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Critiques de Gabriel Katz (1212)
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La part des ombres, tome 1

On prend les mêmes et on recommence ! C’est un peu le principe du dernier diptyque en date de Gabriel Katz qui revient dans « La part des ombres » à l’univers déjà mis en scène dans ses précédentes séries. Sauf que l’auteur ne se contente pas ici de réutiliser le décor, mais recycle aussi ses personnages les plus emblématiques. Les héros de ce casting d’exception sont au nombre de trois. Desmeon, ancien gladiateur, épéiste de génie à l’humour désarmant, et figure inoubliable du diptyque « Aeternia ». Kaelyn, héroïne de « Maîtresse de guerre » spécialisée dans la formation de tacticiens et chefs de guerre. Et enfin Olen, membre du trio de désespérés mis en scène dans « Le puits des mémoires », grand charmeur et embobineur, incapable de résister à un joli minois. La probabilité que ces trois héros se rencontrent était mince, et pourtant les voilà tous de passage en Goranie, un royaume autrefois prospère et indépendant désormais tombé sous la coupe des Traceurs, redoutables guerriers nordiques. Du côté des habitants, on s’est résolu à endurer le joug des envahisseurs sans trop broncher. Mais il est un homme qui entend bien ne plus se laisser faire et qui ne rêve que de venger son village du bain de sang dont il a miraculeusement réchappé. Charismatique, celui que tous surnomment aujourd’hui « le Fantôme » ne tarde pas à fédérer autour de lui ce qui reste de Goraniens décidés à ne pas courber l’échine. Mais la petite troupe est constituée d’amateurs qui ne connaissent rien ni à la guerre, ni à la clandestinité, ni à la stratégie. Il était temps que nos héros arrivent pour relever un peu le niveau !



Avouons-le d’emblée, l’intrigue de ce premier tome est vraiment très classique : un territoire occupé par de méchants envahisseurs, une rébellion qui se met en place et un groupe de leaders charismatiques chacun spécialisé dans un domaine différent. Le récit brasse, de fait, pas mal de références, notamment cinématographiques : on pense parfois à « Braveheart » (surtout au début) mais aussi à Robin des Bois. Même chose du côté de l’univers qui n’a rien de très original puisqu’on est dans un monde medieval-fantastique traditionnel dont on découvre les subtilités à la fois du point de vue de l’aristocratie locale, mais aussi du peuple. Peuple qui n’est d’ailleurs pas présenté sous un jour très flatteur, mais plutôt sous celle d’une masse pas franchement futée et donc aisément manipulable. Heureusement que nos nobles héros sont là pour venir leur mettre un peu de plomb dans la tête ! (je caricature un peu mais parfois cela se résume vraiment à cela et j’ai trouvé certaines réflexions sur le sujet un peu limite….). En fait, le roman ressemble un peu à ces blockbusters hollywoodiens qu’on voit fleurir un peu partout sur nos écrans de cinéma depuis plusieurs années et dont on retrouve ici la plupart des éléments : beaucoup d’action, des personnages rapidement caractérisés et à la sphère d’intervention bien définie, quelques répliques bien senties et des scènes spectaculaires qui permettent d’oublier un peu les faiblesses du scénario. Et c’est exactement ce que j’ai ressenti à la lecture de ce premier tome de « La part des ombres ». Si on ne s’ennuie pas une seconde tant les scènes d’action et les rebondissements s’enchaînent rapidement, certains éléments de l’intrigue sont en effet amenés de manière assez maladroite, voire paraissent parfois peu cohérents.



Du côté des personnages, j’ai retrouvé avec plaisir Desmeon, toujours aussi tête-à-claque mais qui suscite immédiatement la sympathie du lecteur par son bagou et sa capacité à ne rien prendre au sérieux. Je suis plus réservée en ce qui concerne les deux autres : Kaelyn est pour le moment trop distante pour qu’on puisse vraiment s’y attacher (le fait que je n’ai pas lu au préalable « Maîtresse de guerre » joue peut-être aussi…), quant à Olen, j’avais déjà eu beaucoup de mal à le supporter dans « Le puits des mémoires », et ça ne s’arrange pas ici. On s’interroge tout au long du récit sur les raisons de sa présence (ses capacités n’ont rien d’exceptionnelles, contrairement à celles de ses compagnons) et ses contributions à la cause reposent toujours sur le plus grand des hasards (ce qui est d’ailleurs bien normal puisque le personnage agi sans jamais savoir à l’avance quel est son plan). Un peu curieux… Les personnages secondaires sont, comme leur nom l’indique, très secondaires. La princesse rebelle est tout à fait fidèle à la longue lignée de personnages du même style qui l’ont précédé, les Traceurs sont violents et peu subtiles (du coup on a aucun mal à les identifier comme les méchants), et les soldats qui gravitent autour de tout ce petit monde sont ce qu’on pourrait appeler des « Jean-Jacques », à savoir des figurants interchangeables dont la seule utilité est de servir de chair à canon. La plume de l’auteur est quant à elle fidèle à elle-même, à savoir fluide et pleine d’humour. Les dialogues sont notamment réussis, les petites pics et autres taquineries échangées continuellement par les personnages permettant au lecteur d’apprécier l’évolution des relations entre les protagonistes, qu’il s’agisse de franche camaraderie ou au contraire d’hostilité croissante.



