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Critiques de Gilda Piersanti (239)
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Illusion tragique

En ce torride mois d’été romain, le petit Mario, dix ans, ne monte pas sur la terrasse de son immeuble pour y prendre l’air, mais pour épier son voisin du dernier étage, monsieur Ruper, un homme sans histoire qui vit seul et mène une vie rangée. Personne ne lui connaît la moindre relation, personne ne l’a jamais vu rentrer chez lui accompagné, et pourtant… Tous les soirs, Mario l’observe dans sa baignoire en train de coiffer et de savonner une très jolie jeune femme.

Son ami Riccardo et lui ont décidé d’aller libérer la princesse, parce qu’il n’y a pas d’autre explication : monsieur Ruper l’a enfermée chez lui, elle est sa prisonnière ! Le plus difficile, toutefois, n’est pas de s’introduire dans l’appartement de monsieur Ruper, mais d’en sortir une fois qu’on y est entré…





Un bien étrange thriller, d’abord une énigme à résoudre, puis s’en ajoute une deuxième , puis une troisième. L’auteur nous promène comme dans un labyrinthe où on chercherait l’issue. C’est surprenant, mais addictif, on a envie de savoir la vérité. On ne sait pas vraiment si les intrigues qui se mêlent à la première, sont réalités ou fiction.

La construction de ce thriller se fait peu à peu comme un architecte qui dévoile ses plans. Tous ces personnages, situations qui se succèdent puis se mêlent sur une toile de fond, qui est l’Italie. Je n’en dirai pas plus, je laisse à chaque lecteur le soin de découvrir ce thriller. Je vais regarder de plus près les autres livres de cet auteur que je ne connaissais pas.
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Illusion tragique

"Je n'avais pas conscience, cette nuit-là, que j'avais pris l'habitude de glisser du monde de mes romans à celui de ma vie sans plus percevoir les limites du passage. J'ignorais que j'avais gommé toute frontière entre la fiction et le réel."



Le petit Mario a pris l'habitude d'espionner son voisin. Tous les soirs, il l'observe donner le bain à une femme. Intrigué, il décide un jour de pénétrer en douce dans l'appartement avec un ami. Mais, vont-ils réussir à en sortir ?



Quelle surprise ce roman ! Quelle originalité ! Une construction alambiquée que j'ai beaucoup aimé et qui m'a tenu en haleine jusqu'à la fin.



Nous allons donc suivre Mario, sa maman et le fameux voisin en alternance avec l'histoire d'Elisabetta, l'auteur qui écrit l'histoire de Mario. Ca n'a pas l'air simple et ce n'est que le début.



Les deux histoires vont se superposer, se fondre jusqu'à s'imbriquer. Comme un puzzle, mais vous serez surpris par l'image finale.



On va osciller entre réalité et fiction. On se fait balader, on est dans le flou. L'auteur nous entraîne dans son histoire et nous manipule à sa guise jusqu'au bout, en semant ça et là quelques rebondissements pour capter notre attention. Et elle va y arriver sans problèmes jusqu'au dénouement qui vous laissera abasourdi.



Tout cela dans une ambiance oppressante, dérangeante, presque malsaine. C'est très noir par moments, ça fait froid dans le dos.



Si vous aimez les personnages retors, si vous aimez être surpris, n'hésitez pas. Ce roman va vous étonner à plus d'un titre.
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Illusion tragique

Bon je ne sais pas par ou commencer..mais je n'ai pas aimé ce roman!il est très bien écrit certainement mais je ne sais pas il m'a procuré que du malaise pourtant jai lu des histoires bien plus perverses et dégoûtantes ..en plus l'alternance entre l'histoire du livre et celle de l'auteur ne m'a pas impressionné franchement!
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Illusion tragique

Quelle expérience de lecture que cette « Illusion tragique » de Gilda Piersanti !

Nous sommes en Italie et nous suivons le petit Mario, une dizaine d'années, accompagné de son ami Riccardo, qui adore aller espionner chez le voisin du neuvième : Monsieur Ruper. Chaque soir, comme un rituel, cet homme étrange donne le bain à une femme, Maddalena, ce qui intrigue particulièrement les gamins qui décident un jour de pénétrer dans l'appartement de Ruper. Sauf que le bruit de la clef va tinter dans la serrure, et que si Mario va réussir à s'échapper, son ami Riccardo va se retrouver piégé dans la salle de bains.

