Frédéric Ploquin

Livre reçu dans le cadre de Masse critique. Je remercie les organisateurs pour cet envoi. J'ai beaucoup aimé cette version qui condence en fait des informations déjà abordées dans les livres precedants de Frédéric Ploquin. Je m'intéresse à la vie publique aussi j'ai apprécié de lire à nouveau cet opus. L'auteur nous décrit comment les politiques qui sont à la tête de l'Etat utilisent des organisations légales mais mafieuses avec l'aide de la police pour des interêts personnels. Très intéressant. L'écriture est journalistique, rapide et claire. Je ne me suis pas ennuyée une seconde.

J'étais assez curieuse de lire ce livre et je l'ai plutôt apprécié. Je ne peux que souligner les recherches qui ont été menées par l'auteur, d'ailleurs c'est le premier livre que je lis de celui-ci et je pense me procurer ses précédents ouvrages.



Découpé par des chapitres courts, l'auteur expose des affaires de réseaux secrets, même si les chapitres ne sont pas longs, ils sont bien exploités et accessibles même pour les personnes qui n'ont pas l'habitude de lire ce genre d'ouvrages (ce qui est mon cas, par contre dans certaines affaires j'ai eu un peu de mal a replacer certains événements, mais avec quelques recherches tout a été compréhensible par la suite). D'ailleurs, la bibliographie présente à la fin du livre est également intéressante, je pense également piocher dedans pour en savoir un peu plus sur certains sujets.



Une petite chose qui m'a un peu perturbé, c'est les changements entre l'auteur qui explique et les citations de personnes qui témoignent. Le fait qu'il n'y ait pas de saut de ligne et juste une ouverture de guillemets, ça m'a perdu plusieurs fois au début.



Je rebondis sur la longueur des chapitres, je trouve que c'est bien aussi pour ne pas trop se perdre, et d'un autre côté ça ajoute du rythme au livre. De ce fait il n'est pas gênant de lire un chapitre par jour par exemple.

Un livre qui retrace un gros travail d'investigation de l'auteur du milieu policier qui a été trés influencé par les "arrangements politiques" et les réseaux secrets dans le milieu élitiste. Toutefois, ce livre s'adresse à un public averti que je ne suis pas. Aussi, jai eu beaucoup de mal à comprendre toutes les interactions des acteurs qui gravitent autour ce milieu trés particulier.

Avec ce titre, Frédéric Ploquin est fidèle à son univers et confirme ses recherches très documentées sur le sujet. Ici, il s’intéresse aux familles secrètes à laquelle la police peut adhérer. Ces réseaux constituent un terreau fertile et des points d’appuis forts pour tous ceux qui évoluent dans ce milieu. La lecture de cet essai est un peu l’épreuve du feu pour les néophytes car la réflexion est pointue et les témoignages multiples. Cela étant, tous les politiques en prennent pour leurs grades et aucun parti n'est épargné. Le sujet est brûlant et entre en résonne avec des événements ou fait référence à des personnalités publiques. Cet ouvrage est un peu piquant car il nous livre sans détour les arcanes de ces réseaux ; un univers plutôt ténébreux et occulte. L'auteur souligne d'ailleurs que "la survie des réseaux passe par le silence" (p.248). C’est aussi étonnant que captivant car cet essai dévoile de nombreuses affaires qui peuvent surprendre ou indigner, à chaque lecteur de se faire sa propre idée… Très intéressant, bien écrit et parfaitement construit.
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..

"Contre la drogue, il n'y a pas de guerre à gagner, mais des batailles à mener" dixit un ancien responsable de la brigade des Stup. Phrase qui résume assez bien cette enquête journalistique où à travers les témoignages des acteurs du système, on comprend comment le trafic de stupéfiants est devenu incontournable dans l'économie mondiale. Jouant de ses influences à tous les niveaux allant même jusqu'à créer un effet d'aubaine pour l'économie légale dont beaucoup profitent. Dans ce monde où l'argent fait la loi, pas étonnant que ce système contamine l'ensemble de la société.