Bilan mitigé, donc, pour cette première partie du nouveau diptyque de Gabriel Katz qui, bien que sympathique à lire, n’en reste pas moins trop classique par beaucoup d’aspects, que ce soit en terme d’univers, d’intrigue ou de personnages. Un ouvrage divertissant, donc, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Le puits des mémoires, Tome 3 : Les terres de..

Avec ce troisième tome, s’achève la remarquable Trilogie du Puits des mémoires et mon dernier livre à lire de Gabriel KATZ, en attendant qu’il publie un nouvel opus… D’après ce que j’ai compris, ce sera un thriller ; donc un roman de fantasy dans le même univers ne serait pas pour tout de suite.



Pour en revenir au livre, nous retrouvons Karib, Olen et Nils dans la suite et fin de leurs aventures, après la révélation de leur identité. Ils se retrouvent embarqués dans une guerre de Woltan contre les Terres de cristal.



J’ai dévoré ce roman en quelques jours grâce au style toujours aussi efficace et maîtrisé de l’auteur. Il est vrai que les rebondissements et révélations sont moins nombreux que dans le second tome. Néanmoins, j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre nos trois compères. Je me suis attachée à eux et c’est bête à dire mais en refermant la dernière page, j’ai eu le sentiment de quitter des amis. Le seigneur des Anneaux m’avait donné aussi cette impression, à la fin de ma lecture.



Bref, cette trilogie est un de mes coups de cœur de l’année 2015 et elle va trôner majestueusement dans ma bibliothèque en attendant que j’y revienne dans quelques temps. Entretemps, il y a fort à parier que je me change en gourou en n'épargnant ni mon club de lecture ni mes amis fan de fantasy avec quelques cadeaux d'anniversaire intéressés! Gné, gné gné ! (Rire démoniaque !)

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Trolls et légendes : Anthologie officielle

Le festival « Trolls et Légendes » célébré à Mons (en Belgique) fêtait cette année son dixième anniversaire, et à cette occasion c'est à la créature qui donna son nom à cette manifestation qu'a été consacrée l'anthologie officielle de 2015. Au sommaire, dix nouvelles de neuf auteurs français ainsi que d'une des invitées d'honneur : Robin Hobb/Megan Lindholm. Si je n'ai jamais jusqu'à présent eu l'occasion de découvrir les précédentes anthologies parues dans le cadre de ce festival, je fus bien inspirée de me laisser tenter par celle-ci, car la qualité est sans conteste au rendez-vous. La majorité des textes se lit avec un plaisir d'autant plus accru qu'aucun auteur n'a opté pour la même approche. Adrien Tomas privilégie par exemple l'humour dans « Le troll de sa vie » et nous entraîne dans une enquête au cœur de Paris afin de sauver de l'exploitation des nains de jardin. Estelle Faye fait quant à elle le choix inverse et nous propose avec « La montagne aux trolls » une histoire sombre et oppressante dans laquelle une jeune conservatrice se voit irrésistiblement attirée par un étrange retable exposé dans le musée dont elle est responsable. Certains choisissent le registre de l'émotion, à l'instar de Magali Ségura qui nous conte dans « Une créature extraordinaire » la touchante amitié unissant une petite fille et un troll solitaire. D'autres, enfin, décident de situer l'action dans l'un de leurs précédents univers, comme Cassandra O’Donnell ou encore Patrick Mc Spare, avec ce que cela implique de gêne (voire d'ennui) pour le lecteur qui n'aurait pas lu les précédents romans...



La nouvelle qui m'aura le plus enthousiasmée est sans conteste « Le mythe de la caverne » de Gabriel Katz, un auteur que je n'avais jusqu'à présent pas eu l'occasion de lire mais qui signe ici un texte remarquable. Le lecteur y chemine en compagnie d'un groupe hétéroclite composé en majorité de vétérans des croisades en route pour le repère d'un terrible troll qu'ils espèrent bien vaincre afin d'empocher la prime offerte par les autorités. La nouvelle a beau être très brève, on s'attache immédiatement à chacun des personnages avec lesquels on a l'impression de chevaucher depuis bien plus que quelques pages, ce qui ne fait qu'accentuer le caractère (très) épique du texte. Grande amatrice de Pierre Pevel, j'ai également été sensible à son « Sous les ponts de Paris », nouvelle dans laquelle l'auteur nous replonge dans l'univers des « Enchantements d'Ambremer » (dont les trois volumes feront d'ailleurs l'objet d'une réédition chez Bragelonne à la fin du mois). On retrouve donc le Paris des merveilles du début du XXe siècle et on apprend que les trolls occupent un rôle essentiel au bon fonctionnement de la capitale : la gestion des ponts, dont ils en sont venus à adopter le nom et les caractéristiques. Saluons également les nouvelles d'Adrien Tomas et Estelle Faye dont il a déjà été fait mention plus haut, ainsi que celle de Jean-Luc Marcastel (« Seulement les méchants »). J'ai également comme chaque fois été sensible au texte de Megan Lindholm (« Vieux tacot »), même si le lien avec le thème de cette année s'avère assez ténu...



