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Critiques de Gérard Mordillat (423)
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La brigade du rire

Avec ce roman, vous prendrez le risque d'un rendez-vous manqué.

Le début du livre, qui nous décrit les nombreux personnages de l'intrigue, vous donne envie d'abandonner, et semble relever d'une maladresse d'écriture : comment le lecteur peut-il s'intéresser à des personnages qu'il ne connaît pas encore, et auxquels il ne peut s'attacher puisque l'intrigue ne commence pas ? Il faut passer les 80 premières pages au moins pour entrer dans le vif du sujet, qui vaut le coup d'œil incontestablement. Ne vous en voulez pas, et à la limite, reprenez le roman à son début une fois que vous l'aurez terminé. Là, vous aurez envie d'en savoir plus sur les personnages attachants que vous aurez appris à connaître.

A noter que la petite troupe du roman fait penser à l'équipe Malaussène de Pennac.
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La brigade du rire

La Brigade du rire est la réunion de onze personnages déçus du fonctionnement de la société, ils rejettent, chacun plus ou moins violemment le monde capitaliste.

Ils sont prof, chômeuse, syndicaliste, entrepreneur, infirmière et tous veulent…bouger.

Ils décident d’enlever un journaliste charismatique de la presse de droite qui systématiquement, dans ses éditoriaux, défend l’économie capitaliste, la rentabilité du capital et l’exploitation de la main d’œuvre.

Le journaliste sera séquestré dans un ancien bunker isolé. Dans son « atelier », un outil de travail lui sera fourni, il devra percer des trous dans des plaques de fer, un rendement lui sera demandé, un horaire, 48 heures semaine, lui sera imposé, et un salaire lui sera payé en fonction de sa rentabilité.

Nos preneurs d’otages se succéderont masqués pour lui apporter ses repas, ses émoluments et lui expliquer le pourquoi de son « travail ».Ils espèrent lui faire comprendre le travail d’un smicard.

Cela durera plusieurs mois. Au journal, le journaliste sera vite remplacé, oublié, aucune rançon n’étant demandée, la police conclu à la fugue d’un homme de presse fatigué.

Quelques longueurs…militantes…plus de 600 pages, mais un grand plaisir de lecture.

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Les roses noires

Et voilà, encore une fois, Mordillat aura réussi à me bluffer. Et pas uniquement parce que le résumé fait l'éloge de de 4 femmes qui combattent chacune à leur façon, alors que le fil conducteur est leur lien avec un homme, mais parce que sa plume fait vivre cette France de demain.

Cette France dans laquelle la technocratie a pris le pouvoir sur la démocratie, cette France dans laquelle des groupuscules fascistes se constituent en une milice toute puissante, cette France dans la laquelle la lutte des classes est devenue une véritable guerre.

Mordillat décrit une dystopie qui n'a rien à envier à Orwell, décrivant avec autant de brio les corps déchiquetés que les corps entrelacés.

Son style toujours aussi incisif et le rythme du récit inspiré du cinéma font de ses Roses noires une œuvre qui se dévore tout autant qu'elle ne nous laisse pas indifférent.
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Les Vivants et les Morts

« Ave Capital, ceux qui vont mourir te saluent! »

Une petite ville française, une usine, quelques commerces autour, au XXIe siècle. L’histoire débute par une saisissante scène de crue des eaux envahissant rues et bâtiments. Quelques ouvriers du plus grand employeur de la place s’évertuent à sauver les machines-outils de l’usine inondée. Rudi Löwenviller et François Lorquin dirigent le sauvetage, le premier manquant d’être emporté par les flots. Malgré ces actes de courage, l’usine ne fera pas long feu, un cas classique des effets de la mondialisation et du libéralisme économique. Syndiqués ou non, les employés restent à la merci de la cupidité des propriétaires ou des actionnaires, toujours prêts à vendre au plus offrant, liquidant tout pour le profit rapide.

Gérard Mordillat a conçu son roman comme un feuilleton, du premier jour de l’annonce de la fermeture de l’usine jusqu’aux plus sombres des manifestations et des grèves, ses personnages principaux et secondaires sont au cœur de l’histoire. Amours, liaisons, naissances, mariages, amitiés, rivalités, conflits familiaux et professionnels, chacun a la parole, en font foi les nombreux dialogues servant la narration. On assiste au délitement d’une communauté emportée par les lois bancales du travail, tombant sous le rouleau compresseur de l’économie de marché.