En parallèle de cette histoire, on suit Elisabetta, grande écrivain à succès. Et chaque chapitre nous agrippe dans l'univers de l'un de ces personnages, ce qui a captivé l'amatrice de romans choral que je suis. le souci, c'est que je ne peux rien dire de plus sans dévoiler de grands pans de l'intrigue, donc je m'arrêterai là.

Alors je vais être parfaitement honnête : je n'ai pas vraiment aimé ce roman. Et comme j'ai horreur de malmener un livre – et que d'ailleurs je ne suis personne pour avoir le droit de le faire –, cette critique sera relativement courte, ce qui me changera de mes exposés bavards…

Oui ce roman est tout en originalité, étonnant, insolite, mais il est aussi incroyablement oppressant. Durant toute ma lecture, ne m'ont jamais quittée une profonde sensation de dégoût, un sentiment de malaise, de soumission et de captivité. C'est une lecture qui glace, qui enchaîne, qui étouffe. Et on se sent piégé, violenté et manipulé. J'ai détesté cette sensation, preuve toutefois que le roman réussit extrêmement bien à capturer les abîmes de la perversion et de l'emprisonnement psychologique.

Après, j'ai apprécié toute la réflexion qui accompagne le métier d'écrivain, que l'on découvre aux côtés d'Elisabetta. Les révélations sont inattendues; la plume est belle, précise, soignée : « L'amour résiste au pire, on peut détester et aimer encore », écrit l'auteur. Mais je me suis perdue et c'est un vertige qui ne m'a pas plu.

C'est donc un roman plutôt court mais dense et exceptionnellement dérangeant qui plaira aux amateurs de personnages retors. C'est un roman dédaléen qui s'enroule autour de soi tel un serpent constrictor. Qui resserre son emprise. On ne sait plus où est le vrai, le faux, la fiction, la réalité. On ne sait plus à qui se fier. Et on erre, désorienté, dans les méandres de ces esprits sombres et malsains. « Avant de sombrer dans le sommeil, je vis monsieur Ruper se pencher sur moi et me murmurer à l'oreille : la meilleure manière d'être innocent, c'est encore de trouver un coupable. »

Merci à Babelio et aux éditions Le Passage pour cette découverte italienne.
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Illusion tragique

1er chapitre lu = Intense

Voilà, j'ai terminé ce livre. Eh ben !!!!!

C'est une grande surprise, un régal.

A aucun moment l'attention ne retombe, et les couches se mettent les unes sur les autres puis sont révélées vraiment à la fin et surtout : On ne s'en doute pas ! Un peu à la manière du film inception (les couches d'histoires qui se superposent).



Execellent !
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Vengeances romaines

pas mal mais un peu confus
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Vert Palatino

En ce dimanche 29 avril 2001, alors que tous les Romains sont scotchés à leur téléviseur pour suivre la Coupe d'Italie, Mariella De Luca brave la pluie qui noie la ville pour monter sur les terrasses de Corviale. C'est là qu'a disparu la petite Sara. Mais, tandis qu'elle tente de se repérer dans les ténèbres de cet endroit sinistre, Mariella est agressée par un homme vêtu de noir qui essaye de l'étouffer.

Alors que le commissaire D'Innocenzo veut que son inspecteur principal s'occupe du meurtre d'un homme, Mariella ne peut s'empêcher de n'en faire qu'à sa tête. Au lieu de laisser la disparition de la fillette à la brigade des mineurs, elle se persuade que les deux affaires sont liées et pénètre dans un univers inquiétant.

Cette enquête se déroule sur près de deux mois et met en scène, après la Rome couverte de neige de Rouge abattoir, une ville noyée sous un véritable déluge.

Deux endroits s'opposent diamétralement (l'auteur introduit des photos dans le roman).

Corviale est « le plus long immeuble de logements d'Europe ». Il couvre un kilomètre et compte huit mille cinq cents habitants d'origine modeste.

A l'inverse, la Casa del Girasole est une magnifique demeure de luxe. « De loin, on aurait dit deux immeubles rapprochés, il s'agissait, en réalité, d'une seule palazzina en équilibre sur un socle revêtu de pierres brutes, que la faille verticale sur la façade découpait en deux parties symétriques. » Escalier somptueux de marbre et de verre, terrasses plantées d'arbres, la Casa del Girasole abrite cependant des occupants bien peu recommandables.

