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Citations de Georges Feydeau (155)


MADAME PONTAGNAC : Tenez ! donnez-moi donc votre nom, votre adresse ?
RÉDILLON : Rédillon, 17, rue Caumartin.
MADAME PONTAGNAC : Rédillon, 17, rue Caumartin. Bon ! Eh ! bien, monsieur Rédillon, que je surprenne mon mari, j'accours et je vous dis : " Monsieur Rédillon, prenez-moi, je suis à vous ! "
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RÉDILLON : Oh ! d'ailleurs, je savais bien qu'il m'arriverait malheur aujourd'hui. J'avais rêvé que toutes mes dents tombaient... que j'en avais déjà perdu quarante-cinq et quand je rêve que mes dents tombent, ça ne manque jamais ! La dernière fois on me volait une petite chienne à laquelle je tenais beaucoup. Aujourd'hui on cherche à me voler ma maîtresse.
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Oh ! bien ! vous savez ce que c'est !... un beau jour, on se rencontre chez le maire... on répond " oui " comme ça, parce qu'il y a du monde, puis, quand tout le monde est parti, on s'aperçoit qu'on est marié. C'est pour la vie.
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Dans ces choses-là, n'est-ce pas, ce qui m'embête — parce qu'enfin je suis sûr de ma femme —, c'est d'avoir l'air d'un imbécile. Un monsieur suit ma femme, je me dis : il peut savoir qui elle est ; il me rencontre, il pense : " Tiens, voilà le mari de la dame que j'ai suivie ", j'ai l'air d'un serin, mais vous, n'est-ce pas, vous savez que je sais ; je sais que vous savez que je sais ; nous savons que nous savons que nous savons ! alors, ça m'est bien égal, j'ai pas l'air d'un imbécile !
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VATELIN : J'ai acheté un Corot, hier !
PONTAGNAC : Oui ?
VATELIN : Six cents francs !
PONTAGNAC : C'est pas cher ! Il est signé ?
VATELIN : Il est signé. Il est signé Poitevin, mais le marchand me garantit la fausseté de la signature.
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Clarisse :
Ministre de la Marine ! tu ne sais même pas nager !

Ventroux :
Qu'ça prouve, ça ? Est-ce qu'on a besoin de savoir nager pour administrer les affaires de l'Etat ?

Clarisse :
Pauvres affaires !
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CLARISSE, - Où ça, toute nue ? J’avais ma chemise de jour.
VENTROUX. – C’est encore plus indécent ! On te voit à travers comme dans du papier calque. 
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VENTROUX — Oui !… Vous préféreriez un arrêt réglementaire. Ecoutez ! Je veux bien m’en occuper ! Vous me rédigerez un petit exposé de tout ça ! En attendant, pour ne pas oublier, je vais toujours prendre note… (Tout en parlant, il a pris le bloc-notes ; écrivant.) Nous disons : Monsieur Ho-che-pet !

HOCHEPAIX, qui s’est levé, et suit des yeux ce qu’il écrit - C’est ça ! C’est ça ! (Brusquement et vivement.) Ah ! non ! non !… paix : (Epelant.) p-a-i-x !

VENTROUX, confus — Oh ! je vous demande pardon ! (Corrigeant.) p-a-i-x ! p-a-i-x ! Croyez bien que c’est sans intention !

HOCHEPAIX, avec bonhomie - Il n’y a pas de mal ! Je suis habitué ! C’est la première orthographe qui vient tout de suite à l’idée.

VENTROUX, facétieux - Comme la plus naturelle !
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[Ventroux se justifie auprès de sa femme d'avoir sucé la nuque de mademoiselle Dieumamour] Une piqûre de mouche peut être mortelle si on ne cautérise pas ou si on ne suce pas immédiatement la plaie. Il n'y avait rien pour cautériser ; je me suis dévoué ! J'ai fait ce que commandait la charité chrétienne !... (Geste large, puis :) J'ai sucé !
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ÉTIENNE [bien face à FINACHE et le corps rejeté en arrière dans son fauteuil en équilibre sur les pieds de derrière]. Quand on a comme ça, de chaque côté du ventre, comme un point continuel ? [Pour bien préciser les points, des deux mains retournées, il se donne des petits coups de chaque côté de l'abdomen.]
FINACHE [assis en face d'ÉTIENNE]. Ah ! bien, ça vient souvent des ovaires.
ÉTIENNE. Oui ? Eh bien ! j'ai ça, moi !
FINACHE [ayant peine à garder son sérieux]. Ah ? Eh ! bien, mon ami, faut vous les faire enlever.
ÉTIENNE [se levant et remontant]. Hein ? Ah ! non, alors ! Je les ai, je les garde.
FINACHE [qui s'est levé également]. Oh ! mais remarquez, mon garçon, que je ne vous les demande pas.
ÉTIENNE [passant au 1 par le fond]. Oh ! vous pourriez !

