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3.95/5 (sur 59 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Le Havre , le 21/06/1949
Biographie :

Philippe Garnier est un journaliste, écrivain et traducteur.

Il est l'une des plumes du magazine "Rock & Folk" qu'il rejoint au début des années 1970. En 1975 il part s'installer définitivement aux États-Unis, tout d'abord à San Francisco puis ensuite à Los Angeles où il vit toujours. Il écrit chaque mois dans "Rock & Folk" des articles sur la scène punk américaine.

En tant que traducteur il fait découvrir en France Charles Bukowski avec la publication de "Le Postier" et "Mémoires d'un vieux dégueulasse" aux Humanoïdes Associés dans la collection Speed 17. Il fera découvrir également John Fante au public français. Il traduit beaucoup pour Christian Bourgois et se met lui aussi à l'écriture.

En 2001, il publie un livre mi-fiction mi-recueil de ses articles mythiques de "Rock & Folk", sous le titre "Les Coins coupés". En 2006, c'est "Caractères - Moindres lumières à Hollywood", saga sur les acteurs de second plan du cinéma américain.

En 2009 paraît "Freelance - Grover Lewis à Rolling Stone : une vie dans les marges du journalisme", une biographie du journaliste américain "alternatif" Grover Lewis.

Fin 2011, Philippe Garnier publie une compilation de ses articles sous le titre "L’Oreille d’un sourd".
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Source : Wikipédia
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Présenté par Robert Maggiori, philosophe co-fondateur des Rencontres Philosophiques de Monaco et critique littéraire. « Pourquoi lire (13 bonne raisons au moins) », co-écrit par Annie Ernaux, Philippe Garnier, Jürgen Habermas, Eva Illouz, Frédéric Joly, Esther Kinsky, Sibylle Lewitscharoff, Nicolas Mahler, Oliver Nachtwey, Katja Petrowskaya, Hartmut Rosa, Clemens J. Setz et Joëlle Zask. Publié chez Premier Parallèle, 20€, 240 pp.

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
J’ai appris qu’on ne pouvait pas reculer, que l’essence de la vie était d’aller de l’avant. La vie, en réalité, est une rue à sens unique.
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La première idée du réalisateur, qui consistait à rajeunir Poirot d’une vingtaine d’années, à le prénommer Beau et à en faire un bourreau des cœurs me déplut fortement. J’étais déjà à l’époque tellement attachée au personnage que je savais qu’il me suivrait toute ma vie. Je refusai donc de le laisser complètement dénaturer.
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Depuis que les écouteurs sans fil se glissent dans le creux de l'oreille, il est devenu normal de parler seul dans la rue. Mais alors, comment repérer parmi les passants ceux qui se livrent à un véritable soliloque ?
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Toute l’Angleterre était suspendue à cette affaire. Le père de Sherlock Holmes lui-même, Arthur Conan Doyle, se mêla de cette affaire. Son goût pour le spiritisme était aussi développé que celui de Clara Miller. Il apporta à une célèbre voyante un gant ayant appartenu à l’écrivaine. En retour, il obtint un oracle plutôt ambigu mais une date précise : Agatha Christie réapparaîtrait le mardi de la semaine suivante.
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[...] tout le mal venait de ces fichus albums. Pas tant les premiers, qui n'étaient au pire qu'une bénigne arnaque, contenant deux succès et huit plages de remplissage, mais les "concept albums" des années 60 et 70. Sgt Pepper, Tommy, Quadrophenia, tous ces marchepieds à escalade et prétention. De là datait aussi le mauvais goût.[...] Stretch pensait que Roger Daltrey photographié en centaure (sur la pochette d'un album solo) était l'image même de ce que le rock avait fini par devenir. Il s'était depuis longtemps lassé de débusquer cette tendance de la musique à s'alourdir de références, ou à singer la musique "sérieuse". Les Moody Blues. Emerson, Lake and Palmer. Procol Harum. King Crimson. Cette tentation se reproduisait pratiquement à chaque vague nouvelle. Costello and Strings. Pretenders. Portishead, même. Les pires fautifs restant toujours les Who, quand on considérait d'où ils étaient partis. Les Who qui avaient fabriqué peut-être les disques de rock les plus violents et les plus purs. Les Who qui possédaient un mauvais goût inné et authentique, un réel mauvais esprit percutant, et qui l'avaient dévoyé de manière si éhontément bourgeoise. De "Can't Explain" et "I Can See For Miles" à "See Me, Feel Me", de la pure révolte Droog au vaudeville londonnien. "Baba O'Riley" et les synthés dégoulinants. Toute cette confection sonore de plus en plus infecte. Le plus triste étant peut-être The Who By Numbers, le soi-disant retour aux sources, album si "anti-concept" que cela en devenait un concept. Le synthé était banni, mais le coeur n'y était plus. Townshend avait, plus qu'aucun autre rocker peut-être (à part Neil Young), ruminé sur le vieillissement, sur l'impossibilité de rester pareil. De durer.
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Depuis les débuts de l'ère industrielle, les machines inspirent aux humains les émotions les plus diverses. On y trouve de l'attirance et de la répulsion, de la crainte et du zèle, de l'exaltation et de la résignation. C'est l'histoire d'une table rase et d'un perpétuel chantier.
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Bien sûr, une fois partis (lancés serait un bien grand mot), il est arrivé à ces “journalistes” d’avoir des modèles, des admirations, des gens qui leur montraient enfin comment faire, même s’il restait utopique de pouvoir les imiter, encore moins les égaler. Nick Tosches n’appartient pas à la grande casse mythique des écrivains rock, son nom est moins chromé que les Bangs, Marcus, Kent ou Meltzer.
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Philippe Garnier
J’aime toute la vie…


J’aime toute la vie
la vie
la vie
sa beauté de groseille
éclatée
de sang perlé
à ton oreille
ses reflets d’or ensanglantés
la transparence
des jupes
qui est complice du soleil
J’aime les mots
qui pétillent
les mots très hauts
comme les étoiles écarquillées
les mots qu’on boit
lentement comme de la limonade
les yeux fermés tu sais
avec une paille
le style
le style
d’huile bouillante
et d’eau troublée
le style de perle nue
de coquillage
le style qu’on voit dans l’œil des billes
celui qu’on boit tout cru
dans la bouche
des filles
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