L'anthologie « Trolls et Légendes » de 2015 est incontestablement un très bon cru et permet de se faire une bonne idée de la qualité de la plume des auteurs français de SFFF. Notons que le troll semble en ce moment être un personnage à la mode puisqu'il a également été choisi en tant que thème de l'anthologie à paraître dans le cadre d'un autre festival, celui des Imaginales d'Epinal (« Trolls et licornes »).
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Le puits des mémoires, Tome 3 : Les terres de..

Voilà. La dernière page tournée, je me dis que l'auteur aura tenu toutes ses promesses dans ce récit qui nous tient accroché du débit à la fin.

Ce dernier tome clôt les aventures de nos trois compères amnésiques. Ils vont enfin apprendre pourquoi ils ont subi le puits des mémoires et qui est à la tête de cette machination. Les révélations ne vont pas sans mal et sans conséquences pour certains. La roue tourne et pour l'un des trois, les choses n'iront pas forcément en sa faveur.

Certains développements de fin sont prévisibles, mais la tension du récit étant toujours présente, il n'y a pas de lassitude.

Je ne vous en dirais pas plus. Il ne vous reste plus qu'à le lire...

J'ai découvert cet auteur avec cette trilogie et je ne le regrette absolument pas !

Je vais laisser passer quelques temps avant de découvrir d'autres livres de Gabriel Katz, histoire de prolonger la découverte de son univers...
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Aeternia, tome 1 : La marche du prophète

Dans un monde parallèle aux allures gallo-romaine, Leth Marek est un champion des arènes de la ville de Morgoth. Il a la quarantaine et envie de se mettre à la retraite. Il part avec ses deux fils adolescents qu'il n'a jamais vraiment connus, étant séparé de leur mère, pour Kyrenia "la plus grande ville du monde".

Il part pour commencer une nouvelle vie dans cette cité du savoir et de la culture... qui est aussi la ville de la Grande Déesse, là où se trouve le grand Temple et les grand prêtres, le culte religieux que tout le monde doit respecter...

Il part pour jouer son rôle de père auprès de ses fils, il range donc sa grosse hache, son arme fétiche, désormais inutile, car il ne veut plus jamais se battre...

Mais les choses ne vont pas se passer comme prévu, et la hache va devoir reprendre du service...

Pendant ce temps-là, dans la cité du savoir, Varian jeune novice ayant pour ambition de devenir grand prêtre, est fortement aidé par le destin dans son parcours... des complots se trament dans la cité de la Grande Déesse. De plus, les gens du bas peuple se liguent et commencent à renier la Déesse et sa religion pour embrasser un culte, celui d'Ochin, et suivre la voie du Prophète, un homme étrange et visionnaire.

Voilà pour le résumé, succinct, car je ne souhaite pas dévoiler les surprises de l'intrigue, car c'est tout ce qui est (vaguement) intéressant dans cette histoire.

Je ne corresponds apparemment pas au public visé par ce genre de littérature, car il y a clairement un cible marketing (c'est déjà révélateur...).

Gabriel Katz, l'auteur, est spécialiste dans l'écriture impersonnelle : il a été "le nègre" pour une trentaine de livres pour de "grandes maisons d'édition". Cela sous-tend souvent le pire, pas vraiment le meilleur.

Son écriture est plate, fade, et se base sur une accumulation de clichés héroîc-fantasy : le grand héros sombre et ténébreux, fatigué et désabusé mais indéboulonnable - le beau et jeune guerrier plein d'humour, boute-en-train, qui deviendra ami avec le héros après avoir été en concurrence avec lui - la belle jeune femme sympathique et futée - le jeune homme ambitieux et tiraillé entre son ambition, son coeur et son éthique - les bons, les méchants, et même un petit chien tout mignon qui fait des facéties... Que tout cela est manichéen et convenu !

On écrit aussi les dialogues comme on parle, genre moderne, genre "d'jeune's", ce qui sonne anachronique dans l'ambiance des lieux et de l'intrigue...

Bref, c'est lourd, indigeste, sans saveur et énervant.

Mais ce style de livre peut plaire, à un public d'ados gamers peu difficile sur le plan littéraire.