Dans ce livre nous accompagnons un médecin urgentiste (diplômé anesthésie et reanimation) au cœur d’une brigade du RAID qui est intervenue, sur les attentats au stade de France, celui du Bataclan, de l'Hyper cacher et d'autres. Ce métier est très dur, demande une condition physique hors pair ainsi qu' un mental à toute épreuve. "L'état physique et psychologique de l'individu est super important mais ce qui est primordial c'est la coordination, non seulement entre les médecins mais aussi avec les autres membres du RAID , avec les policiers, les gendarmes, le GIGN, les pompiers et tout autres intervenants autorisés

Important aussi le debrief après chaque intervention. Quelles erreurs ont été commises avec quelles conséquences réelles ou potentielles.





Malgré l'intérêt je n'ai mis que 3 parce que j'ai trouvé l'ensemble un peu brouillon. On part dans des digressions, on saute constamment d'une intervention à l'autre

Dans cette essai le commissaire David le Bars revient sur sa carrière et tente d'analyser les raisons du déficit de sympathie qui affect sa profession. Pour lui il s'agit vraiment de haine d'où le titre.



Du bon et du moins bon dans cet essai. Il est toujours intéressant d'avoir l'opinion d'un acteur de terrain même si globalement il s'agit souvent de banalité ou de faits bien connus;

L'auteur n'a pas peur de citer des noms propres notamment de politiques qu'il à dans le nez. Cela change des non-dit et du politiquement correct ambient.

On échappera pas une fois encore à la gueguerre gendarmerie/police qui décidemment est présente dans quasiment tous les ouvrages qu'il m'ait été donné de lire sur ces deux institutions.

On échappera pas non plus à la fable sur les truands à l'anciennes qui possédaient un soit disant un "code d'honneur" personnellement je n'y est jamais cru.

Un livre qui pointe du doigt la réalité du terrain côté médecin. Un travail de front et de cœur qui pousse au dépassement. Garder la tête froide lors d’assauts. Prendre des décisions difficiles et essayer d’être sûr de soi. Sûr de ses choix. Essayer de limiter et contrôler les contours de l’imprévu.

Un partage poignant au cœur des événements du 13 novembre auxquels l’auteur relie ses autres expériences de terrain et ses entraînements. Il nous parle d’esprit de corps. Fraternité. Cohésion. Respect. De son travail particulier au RAID. Soigner les civils. Mais aussi soigner les premiers intervenants, ces personnes avec il partage son quotidien.

Il nous fait part de ses réflexions autour du fonctionnement de l’institution. Des décisions qui peuvent être prises. Le tout savez humilité.



Nous avons de la chance de pouvoir compter sur des personnes qui, au-delà de leur profession, s’engage pour notre sécurité. Il s’agit de bien plus qu’un travail. Il y a une part d’abnégation.

« Médecin du Raid, vivre en état d’urgence » tient ses promesses de donner du choc et de l’émotion sans tomber dans le voyeurisme en décrivant de manière détaillée et clinique la prise en charge des victimes du Bataclan.

Au-delà du professionnalisme d’hommes surmontant le peur et les risques par un entrainement forcené, le récit de l’intérieur, centré sur le rôle d’un médecin sauvant des vies plutôt qu’appuyant sur une gâchette pour « neutraliser » des fous furieux est sans doute plus politiquement correct vis-à-vis des populations plutôt enclines à encenser les pompiers, les médecins et conspuer les flics et les militaires.

Un témoignage utile donc, même si il ne permet en rien d’appréhender la globalité d’un problème dont les racines doivent sans doute être traitées en amont et non en aval par des opérations militaires coups de poings.


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Une excellente trilogie sur les missions des agents secrets israéliens, le Mossad, un vrai thriller, un vrai régal pour ceux qui aiment les bandes dessinées historiques avec de l'action et du suspense sur fond de Moyen Orient ! J'ai adoré !

Jacques Mesrine à dit : "Le droit de tout homme enfermé est de s'évader."

S'arracher n'est pas une option, et lorsqu'ils se font la belle, c'est souvent avec ingéniosité et minutie.

