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Citations de George C. Chesbro (111)


Mais dans ce pays, quand vous perdez, vous perdez pour de bon. On vous donne juste de quoi survivre, et en échange, on vous vole votre amour-propre. Cette société ne vous laisse pas mourir, elle vous en donne envie.
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Veil roula sur son flanc gauche et plongea sous la surface. Une main tenta de lui empoigner la cheville, le rata, se referma sur son poignet gauche et tira violemment. On l'avait juste assez gazé pour en faire une proie facile.
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La véritable panique, je le découvris, avait une teinte argentée, le désespoir était marron; telles étaient les couleurs des taches qui tournoyaient devant mes yeux, tandis que je retenais ma respiration.
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Si la gentillesse était radioactive, Garth brillerait dans le noir.
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- Vous avez un cerveau de géant dans un corps de nain. Dommage.
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Je suis trop vieux pour me soucier de mon physique, et avec une cicatrice sur le front, j'ai plus de chances d'impressionner mes ennemis.
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Il faisait penser à un type hypertendu prêt à exploser au moindre tour de vis émotionnel.
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Cette femme avec sa beauté très particulière possédait une forte emprise sur son âme. C'était sa voix qui avait tracé ce chemin sonore qu'il avait suivi pour émerger de l'oubli ; c'était sa ténacité et sa compassion, en fin de compte, qui lui avaient sans doute sauvé la vie.
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C'était un sentiment irréel et effrayant de contempler, au coin d'une rue de New-York battue par le vent et la neige, la une d'un journal annonçant la mort d'un homme, survenue dans une autre ville, à deux cent kilomètres de là, en se sachant responsable.
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Ma frustration s'accompagnait de la sensation de plus en plus oppressante du temps qui s’écoule.
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- Vous ne pouvez pas imaginer l’état de certaines personnes que nos patrouilles des rues…
- Les patrouilles des rues ?
- C’est ainsi que nous appelons les équipes mobiles qui travaillent pour la HRA, la Human Resources Administration, un organisme municipal. Les individus qu’ils nous ramènent souffrent très souvent de maladies telles que la tuberculose ou la gale, ils ont des engelures, j’en ai même vus atteints de la peste ou du choléra. On doit presque tous les épouiller avant de les installer dans un lit. En hiver et au début du printemps, pas un jour ou presque ne se passe sans que nous devions amputer un clochard à cause de la gangrène consécutive aux engelures, et il n’est pas rare que nous soyons obligés de couper les doigts ou les orteils d’une personne que nous avons déjà soignée. Bref, par rapport à tous les sans-abri que nous accueillons ici, vous constituez une exception frappante.
- Comment la municipalité peut-elle tolérer ça ?
- Tolérer quoi ?
- Que des gens sans foyers meurent de la tuberculose et des autres maladies que vous avez mentionnées. Comment peut-on laisser des gens mourir de froid en hiver ?
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Pourquoi la science ne pourrait-elle pas être simplement un amusement ?
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J’eus la nausée en imaginant le jeune Indien livrant bataille contre des ombres. Pram avait eu un trésor scintillant à portée de main, et pour finir, il s’était retrouvé devant un coffre vide, au pied d’un arc-en-ciel de pacotille.
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J’avais presque perdu toutes les sensations dans mon corps ; je parvins malgré tout à me baisser et, utilisant mes mains gelées comme une sorte de pince, je sortis le petit revolver de l’étui fixé à ma cheville droite. Tandis qu’on continuait à s’enfoncer dans l’eau opaque, je glissai le canon du Seecamp entre la main de Thompson et ma cheville gauche, et je poussai […] Je me propulsai vers la surface ; ma tête heurta des blocs de glace à la dérive, et le souffle retenu au fond de mes poumons jaillit dans une sorte de râle libérateur. Il ne me restait plus que quelques secondes avant de perdre toute motricité […] J’agrippai un des blocs de glace, en agitant les bras et les jambes, et ainsi je réussis à regagner un des piliers qui supportaient la plateforme de béton
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Dormir auprès de Jésus l'avait toujours protégée jusqu'à maintenant ; mais ce soir, les voix électriques avaient réussi à pénétrer dans ce sanctuaire. Voguant sur les vents âpres du début avril, enveloppés de ténèbres, copiant le langage primitif et le zézaiement de la pluie, les Orateurs — ils étaient trois cette fois-ci — l'avaient retrouvé peu après minuit. En d'autres occasions, quand les Orateurs l'avaient découverte à cet endroit, Jésus les avait convaincus de s'en aller et de la laisser en paix ; mais ce soir Hô Chi Minh n'avait eu de cesse de défier Jésus et de persuader les autres de l'imiter ; pendant deux heures, les Orateurs avaient juré et craché, ils lui avaient uriné dessus depuis le paquet de nuages noirs frémissants que le Sauveur de pierre tenait au-dessus de sa tête dans ses bras tendus.
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Il passa le restant de l’après-midi à errer dans les salles de détente du refuge, puis il se promena dans les rues alentours, observant les visages avec l’espoir d’y déceler un signe de reconnaissance. Mais sur cette multitude de visages, vieux et jeunes, hommes et femmes, noirs, blancs, latinos, il ne voyait que le désespoir, la solitude et l’échec. Parfois, il ne voyait rien du tout, un vide étrange et inquiétant dans les yeux de ces hommes et de ces femmes affalés dans l’ombre des entrées d’immeubles, ou qui avançaient sur le trottoir en traînant les pieds, tels des zombis. Des dizaines d’ivrognes étaient étalés sur le bitume, certains vomissaient dans le caniveau. La rue de Bowery semblait bordées d’épaves humaines, […]
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Dès qu'une arme chargée est pointée sur moi, je dis des choses idiotes.
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Il était cinq heures et quart de l’après-midi en ce jeudi de la fin du joli mois de mai : ce qui voulait dire que j'en avais marre des cours, marre de corriger des copies, et particulièrement marre des étudiants.
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Tous les psy, excepté Hakim, s’accordent à penser que les probabilités pour qu’une amnésie soit à la fois antérograde et rétrograde sont d’une sur un million ; et dans ce cas, il est impossible qu’un individu puisse poursuivre un raisonnement comme votre ami Bone.
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- Vous recherchez une chose que vous avez perdue et que vous ne retrouverez peut-être jamais; Les gens avec qui vous allez cohabiter ont tout perdu, et ils n'ont aucun espoir de le retrouver. Ils n'ont plus rien à quoi se raccrocher, si ce n'est quelques restes de dignité. En face, vous avez un groupe de surveillants mal préparés et mal payés qui savent, ne serait-ce qu'inconsciemment, qu'ils peuvent finir comme les résidents de ce refuge si par malheurs ils perdent leur emploi. Tout cela donne parfois une situation explosive. Des valeurs telles que le respect et le machisme sont très importantes pour ces gens.
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