(Et pourtant, je suis également une "gameuse", et j'aime les bd et le fantastique, fan depuis toujours du Seigneur des Anneaux, amatrice de Star Wars... une geek quoi ! mais impossible d'apprécier ce livre pré-mâché... je n'aime pas avoir l'impression de regarder un très mauvais péplum quand je lis.)

Je remercie cependant Babelio et Masse Critique pour leur démarche, car il est important que les livres soient lus et critiqués par un vrai public, impartial, et pas seulement par des critiques payés pour cela. Et merci également aux éditions Scrineo pour leur effort... ils sont arrivés à trouver mon adresse et à m'envoyer le livre après plus d'un mois d'attente. ^^

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Le puits des mémoires, Tome 3 : Les terres de..

C'est officiel ,cette trilogie est géniale !

Maintenant qu'ils savent qui ils sont ,Nils ,Olen et Karib doivent confronter leurs bourreaux. Mais ils sont tout de même bien plus à l'aise que dans les tomes précédents,le danger ne plane plus autant au dessus de leur tête. La question est plutôt vont-ils réussir à se venger et obtenir des réponses ?

Olen se cherche dans ce tome ,il est un peu paumé ,vexé et on se demande ce qu'il va choisir de faire . Il est vraiment différent du personnage du premier tome,lui qui semblait sûr de lui.

J'ai trouvé le final vraiment bon même si effectivement on peut deviner déjà quelques rebondissements mais ça ne gâche rien .

Et c'est donc avec une certaine tristesse que je laisse nos trois héros ,ainsi que ces superbes couvertures que je ne me lasse pas d'admirer.
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Le Silence des noyées

Ouais ! Rien de tonitruant franchement. Déjà que je me méfie de ces titres qui font film de série B. Au final, un pas vraiment polar, une histoire de famille avec ses mensonges. L'ambiance, bizarre, est tellement bien mise en place (chapeau) qu'on s'attend à du grand final, à du lourd. Mais, c'est gentillet et ça tombe à l'eau, pour des noyées !
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Le Puits des mémoires, Tome 2 : Le Fils de la..

Trois fugitifs, perdus en pleine montagne, sans aucun souvenir de leur vie passée ni même de leur propre nom. C’est ainsi que débutait « La traque », premier tome de la trilogie du « Puits des mémoires » récompensée en 2013 par le prix des Imaginales. Après un début prometteur posant les bases d’un univers classique et d’une intrigue haletante, Gabriel Katz continue à nous narrer la quête d’identité de cet improbable trio dont les membres tentent péniblement de recoller les différents morceaux de leur histoire.



Adieu le royaume d’Hélion, bonjour Woltan, terre rude et glacée d’où seraient apparemment issus nos trois compères, toujours activement recherchés par le corps d’élite le plus redoutable du royaume. Comme pour le précédent tome, l’auteur opte pour un décor inspiré du traditionnel médiéval-fantastique, même si cette fois on peut noter une influence plus marquée de la culture nordique. C’est là que nos héros vont tenter de trouver enfin les réponses à toutes leurs questions et, qui sait, peut-être retrouver des êtres chers dont le puits des mémoires aurait effacé le souvenir. Si vous avez aimé le premier tome ainsi que les précédents romans de Gabriel Katz, alors il y a très peu de chance pour que ce deuxième opus vous déçoive. On y retrouve en effet tous les éléments qui ont contribué à forger la patte de l’auteur, à commencer par un remarquable sens du coup de théâtre. Le récit ne souffre que de très peu de temps morts, chaque moment de répit étant rapidement rompu par une révélation fracassante ou un rebondissement inattendu. Difficile de ne pas se prendre au jeu tant les nombreuses surprises qui rythment ce deuxième volume viennent constamment relancer l’intérêt du lecteur, et ce jusqu’à la toute fin qui nous offre une conclusion sous forme de cliffhanger insoutenable. Le charme de l’histoire tient aussi au savoureux mélange entre drame et humour, chose que l’on trouve également de manière récurrente dans la plupart des œuvres de l’auteur. Le récit alterne ainsi entre la description d’événements dramatiques dont ne nous sont épargnés ni la violence, ni bien souvent la douloureuse ironie, et des scènes beaucoup plus légères servant essentiellement à mettre en avant la camaraderie des trois héros. En dépit du monde assez sombre dans lequel ils évoluent, les personnages font ainsi régulièrement preuve de beaucoup d’humour, n’hésitant pas à se moquer les uns des autres ou d’eux-mêmes. Cela passe avant tout par les dialogues, toujours aussi drôles et percutants, mais aussi par certains ressorts scénaristiques qui, quoi que souvent anecdotiques, n’en demeurent pas moins très amusants.



