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Critiques de Georges-Jean Arnaud (267)
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La compagnie des glaces, tome 1

Ce n'est pas dans mes intentions de lire les 62 tomes, écrits entre 1980 et 1992, de cette série, bien que ce 1e volume rédigé dans un style limpide et de grande visualisation, a parfaitement répondu à mes attentes d'une lecture divertissante. de la science-fiction dite "populaire" et feuilletonesque qui m'a amené à visiter un monde couvert d'épaisses couches de glace et de neige, après que la lune s'est transformée en un obscur manteau de poussière qui empêche le rayonnement solaire sur Terre.

Sur ce monde les hommes sont désormais contraints, pour survivre, à habiter dans des cités ferroviaires. Ces villes sur rails sont gouvernées par de puissantes Compagnies de glace dictatoriales qui ont la main-mise sur les combustibles et qui se font la guerre entre eux pour des raisons territoriales.



Dans ce futur opalescent, on suit le glaciologue Lien Rag, curieux de nature et intrigué par la (nouvelle ?) race d'"Hommes roux", capables de résister à des températures négatives extrêmes, ....d'aventures (teintées d'érotisme) en multiples rebondissements. Lien s'en sort toujours parce que c'est un homme qui sait s'affirmer, mais on peut aussi dire qu'il est très têtu !

C'est ainsi qu'il recueille des données susceptibles de mettre en cause la légitimité des Compagnies et pointe le doigt sur l'éternel jeu du pouvoir dominant... et immoral.

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Hyacinthe et Narcisse Roquebère enquêtent - Int..

Quand on a adoré les aventures de Roland de Valgéneuse et des Mohicans de Paris, on ouvre avec curiosité le premier volume des enquêtes de Hyacinthe et Narcisse Roquebère dans le Paris de 1830. Qui nous emportera aussi efficacement que Dumas auprès de la jeunesse de la Restauration?

Le très prolifique George J. Arnaud a consacré six romans aux deux jumeaux avoués, Hyacinthe et Narcisse. le premier a le goût des mystères et des énigmes, le second une appétence certaine pour la bonne chère et la chair féminine.

Faisant fi des dangers qui les guettent, les infatigables jumeaux n'ont de cesse de parcourir les rues de Paris, des beaux quartiers aux impasses les plus sordides.

L'époque est trouble. S'y côtoient nostalgiques de l'Ancien Régime, fervents bonapartistes, républicains, modérés, partisans de Charles X ... La Révolution puis les guerres napoléoniennes ont bouleversé le pays et les familles. Les temps sont à l'imposture et toutes les classes sociales sont atteintes par une vague de mensonge et de tromperie, de quoi attiser la curiosité de Hyacinthe.

Les ombres de Dumas et De Balzac planent au dessus de l'étude des Roquebère. On ne sera pas surpris de retrouver dans leur première aventure intitulée L'homme au fiacre, le "Saint-Simon du crime", Vidocq en personne, à l'époque propriétaire d'une manufacture de cartons et de papiers. Nos deux avoués ne dédaignent d'ailleurs pas lui "emprunter " ses méthodes d'investigation: des archives inépuisables, un réseau d'informateurs chez les avoués et les mouches de la rue, la coopération de Parturon, policier qui a jadis oeuvré auprès de Foucher, et celle de Séraphine, intrépide saute-ruisseau, des enquêtes menées sur le terrain, et l'art du déguisement (ouvriers, vieillards de l'Ancien Régime...).

Georges J. Arnaud nous offre ici trois enquêtes pleines de charme, et de discrète érudition. L'un des personnages, Chazal, plumitif payé à la ligne déclare dans Le Rat de la conciergerie: "Chaque matin, je m'embarque pour un merveilleux voyage avec mes créatures. Je vis leurs drames, leurs amours, leur jalousie, leurs crimes et leurs morts. Oui, monsieur, il m'arrive de mourir deux , trois fois dans la même journée, mais de renaître ensuite, d'avoir pour maîtresses les plus belles femmes et de plonger avec délice un poignard dans la poitrine du traître ou du méchant". Et bien nous aussi nous embarquons pour un beau voyage dans un Paris où l'on croise des allumeurs de réverbères, des porteurs d'enfants, d'anciens forçats, des petits ramoneurs, des aristocrates fourbes et des avoués surprenants.

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L'Etameur des morts

Auteur prolixe de la science-fiction populaire française, Georges J. Arnaud a également écrit quelques romans d'un autre genre. Certains rendant hommage à son pays natal, le sud de la France ; les Corbières, précisément.



L'intrigue s'attache à suivre le parcours, puis le chemin de croix, d'une jeune veuve qui suit le cercueil de son mari. La dépouille de ce dernier, ancien communard mort en déportation, va être mise en terre dans le cimetière de son village natal. Un gendarme est là pour accompagner la veuve et son fardeau.



A mesure que le récit progresse, les villages se succèdent, le passé remonte à la surface, et l'hostilité des lieux traversés et des êtres croisés va grandissant. Jusqu'au final...



L'histoire ici narrée tient à la fois de l'évocation historique, de l'étude d'atmosphère et du roman psychologique. Le ton est assez juste. Les dialogues sonnent bien. Et les paysages déchirés des Corbières prennent sous la plume de Georges J. Arnaud une note qui glisse vers le fantastique subtil. L'inquiétante étrangeté.

