AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Gilda Piersanti (239)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Wonderland

Mariella de Luca est à Oxford quand une jeune italienne est enlevée lors du convoyage de tableaux. L'inspecteur Farrell lui demande son aide pour accueillir les parents. Mais on ne la retrouve pas et Mariella est rappelée à Rome pour s'occuper d'une autre disparition, celle d'Alice, agée de 12 ans. Aprés 3 semaines d'attente, le père de sa meilleur amie - Jessica - avoue ou plutot indique où se trouve le corps de la jeune fille. Laissée de coté par son père, trop occupé par son travail, sa belle mère est indifférente, elle est devenue amie avec une jeune femme agée de 22 ans,la dite Jessica. Qui s'occupait d'elle comme de sa soeur, l'habillait, la maquillait, la fait grandir trop vite en l'initiant aux réseaux sociaux.

Mariella ne croie pas à la culpabilité du père de Jessica contrairement à ses collègues. Mais qui alors? Mirko le fiancé de Jessica? Un prédateur rencontré sur internet? Ou alors...

Enquête ressérée sur 200 Pages qui commence sur l'Angleterre avec le meurtre de Christina, et qui finalement se focalise sur ALice pour revenir à la toute fin sur Christina.

Ecriture fluide, critique acerbe des réseaux sociaux, un personnage bien caractérisée avec des failles profondes.
Commenter  J’apprécie          20
Un amour parfait

Cet opus met vraiment beaucoup de temps à démarrer, toute la première partie en fait, et ce personnage falot et lâche auquel on ne s'attache en rien n'aporte aucune lueur à ce Paradis. Ce n'est vraiment qu'à partir de l'Enfer que j'y ai trouvé de l'intérêt, et il m'a fallu tout mon amour pour Gilda Piersanti pour arriver jusque-là. Je n'ai pas été déçue, mais je pense qu'il faut réserver ce titre aux aficionados de l'auteur, et commencer par ses Saisons meurtrières pour la découvrir et apprécier tout son talent.
Commenter  J’apprécie          20
Bleu catacombes

Rome sous la canicule du mois d'août et découverte de têtes coupées... Une troisième saison qui donne lieu, comme les précédentes, à un récit bref et largement agrémenté de références artistiques.

On retrouve avec plaisir l'inspectrice Mariella de Luca, quoique sa romance avec Paolo soit un tantinet gnangnan.

Rapidement lu, "Bleu catacombes" n'est pas le polar de l'année, mais il laisse un souvenir plus pérenne et plus fort que les saisons passées.
Commenter  J’apprécie          20
Un amour parfait

Une lecture agréable, un livre qui sait tenir en haleine son lecteur, et qui ferait, selon moi, un parfait film...
Commenter  J’apprécie          20
Illusion tragique

La vérité est-elle toujours celle que l’on croit ?



Qui est cette femme qui passe son temps dans l’appartement de Monsieur Ruper ?

Elle l’attend, chaque soir, sagement. Se donnant. S’offrant. Entièrement dévouée.

Entièrement enfermée aussi. Personne ne la voit. Jamais.

Le jeune Mario est curieux.

Quelle courageuse peut partager la vie de son austère voisin ?

Mais la curiosité est un vilain défaut, et celle-ci entraine Mario et son ami Riccardo à franchir des limites de plus en plus dangereuses.

Jusqu’au drame.

Le jour où M.Rupert les voit. Dans son appartement. A fouiller. A jouer.

Avec elle.

Maddalena.

Tant bien que mal Mario réussira à s’échapper, courant, haletant, laissant derrière lui ce souvenir terrifiant.

Il n’en sera pas de même pour Ricardo.

Que s’est-il réellement passé ?

Mario, de son côté, est certain de ce qu’il a vu.. Ce premier chapitre nous laisserait penser à une histoire de jeune garçon perdu, troublé après le décès de mon ami.