Un roman socio-économique au style enlevant, à la construction originale et à l’écriture percutante.

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Xenia

Un roman societal qui démarre bien ou l'on suit la vie de plusieurs personnes confrontées à la dureté du monde lorsque l'on est sans diplôme, sans grand salaire et élevant seule son enfant.



Mais, voilà, l'auteur m'a perdu dans des stéréotypes trop caricaturaux et en voulant aborder en moins de 300 pages toute la misère du monde.



Les flics racistes et alcooliques, les patrons vénals et insultants, les noirs qui se font contrôler tous les 500 m, les hôpitaux psy qui maltraitent leurs patients,... Tout cela existe et j'en ai bien conscience mais d'avoir des personnages tous dans la même veine, il n'y a plus de nuance et trop de désespoir.



J'aime pourtant ce type de roman à l'exemple de ceux d'Olivier Adam qui traite de ces mêmes sujets mais trop c'est trop.



La plume trop simplisme avec de courtes phrases et du présent a définitivement usé mon enthousiasme de départ..



Un rendez vous manqué avec cet auteur.
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Les roses noires

Gérard MORDILLAT est un auteur touche-à-tout, égfalement cinéaste, très prolifique, très engagé également ( Vieve La Sociale !, Les morts et les Vivants, Rouge dans la brume, ...) et très humaniste ( les très poignants Xenia et Ce que savait Jennie ), dont j'aime beaucoup l'écriture et les références.

C'est avec plaisir que je me suis attelé à cette dystopie dont j'avais lu une très bonne critique dans " Le Canard Enchaîné ", gage très souvent d'une lecture intéressante.

Les destins croisés de ces quatre femmes de caractère, gravitant autour d'un poète rêveur, sont captivants par leur volonté de lutter contre l'oppresseur qu'est l'Etat totalitaire représenté par un tyran sans coeur qui n'est en fait que le "valet" d'un obscur pouvoir inconnu.

Vision très noire d'un monde futur qui ne nous semble pas si éloigné de nous, ce roman nous donne malgré tout une lueur d'espoir en délivrant un message de révolte contre la tyrannie.

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Les roses noires

« Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'il est impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer une autorité totale et sans contraintes de séparation des pouvoirs, sur des citoyens qui ne peuvent plus exercer leur libre arbitre. Wikipédia »

Et voilà un parfait résumé de cet excellent livre.

Cybèle, Nora, Rome, Vivi.

Quatre femmes à la vie différente vont illustrer la résistance face à la dictature qui mène le pays, réduisant une partie de la population à l'obéissance.

C'est sombre noir, angoissant, mais tellement bien écrit.

Un style impeccable.

De nombreux poèmes par l'entremise d'un des personnages, réussissent à embellir la situation.

Bien qu'on soit heureusement loin d'en être là, on ne peut s'empêcher de faire certains parallèles.

« A la télé aujourd'hui comme dans le cinéma, c'est la même merde : propagande officielle et éloge de la bêtise érigée en philosophie morale. D'un côté comme de l'autre vous devez abjurer toute intelligence, tout art et vous en tenir aux directives des chiens de garde du conseil. »

ou encore

« Ils ont brisé toutes les solidarités. Ils ont mis en concurrence les salariés entre eux, les jeunes contre les vieux, les hommes contre les femmes, les Blancs contre les Noirs, les jaunes, les n'importe quoi contre tous. Ils voulaient le chaos, l'amnésie, la confusion mentale pour qu'aucune force ne soit capable de s'opposer à eux. »

De nombreux sujets sociétaux sont exprimés dans cette histoire extrême.

Privation progressive des libertés (accentuée par la crise sanitaire), répression des rassemblements (gilets jaunes)

Je lis rarement des romans d'anticipation, mais là je dois reconnaître que j'ai été complètement captivée, complètement bluffée.

On sent l'engagement de Gérard Mordillat et cette fiction est à mon sens une grande réussite.