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La compagnie des glaces - Chroniques glacia..

J’ai eu le malheur de relire un tome et voilà que je retombe dans une lecture de sept volumes de ce cycle ( les chroniques glaciaires ) et qui restent encore à ce jour, en ma possession !

« Les rails d’incertitudes « est le premier volume des chroniques glaciaires qui campent le monde d’avant le cycle de la compagnie des glaces . C’est un cycle parallèle au principal qui s’efforce d’expliquer l’histoire de la mise en place de cet univers de la compagnie des glaces , un monde de compagnies ferroviaires rivales et de survie précaire de la civilisation sur une terre boule de neige .

Dans ce tome , de petites sociétés s’efforcent de survivre sur la base de la chasse ou en exploitant certains gisements qui sont les restes du monde d’avant , enterrés sous des centaines de mètres de banquises et qui affleurent quelquefois aux grés des caprices de la géologie ou de ceux de la glaciologie . Le fil conducteur de ce premier roman , repose sur la modeste renaissance du rail qui devra permettre aux communautés survivantes de se relier , d’échanger et peut-être de reconquérir ultérieurement la planète qui est devenue un monde crépusculaire , aux vents démentiels et aux conditions de vie inhumaines en général .

L’auteur pose un panel varié de communautés très dispersées , aux ressources ( humaines et naturelles ) variées , avec des modes de vie différenciés et des comportements pas toujours coopératifs qui vont jusque le pillage et la violence . Et quelquefois ces sociétés sont édifiées sur la base même de la violence ( contraintes et brutalités ) .

Conformément aux règles du genre post apocalyptique , ce monde est donc violent et il est aussi marqué par les tensions contradictoires qui découlent du télescopage des processus de coopération nécessaires entre individus et groupes et les stratégies violentes qui découlent des modes vie de pénurie , des croyances voire d’autres facteurs ... .

Il y a un leitmotive dans ces deux cycles , c’est la lutte constante que doivent mener les individus pour s’adapter à des sociétés aux tendances plus ou moins totalitaires , que ce soit des théocraties ou des dictatures idéologiques laïques . L’auteur est modérément confiant en matière de nature humaine et il est porté à s’opposer violement aux différents totalitarismes systémiques , qu’ils soient religieux ou laïques . Son approche est d’ailleurs terriblement pertinente car les penchants nuisibles qui quelquefois ravagent les sociétés humaines s’appuient sur des dynamiques religieuses comme sur des idéologies laïques qui à mon humble avis sont tout à fait équivalentes à des systèmes de croyances . De ce point de vue et personnellement , je n’hésite pas à parler de « numineux athée « .

Je ne dirais que ceci : combien de morts et de souffrances morales imputables aux fanatismes religieux ? , combien de morts et de souffrances morales imputables au nazisme ou au stalislinisme entres autres exemples d’idéologies laïques ? . Les « ismes « meurtriers ont et auront toujours des sources d’inspirations variées .

L’auteur aborde ces questions de façons pertinentes et touchantes, en maniant des énoncés idéologiques qui sont tout sauf caricaturaux et clichés , bien que brièvement énoncés le plus souvent . Et leurs retentissements individuels et ravageurs sur les individus , s’inscrivent dans le récit avec élégance et crédibilité , de façons aussi objectives que frappantes et incontestablement évocatrices .

Pas mal de rythme et énormément d’action ( le lecteur a littéralement les mains dans la graisse et charbon et autres ) , superbement inscrits dans un univers palpable en compagnie de personnages réels .

Le récit emprunte quelquefois des raccourcis , c’est volontaire .

En effet ce cycle est conçu d’emblée comme une très longue suite de romans qui sont autant de strates qui viennent s’ajouter les unes aux autres , tout en structurant ou en remettant en cause le savoir du lecteur , sa connaissance de l’univers et de ses problématiques .

Ces raccourcis sont par ailleurs nécessaires car c’est un cycle fleuve ( deux en fait ) , qui représente un cas unique dans l’histoires de la science-fiction française , plus de 70 livres ( moins de volumes actuellement ) , régulièrement réédité avec assez peu de volumes épuisés disponibles sur le net . Et ce n’est pas étonnant parce que c’est dépaysant et intimiste et l’univers est totalement original , aussi entêtant qu’il est palpable . Actuellement c’est l’intégrale en bande dessinée qui est l’objet d’une réédition ....

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Les Gêneurs

Ils étaient cinq dans la même chambrée du pensionnat Saint-Joseph. Ce n'était pas le paradis, mais c'était la jeunesse quand même. Une trentaine d'années plus tard ils se souviennent. Enfin pas tous, puisque trois d'entre eux sont morts successivement dans des conditions plus que suspectes. Impossible pour les survivants de penser que ce n'est qu'une triste coïncidence due au hasard. Il n'est pas question pour eux d'attendre, pauvres agneaux, le couteau du boucher. Il est urgent de comprendre pourquoi cette hécatombe, et découvrir qui est ce tueur de l'ombre. Est-ce Marc Chavagnac, ancien condisciple, aujourd'hui homme politique qui brigue le poste de président de la République, qui tire les ficelles ? Quel secret détiennent-ils pour que le tueur soit si déterminé ?

