman intimiste, une histoire en pointillés et une désillusion certaine si vous vous êtes laissé prendre aux fausses confidences de l’éditeur (ah, la quatrième de couverture !) vous confiant sotto voce, que vous allez découvrir l’histoire d’« un pion sur un échiquier où s’affrontait l’Est et l’Ouest au temps de la guerre froide ».
Le dernier mot à l’auteur ? « On voit que vous lisez beaucoup la littérature française. L'adultère, c'est son vieux sujet ». Non, comme son narrateur, je lui confisque la parole pour remplacer irrévérencieusement « l’adultère » par « le nombril ». Déception.
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Une lignée de chirurgiens datant d'avant l'époque de Louis XIV : quelle remarquable destinée pour la famille Delatour !
C'est le sujet du roman de François Vallejo , qui nous fait partager, dans un récit à deux époques, l'histoire contemporaine d'Etienne Delatour, éminent cardiologue et chef de service d'un grand hôpital parisien et celle d'Urbain Delatour chirurgien sous l'époque du Roi Soleil par la voix de son fils ainé, Urbain apprenti chirurgien et apothicaire.
Que ce soit opérer à coeur ouvert ou soigner de façon empirique, le médecin est maitre de son art apparaissant souvent comme un sauveur, un ultime espoir et cette puissance sur la vie ou la mort prend parfois des proportions qui sortent du cadre du simple soignant ...
Mais l'homme n'est pas infaillible surtout quand les femmes manigancent dans l'ombre.
François Vallejo que je découvre avec ce roman a une belle plume , une écriture fluide et agréable à lire et j'ai préféré de beaucoup la période ancienne, celle où les chirurgiens n'étaient pas considérés comme des médecins, ces hommes plutôt pédants et bien moins humanistes si bien représentés dans le théâtre de Molière .
Je suis, par contre restée beaucoup plus perplexe quant au rôle justement des femmes, Iréne Saint Aubin manipulant la carrière d'Etienne et Isabelle de Montorgueil, la fille du seigneur du village d'Urbain, n'arrivant pas à démêler l'écheveau des intrigues souterraines et n'en trouvant pas la finalité .
J'ai donc été plutôt déçu par le fond de l'histoire n'ayant pas tout compris ...
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Une terre reculée de l'ouest, peut-être en Vendée, les pieds dans la boue, un château isolé qui a connu des jours meilleurs. C'est là qu'on va être retenu au côté du garde-chasse Lambert , véritable gardien des lieux pendant 10 ans.
C'est lui qui observe et relate le événements. Il ne nous cache rien, commente tout et réécrit jusqu'aux mots de son maître. Son maître, le baron de l' Aubepine, en rupture de ban avec son milieu d'origine, ne jure que par la République et les rouges. Il abhorre Napoléon III et n'a d'yeux que pour Victor Hugo exilé à Guernesey.
Et les extravagances, M. de l' Aubepine, il les accumule! au point de brouiller la cervelle et les idées de Lambert qui doit lutter pour conserver son bon sens . Ses pantalonnades finissent par inquiéter Lambert. C'est la paix armée pour Lambert qui engrange fourbement les preuves face à la légèreté et le mystère d'un baron de plus en plus perturbé.
On a l'impression que l'auteur nous balade, nous oriente sur de fausses pistes, que la vérité n'est pas celle que nous propose le terre à terre Lambert. On est suspendu à la découverte de révélations. C'est envoûtant, réjouissant et, paradoxalement, souvent drôle.
J'ai lu et aimé le récent Hôtel Waldheim. J'ai poursuivi avec ce titre plus ancien. La magie de l'écriture était déjà là, un style très personnel, sans fausse note et d'une maîtrise parfaite.
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L'étrange comportement du voisin habitant au sous-sol de leur maison, intrigue sérieusement Géo, médecin des marins transitant au Hâvre, et sa compagne Célestine, professeur. leur vie bien calme va se trouver bouleversée par la personnalité hors du commun de Monsieur Emile, un virtuose des danses de salon... Un livre tout en finesse, et des personnages finalement très attachants.
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Excellent roman qui nous met dans la peau d'Alix, ou du moins dans ses mots puisque c'est son journal que nous tenons entre les mains, à ce moment ô combien bouleversant de sa vie qu'elle traverse après avoir appris que son demi-frère, le doux et rêveur Alban Joseph avec qui elle a tant partagé, s'est récemment converti à l'Islam et mène, sous son nouveau nom d'Abdelkrim Yousef, des activités plus que douteuses...