Cherchant les preuves, prouvant la vérité face aux mensonges auxquels il doit faire face.

C’est mal connaître les talents de Gilda Piersanti qui dès l’ouverture du second chapitre nous entraine dans une autre histoire.

Celle d’Elisabetta, une auteure de thriller à succès depuis des années.

Très solitaire, surtout depuis le décès de son mari Giorgio.

Elle passe ses journées enfermée, ne côtoyant que les personnages de ses romans ou sa femme de ménage Magda.

Dévouée à l’écriture, ne finit-on pas par se perdre à force de jongler avec les mots ?

Avec les personnages ?

Avec les meurtres…? Dans ce thriller, tout s’imbrique. Et nous questionne.

Les chapitres passent.

Les révélations éclairent l’histoire. Assombrisse le tableau.

Peut-on écrire sa réalité ?

Ce livre prenant ne pouvait mieux porter son titre : bercé d’illusion tragique que vous ne verrez venir.



A lire pour ceux qui adorent les thrillers où deux histoires finissent par s’imbriquer l’une dans l’autre !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          20
Illusion tragique

Tout commence comme un thriller classique. Mario, dix ans, se met en tête que son voisin séquestre une jeune femme. Avec son ami Riccardo ils vont fouiller chez ce voisin, se font prendre et c’est la catastrophe ! Roberto est un homme discret et mystérieux. Et surtout sombre.



En parallèle, on suit Elisabetta qui est l’auteur du roman des aventures tragiques de Mario, Robero et Stella, la mère de Mario. Elisabetta n’a pas non plus une vie simple. Elle a tristement perdu son mari et depuis elle se réfugie encore plus dans l’écriture.



Les deux histoires s’alternent un chapitre sur deux et leur regroupement se fait dans un épilogue génial où tout s’explique ! Les narrations différentes sont imbriquées l’une dans l’autre avec brio ! Un excellent travail d’écriture fait par Gilda Piersanti ! Chacun des personnages a un rôle important dans ce récit. Leurs parts d’ombre, à tous, est centrale. Personne n’est blanc ou noir et cela les rend tous plus humains. L’illusion est parfaite !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
Commenter  J’apprécie          20
Vert Palatino

Les saisons passent à Rome et voici qu'arrive le printemps 2001, une pluie torrentielle, une enfant disparue et un pédophile retrouvé assassiné. Le quotidien de l'inspectrice Mariella De Luca, quoi.

Mais le printemps, c'est aussi les huit dernières journées du championnat d'Italie et la course de l'AS Roma et de la Lazio de Rome pour gagner la fameuse scudetto.

Dans la ville en effervescence, De Luca en profitera pour n'en faire qu'à sa tête et trouver, dans la Corviale, les pistes nécessaires à la résolution de son enquête.



« Rouge abattoir » m'avait bien appâtée, mais cette deuxième saison romaine m'a laissée sur ma faim. Gilda Piersanti avait brossé dans son premier tome une Mariella tout en secrets et en zones d'ombre, et j'aurais aimé trouver ici une description moins succincte de l'inspectrice. Mais folie footballistique et nécessité de l'enquête obligent, les personnages sont une nouvelle fois brossés à grands traits, peu développés, quoique suffisamment pour donner l'envie de continuer !

Une nouvelle histoire glauque à souhait, où la ville de Rome, sa culture et son histoire sont très bien rendues.
Commenter  J’apprécie          20
Illusion tragique

Un talent narratif à découvrir de toute urgence. Gilda Piersanti nous offre un thriller psychologique d'une très grande qualité.









Par le hasard d'un concours, Sébastien a remporté ce roman et me l'a confié à la lecture et quelle lecture ! On ressent dès les premières lignes l'énorme talent d'écriture de cette romancière.







Illusion tragique est un roman pluriel, deux histoires tragiques en huis clos se déroulent sous nos yeux.