Enfin, nous découvrons un site de fouilles archéologiques et la résidence d'une famille chic qui cache pourtant des secrets peu reluisants.

Le roman est assez touffu. Plusieurs enquêtes se croisent : disparition, assassinats, trafics honteux.

J'ai beaucoup aimé cet épisode, même si le fond de Coupe d'Italie, qui met D'Innocenzo en transes, me paraissait assez ennuyeux. Je n'arrivais même pas à retenir les noms des équipes ni à les différencier !

Quelques scènes de sexe très crues sont assez peu ragoûtantes. Mais on en découvre un peu plus sur la vie privée des policiers qui sont très humains et non des machines à déduire. Ils commettent des erreurs, ils ont leurs regrets et leurs remords. Ils sont attachants.
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Bleu catacombes

Polar saphique.

Tout à notre obsession de délaisser les rivages septentrionaux du polar nordique, enthousiasmé par notre exploration assez récente des côtes italiennes, on a bien failli tomber dans un piège mortel ...

Gilda Piersanti (une italienne installée en France) nous proposait une balade Bleu catacombes. Celles de Rome bien sûr, qui ont une Histoire bien différente de celles de la place Denfert (1). Le voyage avait l'air prometteur.

Il y a des livres qui dès les premières phrases, dès les premiers mots, vous accrochent et ne vous lâchent plus.

Et puis parfois, pas souvent heureusement, on tombe sur un livre comme celui-ci où, une fois lu le premier chapitre, on se dit : mais bon sang ! qu'est-ce que c'est que ce truc ? chez qui on est tombé ? c'est quoi cette arnaque ?

Comme bien souvent, ce premier chapitre est la scène de crime : ce sera ici une scène de grand guignol, bâclée et vulgaire, digne d'une partouze dans un club échangiste de province.

Miraculeusement, les quelques lignes suivantes ont sauvé la mise : il y est tout de suite question de Judith et d'Holopherne.

Longtemps le tableau de Gustav Klimt a orné un mur de notre salon. Intrigué, on poursuit alors quelques lignes. Finalement, les références à la peinture nous entraîneront plutôt du côté d'Artemisia Gentileschi dont le tableau est plus approprié à un polar sanglant que celui du père de la Sécession Viennoise.

Mais revenons au bouquin.

Un polar au féminin. Et c'est rien de le dire, vous allez voir.

C'est écrit par une dame, ça on avait vu.

Le flic est une fliquette.

Son adjointe est aussi une fliquette ... adepte des amours saphiques.

Du côté des victimes et des assassins ... vous verrez bien.

On a aussi noté les références au mythe de Judith et de sa servante : des féministes avant l'heure, qui trucidèrent Holopherne victime de son désir de mâle.

Et parmi toutes les peintures qui empruntèrent cette myhthologie, l'auteure a retenu le tableau d'Artemisia Gentileschi qui est ... une peintresse (2) .

Plus féminin que tout ça, tu meurs.

Si l'on écarte l'innommable premier chapitre (le premier crime), tout commence par la découverte d'une tête coupée (Judith, Holopherne, vous y êtes ?) dans les catacombes où les touristes viennent quêter un peu de fraîcheur en pleine canicule estivale.



[...] L’enquête débutait relativement à l’abri des pressions pour une affaire aussi extraordinaire que la découverte, à quelques dizaines de kilomètres de distance, de deux têtes coupées, dans des lieux aussi improbables que la cabine de plage d’un établissement chic de bord de mer et une galerie de catacombes fréquentée par les touristes.



Et comme on a affaire à des assassins 'redoutables', d'autres têtes vont encore tomber tout au long du bouquin !



[...] La seule pitié que nous pouvons vous accorder, c’est de vous laisser le choix de l’endroit où vous voulez qu’on retrouve votre tête. L’aquarium ? La terrasse ? Le congélateur de votre cuisine ? Je ne peux plus vous proposer les catacombes car ces derniers temps elles sont excessivement bien protégées par notre police nationale.



Quant à la morale de l'histoire, je répète pour ceux qui, endormis par la chaleur caniculaire, n'ont toujours pas compris :



[...] Elle avait probablement séduit Max dans le seul but de le décapiter, comme toutes ces Judith qu’il avait filmées des années durant. Max avait mis tant de Judith dans son lit qu’il avait fini un jour par rencontrer la vraie.