En dépit du plaisir que procure la lecture de ce deuxième tome, celui-ci n’est malgré tout pas exempt de tout reproche. Parmi les points négatifs, on peut notamment critiquer la mise en place de ficelles scénaristiques un peu simplistes qui résultent bien souvent d’une vision assez réductrice des rapports noblesse / peuple. Là encore il s’agit d’un élément qu’on retrouve fréquemment dans les œuvres de l’auteur et qui a le don de me faire bondir à chaque fois. En gros on a encore le droit au stéréotype du « gentil seigneur » qui parvient en quelques semaines à redresser tous les torts commis par les nobles oisifs, gras et/ou cruels (rayer la mention inutile) qui opprimaient la population depuis des années. Puisqu’on vous dit qu’il suffit d’un peu de bienveillance pour que les pécores rentrent enfin dans le rang ! D’ailleurs c’est agréable, la vie de bouseux, tellement plus que celle de ces aristocrates qui suent sang et eau pour régler tous les problèmes dus à leur rang ! « Les petites gens consacraient leurs vies à survivre. Avec le recul, cela paraissait simple. » Bah oui, tiens donc ! Surtout que les rares « gens du peuple » qu’on aperçoit dans le roman passent leur temps à se faire brutaliser, voler leurs moyens de subsistance, ou tout simplement massacrer dès qu’une troupe armée fait escale à proximité de chez eux. J’exagère un peu mais ce genre de remarques, si elles ne sont pas non plus fréquentes au point d’être vraiment gênantes pour la lecture, restent maladroites et viennent parfois ternir l’image des personnages dans la mesure où elles témoignent d’un manque criant de profondeur. Si les trois héros n’ont globalement pas de mal à s’attirer la sympathie du lecteur, certains en arrivent ainsi à devenir un peu agaçants, à commencer par Karib dont les sempiternelles complaintes et le manque de réflexion peuvent lasser le lecteur. Olen, lui, est en revanche bien moins irritant que dans le premier tome dans la mesure où il a cessé de se lamenter toutes les deux pages sur ses peines de cœur. Nils reste cela dit le personnage le plus mystérieux de cet étrange trio, et se démarque à nouveau par un cynisme à toute épreuve qui lui donne un charme indéniable.



Un second tome dans la droite lignée du premier, plein de suspens et de surprises. En dépit de quelques petites maladresses, il est impossible de refermer l’ouvrage sans avoir envie de connaître le fin mot de l’histoire, aussi vais-je m’empresser d’acquérir le troisième et dernier volume.
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Aeternia, tome 1 : La marche du prophète

Depuis le temps que je veux découvrir la plume de Katz... c'est maintenant chose faite et je ne regrette absolument pas !!! En fait, si, je regrette une chose, c'est de ne pas avoir sous la main, là, immédiatement, le tome 2 de cette série... parce que ça se fini sur un cliff hanger de malade !!! Alors, si je peux vous conseiller qu'une chose, en dehors du fait de le lire, c'est d'avoir à porter de main la suite, parce que vous n'aurez qu'une envie, c'est de vous la bouffer d'une traite, toute de suite !!! Moi, je désespère déjà... Ce bouquin est une pépite... on y trouve de tout : une bonne histoire, un personnage principal attachant et émouvant, malgré ses allures de grosse brute, des personnages secondaires qui meublent et servent tellement bien l'intrigue, de l'amour, de l'humour, de l'aventure... Sérieusement, je ne pensais pas aimer autant, mais wouahh... quelle lecture se fut... lu en quelques heures à peine !!! Je ne peux que vous le conseiller...
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La maîtresse de guerre

C'est le premier livre de Gabriel Katz que je lis. Je cherchais le Puits des Mémoires dans le rayon fantasy de la Fnac et puis je suis tombée sur cette magnifique couverture chez Pocket.



Au début, j'ai été assez enthousiasmée par l'histoire. J'ai beaucoup aimé le personnage de Kaelyn (et ce tout au long du livre).



Après la fuite de Damnas, j'ai trouvé que l'intrigue perdait un peu en crédibilité. Le personnage d'Hadrian m'a un peu déçue : il manquait de consistance. Je n'ai pas non plus trouvé le personnage de Dikaon très convainquant. Dans l'ensemble tout allait trop vite et je n'ai pas été transportée par la fin.





Challenge multi-défis 2017 (66)
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La maîtresse de guerre

N'étant pas une grande lectrice de fantasy, je suis pourtant attirée par ce genre en principe, car je l'apprécie assez au cinéma ou à la télévision. Il y a de nombreuses sagas de fantasy dans ma PAL et d'autres qui me font de l'oeil quand je vais à la librairie. Mais je me jette plus facilement sur du fantastique, des thrillers ou de la S-F. Donc, peu de fantasy à mon actif.