Frédéric Ploquin, nous présente un florilège des plus belles évasions. J'ai pour ma part un petit faible pour "Trois fax et puis s'en vont".

Cet ouvrage nous renseigne aussi sur les relations entretenues par les détenus avec l'administration pénitentiaire, la police et les avocats.

Un livre très instructif et enrichissant aux éditions La Mécanique Générale

Cet excellent document - un de plus - sur l'état actuel de la police francaise, se lit avec autant d'intéret que de sourde angoisse. L'angoisse de voir que le controle de la sécurité publique échappe peu a peu a l'État sans meme que les décideurs politiques et les juges veuillent l'admettre, mais angoisse aussi de voir que le fruit semble d'autant plus mur a une prise de pouvoir d'une extreme-droite qui fait de la sécurité publique son cheval de bataille.



L'auteur sélectionne évidemment tout ce qui ne fonctionne pas pour faire un portrait tres noir du quotidien policier, mais il est difficile de lire ces témoignages sans se dire que la maison brule vraiment. En gros, le probleme est que la criminalité dite de rue est aujourd'hui souvent aussi organisée que celle des grandes mafias. Organisée en une multitude de bandes régnant sur autant de territoires urbains et, a l'instar des mafias classiques, centrée sur le trafic de drogue. Face a cette criminalité, la marge de manoeuvre de la police est tres réduite du fait que les politiques choisissent le laisser-aller afin d'éviter des émeutes de banlieues pratiquement incontrolables par des moyens démocratiques une fois amorcées et, de ce fait, politiquement dévastatrices. Le hic c'est que ce laisser-aller pourrait devenir encore plus dévastateur et politiquement et socialement. A l'heure en effet ou un Eric Zemmour risque de devenir Président de la République avec ce que cela signifie comme potentiel de conflits inter-ethniques et d'accrocs a la démocratie, le grand malaise des policiers est un signal d'alarme tres fort.

Un livre poignant qui raconte l attenta du Bataclan en 2015, l intervention des médecin du raid et de l équipe et le protocole mis en place. en parallèle ont nous parle de la vie quotidienne de ses hommes et ses femmes et de leurs autres opération (le couple tuer dans les Yvelines ou un professeur retrancher avec ses élèves et une arme a la main…)

Malgré les erreurs faite ce jour là, les intervention son toujours bien préparer.

Ce livre nous explique aussi pourquoi celons les médecins ils ne doivent pas avoir d arme

Un témoignage plus que d'actualité et nécessaire pour que chacun comprenne les conditions d'intervention de ces médecins qui opèrent en situation, non pas d'urgence classique, mais de crise. Ils interviennent au sein du RAID. En tant que citoyens et citoyennes lambda, nous pensons surtout aux attaques terroristes. Mais ce ne sont pas leurs actions les plus courantes, elles sont juste beaucoup plus médiatisées que les autres.

Les blessés sont légion, et leur degré de gravité est à définir avec méthodologie pour sauver ceux qui peuvent l'être.

Ces médecins font preuve d'un sang-froid sans nom et d'une lucidité sans pareille.

Matthieu Langlois a éprouvé le besoin de s'exprimer face aux nombreuses critiques et remises en question de leurs choix et décisions, ce soir du 13 novembre 2015.



S'exprimer pour expliquer ou pour se justifier ?

Cette question m'a interpellée plusieurs fois à la lecture du livre. Il semblerait que le médecin cherche à justifier pourquoi lui et son équipe ont agi tels qu'ils l'ont fait lors de cette tragique soirée.



Mais se justifier de quoi exactement ?

D'être intervenu au péril de sa propre vie, dans des conditions extrêmes, pour sauver celles des autres ?

Vous n'avez rien à vous reprocher, Monsieur Langlois.

Votre action au quotidien est un exemple de citoyenneté et d'engagement sans faille. Peu de personnes de vous égaler, vous et vos collègues.

Bravo pour votre professionnalisme et votre implication, à vous et à tous les membres du RAID.