On pénètre dans ce roman comme on rentre dans une pièce à l'atmosphère feutrée et pesante, j'avais l'impression que toutes les phrases de l'auteur étaient chuchotées dans une mélodie lancinante. Je me sentais "dans la confidence" et j'écoutais horrifiée la terrible vérité (...) https://happymandapassions.blogspot.com/2018/08/illusion-tragique-gilda-piersanti-by.html
Lien : https://happymandapassions.b..
Commenter  J’apprécie          20
Illusion tragique

A Rome, il fait chaud pendant cet été qui n’en finit pas. Dans son immeuble, le jeune Mario s’ennuie et ne trouve rien de mieux à faire qu’épier son voisin, le sombre et mystérieux monsieur Ruper, par le vasistas de sa salle de bain. Monsieur Ruper est un homme d’habitudes très solitaire, domicile, bureau, pas d’amis ni de sorties, il vit comme un quasi Hermite. Pourtant, Mario l’a vu, une jeune femme est prisonnière dans cet appartement sous les toits.

Il décide de vérifier par lui-même et met dans la boucle son ami Ricardo. Mais tout ne va pas se passer comme prévu, et le retour inopiné de Monsieur Ruper va transformer à jamais la vie des deux garçons.

Vous qui aimez les polars et aimez avant tout être surpris, je ne peux que vous le conseiller, vous ne serez pas déçus ! Quelle intrigue, qui vous entraine, vous déroute, vous interroge, jusqu’au final, singulier, dérangeant, explosif !



Chronique complète à lire ici : https://domiclire.wordpress.com/2017/12/13/illusion-tragique-gilda-piersanti/


Lien : https://domiclire.wordpress...
Commenter  J’apprécie          20
Illusion tragique

Que dire de ce roman, mise à part que ce fût une énorme surprise.

On va y suivre Mario, qui aime avec son meilleur ami, espionner son voisin. Mais un jour il découvre quelque chose d'étrange, et ils vont donc décider de s'introduire chez cet homme. Et je ne vous en direz pas plus.

Dès le deuxième chapitre, je me suis sentie un peu perdu. Je pensais ne pas aimer cette direction prise par l'auteur. Mais au final je me suis laissée embarquer par ces deux histoires. On se demande où est la frontière entre fiction et réalité. Dans ce roman Gilda Piersanti, a voulu nous montrer, je pense, les difficultés de la création littéraire, mais aussi comment on peut se relever de traumatismes vécus dans l'enfance.

Ce roman fût une belle découverte, que j'ai dévoré jusqu'à sa dernière page, sans jamais avoir vu venir la fin.

C'est le premier livre que je lisais de cet auteur, et je vais très certainement me procurer d'autres de ces romans.

Commenter  J’apprécie          20
Illusion tragique

Voilà un thriller qui ne manque pas d'originalité...

Illusion tragique démarre tellement fort, que je me suis demandé comment l'auteure allait bien pouvoir me tenir captivée par l'histoire. Je dirais que j'ai été surprise...

Je n'ai pas dû attendre les 30 ou 50 premières pages pour rentrer dans l'histoire, j'ai pris une claque aux premiers chapitres, en quelques heures l'affaire était pliée, je ne l'ai pas lâché et j'en suis ressortie épatée par la qualité narrative.

Je n'ai rien vu venir, et d'ailleurs il n'y a pas de place à la réflexion, grâce à une ambiance oppressante qui s'invite, des récits qui s'entremêlent, peut-être un peu de complexité, mais personnellement c'est la valeur ajoutée.

Il n'est pas évident de faire un retour complet et étayé, mais 10 jours après je me souviens des moindres détails et de toutes les sensations que j'ai ressenti.

De la torture mentale pour ce petit garçon, en passant par les affres d'une romancière trahie, en 235 pages, Gilda Piersanti a réussi un coup de maître avec un style élégant doté d'une tonalité dramatique.

