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Citations de Friedrich Hölderlin (232)


Notre journée humaine, ah, que ses bornes sont étroites !
Tu vis, tu vois, tu t'étonnes, le soir est là.
Dors maintenant aux lointains infinis où les années
Des nations passent et disparaissent.
[...]
Tu as vécu ! Oui, ton visage aussi,
Le soleil lointain l'illumine de sa joie,
Et des rayons jaillis d'une ère plus belle
Sont venus, messagers, jusqu'à ton coeur.
("Rousseau", extraits)
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Songez qu’il y a des hommes qui se prétendent joyeux : mais vous n’avez rien deviné encore de la joie ! L’ombre même de son ombre ne vous est pas apparue. Passez, aveugles, et ne parlez pas du bleu du ciel !
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[...]
Ainsi m'abandonnais-je de plus en plus à la Nature radieuse, et presque avec excès. J'aurais aimé redevenir enfant, avoir moins de science et me changer en pur rayon pour en être plus proche. Un seul instant me sentir dans sa paix, dans sa beauté, me semblait mille fois plus précieux que des années chargées de méditation, que toutes les expériences de cet éternel expérimentateur qu'est l'homme. [...]

(extrait du"Second livre") p. 238
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Et c’est pourquoi ils craignent tant la mort,
Oui, c’est pourquoi, pour mener cette vie de mollusques,
Ils souffrent toutes les infamies.
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Friedrich Hölderlin
Arrive, feu !
Nous sommes avides
D'assister au jour
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Nous, vouloir nous quitter? croire cela plus sage et plus juste?
Quelle horreur nous saisit, l'acte accompli, ce meurtre?
Ah! si peu nous connaître
Parce qu'en nous règne un dieu.

Le trahir? lui, hélas, qui nous donna, et lui
Seul, l'esprit et la vie, âme de notre amour
Et son dieu tutélaire,
Non, c'est chose que je ne puis.
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Moitié de la vie



Suspendue avec des poires jaunes
Remplie de roses sauvages,
La terre sur le lac.
Et vous merveilleux cygnes ivres de baisers
Trempez la tête dans l’eau saint et sobre.

Malheur à moi ! où les prendrai-je moi
Quand ce sera l’hiver, les roses ?
Où le miroir du soleil
Avec les ombres de la terre ?
Les murs s’élèvent sans parole et froids
Et les enseignes grincent dans le vent.


/ Traduit de l’allemand par Pierre Jean Jouve et Pierre Klossowski
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Larmes

Amour céleste ! et tendre ! si je venais
A t'oublier, et vous, fatidiques îles,
O vous qui n'êtes plus que cendre
Sur votre feu, dévastées, désertes,

Iles aimées, prunelles du monde merveilleux,
Je n'ai plus désormais à chérir que vous,
Rivages où l'amour expie, mais face
Aux seuls dieux du ciel, son idolâtrie.


(p. 63)
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Friedrich Hölderlin
Le désespoir n'empêche pas l'âme d'être encore désirante.
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L'enfant est un être divin tant qu'on ne l'a pas plongé dans la peinture caméléon des humains.
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Extrait de Rousseau :
"A l'homme de profond désir,
Un signe a suffi,
et les signes furent,
Depuis l'aube des temps, le langage des dieux."
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Au sommet de la colline, là-haut,
Je suis assis maintes après-midi
Quand le vent siffle autour des cimes
Aux coups de cloche de la tour,
Et la contemplation donne au coeur
L'apaisement, quelle que soit l'image,
Et l'accalmie aux douleurs,
Qui accorde raison et ruse
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L’automne

L’éclat de la nature plus haut encore rayonne,
Là où le jour en joies nombreuses s’achève,
C’est, en splendeur, l’année qui se parachève,
Là où les fruits, luisant joyeusement, fusionnent.
Le globe terrestre ainsi se pare, et rare est le bruit
Qui sonne au champ ouvert, au soleil tiédit
Doucement le jour d’automne, les champs sont offerts
Comme une vision sans fin, et soufflent les airs
Par branches et rameaux, bruissant joyeusement
Quand c’est déjà en vide qu’alors se changent ces champs,
Du clair tableau est vivant le sens entier,
Comme un tableau de dorée splendeur nimbé.
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Il est facile d'être heureux, d'être calme, avec un cœur sec, un esprit borné. On vous l'accorde : qui donc s'indignerait que la cible de planches, touchée par la flèche, ne gémisse pas, que la cruche vide rende un son si creux quand on la jette contre le mur ?
Vous devriez donc au moins vous résigner, braves gens, et vous étonner sans mot dire, si vous ne pouvez comprendre que d'autres ne soient pas aussi contents que vous; vous devriez vous abstenir d'ériger votre sagesse en loi : si l'on vous écoutait, le monde finirait.
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Friedrich Hölderlin
Vivre, c'est trouver une forme.
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car ici depuis
le tendre et terrible
accolement
de l'ange
vers nous se tend
et s'irise
comme un départ de feu
l'éveilleuse de signes
elle saisit l'âme
et la met dans tes yeux
ils fleurissent en feu
comme un chant d'oiseau
mesure la profondeur
du ciel.
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Vivre est une mort, et la mort elle aussi une vie.
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Je bâtis à mon cœur un tombeau où il puisse reposer.
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Les poètes, aussi, doivent,
eux du ciel, être du monde.
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Le besoin de produire de nous-mêmes quelque chose qui demeure après nous est au fond tout ce qui nous attache à la vie.
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