Bonjour,



Voici un roman témoignage que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Médecin du RAID. Vivre en état d'urgence" de Matthieu Langlois, avec la collaboration de Frédéric Ploquin aux éditions J'ai Lu.



Il y a des livres comme ça qui vous marquent et ont du mal à vous quitter. C'est le cas de ce livre-témoignage, de part le fait des évènements encore frais et proches de l'actualité, je veux parler des attentats qui ont marqués toute une population en ce jour du 13 novembre 2015.



Matthieu se contente simplement, avec humilité et par respect pour les victimes, de décrypter les gestes médicaux et les décisions prises ce soir là au Bataclan, une sorte de débriefing sur les points forts et les points faibles de l'intervention.



Un retour d'expérience que j'ai trouvé intéressant car enrichissant et le plus objectif possible. Tellement de choses ont circulé sur ce qui s'est passé que le point de vue que nous livre le Médecin-Chef du RAID s'impose comme une évidence : il a le courage de raconter cette vérité afin de faire taire les polémiques.



Ce récit poignant est ponctué de remarques personnelles du médecin, notées en italique, justifiant et expliquant les actions entreprises par ses collègues du groupe d'intervention. Les faits relatés de cette nuit d'horreur sont exposés sur le ton de la neutralité, mais on sent quand même que quand le médecin s'exprime de manière personnelle, il n'est pas dénué d'affect.



Sur l'intégralité du témoignage, il revient cette idée que bien qu'il soit formé à ce genre d'intervention, que les gestes sont appris et répétés machinalement, il n'en est pas pour autant dépourvu d'humanité. Le fond du discours est distant, froid mais surtout technique. Il analyse les dysfonctionnements et les faiblesses de l'intervention.



Un livre choc pour une médecine tactique qui l'est tout autant. Etre Médecin-Chef au RAID, c'est apprendre à se blinder contre l'ignominie et faire confiance à la formation reçue pour diagnostiquer et évacuer les victimes dans les meilleures conditions afin que celles-ci soient traitées rapidement pour avoir une meilleure chance de survivre. C'est également savoir prendre des décisions difficiles quand il le faut.



Je recommande la lecture de ce roman édifiant qui nous plonge à l'intérieur de l'intervention de la tuerie du Bataclan. Egalement, il nous relate un aperçu des autres interventions comme celles de Mohamed Merah ou de l'Hyper cacher. La dureté du métier expliquée sobrement, un hommage vibrant aux blessés comme aux secours et à toutes ces vies brisées.



Bonne lecture, amis Lecteurs !
Lien : https://lecture-chronique.bl..

Indispensable, mais j'ai eu du mal aller jusqu'à la fin, tant j'étais dégoûtée et en colère.

Je me demande comment font les policiers de base pour supporter ce qu'ils endurent, surtout, apparemment, le manque de reconnaissance de la hiérarchie, la bureaucratie envahissante et la méfiance systématique.

Une parole brute de décoffrage, cash, mais qui ne manque nullement de réflexion.

Nicolas Sarkozy, qui sabre les effectifs, François Hollande qui va tenir la main de Théo et ignore les policiers brûlés de Viry-Châtillon, ils ne l'ont toujours pas digéré et avec raison.

Contrairement à l'idée reçue , ils ne sont pas souvent soutenus par leur hiérarchie et les politiques plus préoccupés du "pas de vague".

On pourra rétorquer que ce livre est une hagiographie des policiers, je crois surtout qu'il remet les pendules à l'heure.

L’auteur a déjà collaboré à ce type de livre, d’ailleurs dans l’une de me précédente lecture « La haine dans les yeux ». Pour moi chaque témoignage est important, surtout dans le cadre de la police où la parole a encore du mal à se libérer et ce genre de livre permet d’en apprendre un peu plus sur ce milieu.

Sans être pro ou anti quoi que ce soit, le livre apporte bon nombre d’information sur « la peur » qui gagne les forces de l’ordre, en temps que civil on le voit surarmées pour des simples contrôles de routine tandis qu’eux se voit au contraire sous armés pour des tensions de plus en plus extrêmes. Deux points de vue s’affrontent mais peut se concilier justement en lisant ce bouquin qui explique très bien comment la peur a changé de camp.