J'ai relu ce livre pour en faire la critique et lors de cette seconde lecture j'ai davantage goûté les subtilités du scénario qui est plus complexe qu'il n'y paraît. G.J. Arnaud fait la preuve encore une fois qu'il maîtrise parfaitement le genre et semble tout aussi à l'aise dans les drames intimistes que dans les affaires du monde politique ou industriel.

C'est vraiment là qu'il donne le meilleur de lui-même pour le plus grand plaisir de ses lecteurs et au regard de sa production, qui est innombrable, j'ai encore de bons moments de lecture en perspective. Idéal pour l'été.
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Profil de mort

Claude Chabrol aurait pu faire un film intéressant avec ce livre de Georges-Jean Arnaud. Cette femme qui organise avec quelques amies l'assassinat de maris encombrants, sans oublier au préalable de leur faire souscrire une assurance-vie, était un rôle sur mesure pour Stéphane Audran.

"Elle avait une bouche assez petite, ronde, faite pour l'amour. Et il en sortait des flots de haine".

Le mari de celle-ci, brave bougre qui sentait sa mort proche sans trop vouloir y croire était un rôle pour Michel Galabru et Jean-Pierre Marielle aurait revêtu l'habit du personnage central, être falot, nouveau chômeur qui rêve d'une autre vie au bar du coin, pour s'échapper d'Euphorie II, une résidence pour cadre moyen.

Décrivant les années Giscard, pesantes et tristounettes, Georges-Jean Arnaud réussit à élaborer une intrigue séduisante, pleine de psychologie humaine.

Décidément, cet auteur que je découvre peu à peu m'offre chaque fois une facette différente de son talent pour lequel je n'ai plus aucun doute.

Parfois des auteurs "mineurs" se révèlent à la lecture bien au-dessus du statut où les modes les cantonnent. En voilà le parfait exemple.

Sortir des sentiers battus réserve ce genre de bonne surprise.
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La compagnie des glaces - Chroniques glacia..

Ce tome est le deuxième des chroniques glaciaires . Il peut se lire seul et il permettra au lecteur curieux de se faire une idée de cet univers assez unique .

Les chroniques glaciaires sont une pré quelle du cycle de La compagnie des glaces .



La lune a explosé en plongeant la terre dans une période glaciaire impitoyable et notre planète est intégralement couverte par des banquises et des inlandsis sans fin . La vie y est quasiment impossible et c'est bien un univers qui mérite le qualificatif de planète opéra , bien qu'étant localisé sur terre !



Le triomphe de la vie sur la mort , passe entre autre , par la mise en place progressive , d'une immense société de compagnies ferroviaires , mobiles qui exploitent les restes gelés du monde d'avant , alors que de nouvelles espèces animales sont nées .



C'est un excellent exemple de littérature populaire .

Les personnages sont tangibles ,et si l'action prime sur tout autre objectif , l'univers est très solidement enraciné, ainsi que incroyablement présent.

Ce cycle contient bien des drames édifiants et sérieusement approchés .



Ce tome porte sur l'oppression par une dictature théocratique et sur les rivalités des compagnies naissantes.

Ce thème est développé en suivant le destin malmené ,d'un enfant originaire d'une communauté impitoyablement soumise par la théocratie .

Heureusement , ce monde est vaste, mais les chemins sont glacés, tortueux , glissants et dangereux, alors que les hommes sont tout , sauf idéalisables.



Dépaysant , rythmé , touchant et assez édifiant .

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La compagnie des glaces - Intégrale, tome 1

Georges-Jean Arnaud est un auteur prolifique, surtout connu pour sa très longue saga « La compagnie des glaces » qui compte soixante-deux volumes et tout ceci, écrit en l’espace de quatre ans seulement – puisque le premier opus fut paru en 1988 et le dernier en 1992. Un monument de la Science-Fiction française qui a bercé toute une génération. Je l’avais depuis longtemps noté à ma liste de livres à découvrir. J’avais pour cela deux options. Je pouvais espérer trouver chaque épisode ou bien m’orienter vers les intégrales. Je me suis dirigé vers ce second choix. Rappelons que le premier volet de cet intégral comporte les quatre premiers livres de la série (« La compagnie des glaces » ; « Le sanctuaire des glaces » ; « Le peuple des glaces » ; « Les chasseurs des glaces »).



« La compagnie des glaces »

Avant toute chose, j’ignorais l’histoire et m’étais fermé à toutes informations que j’aurais pu entendre.

La Terre a connu quelques ères glaciaires durant sa vie. Ces périodes s’étalaient sur des milliers d’années. Notre planète entre de nouveau dans l’une de ces phases glaciales.



Pas vraiment un récit postapocalyptique puisque le récit se déroule deux décennies après la baisse très importante des températures. Les hommes se sont adaptés et ont construit des dômes, se sont équipés de combinaisons thermiques et ont développé un réseau ferré.



Un premier récit qui met l’ambiance. Toutefois, j’ai trouvé que le monde dictatorial était superficiel car l’accent est mis avant tout sur les personnages. Lien – le glaciologue – est le personnage principal. Tout au long de l’aventure, il ne va cesser d’évoluer. En revanche, la fille du gouverneur “Floa” est une potiche. Il est même intéressant de voir que Georges-Jean Arnaud a fait de ses protagonistes féminins des objets sexuels. Elles ne sont là que pour étancher les pulsions sexuelles des hommes.