Ayant rencontré Gabriel Katz sur un salon (auteur très sympathique au demeurant), je me suis décidée à lui faire dédicacer ce one-shot en me disant que si je n'adhérais pas à son univers, je ne m'engageais pas à grand-chose (j'ai toujours un petit blocage au moment de commencer une série). Le pitch plutôt féministe a achevé de me convaincre. Bref, j'ai commencé ma lecture et j'ai assez vite compris où l'auteur voulait en venir : il met en scène une jeune femme qui ambitionne de devenir une grande guerrière comme son père et que personne ne prend au sérieux, mais qui progresse au point de dépasser toutes les espérances.



C'est bien écrit, assez pour visualiser parfaitement les décors et les personnages. Pas de prouesse, mais le style est efficace, fluide, sans accroc. Les personnages sont intéressants même si je ne me suis pas beaucoup attachée à eux. J'ai été un peu déçue de voir la systématique romance s'intégrer dans l'histoire alors que j'espérais y échapper, surtout pour une fois que je lis un roman qui peut très bien s'en passer. Car je n'ai pas trouvé que c'était ce qui était le mieux exécuté et ça n'apportait même pas grand-chose au tout, ramenant au contraire l'héroïne au cliché de la femme jalouse et un peu capricieuse qui plombe souvent les personnages féminins (surtout quand ils sont écrits par des hommes, étrangement).



L'univers est riche, mais fortement inspiré de territoires similaires dans le monde réel (Scandinavie vs Perse Antique dans ma tête). Pas d'animaux fantastiques et peu de magie, l'histoire se focalise principalement sur la stratégie militaire et les progrès de notre guerrière en herbe. J'avoue ne pas être avide de récits de guerre, les descriptions de batailles me lassent quelque peu en général, mais là c'est bien passé, il y a même des scènes un peu jubilatoires. Il faut dire que j'ai par contre un faible pour les histoires de femmes qui s'en sortent brillamment dans un monde d'hommes. J'ai donc particulièrement aimé les passages où Kaelyn prend du galon et commence à se faire respecter.



Je retiendrai de cette incursion en milieu fantasy une sérieuse envie de recommencer et de m'intéresser davantage à ce genre qui me réserve, j'en suis sûre, d'excellentes surprises.



Ma note : 3,5
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Aeternia, tome 1 : La marche du prophète

Cela faisait un moment que les romans de Gabriel Katz titillaient ma curiosité et après avoir lu et apprécié sa nouvelle parue dernièrement dans l'anthologie « Trolls et légendes », j'ai finalement jeté mon dévolu sur son diptyque « Aeternia ». L'auteur y met en scène un certain Leth Marek, gladiateur à la retraite bien décidé à tirer un trait sur son passé de combattant et à renouer des liens avec ses deux jeunes fils qu'il ne connaît que très peu. Sa rencontre avec une troupe itinérante vouant un culte à un dieu depuis longtemps oublié mais apparemment revenu aux goûts du jour va cependant complètement bouleverser ses plans et faire prendre un tour tragique au voyage. Voilà notre héros embourbé bien malgré lui dans un conflit d'ordre politique et religieux opposant les adorateurs d'Ochin à ceux de la Grande Déesse, culte officiel de la cité de Kyrénia qui entend bien ne pas laisser ces « hérétiques » répandre leurs idées subversives parmi la population de la capitale. L'intrigue ne brille pas par son originalité mais reste assez bien construite pour garder constamment en éveil l'intérêt du lecteur. On peut notamment saluer l'absence de toute vision manichéenne de la part de l'auteur, écueil pourtant fréquent lorsqu'il est question de confronter deux croyances. Cette fois il n'y en a pas une pour racheter l'autre, les deux ordres n'hésitant pas à employer des méthodes très différentes mais toutes aussi discutables pour parvenir à leurs fins.



Le lecteur appréciera aussi certainement le rythme soutenu du récit qui va de péripéties en péripéties sans guère de temps morts. L'action se calme cela dit suffisamment pour laisser la place à des scènes plus intimistes qui donnent à l'auteur l'opportunité d'approfondir la psychologie de ses personnages. Ceux-ci sont d'ailleurs sans doute la plus grande réussite du roman : le protagoniste et les personnages secondaires sont bien campés et on ne tarde pas à s'y attacher, quand bien même une part d'ombre plane encore sur leur passé ou leurs motivations. J'ai pour ma part une petite faiblesse pour Desmeon, guerrier volontiers crâneur mais néanmoins efficace et bourré d'humour. C'est d'ailleurs l'un des autres points forts du roman : la qualité de ses dialogues et leur humour. Les bonnes répliques fusent et feront à plusieurs reprises monter le sourire aux lèvres du lecteur, ravi d'assister à la complicité naissante entre les personnages. Malgré la légèreté du ton employé, l'auteur se plaît cependant à nous rappeler par le biais de quelques scènes marquantes que le roman lorgne davantage du côté du tragique plutôt que du comique. La scène finale, notamment, bien que pas véritablement surprenante, n'en reste pas moins saisissante pour le lecteur qui ne s'attendait peut-être pas à ce que l'auteur aille aussi loin...



