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Citations de Georges Feydeau (155)


C’est la supériorité de l’homme sur l’animal de pouvoir boire quand il n’a pas soif.
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Ah ! Quel dommage qu’on ne puisse pas avoir un amant sans tromper son mari.
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Tout le monde peut être mari ! Il suffit d’être agréé par la famille… et d’avoir été admis au conseil de révision ! On ne demande que des aptitudes comme pour employé de ministère, chef de contentieux. Tandis que pour l’amant, il faut l’au-delà. Il faut la flamme ! C’est l’artiste de l’amour. Le mari n’en est que le rond-de-cuir.
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Le mariage n’est-il pas l’union de deux cœurs qui s’aiment ? Eh bien, alors, le vrai mari, c’est l’amant ; l’époux n’est que le mari que la société vous donne, tandis que l’amant, c’est le mari que le cœur choisit !
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L’amour, c’est très joli, mais ça ne nourrit pas son homme, surtout quand c’est une femme.
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 Il y a deux choses dans la vie, d’abord l’amour qu’on éprouve, et c’est ce qu’il y a de plus agréable, mais c’est un luxe. Puis l’amour qu’éprouvent les autres, et celui-là donne le luxe.
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Un homme ne vend pas ses charmes, c’est rabaissant, ça n’est pas noble… Ou alors, devant monsieur le maire. Là, le plus cher possible, viande de choix, tant la livre !…
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Oh ! bien ! vous savez ce que c’est !... un beau jour, on se rencontre chez le Maire... on ne sait comment, par la force des choses... Il vous fait des questions... on répond « oui » comme ça, parce qu’il y a du monde, puis, quand tout le monde est parti, on s’aperçoit qu’on est marié. C’est pour la vie
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HENRIETTE, après un temps, relevant la tête. – Ah ! que c’est ennuyeux ! Ça ne veut pas entrer.
RENÉ – Moi, ça commence !... Je sais jusqu’à « fromage ! »... « tenait dans son bec un fromage. »
HENRIETTE. – Deux lignes !... déjà !...
RENÉ. – Oui, et toi ?
HENRIETTE. – Moi, je commence un peu à savoir le titre
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Le dindon :
- ... Il n'est venu personne pour moi ?
-- Si d'abord ta nommée Pluplu.
- [ ... ]
-- Et puis, il est venu M. Mondor !
- Mondor ! Attendez donc, " Mondor, Mondor " ...
--- Non, tu ne le connais pas, il a passé l'âge.
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Le Dindon
Comment veux-tu que je te comprenne!... Tu me parles à contre-jour, je ne vois pas ce que tu me dis!
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Non, pardon, tu disais "gueule de gaz". Eh bien ! pour gaz, on dit bec, mais pour les autres animaux, on dit gueule. Simple petite observation... en passant.
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Georges Feydeau
« L’argent ne fait pas le bonheur. C’est même à se demander pourquoi les riches y tiennent tant. »
de Georges Feydeau
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Massenay :.. Connais-tu seulement bien la femme que tu épouses ?
Belgence : Oh ! oui !
Massenay (incrédule) : Oho !
Belgence : Je t'assure !... C'est ta femme !
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Bois-d’Enghien : Ah ? le sceptique. (Haussant les épaules.) « Le squeptique ». Qu’est-ce que ça veut dire le squeptique ? Parlez donc français au moins : s, c, é, ça ne fait pas squé, ça fait cé. On dit : « le sceptique », pas « le squeptique. »

Le Général : Bueno, il m’est égal, squeptique, sceptique, c’est le même.

Bois-d’Enghien : Oui. Eh bien ! c’est bon !… finissons-en… Vous voulez me tuer ?

Le Général : Non !

Bois-d’Enghien : Comment, non ?

Le Général : Yo l’étais venu pour !… Mais maintenant yo ne vous toue plouss !

Bois-d’Enghien : Ah ? Eh bien ! tant mieux !

Le Général : Non, porqué yo viens de voir Loucette Gautier qu’il est en bas !

Bois-d’Enghien : Ah ?

Le Général : Il m’a dit oun chose… qu’elle m’embête, mais que yo n’ai pas le choix… Il m’a dit : yo no serai la votre que si Bodégué il veut encore être le mienne !

Bois-d’Enghien : Hein ?…

Le Général : Voilà !… Il m’est dour, allez ! surtout quand yo pense à la sandale d’hier !

Bois-d’Enghien : La sandale ? Qu’est-ce que c’est que la « sandale ».

Le Général : Eh ! la sandale qué vous l’avez fait Loucette et vous chez Madame Duvercher.

Bois-d’Enghien : Ah ! « le scandale », vous voulez dire ! Vous dites la « sandale », s, c, a, ça fait sca, ça ne fait pas sa !