Acte I, scène 1
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Oh ! si, si ! Ne dis pas non, Lucienne. Tu étais ma meilleure amie au couvent. Nous avons beau nous être perdues de vue pendant dix ans, il y a des choses qui ne s’effacent pas. Je t’ai quittée Lucienne Vicard, je t’ai retrouvée Lucienne Homénidès dé Histangua ; ton nom a pu s’allonger, ton cœur est resté le même ; j’ai le droit de te considérer toujours comme ma meilleure amie
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Follavoine. - Non ! mais vous avez été soldat .
Chouilloux. - Pas davantage ! J'ai passé mon conseil de révision ; on m'a fait mettre tout nu et on m'a dit : "Vous ne devez pas avoir une bonne vue !"
Ça a décidé de ma vocation militaire : j'ai fait toute ma carrière au ministère de la Guerre.
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LUCIEN. — Allons! Un peu de courage, que diable! tout espoir n'est peut-être pas perdu!

YVONNE,sanglotant et presque avec rage. — Mais qu'est-ce qui peut arriver de plus puisqu'elle est morte?

LUCIEN. — Eh bien! justement, là! justement! le plus terrible est passé! Il faut se faire une raison, que diable! se dire que pour ceux qui s'en vont c'est la délivrance!... Songe combien ta pauvre maman souffrait de ses rhumatismes !

YVONNE, avec des sanglots dans la voix. — Ma pauvre maman!

LUCIEN, d'une voix tristement câline. — Eh ben! oui! Eh! ben, oui! Eh! bien, maintenant elle ne souffre plus ! et tandis que nous sommes là à la pleurer... (Avec un fonds de rancune.) debout! elle repose, elle!... elle est bien heureuse !

YVONNE, avec un dodelinement triste de la tête. — Qu'est-ce qui aurait dit qu'elle s'en irait si vite!

LUCIEN, avec un soupir. — Ah! oui!... Quand tout à l'heure je me demandais comment je paierais le tapissier, je ne me doutais pas!... enfin!
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C’est pas moi qui m’amuserais à trimballer des fardeaux pareils, je les fais porter au patron
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oh ! je ne t'en veux pas ! ce n'est pas du vice , chez toi ; au contraire , c'est de l'ingénuité . N'empêche que , par deux chemins opposés,on arrive quelquefois au même résultat.
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GÉVAUDAN.
Je crois qu’on nous a collé des rossignols à l’agence.
LAURE.
Quand il aurait été si simple de nous marier à Loches !
GÉVAUDAN.
Le fait est qu’un Lochois, ce n’est peut-être pas très brillant, mais au moins c’est à la bonne franquette !
ALFRED.
Et ça ne cherche pas à vous épater avec des campagnes en bitume !…
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DE CHENEVIETTE. - Quelle aventure, mon Dieu!
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PONTAGNAC.
Tiens! vous avez un mari ?
LUCIENNE.
Parfaitement, Monsieur!
PONTAGNAC.
Cʼest bien! Laissons cet imbécile de côté !
LUCIENNE.
Imbécile ! mon mari !
PONTAGNAC.
Les maris des femmes qui nous plaisent sont toujours des imbéciles.
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JOSEPH (même jeu)
Et, quand je dis très malade, c'est une façon de parler ; parce que, à vrai dire, elle est plutôt… elle est plutôt…

YVONNE (la gorge serrée)
Quoi, quoi ? Qu'est-ce qu'elle est plutôt ?…

JOSEPH
Elle est plutôt ? (Relevant la tête et très piqué.) morte !
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TOUDOUX  (assis face au public, prenant machinalement les cartes et jouant de côté tout en parlant) : S’il faut s’occuper de ce que dit... (jouant) le monde ! Pique...

DE CHAMPRINET : Evidemment, il faut s’en occuper ! J’ai le roi... vous comprenez que ça m’embête... je coupe... si on dit de ma fille... atout, atout... qu’elle a eu un enfant au bout de huit mois... roi de carreau ; dame de coeur... Le roi et la vole : trois points. (Poussant les cartes du côté de Toudoux.) A vous !... On peut se moquer de l’opinion des gens...

TOUDOUX (tout en battant les cartes) : Oh ! ça !... (Il fait couper.)

DE CHAMPRINET (coupant) : On peut s’en moquer, mais il faut tout de même compter avec elle.

TOUDOUX (tout en donnant les cartes) : Vous comprenez, n’est-ce pas, que si, dans la vie, il faut toujours penser à ce que dira un tel ou un tel !... alors !...

DE CHAMPRINET (prenant les cartes) : Evidemment, il faut y penser !... j’ai le roi !... (Jouant.) Coeur !

TOUDOUX : Oui, oh !... je coupe !...

DE CHAMPRINET : Voilà ! ah ! tout ça est très embêtant ! (Répondant à la carte jetée par Toudoux.) Je coupe !... atout, atout et atout... J’ai gagné !... Vous me devez cinq louis.

TOUDOUX (restant bouche bée avec sa dernière carte en l’air) — Comment "je vous dois ?..." [...]

LÉONIE EST EN AVANCE SCÈNE VIII
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