Bien que sous exploité, à mon sens, au niveau de l’univers militaire, l’histoire est très intéressante et on y découvre un peuple sauvage, une sorte de mutation de l’espèce humaine comme nous la connaissons actuellement. Ils sont capables, de par leur fourrure rousse (me font penser à des orang-outans) de supporter des températures sibériennes. Ils possèdent par un sexe hypertrophié.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Skoll.



« Le sanctuaire des glaces »

C’est un épisode étrange. Il démarre très bien, se calme par la suite et devient carrément passionnant pour finir.



Lien se passionne pour les hommes roux. Il souhaite découvrir leur origine. C’est ici que l’on redécouvre le personnage qui avait fait une courte apparition lors du précédent volet, en la personne d’un curé évangéliqu e. J’ai beaucoup aimé que la religion vienne s’imbriquer dans l’histoire. On peut y déceler un certain fanatisme.

Les dernières pages vont se terminer à la manière d’un récit d’aventure, avec un élément fantastique. Une présence trop peu exploitée, mais surtout éphémère, de monstre apparenté à des loup-garous.

Un peu frustré par le final, car on reste sur notre faim. À noter que Skoll, que je trouvais très intéressant, a mystérieusement disparu.



« Le peuple des glaces »

J’ai eu plus de mal à me plonger dans ce troisième acte. Toutefois, une fois plongé dedans, j’ai trouvé cela intéressant bien que l’auteur nous lance dans une sorte de voyeurisme. Il est ici question de découverte ou plutôt d’analyser ces hommes roux.

L’environnement politique est trop peu exploité à mon goût, mais heureusement que l’histoire est passionnante. La compagnie qui était en guerre contre le bloc Est, décide de s’attaquer à l’ogre de l’Ouest.



« Les chasseurs des glaces »

Voici le dernier opus de ce premier intégral. Il est à mon sens en dessous des trois premiers. Cette fois-ci, la haine envers le peuple des glaces monte crescendo. La chasse est lancée pour rendre captifs ces hommes libres. Georges-Jean Arnaud met l’accent sur le racisme, la déportation et l’esclavage. Les propos abjects sont difficiles, un rapport avec le nazisme.



Les truands sont manichéens. Ils sont tous noirs, violents. Lien est obnubilé par le souhait de retrouver son amie rousse. C’est même le sujet fil rouge.

J’ai bien aimé le bûcheron (dont j’ai oublié le nom). Toutefois, je rajouterai un élément qui m’a dérangé. Le récit se veut futuriste, or jusqu’à ce quatrième tome, je n’ai pas eu l’impression d’avoir à faire avec une civilisation évoluée. Comme par magie, l’un des protagonistes sort un matériel de Science-Fiction de sa poche.



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Une belle découverte qu’est « La compagnie des glaces », même si le récit est provocateur dans le libertinage (j’ai encore en mémoire la scène du gouverneur quinquagénaire qui couche avec la fille juvénile d’une des hôtesses, devant Lien sans embarras) et une certaine misogynie dans la perception des femmes – elles ne sont là que pour écarter les cuisses et exhiber leur intimité. Les deux personnages féminins sont : une fille de gouverneur nymphomane qui se fait monter par tout ce qui a deux pattes et une danseuse de cabaret exhibitionniste. L’histoire est intéressante et se laisse lire avec intérêt malgré un environnement trop peu développé. Je suis bien tenté pour poursuivre l’aventure.
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Nécro

Cela faisait un bout de temps que monsieur Alzheimer, vendeur à la sauvette, t'avait visité, maman.

Ces derniers temps, il se faisait plus insistant.

Tu avais oublié que tes parents et tes sœurs n'étaient plus, que la maison familiale avait été vendue. Ce monde-là était mort et tu ne le savais pas. Alzheimer avait fait du beau travail !

Cependant, je t'apportais toujours des livres. Tes livres que tu avais lus tant de fois. Des dates qui s'alignaient en page de garde, confirmant que tu ne t'étais jamais lassée de ces auteurs dits "mineurs" depuis des décennies.

Serge Jacquemard, M-G. Braun, Paul Kenny, Michel Cousin...tous dans les collections du Fleuve Noir.

Jusqu'au dernier moment tu prétendais les lire. Ton marque-page avançait bien lentement, mais qu'importe. C'était peut-être ta bouée qui t'évitait de sombrer.

Lors de ma dernière visite, je t'ai emprunté ce livre de G-J Arnaud que je commençais à considérer comme un bon auteur.

Je ne pourrai plus jamais voir cette couverture sans penser à toi, si fragile alors. J'aurais voulu en parler avec toi.

Les regrets, Ça n'arrive qu'aux vivants.

Je ne pouvais imaginer combien son titre allait me marquer.

Nécro...Logie, un quiz que je ne ferai pas. Je n'ai pas le cœur à ça maman.

Tu avais raison de lire G-J Arnaud . C'est un véritable auteur.

Quand je serai auprès de toi, un jour, je te parlerai de ce livre. Simple question de temps.