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Les Vivants et les Morts

Une usine qui menace de fermer et c'est toute une ville qui se bat pour ne pas mourir. Rudi et Dallas, jeunes mariés, travaillent à la Kos. Mais comment continuer d'avancer quand il n'y a plus de perspectives d'avenir ? Nous suivons ce couple, leurs amis, leurs collègues et même les chefs de l'usine de plastique sur plus de 800 pages, dans un tourbillon de personnages et de rebondissements.

Véritable roman social, foisonnant et très documenté, Les vivants et les morts pose de nombreuses questions sur le profit à tout prix et la vie en France dans les zones désindustrialisées. Les relations humaines, notamment l'amour, sont également centrales dans ce livre, sans tabou et parfois cru, voire violent. On a du mal à le poser tant il nous tient en haleine, malgré quelques petites longueurs. Par contre, je n'ai pas compris la couverture, qui m'a induite en erreur sur l'époque à laquelle se passe le roman (avant d de l'ouvrir, je pensais qu'il se déroulait des décennies plus tôt). A moins qu'il ne s'agisse simplement d'une illustration du côté universel de cette histoire ?
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Buveuse de fronts

Superbe roman, ! Une réelle plongée au cœur d'une famille à laquelle on se sent appartenir au fil de pages. Les émotions sont réelles et profondes. On entend les personnages parler, on entend les bombes tonner. C'est comme vivre la guerre à toutes ses époques, en 2021. Un retentissement de l'histoire, à l'époque contemporaine.

Prenant, marquant, et envoutant, on aime René, on a envie de prendre Marge dans nos bras. On découvre une familles dans laquelle on se reconnaît chacun un peu, et qu'on aime à voir se dévoiler et avancer
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Les Vivants et les Morts

Au vu des nombreuses critiques élogieuses, je m'attendais à adorer ce livre. Je suis pourtant contrainte d'abandonner au bout de 100 pages, découragée par l'écriture trop vulgaire et simpliste.

J'en ressors donc à regrets, car l'histoire aurait pu beaucoup me plaire...
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L'Humanité, figures du peuple

Le quotidien L’Humanité occupe une place singulière dans l’histoire de la presse française. Fondé en 1904 par Jean Jaurès, il traverse les épreuves en s’assurant un fidèle lectorat populaire. La première partie de son histoire, de sa création à la veille de la Seconde Guerre mondiale, a été solidement étudiée par l’historien Alexandre Courban, dans sa thèse publiée aux éditions de l’Atelier en 2014. Cette année, les éditions Flammarion nous propose une plongée dans les archives photographiques du journal, avec en prime une solide introduction de Gérard Mordillat et des textes de Danielle Tartakowsky.

Le fonds photographique, déposé aux archives départementales de Seine-Saint-Denis, représente plus de deux millions de clichés, couvrant une période allant de la fin de la Première Guerre mondiale au milieu des années 1990. Ce patrimoine est un précieux témoignage pour l’histoire sociale, ce dont cet ouvrage rend particulièrement bien compte en reproduisant une riche sélection.

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Les Vivants et les Morts

Ce roman raconte la vie d’une usine et de ses ouvriers dont un lointain groupe financier a décidé de se débarrasser après en avoir récupéré les actifs. La révolte et le drame social qui s'emparent de la petite ville du Nord où elle est implantée a des répercussions jusque dans la vie intime des travailleurs qui perdent leur emploi. Le récit, en forme d'épopée, met en scène une cinquantaine de personnages et est organisé autour de l'histoire d'amour de Rudi et Dallas, jeune couple dont la vie se trouve bouleversée par les événements. Un livre dans l’esprit de Zola, mais en plus actuel.
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La brigade du rire

Un indigné ce Gérard ! Une grande plume aussi.



Le travail qui glisse vers l’esclavage.

L’égalité remplacée par la charité.

« Un peuple n’a qu’un ennemi dangereux, c’est son gouvernement. »

Des petites phrases chocs.

Le rire est le propre de l’homme et c’est ce qu’il lui reste quand on lui a tout pris.



Un kidnapping réussi mais aussi raté car à quoi sert un acte politique s’il n’est pas relayé.

Mais tout le monde se fout du kidnappé. Et il fera bien rire quand il aura raconté ce qui lui est arrivé : il a été obligé de travailler comme un ouvrier aux conditions que lui-même prône dans ses articles.