De l'illusion à la réalité..qui devient illusion... dans tous les cas il n'en restera qu'une illusion tragique.
Lien : https://www.facebook.com/enc..
Commenter  J’apprécie          20
Vert Palatino

Une fille d'une dizaine d'années disparait tandis qu'est assassiné un homme appartenant à un réseau pédophile, les deux habitant à Corviale (bâtiment de plus d'un kilomètre de long !). L'enquête nous porte jusqu'au quartier Coppedè (à ne pas rater !), aux Parioli, tout en étant baigné par la rivalité Roma / Lazio.



Ce livre m'a beaucoup plu ! Je n'ai pas retrouvé cette sensation qui m'avait déplu dans Rouge abattoir. J'ai trouvé le rythme très dynamique et je me suis davantage attachée aux personnages (et l'auteur laisse un certain suspense pour la saison suivante...).

Commenter  J’apprécie          20
Roma Enigma

Un roman policier plat et prévisible, décevant !
Commenter  J’apprécie          20
Jaune Caravage

Le dimanche 10 septembre, Eugenio part se promener le long du Tibre avec sa chienne Bella. Il remarque un corps allongé au bord du fleuve et pense aux débordements de la « nuit blanche ». Sans doute un jeune, assommé par les excès d'alcool ou de drogue, voire des deux, sera-t-il venu s'échouer là pour y terminer sa nuit.

Pourtant, Bella a une attitude étrange. Après quelques allers-retours, elle se met à tousser et finit par recracher une chaîne en or. Eugenio s'approche de la forme allongée. C'est alors qu'il a un malaise et s'écroule à son tour.

Le commissaire D'Innocenzo confie l'enquête à Mariella De Luca, secondée par Silvia Di Santo.

Les recherches se déroulent en une semaine. Chaque chapitre ne compte que deux à huit pages, le rythme et donc plutôt soutenu. L'atmosphère est pesante et glauque. En apparence, Eva et Leonora sont des lycéennes bonnes élèves, aimées par tous, menant une vie sans histoire. Chacune vit seule avec une mère qu'elle adore et dont elle s'occupe.

L'envers du décor est tout autre pourtant et on s'aperçoit qu'on aurait tort de se fier aux apparences.

La ville de Rome offre un cadre grandiose omniprésent à cette enquête très violente, dont certains épisodes plongent le lecteur dans des visions de pure horreur.

Pour ma part, je découvrais l'univers de Gilda Piersanti avec ce roman, malheureusement le quatrième d'une série de « Saisons meurtrières ». Je me sentais donc assez frustrée de ne pas très bien comprendre les rapports de Mariella avec le commissaire D'Innocenzo, ou pourquoi sa relation avec Paolo avait l'air si compliquée.

C'est ce qui m'a donné l'envie de découvrir le début de l'histoire et de lire les autres volets de la tétralogie.

Malheureusement pour moi, dès les premiers mots, j'avais déjà la puce à l'oreille : « Nevermore ». Le mot s'afficha dans sa mémoire en lettres fluo, comme un néon à l'intérieur d'une vitrine. » Cela m'a tout de suite fait penser à un poème que je connaissais. Les indices disséminés par la suite ont corroboré mon intuition et j'avais assez vite trouvé la clef de l'énigme. Cela dit, mon plaisir n'en a pas été altéré pour autant, et, maintenant que j'ai bouclé la première série, je vais m'attaquer aux nouvelles saisons en les espérant aussi passionnantes.
Commenter  J’apprécie          20
Vert Palatino

Un policier romain (quoique l’auteure écrive en français) pour vacances romaines, voici qui ne pouvait mieux tomber. La plus grande partie de l’action se situe dans des quartiers que je n’ai pas eu l’occasion de voir, notamment une immense barre d’immeubles de près d’un kilomètre de long, inspirée par les travaux de Le Corbusier, mais la mixité sociale y est bien moins réussie que dans la Cité Radieuse.