Le vautour attend toujours.
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Virus

Un petit polar sans prétention. Bien écrite, l'histoire se déroule tranquillement, dans l'arrière pays catalan. Les personnages sont bien campés, c'est un drame à trois personnages animés par des désirs qui se dévoilent petit à petit. Et même si on comprend assez vite les tenants et les aboutissants, on prend un réel plaisir à suivre le déroulement de l'enquête, rien que pour savoir comment tout cela va finir . . .

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La compagnie des glaces, tome 1

Je me suis attaqué à un phénomène en voie de disparition...temporaire, au minimum : le glacier, le gros, genre Groenland..."la Compagnie des Glaces" c'est environ une centaine de romans, tous rédigés par G-J Arnaud...ce qui en fait la plus longue saga de SF (au moins francophone) écrite par le même auteur.

J'ai donc arpenté les concrétions originelles, autrefois neige, devenues glace fossilisée...Car elles parlent d'une époque révolue, celle de la littérature populaire à longue espérance de vie (Bob Morane, Perry Rhodan, Harry Dickson etc...) : quelle série perdurera ainsi à l'époque du big data exponentiel ?



L'histoire se déroule dans un univers post-apocalyptique, dans lequel la Terre connaît, depuis 250 ans, une nouvelle ère glaciaire. De puissantes compagnies ferroviaires ont peu à peu émergé et façonné la vie de cette nouvelle humanité qui vit dans des villes montées sur rail, à l'abri de dômes qui maintiennent difficilement une température tempérée. Pourtant, à l'extérieur, grattant la glace de ces dômes pour une bouchée de pain, résident les Hommes Roux qui supportent nus, sans broncher, des températures polaires...Quel est donc leur secret ? Lien Rag, glaciologue de son état (une profession qui a scorée depuis deux siècles^^) va connaître une suite d'aventures qui vont l'amener à chercher à en savoir plus sur eux, au point de commencer à gêner les pontes de la Compagnie des Glaces...



J'ai beaucoup apprécié cet univers singulier, qui possède un charme certain, et l'avantage de proposer un "après" lointain et original (le train , fallait y penser) à l'apocalypse, là où beaucoup d'oeuvres évoquent le "jour d'après"...Je me suis dit que ça ferait un super JdR, et j'ai trouvé, qu'effectivement, d'autres avaient déjà pensé à l'adapter.

En revanche, les personnages sans réelle profondeur et/ou stéréotypés, la narration à "la va comme je te pousse" et linéaire (pas de cliffhangers, ni d'ellipses, ni aucune figure de style) et une absence flagrante de style m'ont empêché de pleinement me laisser aller...Certes, c'est de la littérature populaire, accessible (et en plus de la SF, j'entends déjà les SOS) mais un chouia plus d'exigence littéraire n'aurait pas été de refus...(j'oubliais les touches d'érotisme pseudo SAS...bien que, rétrospectivement, sexe et SF est un mariage qui semble difficile à réaliser, vu l'absence d'exemples que j'aurais à mentionner...)



Malgré ces trop grandes facilités, j'ai néanmoins été intrigué par cette univers glacée...ou l'Exécution de l'Aurore a un sens^^. De là à remonter chaque couche de l'antique monument de glace...je ne sais si je serais armé pour...Mais qui peut dire de quoi l'avenir sera fait ?



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La compagnie des glaces - Chroniques glacia..

Deux ans après l’explosion de la lune ....



Ce tome des chroniques glaciaires est un tome tout à fait particulier dans l’univers de la compagnie des glaces .

En effet ce récit se tient deux ans après l’explosion de la lune et on est de ce fait en plein dans l’évènement fondateur de cet univers , la grande panique , alors que le monde gèle et que tout est balayé vers le sud , transformé en moraines par les glaciers qui descendent du pôle pendant que c’est la même chose dans l’hémisphère sud où , les glaces remontent vers l’équateur .



C’est le seul récit de toutes les différentes branches de ce cycle qui soit intégralement consacré à cet évènement spectaculaire et dramatique . Un évènement qui est cependant évoqué avec constance et très fréquemment dans le cycle de manière plus ou moins allusives et selon des approches narratives variées .

Ce petit roman fonctionne d’ailleurs parfaitement comme un stand alone et il peut se lire comme un petit roman d’action post apocalyptique autonome au regard du reste du cycle .



Un journaliste australien est bloqué en Europe et il pense grâce à un véhicule à hydrogène pouvoir rejoindre l’Australie en se lançant sur l’inlandsis eurasiatique ( en cours de formation ) pour rejoindre la banquise pacifique qui est très vraisemblablement en train de se mettre en place .

La trame narrative démarre grosso modo en bourgogne et nous baladera jusque le Spitzberg , pas loin du pôle nord donc et au-delà du cercle polaire en tous cas ...



Ce roman est conforme aux standard du genre post-apocalyptique , la société se délite , la loi du plus fort s’impose , le pugilat autour des ressources encore disponibles se met en place , et , surtout un nouveau monde émerge , un monde cerné par un froid inhumain , des moraines , des congères et d’autres phénomènes qui relèvent de la glaciologie et de la météorologie ...

