Citations de Gaël Aymon (295)
Personne ne croyait à cette histoire mais, à défaut d'autres explications, personne ne s'inquiétait davantage.
"Le temps fils comme le vent, sèche les larmes, efface les peines."
Les adultes pouvaient donc faire du mal, agir avec violence. Alors, comment leur faire confiance ? De quoi étaient-ils capables, au fond ? Quelle part d’ombre les habitait tous ?
L'imagination permet des choses que la vie n'offre pas.
Nous passons et mourons tous, mais les légendes demeurent.
Ne crains pas de souffrir. N'attends pas que le destin t'offre la chance que tu crois mériter. Le désir, la convoitise et la paresse se nourrissent de ton sang. Seules la crainte de Dieu, la rigueur et une volonté ferme nous font humbles et forts.
La foi, ce n’est pas croire aveuglément en des symboles et des légendes, mais savoir qu’en dépit et au-delà de tout cela, demeure une vérité que rien ne pourra abîmer. Ni la vanité des hommes, ni les faux prophètes, ni les prêtres impies.
En tant que défenseuse de la planète, maman m'interdit tout ce qui fait que la vie vaille encore la peine d'être vécue à mon âge. Je n'ai eu droit à mon premier portable que le jour de mes quinze ans!
« Ma réputation, que ce soit au Lycée, en dehors ou encore sur Internet, est devenu invivable ».
" Alors c'est possible. Perdre ses amies en une seconde et demie et se retrouver le bolos de la classe". Julie
J'ai joué à la plus maligne. J'ai laissé enfler toutes ces rumeurs. C'était juste un jeu. Mais c'est peut-être ça être une salope : jouer avec le feu.
Le pire, c’est que je les comprends ! À force d’être salie, je me sens sale. Je suis rentrée dans le rôle, je m’habitue. Quelle raison ils auraient de prendre ma défense, de vernir vers moi, puisque même à mes yeux, je ne le vaux pas ? C’est pour ça que je ne vois pas d’issue. Je me dit que quelque part, j’ai dû chercher ce qui m’arrive
Comme un très long baiser, une longue brasse coulée en apnée, nos deux corps enveloppés de silence.
Pire encore, je m’alarmais de reconnaître ce spleen poisseux, ce sentiment d’être seul, entouré d’amis, qui m’accompagnait depuis un moment, depuis des mois. L’ombre à l’intérieur de moi, toujours enfouie mais toujours là.
Quand elle a commencé à vous faire du mal, la vie prend goût à ça. Elle vous lâche plus. Comme un animal sauvage qui a goûté ton sang une première fois après t'avoir mordu.
Il faut oser se livrer. Ça fait peur mais les autres laisseront tomber leur masque si tu fais tomber le tien, crois-moi !
- Père, répondit la princesse, vous pouvez garder votre trône. Vous aurez, je l'espère, appris de vos erreurs. les réparer sera votre plus grand châtiment. Votre fortune ? Elle sera plus utile à votre peuple qu'à vos conseillers, je vous la laisse donc également. Mais pour ce qui est de ma main, je la garde, puisque vous me l'avez rendue. Car je souhaite désormais être seule maîtresse de mon destin. Voilà ce que je vous demande. (p.26)
Que la douleur resterait toujours invisible, à l’intérieur. Mais je ne suis pas encore vraiment un homme. Dans ma tête, je suis toujours un enfant sauf que j’aime !
" Si tu redouble, je redouble ! On ne peut pas se perdre, ça serait horrible !"
Arrivé au-dessus des nuages, où le soleil ne se voile jamais, Bao a crié :
-Hé, nuage, si tu es le plus fort du monde, viens me combattre ! Je dois
épouser la Reine.
Le nuage n’aime pas qu’on le réveille. Il est devenu noir et il a craché des
éclairs. Bao n’a pas eu peur. Alors le nuage a grondé :
- Pourquoi me déranger ? Le plus fort du monde, c’est l’arbre ! Lui seul nourrit
les rayons du soleil. Ses feuilles pleurent les larmes que le vent me porte et qui
me donnent la vie. Il est plus fort que moi.
- Si c’est l’arbre qui a fait le nuage, il est plus fort que je ne le croyais ! s’est dit
Bao avec surprise. Mais je vais lui apprendre qui est son maitre.