On le voit encore aujourd’hui dans les médias, entre la policière municipale agressée au couteau, les multiples mortiers d’artifices tirés en direction des forces de l’ordre ou encore le taux de suicide élevé dans cette profession, la balance n’est pas près de s’inverser.



Bon livre donc, qui témoigne de l’intérieur du métier de policier, il montre ses faiblesses mais sans reconnaître non plus ses torts.

Ce ivre balaie 20 ans de banditisme. On y découvre beaucoup d'informations sur le milieu et les différents parrains. L'exercice est difficile sans tomber dans une suite de répétition. L'auteur s'en sort plutôt bien en dynamisant ses parties, que je trouve plutôt claires. Toutefois, il n'évite pas les redites avec des personnages qui reviennent à plusieurs reprises dans les différents chapitres. A la fin, on finit toutefois par décrocher un peu les parrains et caids étant trop nombreux. J'ai hésité entre deux types de lecture, d'une traite ou par dose homéopathique. J'ai choisi d'une traite, peut être vaut il mieux y aller progressivement pour éviter le sentiment de répétition et de lassitude qui peut nous gagner sur la fin. Cela reste un livre solidement documenté qui est une mine d'informations sur le milieu et les difficultés de l'appréhender.

Si les manifestations et donc les violences policières sont devenues peu courante depuis le covid-19, les flics ont essuyés des mouvements parfois très violent à leurs encontre. Le livre est récent, donc parle de problèmes qui risquent de revenir une fois les rassemblements autorisés. L’image de couverture de CRS en feu suite à un lancer de cocktail molotov est marquante, je me souviens l’avoir vu et avoir été choqué. Ce livre raconte ces différents moments que l’on a pu voir à la télé ou sur les réseaux sociaux et ceux que l’on n’a pas vu mais tout aussi éprouvant.

Il devient de plus en plus courant, sans pour autant abonder, de trouver des récits de policiers et gendarmes qui dénoncent les problèmes dans leurs métiers. Je suis content de voir la parole se libérer, pour reprendre les mots de l’auteur « Le danger serait de détourner les yeux ».

« Les dix ans qui ont tout changé » pose l’ambiance noircie de la vie de flic, la haine des forces de l’ordre qui ne touche plus uniquement petits et grands voyous mais c’est généralisé dans la population. David Le Bars dénonce ces comportements et petites agressions du quotidien, surtout quand les personnes sont en tort et de mauvaise foi.

J’ai aimé, c’est écrit correctement, les propos sont clairs et exposent le point de vue d’un policier sur son métier.

De touts les (grandes ) villes françaises, Marseille se singularise vis-à-vis de ses homologues à bien des égards : qu'il s'agisse de la richesse de son passé, de la douceur de son climat, son accent chantant, son mythique port, ou encore son incontournable club de football, Marseille est unique.



Néanmoins, elle se singularise également par des aspects beaucoup moins glorieux : trafic de drogue et guerre des territoires, règlements de compte entre bandes rivales, fort taux de délinquance et criminalité ; corruption.



C'est sur ces derniers aspects que les auteurs de la BD, « Marseille – Une ville sous influences » nous entraînent avec l'histoire d'un petit caïd des quartiers Nord de la ville, Miloud, un vrai « cacou » à ses heures dans toutes sa splendeur qui part à la rencontre de son oncle, un ancien parrain du milieu marseillais qui s'est « retiré des affaires » selon l'expression consacrée. C'est alors l'occasion pour les deux protagonistes de déambuler dans la cité phocéenne et ses quartiers les plus emblématiques et de retracer l'histoire de la municipalité et de la vie sociale depuis plus de cinquante ans.



Cette BD n'échappe pas aux clichés sur la jeunesse qui deale et sur ses rapports avec la police et le restitue avec humour ; elle retrace la vie de cette ville « pas comme les autres », ses malfaiteurs (truands), ses conflits et ses combines et reste un bon moment de lecture.