Les hommes se regroupent ( pas tous ) , des microsociétés émergent sur des bases opportunistes ou bien idéologiques . Ces communautés ne sont généralement pas très confortables à vivre où bien à fréquenter , sauf celles qui reposent sur des bases traditionnelles comme les groupements de lapons ou d’Inuits .



Trois personnages qui se sont rencontrés au bord du chemin , décident de remonter vers une base spatiale située au nord ou l’évacuation partielle de la planète serait en cours , selon des informations qui relèvent peut-être de la rumeur où de vains espoirs .

Réalité ou chimère cet objectif sera une option qui se dégagera progressivement de l’expérience de ces gens et qui les mobilisera finalement . Cette quête fonctionnera un peu comme un révélateur , dans la mesure où ces gens deviendront progressivement autre dans ce monde sauvage , alors qu’ils seront sur la route (de manière cohérente avec le thème du long voyage existentiel en littérature générale ) . ..



Ce qui fait le charme de ce texte , c’est moins les péripéties du voyage ( qui sont bien vues , souvent spectaculaires et bien agencées ) et le caractère dramatique de l’univers que leurs effets sur la structuration intime des personnages qui se restructurent différemment en s’adaptant sous la contrainte à ce monde infernal . Ils passent par des moments de crises qui sont autant d’étapes de leur évolution personnelle , au grès des évènements , de leurs effets comme de leurs implications d’ordre affectif ....

C’est cet aspect des choses qui est le thème principal de ce petit roman et il faut en avoir conscience dès le début je pense , parce que sinon on pourrait avoir quelques difficultés à cerner où l’auteur veut vraiment en venir !



La route est mouvementée , le milieux glaciaire est correctement différencié , assez variable selon les régions ( pour des raisons parfaitement logiques ) . Ce milieux impacte de façons constructives les personnages de ce petit roman bien ficelé. Pour son plus grand plaisir , le lecteur est imprégné par cet environnement planétaire spectaculairement modifié et dont il suit les transformations sur des aires géographiques étendues , car les personnages sont constamment et péniblement sur la route .



La fin est poignante et tragique . Elle sonne comme un assaut de désespérance mais la vie continue ...



Bref : un bon moment , perdu dans les congères et dans un blizzard apocalyptique .

Par ailleurs un bon texte de littérature populaire , tout à fait le meilleur dont ce genre est capable .

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La compagnie des glaces - Cycle 1 Jdrien, t..

Dans un coin de Wood Station, des hommes font la queue avant d’entrer dans un wagon, ou ce qu’il en reste. Que font-ils là ? Ils viennent « se soulager » les bourses… Ils se suivent pour violer une femelle roux ramenée par des chasseurs qui se font payer pour ce « service ». La femelle ne résiste pas à la température bien trop élevée pour son organisme. Il est temps pour les chasseurs de ramener de nouvelles proies…



Critique :



Lien Rag a déserté. Lien Rag aime les Roux. Lien Rag est carrément tombé amoureux d’une femelle roux. Ou plutôt, c’est elle qui est tombée amoureuse du glaciologue, et lui a été emporté par une tornade de sentiments qui l’attire vers cette femme d’une autre espèce. Pas facile pour eux de s’étreindre : lui qui a besoin d’un minimum de chaleur et elle qui a besoin du froid ! Leurs étreintes ne peuvent qu’être brèves sous peine de devenir mortelles pour l’un des deux.

Lien a trouvé du travail chez les Hansen qui exploitent une forêt sub-glaciaire. Pietr Hansen y emploie des Roux. Et non seulement il les nourrit correctement mais en plus, il les paie ! Pietr déteste l’esclavage. Lien y a amené la tribu de Jdrou pour qu’ils y soient à l’abri.

Malheureusement, un peu partout des chasseurs de Roux se mobilisent pour les amener de force dans des cages dans les villes-stations où ils font cruellement défaut pour gratter la glace sur les dômes, activité vitale pour les populations qui vivent dans ces stations, sous peine de voir les verrières céder sous le poids de la glace. Ces chasseurs sont la lie de la population. Pour la plupart, ces chasseurs sont des criminels sans aucune moralité.

Lien retrouve Yeuse. Yeuse, la meneuse de la revue du Cabaret Miki. Yeuse amoureuse de Lien. Lien qui aime Yeuse mais qui est fou de Jdrou !

Quand Lien retourne dans l’exploitation forestière, le spectacle qu’il découvre est abominable. Les chasseurs de Roux sont passés par là…



Bien sûr, ceux qui ont lu les romans de G. J. Arnaud seront déconcertés par les raccourcis pris par la BD. C’est un peu fatal vu l’ampleur du feuilleton. Néanmoins, l’équipe qui s’est unie pour concocter « La Compagnie des Glaces » en bandes dessinées a réussi à conserver une certaine cohérence entre les albums. Ce n’est pas parfait, certes, mais vu l’ampleur de la tâche, c’est du très bon travail. Mon seul bémol concerne la couverture qui présente une Yeuse qui est loin de ressembler à la grande séductrice qu’elle est !

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Escadron spécial

Pour commettre autant d'erreurs de composition il fallait que le typographe soit un enfant et le correcteur parti à la plage.

L'auteur ? Lui il s'est assis sur son amour propre dès le chapitre IX, assaisonnant son récit d'invraisemblances, d'érotisme pervers et de sadisme (sans doute pour se mesurer à Gérard de Villiers), conduisant son roman tout droit dans le mur.