Gabriel Katz signe avec ce premier tome d'Aeternia un roman bourré de qualités. Une intrigue bien maîtrisée, des personnages attachants, des dialogues percutants... : tout ce qu'il faut pour que le lecteur passe un agréable moment. L'auteur pose ainsi de solides bases pour la suite de son récit, d'autant que la fin laisse planer un si grand suspens qu'il devient presque impossible de ne pas se ruer sur le second volume sitôt la dernière page refermée.
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Aeternia, tome 1 : La marche du prophète

A 40 ans, Leth Marek a bien mérité de prendre sa retraite de l'arène : champion invaincu de Morgoth, il décide de partir pour une vie plus paisible à Kyrenia, d'autant plus que maintenant ses deux fils l'ont rejoint. Mais en route, à quelques jours de l'arrivée, un incident dramatique bouleverse ses plans. Kyrenia n'est pas une cité tranquille car deux religions s'affrontent pour prendre le pouvoir. Leth Marek n'aura pas le choix, il va devoir à nouveau se battre...

J'adore les romans de Gabriel Katz et je trouve intéressant que l'univers fantasy qu'il a su créer dans Le puits des Mémoires se retrouve d'une saga à l'autre.

Ses nouveaux héros évoluent chacun d'un côté de la barrière. On suit en parallèle Leth Marek, mercenaire malgré lui défendant les fidèles d'Ochin et Varian, jeune prêtre de la Grande Déesse découvrant les manipulations au sein du Temple.

J'aime ces histoires où il y a de la violence, des trahisons et des manipulations dans tous les camps, des héros involontaires bruts ou naïfs et Aeternia en est un bon exemple.

On en redemande, on veut savoir... surtout avec un tel final qui laisse le lecteur sur un coup de tonnerre, mais il va falloir attendre que le tome 2 arrive !!!

Encore une belle réussite !
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Les Papillons noirs

Sea, sex and sun ... et meurtres !



Je remercie le site de Babelio et les éditions du masque pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une masse critique, dont la lecture m'a sortie de ma zone de confort !



Ce roman est l'histoire d'amour d'Albert et de Solange. Nés après la deuxième guerre mondiale, ils sont les laissés pour compte, orphelin et fille abandonnée d'une femme tondue à la libération.



Albert tombe sous le charme de cette fillette rousse, silencieuse. Elle, lui prend la main en toute confiance.



Leur amitié d'enfance va se transformer en amour.



Lors d'une journée à la mer, Solange est victime d'une tentative de viol et elle tue son agresseur en lui enfonçant un tire-bouchon dans la gorge.



Solange rêve d'avoir son salon de coiffure à elle et son désir va se réaliser.



Leur vie est parfaite, leur salon de coiffure fonctionne très bien ; ils travaillent ensemble, vivent pour eux, n'ont pas d'enfants (les avortements se suivent…), ils ont leur appartement et partent en vacances sur des airs de disco.



Durant ces séjours, il y a des hommes qui tentent de séduire Solange et cela finit toujours dans un bain de sang et une envie de faire l'amour sur les lieux de leur crime, comme la première fois…



Ce roman est original ; il est rédigé dans un style contemporain, sec comportant des phrases courtes, peu de descriptions, glauque à souhait, et assez addictif.



Mais j'ai regretté la fin ouverte un peu brusque !



Je me suis un peu perdue dans la double rédaction de l'histoire (celle d'Albert et celle de Solange), même si la typographie est différente pour chacun.



J'ai particulièrement apprécié le premier chapitre où l'amante d'un soldat allemand se fait lyncher et les passages sur l'orphelinat, plein de souffrances et de rejets.



J'ai laissé sans remords ces deux personnages antipathiques et secrets !

"Des putains de papillons noirs qui viennent se brûler sur la lumière."



J'ai préféré la série réalisée par Arte sur un scénario un peu différent et plus mystérieux.
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Le puits des mémoires, Tome 3 : Les terres de..

Le grand final.

Après s'être fait balader durant les deux premiers tomes, que ce soit dans les différents royaumes ou entre deux rebondissements, le dernier volume nous promet de dernières révélations, mais surtout pas mal d'action.



Après avoir laissé Olen pour mort en refermant Le Fils De La Lune, on sent que quelques soifs de vengeance vont devoir être rapidement assouvies, dont certaines plus tenaces que d'autres.

Et, encore une fois, Katz nous régale vraiment. Pas de longueur, on va vite à l'essentiel et la lecture n'en est que plus agréable.



Une énorme déception, ceci dit, à la conclusion de ce bouquin: devoir déjà me séparer de mes trois nouveaux potes, après avoir tremblé, couru, chevauché, occis, trinqué et douté avec eux.