Au printemps 2001, alors que ses collègues ne pensent qu’à la Coupe d’Italie, l’inspecteur Mariella de Luca s’y rend pour enquêter sur la disparition d’une fillette, et tente de relier cette affaire, comme son instinct le lui dicte, à la mort d’un membre d’un réseau pédophile.

De nombreux personnages, mais bien dessinés, autour de ces affaires, forment un roman solide et qui se lit avec un intérêt croissant.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
Commenter  J’apprécie          20
Bleu catacombes

L’été romain et des corps décapités pour la 3ème enquête de Mariella De Luca.



Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/01/22/note-de-lecture-bleu-catacombes-gilda-piersanti/

Commenter  J’apprécie          20
Vengeances romaines

J’ai à peine terminé Jaune caravage et Vert Palatino (avis à venir) que je me suis précipité à la bibliothèque pour voir si le tome suivant était disponible. Et là, bingo !

C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé les deux enquêtrices Mariella et Sylvia, pour deux enquêtes qui n’ont d’autres liens que la disparition de ces deux femmes, que tout oppose en apparence. Dorina, badante (aide à domicile, quasiment une bonne à tout faire) est dévouée à sa famille, et si elle ne donne plus de nouvelles depuis un an, le motif doit être grave. L’autre est une vieille dame qui est liée à sa fille par un amour fusionnel et explosif :non qu’elle n’aime son fils, mais son amour est plus discret. Ni Adriana ni Nicola ne ménage leur peine pour retrouver leur mère.

Puis… au fur et à mesure que je lisais, j’ai moins aimé. Les problèmes personnels de Mariella prennent le dessus. Pourquoi pas, après tout, seulement j’ai envie de dire que mis à part la révélation finale, sa vie sentimentale tourne autour des mêmes soucis depuis Vert Palatino ! Puis, Jaune Caravage nous promettait des faits nouveaux, notamment sur la disparition du fils du commissaire, je ne suis pas vraiment sûre que nous les ayons eu.

Plus grave, et alors que l’enquête est bouclée, des faits importants ne nous sont pas racontés, au point que je suis revenue en arrière, en me disant : "tu as dû lire trop vite, tu as dû rater le moment où…. puis celui où…." et bien non ! D’autres faits sont explicités, mais de manière si abrupte que je ne suis pas sûre non plus que l’explication soit complète. Enfin, certaines ellipses sont tout de même un peu gênantes. Moi-même, en rédigeant ceci, je me rends compte que je ne suis pas très claire – je ne peux l’être sans dévoiler l’intriguer !

D’autres points me gênent. Je ne vous parlerai même pas du fait que les enquêteurs passent totalement à coté des meurtres qui justifient le titre du roman. Non, je parlerai d’une scène, en particulier. Silvia interroge durement un couple de retraité qui, elles en ont l’intuition, n’ont pas tout dit – encore aurait-il fallu poser les bonnes questions et non baffrer leurs macarons. Elles ne se trompent pas, certes, cependant insister pour savoir ce qu’est devenu leur fils, avec un ton non exempt de cruauté, en vociférant presque, m’a dérangée. Pour des fliquettes expérimentées, elles se montrent peu douées : Massimo, fils unique, jeune policier a été assassiné trente ans plus tôt, et Immaculata leur fera comprendre avec beaucoup de dignité.

Bien sûr, les thèmes abordés sont intéressants, comme les relations mère/fille ou mère/fils, les vengeances, la volonté de revanche des plus démunis, cependant l’amoralité d’un personnage en particulier m’a déplu (pour ne pas employer un terme plus fort). Dommage, car le rappel historique des années de plomb était fort intéressant.