Je suis d'autant plus déçu que le début était prometteur.

Il est indécent d'avoir vendu ce livre même dans un hall de gare et j'ai peine à croire que l'auteur ai participé à ce hold-up.

Ma mère avait lu ce livre par deux fois, oui, mais elle est morte de la maladie d'Alzheimer...
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La compagnie des glaces - Cycle 1 Jdrien, t..

Siding Station.

Harl Mern, ethnologue est officiellement chargé d’étudier les Roux. Les autorités se sont aperçues que ceux-ci étaient indispensables pour toutes sortes de missions dont la plus importante consiste à enlever la glace qui recouvre les dômes. Les Roux sont donc amenés dans des cages pour être parqués avant d’être répartis pour différentes tâches. Consultant ses fiches, Harl tombe sur un nom qui lui rappelle quelque chose… Jdrou ! Il enfile sa combinaison thermique et se précipite là où les Roux sont détenus…



Critique :



Ce septième et dernier opus du cycle Jdrien tourne autour de quatre personnages essentiellement. Lien Rag qui cherche désespérément Jdrou dont il est éperdument amoureux. Jdrou qui adore Lien Rag mais qui est prisonnière après avoir été capturée par des chasseurs de Roux dans des circonstances atroces. Yeuse, toujours aussi amoureuse de Lien et qui comprend que celui-ci, bien qu’il l’aime, adore encore plus Jdrou. Et finalement, il y a Pietr Hansen dont la femme violée par des chasseurs de Roux n’a plus qu’un but dans l’existence : retrouver les crapules qui ont saccagé sa vie.



Voici l’album de ce cycle où les personnages sont les mieux dessinés. Petit bémol pour la couverture qui n’est pas la plus belle du lot.



Je rappelle que cet album sorti de son contexte n’a guère d’intérêt ! Lisez d’abord tous ceux qui précèdent.

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La compagnie des glaces - Cycle 1 Jdrien, t..

Lien Rag est un glaciologue, métier fort apprécié dans cet univers de glace.

Comment la Terre s'est-elle retrouvée transformée en boule de glace ? Une explosion sur la Lune a réduit une bonne partie de notre satellite naturel en poussières. Celles-ci ont été attirées vers la Terre qu'elles ont enveloppée, empêchant les rayons du soleil d'atteindre le sol, privant les plantes des rayons indispensables à leur croissance et faisant descendre les températures à -100°C. Quelques habitants ont réussi à survivre en construisant des dômes. Des compagnies de chemin de fer ont vu le jour pour relier entre eux ces différents dômes. Chaque dôme a ses spécificités : fermes, mines, usines, complexes militaires, …

Sans combinaisons spéciales, impossible pour les hommes de survivre hors des dômes et des trains… Impossible pour les hommes, mais pas pour les Roux, une race apparue on ne sait trop comment, sans doute par manipulations génétiques, mais personne ne peut le prouver. Les Roux vivent à l'extérieur, se nourrissant des déchets que les humains veulent bien leur concéder. En échange, ils nettoient les verrières des dômes. Verrières qui pourraient bien céder sous le poids de la glace qui se forme dessus. Leur travail est donc indispensable… Sans quoi, il est fort probable qu'ils auraient déjà été éliminés…







Critique :



Bienvenue dans « La Compagnie des Glaces », sans nul doute le plus grand feuilleton francophone du XXe siècle. G. J. Arnaud est un recordman. 62 romans pour cette seule série de science-fiction, écrits par une seule personne ! Et quelle série, mes aïeux ! Alors, la bande dessinée respecte-t-elle l'oeuvre du maître ?

Adapter des romans en BD n'est pas chose aisée à cause du format qui est totalement différent. Qui plus est, une BD prend environ un an pour voir le jour même lorsqu'on enchaîne le dessinateur à sa table à dessin ! C'est pourquoi, il s'agit ici d'un travail multidisciplinaire avec un grand nombre d'intervenants comme c'est expliqué dans les premières pages de l'album. L'idée étant de publier environ trois à quatre albums par an.

Chaque album BD correspond-t-il à un roman ? Pas vraiment. Il s'agit vraiment d'une adaptation, d'une réécriture… Mais elle respecte bel et bien l'esprit de l'oeuvre. Comme pour un film tiré d'un roman, ceux qui connaissent bien l'oeuvre déploreront l'absence de tel ou tel passage. Difficile de faire autrement. Certains relèveront qu'il y a une incohérence puisque dans la BD, le lecteur « voit » l'environnement alors que si on se fie au roman, cette couche de poussière qui enveloppe la Terre devrait empêcher la lumière de passer et il devrait faire nuit noire en permanence, sauf dans les dômes et dans les trains grâce à l'électricité. Mais à quoi bon dessiner une BD si toutes les cases avec des scènes en extérieur devraient être noires ou tellement sombres qu'on ne distinguerait rien ?

L'un des sujets de fond traité dans cette série, c'est cette idée que, pour survivre, les hommes ont accepté de se soumettre à une dictature… Et comme dans toute bonne dictature, ceux qui sont au pouvoir ne se refusent rien ! Les privations, c'est pour le peuple !

