Des employés de « Mondial Laser » récemment licenciés ont décidés de gâcher le réveillon de la Saint-Sylvestre aux actionnaires et aux dirigeants de la boite. En effet, ces dernier fêtent la fin d'année sur un paquebot d'où ils voir le feu d'artifice du jour de l'an. Mais en guise de feu d'artifice, c'est peut-être le paquebot qui explosera car les anciens employés ont investit le bateau, dynamité le paquebot et pris la cap au Nord pour affronter une mer déchaînée en compagnie de leurs anciens patrons…
L'histoire est plutôt intéressante avec en toile de fond une révolte sociale et une critique du capitalisme ; même si sur cet aspect, je trouve que le récit ne développe pas assez. Mais pour moi, le point négatif c'est surtout ce dessin sombre au ton vert pas très joli et pas très lisible. La colorisation ne facilite pas la lecture et rend le dessin flou.
L'idée est bonne mais je reste sur ma faim sur cette histoire qui manque de saveur et de péripéties.
Commenter  J’apprécie         10
Difficile d'avoir un avis tranché sur cette histoire : si au démarrage, cela semble un peu fou mais pourquoi pas? Des ouvriers licenciés qui prennent en otage lors d'une croisière mirifique, tous les responsables de la fermeture de leur usine. Les raisons des uns et des autres, les trop nombreux personnages, font que cela devient plutôt confus sur la deuxième moitié de l'ouvrage?
Et après cela part en cacahuète...Il n'y a pas d'autres termes. le jusqu'au boutisme de certains personnages sont too much pour moi. Avis tout personnel.
C'est bien fait mais trop excessif. Sans doute un vrai pamphlet social.
Commenter  J’apprécie         20
La définition même d'un pamphlet social. J'ai bien aimé l'idée même si le récit manque de nuances : les personnages manquent de profondeur et auraient gagné à être étoffés. le style graphique est bon, bien que parfois manquant de netteté (avis très subjectif). Je recommande pour les personnes qui sont déjà partisans de la thèse défendue par l'auteur.
Commenter  J’apprécie         00
Ce récit est mené de main de maître par un écrivain au meilleur de son art. N'oublions pas non plus l'incroyable travail graphique de son complice Eric Libergé qui parvient par son trait à mettre en place l'atmosphère de ce thriller social, tout en faisant monter le pression. Un récit intelligent sur notre société actuelle.
Lire la critique sur le site : Sceneario
"(...)
- On ira jusqu'au bout ! Qu'on ait des familles, des enfants, ces richards n'en avaient rien à foutre quand ils nous ont virée ! Ils vont payer pour ce qu'ils nous ont fait.
- Tant qu'on se se bat, on ne meurt pas. (...)
- C'est bien parce qu'on a des enfants que nous sommes là. C'est pour eux, pour leur avenir et ils sauront que leurs mères se sont battues jusqu'au bout. Ca vous paraît complètement con ? (...)" (p. 37)
Vous, Michaud, qui vous définissez « capitaine d’industrie », vous allez vivre la métaphore maritime avec nous jusqu’au bout. Et si ce bateau coule comme le Titanic, je rêve de vous voir tous vous disputer les places en canot de sauvetage, comme nous avons dû nous disputer les stages de reclassement.
Avec Jacques Bonnaffé, François Chattot, Pablo Cueco, Louis Duneton, Louis-Do de Lencquesaing, Catherine Merle, Gérard Mordillat, Lou Wenzel…
Voici déjà onze ans que Claude Duneton a tiré sa révérence. Figure originale et attachante, il a marqué tous ceux qui l'ont fréquenté. Duneton a enseigné l'anglais et le français, fait du théâtre, de la radio et de la télé, et même joué dans quelques films. Un pied dans l'édition parisienne et l'autre dans le terroir occitan, il est l'auteur d'une trentaine de livres, mais sa chronique du langage au Figaro, “Au plaisir des mots”, aurait suffi à le rendre populaire.
L'auteur du Bouquet méritait bien qu'on lui offrît une soirée d'hommage. Amis, collègues, partenaires, compagnons de route ou de rencontre, tous ont souhaité parler de lui, de lui avec eux. Chacun apporte ici sa pièce pour composer le portrait d'un personnage sans doute plus complexe que ce qu'il a pu paraître. Un puzzle, en somme, dans tous les sens du terme.
“Le langage est un fameux véhicule et, contrairement aux autres, il ne coûte rien.”
Claude Duneton
À lire – Claude Duneton façon puzzle, préface de Gérard Mordillat, éd. Unicité, 2023.
Son : Jean-François Domingues
Lumière : Marta Bellini, assistée de Hannah Droulin
Direction technique : Guillaume Parra
Captation : Claire Jarlan
+ Lire la suite