Je lirai le tome suivant, pour savoir si toutes ces enquêtes inachevées trouveront leur dénouement. J’espère cependant que Gilda Piersanti ne retombera pas dans les écueils de Rouge abattoir.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
Commenter  J’apprécie          20
Roma Enigma

Cette fois-ci, peu de temps s’est écoulé depuis la fin de Vengeances romaines : deux mois. Mariella a définitivement rompu avec Paolo et tente de dissimuler un secret à d’Innoncenzo et Silvia. Force est de constater qu’elle est douée pour cela : elle tient ce don de sa mère.

Ce tome commence un peu comme le tome précédent : un meurtre en direct, si ce n’est qu’ici, ce n’est pas une reconstitution pour le cinéma. Nous connaissons donc très vite son mobile et le jeu du hasard : le meurtrier a raté sa cible et tué une innocente. L’auteur construit alors son intrigue sur un paradoxe : le véritable meurtre passe pou une mort naturelle, l’accident est pris pour un crime prémédité. Commence alors une enquête sur des bases faussées, qui prouvent qye quand on cherche, on trouve des mobiles variés et universels. Restent les preuves matérielles (comme dans les Expert) à condition que l’on veuille bien se donner la peine de les examiner et d’en tirer des conclusions réfléchies.

Puis, nous avons le coupable, qui tient une place prépondérante dans ce roman – trop, à mon goût, car sa personnalité me hérisse. Je ne suis pas la seule, car Mariella n’est plus la jeune fliquette inattentive de Rouge abattoir, et se rend compte que quelque chose ne va pas dans son comportement. Dommage qu’elle soit la seule, et que l’entourage de cette personne ne s’en rende pas compte, y compris les personnes dont il abuse de la faiblesse.

Nous ne sommes pas dans "la vraie vie " car le traitement final qui lui est affligé me paraîtrait peu possible, sauf à risque de gros ennuis à sa hiérarchie. Cependant, ce "traitement" est fort libérateur, que ce soit pour les enquêteurs, d’Innoncenzo en tête, ou pour la lectrice que je suis.

Gilda Piersanti retrouve dans ce roman ces thèmes de prédilection, parmi lesquels les relations mère/fille et mère/fils, égratignant au passage l’image traditionnelle de la mamma italienne. Lancinants, les souvenirs de la seconde guerre mondiale reviennent en force, hantent les vivants, tout comme ses enquêtes précédentes hantent Mariella.

Le roman, qui prend place dans le quartier populaire de la Garbatella, s’ancre également dans la réalité, comme le montre l’épilogue.

En dépit de ses inégalités, je poursuivrai la lecture de cette série.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
Commenter  J’apprécie          20
Jaune Caravage

J'ai beaucoup aimé la série des couleurs de Gilda Piersanti. Ce quatrième volume débute avec la découverte du cadavre d'une adolescente sur les bords du Tibre. Les personnages découverts dans les deux premiers romans ont gagné en maturité en même temps que l'auteur, et nous prenons plaisir à marcher dans leurs pas. Bien enlevé, bien structuré, un bon moment.
Commenter  J’apprécie          20
Le saut de Tibère

Où on retrouve Mariella de Luca, l'enquêtrice de la Questure de Rome qui vient d'intégrer une cellule d'Europol, chargée d'enquêter sur des crimes en série européens transnationaux.



Un cadavre, vieux d'une dizaine d'années, vient d'être découvert sur l'île de Capri et porte des similitudes avec le cadavre d'Oxford sujet du précédent opus de l'auteur, Wonderland ...



S'en suivra une enquête à rebondissements, allant de Rome à Naples, où se mêleront mafia napolitaine et renégat, repenti potentiel et héritière ...



Quelques promenades à Rome et à Capri composeront un ensemble intéressant :)



Un bon roman ...mais je reste un peu sur ma faim et regrette les premières enquêtes de Mariella qui donnaient davantage à voir et à découvrir de la capitale italienne ...
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de Gilda Piersanti (738)Voir plus

Quiz Voir plus

Chaos ou Karma ?

Rouge XXX Jean-Christophe Grangé

chaos
karma

12 questions
11 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , humour , chaos , karmaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}