Le récit montre comment un glaciologue, métier important mais qui ne permet pas pour autant à Lien Rag de faire partie des élites, va taper dans l'oeil de la fille du Président de la Compagnie Transeuropéenne, une fille sublime, égoïste, narcissique, sadique, sexuellement hyper active, … Puis, il va connaître une déchéance pour s'être montré trop curieux et trop humain.



Mon jugement, qui n'est qu'un parmi tant d'autres, c'est qu'un très bon travail a été accompli. Je me retrouve dans l'ambiance du formidable univers créé par G. J. Arnaud. Un univers sombre, pesant : toutes les compagnies de chemin de fer sont des dictatures qui passent leur temps à se faire la guerre, et comme en dehors du rail point de salut, les voyageurs sont obligés de se soumettre. Et j'ai bien utilisé le terme de « voyageurs » puisque dans cet univers, vous vivez dans des trains. Ces derniers peuvent stationner plus ou moins longtemps en un même lieu, mais l'idée c'est tout de même de les faire se déplacer. Fini les « habitants », en voiture les voyageurs !



Malheureusement, cette série n'a pas pris auprès d'un public suffisamment important et a été arrêtée sans avoir bouclé l'oeuvre de G. J. Arnaud.

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La compagnie des glaces, tome 1

Voilà, je viens de lire le premier tome d'une série qui comporte 98 tomes !!!

On retrouve un univers de SF de fin des années 70, l'époque des Mœbius, Mézières, Star Wars... Je le classerais parmi les romans post-apocalyptiques tendance dystopie. On retrouve aussi des éléments de roman d'espionnage, un peu d'érotisme (tendance Sacher-Masoch, la femme à la fourrure), bref, il ratisse large. Le style est assez lapidaire, pas de fioritures, on va directement à l'action, des personnages sans trop de finesse, des décors juste suggérés, mais par contre les rebondissements se succèdent, l'intrigue est pleine de surprises, et grâce au mélange des genres, la trame de l'histoire est assez solide, ce qui n'est pas toujours le cas dans cette collection, et c'est ce qui fait l'intérêt de ce roman.



La terre subit une nouvelle glaciation, suite à l'explosion de la lune dont les débris tournant autour de la terre interceptent les rayons du soleil. Le monde est organisé en plusieurs société ferroviaires qui se partagent le monde et de font perpétuellement la guerre. Le concept de base est plein de potentiel, GJ Arnaud va donc l'exploiter pendant les années suivantes avec sa plume prolifique.



Et franchement, on passe un bon moment de lecture avec ce roman. Je ne sais pas si je lirai un jour la totalité de la série, mais je me replongerai volontiers dans l'aventure.
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Ils sont revenus

- Ils sont revenus !

- Qui ça ?

- Les Nazis !

Enfin pas tous. Juste l'Obersturmfürher Rankel et ses deux acolytes. Ceux là même qui en 1942 firent la chasse aux Juifs qui se cachaient sous de fausses identités.

- Mais c'est impossible, nous sommes à Prague en 1972 !

Pourtant, il faut bien se rendre à l'évidence. D'anciens déportés qui avaient survécu à Auschwitz ont disparu de leur domicile et la rumeur désigne ces trois hommes qui sont de retour.

C'est ce que raconte Mariana Staker dans un long récit qu'elle adresse au Bureau Universel de Recherches des Anomalies Sociologiques.

Sur les pas d'un enquêteur envoyé en Tchécoslovaquie afin de faire toute la lumière sur ces disparitions inquiétantes, le lecteur va être entraîné dans une folle aventure dans laquelle il sera question de passages secrets, d'un labyrinthe sous la ville et de sciences occultes.

Rondement mené, ce scénario original, soutenu par un style direct, fait de ce roman un très bon moment de lecture.

Je dois reconnaître que je suis agréablement surpris par ce livre après avoir subi avec cet auteur plusieurs déceptions cinglantes (Un coup de chien, Substitution) .

Un éditeur pourrait même aujourd'hui trouver là matière à une réédition.

Quand G.J. Arnaud va sur les terres de Jean Ray c'est une totale réussite.
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Noël au chaud

Une petite pépite ! Ne pas se fier à une brave petite vieille sans défense !

Raymonde voudrait finir ses jours tranquille chez elle, mais sa maison est convoitée pour un projet immobilier et tout le village aimerait la voir partir en maison de retraite.

Sa voisine a la chance d'avoir été accueillie chez son fils, mais Raymonde n'a pas d'enfant. L'autre vient régulièrement la narguer pour lui faire sentir tout ce qu'elle perd.

Mais ça ne va pas se passer comme ça, Raymonde va faire ce qu'il faut pour elle aussi "passer Noël au chaud".

Un roman savoureux sur les gens simples.
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Coquelicot-party

une histoire largement inspiré par le conflit qui a opposé les hippies et l armée pour le plateau du Larzac dans les années soixante.amusant mais sans prétention.👍
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La compagnie des glaces

La série "La compagnie des glaces" est la plus grandes série de science fiction en nombres de romans qui la composent

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Thème : La compagnie des glaces - Cycle 1 Jdrien, tome 1 : Lien Rag (BD) de Georges-Jean ArnaudCréer un quiz sur cet auteur

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