J’avais déjà lu ce livre il y a 5 ans. En cette période confinée je relis ce que j’ai bien aimé.

Un livre qui vous donne une baffe et qui vous fait du bien.



A lire sans hésiter.



- Vous pouvez vous foutre de moi mais je vous demande, depuis 89, 93 et toutes les dates historiques que vous voudrez : qu’est-ce qui a changé ?

Et, comme personne ne se risquait à lui répondre, il continua :

- Une chose a changé : avant on avait un métier, après on a eu un travail puis un emploi et maintenant on a un job quand c’est pas un stage. C’est-à-dire une misère.

p. 72

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Les roses noires

Dans ce nouveau roman dystopique, Gérard Mordillat nous transporte au sein d'un monde fasciste, dirigé par un mystérieux Conseil, dans lequel les hommes sont classés par catégorie, selon leur degré d'utilité : les Puissants, les Possédants, les Dominants, les Sachants, et les Servants, les autres sont les Inutiles, astreints aux corvées les plus dégradantes. Pour surveiller toutes ces castes, les Souchiens (français de souche) fiers de leurs deux S (similitude avec un certain parti nazi, purement fortuite!), milice qui surveillent le bon ordre et font la chasse aux étrangers.

Dans ce monde où les écrivains, cinéastes.... (non essentiel, tiens tiens, cela nous rappelle quelque chose!) n'existent plus, nous suivons le parcours d'Orden, poète et de quatre femmes avec lesquelles il sera en contact. Cybèle, son amour de toujours, Nora, sa collègue, Rome et Vivi. Ces femmes vont rejoindre le groupe d'Orden et entrer dans son réseau de résistance afin de préparer une insurrection. Pour cela, ils veulent s'en prendre à la tête pensante du Conseil, Thorigny, alias Thor.

Passionnant roman dans lequel nous retrouvons les thèmes de prédilection de l'auteur, les inégalités sociales, la pauvreté et la Révolte!
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Les roses noires

Je découvre l’auteur avec ce dernier roman paru aux éditions Albin Michel. J’ai immédiatement aimé cette couverture, que je trouve très belle, le résumé me paraissait très prometteur et le titre, révélateur mais malheureusement, je n’ai pas accroché à l’histoire. Pourtant, les thèmes sont multiples, les rebondissements et personnages m’ont tout de même intéressés, mais cela n’a pas suffi à me captiver totalement. La plume de l’auteur est fluide et agréable à lire, d’autant plus que le roman est court, les pages défilent vite.Néanmoins, lorsque je fais le bilan de ma lecture, j’ai l’impression d’être passée à côté, car je n’ai pas compris tous les messages qu’a voulu transmettre l’auteur. On ne peut pas tout aimer dans la littérature, et heureusement ! Ce roman ne laissera pas une marque indélébile dans mon esprit, mais j’espère qu’il vous plaira si vous souhaitez le découvrir à votre tour.⁣
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Les roses noires

Bonjour à vous Bande de Lecteurs Fous, aujourd'hui avec mon Alfred nous vous proposons de savourer ensemble un roman paru, il y a peu,  aux Éditions Albin Michel, LES ROSES NOIRES de Gérard Mordillat.





Au menu une dystopie, qui nous plonge donc un monde totalitaire, régie par un système de castes et dirigé de manière obscure par Le Conseil. À tour de rôle, nous suivons plusieurs personnages prêts à mettre fin à cette tyrannie. 





Alfred, je dois te l'avouer j'étais très impatiente et enthousiaste de me lancer dans cette lecture. 



Mais il est le temps de mettre la main à la pâte et de vous parler des Roses Noires. Un livre où je pensais rencontrer 4 femmes fortes, engagées, déterminées. Mais non pas vraiment ! J'ai trouvé que l'histoire tournée plutôt autour de l'écrivain maudit Orden qui d'une manière ou d'une autre va être en contact avec ses femmes.



J'ai d'ailleurs eu un peu de mal à m'imerger dans la lecture beaucoup de personnages avec des prénoms déroutants. J'ai suivi leur histoire du bout des lèvres. Au début c'est assez lent en bouche puis ça va très vite sans que nous sachions vraiment les "comment" et les "pourquoi ". J'ai été toutefois très agréablement surprise d'avoir à faire un roman dont la plume de l'auteur est poétique et littéraire.