Le Général : Bodigué ! est c’qué tou té foutes de moi ?
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Eh bien ! justement ! Elle est femme !… Elle a encore plus d’amour-propre que d’amour… et quand vous lui aurez dit… Je la connais, la vanité… elle est à vous !…
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LUCIENNE. Oui, mais il paraît que ce n’est pas l’avis de tous les hommes, si j’en juge par celui qui s’obstine à me suivre.
PONTAGNAC, à part. Oh ! Mais elle va trop loin !
VATELIN, se levant et allant à sa femme. Il y a un homme qui te suit ?
LUCIENNE. Tout le temps !
PONTAGNAC, se levant et descendant. Mon Dieu ! si nous parlions d’autre chose, il me semble que cette conversation...
VATELIN, allant à lui. Mais pas du tout ! ça m’intéresse ! pensez donc, un homme qui se permet de suivre ma femme !
PONTAGNAC. Oh ! mais si discrètement !
VATELIN. Qu’est-ce que vous en savez ? Un homme qui suit une femme est toujours indiscret. Mais aussi, pourquoi ne m’as-tu pas dit ça plus tôt ?
LUCIENNE. Bah ! À quoi bon ! je tenais le galant pour si peu dangereux...
PONTAGNAC, à part. Merci !
VATELIN. Mais enfin, il fallait au moins chercher à t’en débarrasser. Ce doit être assommant d’avoir comme ça un être à ses trousses !...
LUCIENNE. Oh ! assommant !
VATELIN. Et puis enfin, c’est humiliant pour moi. Il fallait, je ne sais pas, moi... prendre une voiture... entrer dans un magasin.
LUCIENNE. C’est ce que j’ai fait, je suis entrée chez un pâtissier, il y est entré derrière moi.
VATELIN. Eh ! aussi, quand un monsieur vous suit, on n’entre pas chez un pâtissier, on entre chez un bijoutier. Pourquoi n’es-tu pas entrée chez un bijoutier ?...
LUCIENNE. J’ai essayé ! Il m’a attendue à la porte !
PONTAGNAC, à part. Tiens ! parbleu !
VATELIN. C’est ça !... Tenace et pratique ! (À Pontagnac.) Non, c’est inconcevable, mon cher, ce qu’il y a de gens mal élevés à Paris !
PONTAGNAC. Oui ! oh ! mal élevés, c’est plutôt, euh !... si on parlait d’autre chose...
VATELIN. C’est-à-dire qu’un mari ne peut plus laisser sortir sa femme sans l’exposer aux impertinences d’un polisson !...
Lucienne se lève et va presque aussitôt s’asseoir sur le pouf.
PONTAGNAC, furieux. Vatelin !
VATELIN. Quoi?
PONTAGNAC, se réprimant. Vous allez trop loin !
VATELIN. Allons donc ! jamais trop !... Ah ! je voudrais qu’il me tombe sous la main, ce petit crevé !
LUCIENNE, sur le pouf. Oui ! Eh bien ! cʼest facile, nʼest-ce pas, monsieur de Pontagnac ?
PONTAGNAC. Mon Dieu... Euh ! quelle heure est-il ?
VATELIN. Comment ! il le connaît ?
LUCIENNE. Mieux que personne... Euh ! dites-nous donc son nom, monsieur de Pontagnac ?
PONTAGNAC, sur des charbons. Mais, madame, moi, comment voulez-vous ?...
LUCIENNE. Mais si, mais si !... Il sʼappelle... Pon... ta... allons, voyons, Pontaquoi ?
PONTAGNAC. Pontaquoi ! C’est possible !
LUCIENNE. Pontagnac !
VATELIN. Pontagnac ! Vous ?
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LUCIEN-Tu ne veux pas t'asseoir, ma chérie ?
YVONNE, brusquement avec éclat, ce qui fait sursauter Lucien-Eh ! non quoi ! "m'asseoir ! m'asseoir !" Quelle importance ça a-t-il que je sois sur une chaise ou par terre ?
LUCIEN, vivement-Oui, oui ! Bon, bon ! (Il va s'asseoir sur la banquette.)
YVONNE, lyrique dans sa douleur-Ah ! C'est sous terre que je voudrais être !
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JULIE, qui est allée chercher la chaise près du canapé, l’apportant près de la table à côté de son mari et s’asseyant.
Eh ! bien, voilà : je suis très ennuyée.
FOLLAVOINE.
Ah !
JULIE.
Je ne suis pas contente de Toto.
FOLLAVOINE.
Oui !… Qu’est-ce qu’il a fait ?
JULIE.
Il n’a pas été ce matin.
FOLLAVOINE, répétant comme un écho, sans comprendre.
Il n’a pas été !
JULIE.
Non.
FOLLAVOINE.
Il n’a pas été… où ça ?
JULIE, tout de suite soupe au lait.
Quoi ! « où ça » ? Nulle part ! « Il n’a pas été », un point, c’est tout. Il me semble que c’est clair.
FOLLAVOINE, comprenant.
Ah ! oui, au…
JULIE, BRUTALE.
Eh ! bien oui !… (Changement de ton.) Nous avons essayé… ! quatre reprises différentes ! pas de
résultat !… Une fois, oui ! Oh !… rien ! (Tendant son petit doigt avec l’ongle du pouce contre l’avant dernière phalange.) Grand comme ça !…
FOLLAVOINE.
Ah !
JULIE, levant, les yeux au ciel.
Et dur !
FOLLAVOINE, hochant la tête.
Oui !… c’est de la constipation.
JULIE, navrée.
C’est de la constipation…
FOLLAVOINE.
Oui !… Eh ! ben ?… Qu’est-ce que tu veux que j’y fasse ?
JULIE, scandalisée.
Comment, « ce que je veux ! »
FOLLAVOINE.
Dame ! Je ne peux pas aller pour lui.
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ROSE, redescendant.
Monsieur ?
FOLLAVOINE.
Par hasard, les… les Hébrides… ?
ROSE, qui ne comprend pas.
Comment ?
FOLLAVOINE.
Les Hébrides ?… Vous ne savez pas où cʼest ?
ROSE, ahurie.
Les Hébrides ?
FOLLAVOINE.
Oui.
ROSE.
Ah ! non !… non !… (Comme pour se justifier.) Cʼest pas moi qui range ici !… cʼest Madame.
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