D'un style dense, original et ultra prenant, "Metamorphoses" est un récit sans concessions, sans clichés et sans parti pris. Étonnant angle d'attaque pour un sujet d'actualité si chaud, la forme du journal est excellente car elle permet d'ouvrir la réflexion de manière intime, sans projecteurs ni grosses sirènes d'alarme, ce qui rend le sujet à la fois plus abordable, moins dramatique et plus terrible.
L'écriture est belle et le travail entre le fond et la forme, très soigné, est jouissif. L'histoire est prenante et la réflexion est riche. Vraiment un très bon roman à tout points de vue et la postface très intelligente de l'auteur a fini de me convaincre qu'il était un homme à suivre!
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Antoine et Véra Carmi forment un couple heureux. Antoine est un homme d'affaires réussi qui travaille pour une entreprise internationale. Il voyage beaucoup en laissant sa femme Véra seule à la maison à Paris. Véra, elle, elle travaille comme rédactrice indépendante.
Antoine et Véra n'ont pas beaucoup d'amis. Ils n'ont pas beaucoup de parents non plus. Véra a abandonné ses parents et a perdu tout rapport avec eux. Antoine a encore un père et un frère, qui habitent chez une certaine « Mlle Rotheim », une femme âgée avec une santé précaire qui est une sorte de mère adoptive d'Antoine. Véra ne les connaît pas ; Antoine a refusé de présenter sa femme à sa famille. En effet, il cache sa famille pour Véra, car il a peur que sa famille brise son mariage. C'est une chose qu'on apprend seulement plus tard dans le livre. Antoine rend visite chez sa famille sans emmener Véra avec lui. De plus, Antoine fait vivre sa famille par leur verser régulièrement beaucoup d'argent.
Au début du livre on apprend la situation de Véra, c'est elle qui raconte l'histoire. Véra n'aime pas le manque de contact avec la famille de son mari et l'argent versé. Elle ne comprend pas pourquoi Antoine agit comme ça, fait-elle honte à lui ? Elle trouve que Mlle Rotheim exerce une mauvaise influence sur son mari. On peut facilement comprendre les sentiments de Véra et ses frustrations en ce qui concerne Mlle Rotheim, cette femme injuste ! Antoine, il agit vraiment bizarrement et son comportement est non justifié envers sa femme.
Après quelques chapitres, la perspective change et on apprend l'histoire de la vie de Mlle Rotheim. Après avoir lu cette histoire, on comprend mieux son influence sur Antoine et, au moins dans mon cas, on trouve Mlle Rotheim soudainement vraiment sympathique.
C'est un livre surprenant et captivant avec une histoire originale. J'ai surtout aimé la fin du livre : il y a des développements relativement à quelques tableaux du peintre Soutine, parmi lesquelles « le Groom », qui, finalement, mènera Véra encore à Mlle Rotheim et son ménage. Le livre a gagné le Prix des libraires en 2014.
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Je viens de relire ce roman et j'en ai retiré autant de plaisir que la première fois.
Combien j'ai aimé ce trois soeurs, qui vivent hors du temps et qui réussissent à damer le pion à leur tante qui veut les mettre sous tutelle.
Le personnage de la grand-mère qui rêve de les aider financièrement alors qu'elle n'a pas conscience de la valeur de l'argent ni même du fait que la société a changé est merveilleux.
Leur vie d'adulte est aussi dérangeante pour la société que leur jeunese.
Ces personnes, qui vivent hors du commun, m'ont fait passer de beaux moments de lecture d'autant que l'écriture de François Vallejo apporte une vie extraordinaire aux différentes personnes.
Un vrai moment de bonheur.
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Sujet brûlant d'actualité que la conversion secrète d 'un membre de sa famille vers l 'Islam radical.
Que penser d'une religion qui coupe ses adeptes de leur monde de manière à ce qu'ils ne puissent pas revenir en arrière et réfléchir au motif de leur conversion.
Telle est la question que pose se livre.
Certes Alban n'est pas issu des banlieues; il a fait des études supérieures de chimie.Ce n'est un enfant égaré.Il a passé son enfance avec sa demi-sœur et vécu des vacances de rêve dans des parcs de jeu alors que les parents consacraient tout leur temps à leur activité professionnelle. C'est pourtant un jeune à la dérive que sa sœur ainée va tenter de ramener aux valeurs dans lesquelles il a été élevé.
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