Alors oui j'ai aimé l'univers dystopique de ce roman mais j'ai eu un peu de mal à me faire une place auprès de Orden, Cybèle, Vivi, Tank et des autres....





En bref mon Alfred et vous aussi vous m'aurez comprise c'est un bon roman qui me laissera toutefois un sentiment mitigé.



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Les roses noires

Résumé : 2028 dans un pays en guerre. Orden, un poète, est traqué par les Souchiens, « citoyens de souche », constitués en une milice armée à la solde d’un ordre nouveau, le Conseil. De par son statut de poète, Orden est un opposant au Conseil. Dans sa fuite, il croise le chemin de quatre femmes. Il se réfugie d�ord chez Cybèle, son premier amour, avec qui il va basculer dans la clandestinité. Les existences de Nora, collègue et amie de Cybèle, Vivi et son amie Rome, dont le bébé a été enlevé par les Souchiens, vont s𠆞n trouver bouleversées. Ces quatre femmes, emportant Orden dans leur sillage, vont se rallier à la cause des résistants qui s𠆚pprêtent à se soulever contre ce nouveau régime.

Mon avis : Un roman d𠆚nticipation où l𠆚uteur dénonce le capitalisme, le fascisme, la confiscation des outils démocratiques. On balaie le passé pour se tourner vers l𠆚venir, ce qui n𠆞st pas sans rappeler la société de Fahrenheit 451 : une guerre entre grandes puissances, la coupure de l’homme d𠆚vec ses racines, l’impérialisme des médias.

Les personnages sont engagés à la fois dans un instinct de survie individuelle et de solidarité avec ceux qui vivent le même cauchemar.

J𠆚i beaucoup apprécié les poèmes d’Orden qui jalonnent le roman, tel des petits cailloux que le Petit Poucet aurait semés afin de ne pas oublier la poésie, pour laquelle Orden se bat.

𠊎n conclusion : Un roman noir, une dystopie sur fond de guerre, la description d’une société future (pas si éloignée que ça), totalitaire et déshumanisée.
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Ce que savait Jennie

C'est toujours un plaisir de lire Mordillat. On retrouve ses personnages déchirés par la vie et par ceux qui appartiennent aux hautes sphères économiques. Ça morfle , ça lutte, ça baise, ça vit. Ça a le goût de la terre, du combat et des larmes. Ce roman n'y échappe pas : histoire de familles, histoire de foyers, histoire d'amour, histoire politique. Tout est politique chez Mordillat : les corps, la vie, les choix. Et c'est pour ça que c'est toujours un régal !
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Ce que savait Jennie

Au bout des pistes de Roissy, dans une maison pas finie (le sera-t-elle un jour ?), sur un terrain à l'allure de décharge, Quel destin ? C'est la maison de ennie. Jennie, 13 ans, ne connait même pas le nom de son père. Elle adore sa demi-sœur, née de son nouveau beau-père Mike. Mike qui commence à la reluquer comme une proie sexuelle au grand déni de sa mère quand elle lui en parle. Mike meurt à ses 40 ans, sous les coups d'un défi débile. Après, sa mère recommence sa vie avec un autre beau-père que Jennie apprécie beaucoup plus que le précédent. Un petit frère une petite sœur naissent. Jennie continue à faire la grande soeur-maman (ou le contraire). Et pour poursuivre le drame, aux 17 ans de Jennie, sa mère et son nouveau-beau père décèdent. Les enfants sont séparés par les services sociaux, ce que redoutait Jennie. Le temps passe, Jennie qui a survécu de foyers en petits boulots, a 23 ans. Commence alors son acte de vengeance auprès de tous ceux et celles qui l'ont trahie quand elle avait 17 ans.
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Notre part des ténèbres (BD)

La définition même d'un pamphlet social. J'ai bien aimé l'idée même si le récit manque de nuances : les personnages manquent de profondeur et auraient gagné à être étoffés. Le style graphique est bon, bien que parfois manquant de netteté (avis très subjectif). Je recommande pour les personnes qui sont déjà partisans de la thèse défendue par l'auteur.
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