Bref, vous l'aurez compris, pas grand chose à jeter dans cette trilogie, l'auteur n'est pas loin du sans faute à mes yeux. Ça ne va pas être simple de passer rapidement à autre chose..







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Le puits des mémoires, Tome 3 : Les terres de..

Un final à la hauteur des deux premiers opus de cette trilogie que j’ai décidément beaucoup apprécié. Je me suis trouvée un peu perdue, au début, car notre trio protagoniste possède dorénavant avec une double identité : celles qu’ils avaient perdu et celles qu’ils s’étaient attribué pendant leur période amnésique. Une vague sensation de déboussolement, cherchant qui est qui, vite dissipée. Un peu moins de bagarres que dans les deux premiers tomes, mais un peu plus de jus de cervelle qui font de ce troisième tome un beau couronnement. J’ai adoré le pied de nez aux stratèges .
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Le Puits des mémoires, Tome 2 : Le Fils de la..

Suite des aventures de nos fugitifs sans mémoire et c'est toujours un régal !!

Ce second tome est même plus intense que le premier . Olen et Karib ,vont ,par hasard ,découvrir leur véritable identité et sont de retour chez eux ! Mais quel retour !! Sans même savoir distinguer leurs amis de leurs ennemis ,ils sont dans une position bien périlleuse et ils sont toujours traqués par les cavaliers de cristal.... des ennuis et de l'action en perspective dans le royaume de Woltan ! Et Nils ,le suspens demeure jusqu'à ce merveilleux coup de théâtre final !

Encore une fois tout est très bien maitrisé ,c'est vraiment une trilogie addictive dans laquelle on ne s'ennuie pas . Et les couvertures des livres sont magnifiques .

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Le Silence des noyées

C'est après avoir vu, sur Arte, la série "Les papillons noirs", aussi noire que son titre et dont l'auteur du roman éponyme est Gabriel Katz que j'ai eu envie de lire un de ses livres et j'ai jeté mon dévolu sur le dernier paru, "Le silence des noyées".

24 décembre 1999; Scott se rend à contrecoeur au manoir familial du clan Mc Brennan, en Écosse, pour la traditionnelle réunion de famille avec son père, veuf éploré depuis 25 ans, sa soeur, ses oncles et sa tante. Mais cette année, pour mettre en colère le patriarche, son grand-père, il ramène avec lui une auto-stoppeuse, dont on ne connaîtra jamais le nom mais dont la présence intrigante, vaguement inquiétante sert de catalyseur, de déclencheur à l'expression de griefs, de rancunes, de secrets enfouis.

Ce roman est un huis-clos oppressant au sein d'une famille dysfonctionnelle dont l'équilibre précaire et superficiel est brisé par un élément extérieur. La tension monte inexorablement vers un final surprenant qui explique le titre du livre. Je me suis faite volontairement piégée par l'atmosphère glauque, délétère, par ce manoir glacial comme le sont les personnages antipathiques, jaloux, malsains. J'ai retrouvé certaines sensations que j'avais eues lorsque j'avais vu "Les papillons noirs" face à la noirceur totale, l'absence d'espoir, la violence.

Ce roman est une critique en règle, sur un ton d'ironie grinçante, de la noblesse écossaise, des clans, qui vivent repliés sur eux-même, rejetant tout corps extérieur, méprisant tous ceux d'une classe sociale inférieure. Mais c'est aussi une diatribe contre la chasse,contre ces hommes qui transfèrent leur virilité, ou ce qu'ils pensent l'être, dans un fusil et se croient les maîtres du monde pour avoir tué deux malheureux lapins.

#LeSilencedesnoyées #NetGalleyFrance
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La maîtresse de guerre

Cela se laisse lire avec pas mal de bonheur.



Considérant que c'est un livre jeunesse, cela offre un bon divertissement, fort bien écrit.



C'est un brin gnangnan par moments, et le fait que tous les hommes sont fous de Moiselle Kaelyn trop "collection arlequin" à mon goût, mais à part ça, je dois bien avouer que j'ai pas boudé mon plaisir.



Ce n'est pas inoubliable mais c'est un très bon moment de lecture.
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La Pierre du chaos, tome 2 : Le temps des b..

J'ai passé un bon moment avec ce tome 2. Les barbares sont là et les garnisons d'Enoch doivent leur faire face et honnêtement ils sont terrifiants et plus nombreux. Mais les Némésiens ont Araes, un véritable atout dans cette guerre puisqu'il est devenu surpuissant. Une magicienne barbare est chargée de le découvrir et de l'envoyer à la mort....

Araes est le personnage principal de ce tome, il est difficile à cerner car il montre peu ses sentiments, ses camarades sont plus attachants, inquiets de la tournure que prend la guerre. Mais je dois avouer que si l'histoire parait banale, elle est tout de même surprenante, la fin nous happant complétement. ça va très vite et je trouve ça très bien, on a pas le temps de s'ennuyer !

Challenge BD 2021
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