Alors, aiguillonné par ces histoires d'artistes maudits et de Judith(s), on continue cette lecture improbable d'un roman de série Z qui finalement, en dépit ou à cause de ses prétentions, ne rend guère honneur aux plaisirs saphiques et à la gente féminine.

Jugez plutôt du niveau où la prose de dame Piersanti tombe parfois :



[...] Mariella privilégiait surtout les nouveautés en matière de lingerie fine ; elle aimait les soutiens-gorge en mousseline de soie, organdi, satin, tulle illusion ou gaze impalpable, bordés de dentelles Chantilly, brodés de valenciennes ou semés de plumetis, mais elle ne méprisait ni le coton ni le lycra stretch.

Ooops !

Et encore, le pire est à venir :



[...] Dans le domaine sexuel, chacun a le droit de désirer qui il veut. Quant à l’objet du désir, je n’ai en fait que deux interdits majeurs : les enfants et la famille. Et les animaux, bien sûr !



Aaargh. Voilà une sentence dont tous les mots ont été pesés et qui va certainement faire progresser les moeurs.

Finalement, au fil des pages, porté par l'intrigue artistico-policière, on finit par prendre tout cela au second degré, on s'amuse des maladresses répétées et insistantes de dame Piersanti pour instiller des évocations sulfureuses dans son bouquin. Ce n'est pas très gentil pour cette auteure qui ne nous voulait pas de mal (elle aime les animaux, on l'a vu) mais c'est bien hélas, la seule façon de cuisiner ce navet à la sauce italienne.

Pour celles et ceux qui aiment les femmes qui aiment les femmes.

Un bouquin que vous pourrez abandonner sur les plages cet été.



(1) - même si un téléfilm français avec Patrick Chesnay a été adapté du roman et transposé dans les sous-sols parisiens

(2) - à qui il est arrivé des trucs pas cools : n'allez pas voir tout de suite sur gougoule, attendez un peu d'être arrivé à mi-parcours du bouquin
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/s..
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Vert Palatino

Deuxième enquête romaine de Mariella De Luca, au cœur du plus long immeuble du monde.



Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/01/21/note-de-lecture-vert-palatino-gilda-piersanti/

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Le saut de Tibère

Huitième volet des saisons meurtrières, le saut de Tibère nous invite à suivre les enquêtes de l'inspecteur Mariella De Luca : la jeune policière vient de quitter la Questura de Rome et d'intégrer une nouvelle cellule chargée de coordonner des enquêtes sensibles au niveau européen.



Pour sa "première", Mariella se rend sur l'île de Capri, en compagnie de son collègue britannique, Mark Farrell : un serial killer sévirait en Europe et sa source se trouverait sur l'île. La jeune Giulia Bartoli y a été assassinée, il y a une dizaine d'années : son corps a fait l'objet d'une curieuse mise en scène et caché ensuite. Tout semblait accuser Massimo Capone, fils d'un ponte de la mafia locale. Depuis, le jeune homme a quitté l'île et semble avoir disparu aux yeux de tous.



Convaincue de la culpabilité de Massimo dans cette affaire et dans d'autres meurtres survenus en Europe et présentant de troublantes similitudes avec celle-ci, Mariella s'emploie à retrouver la trace du tueur et à le faire sortir de son refuge...



Dans ce nouveau roman, Gilda Piersanti nous livre les réflexions de l'inspecteur De Luca, les progrès de son enquête, ses relations avec le commissaire d'Innocenzo qui, connaissant la témérité de sa subordonnée, accepte mal son départ, ... En parallèle des investigations, le serial killer prend lui aussi la parole : il revient sur ses crimes passés, son changement de vie, ses projets, ... L'auteur alterne les deux tableaux, les entrecroisant parfois dangereusement.



Ce mélange m'a passionnée : tant par l'avancement de l'enquête, et le suspense qui en découle, que par la découverte des pensées du tueur. Ces deux personnages centraux donnent beaucoup d'épaisseur à l'intrigue mais en périphérie, d'autres rôles secondaires sont tout aussi intéressants à suivre : le lecteur retrouve, bien entendu, les habitués des enquêtes de l'inspecteur De Luca mais sur l'île, d'autres figures liées au drame passé ou à l'entourage de la famille Capone apportent leur touche à ce tableau tout en nuances. J'ai ainsi en tête Nunzio Perrone, témoin de la première heure ou Amleto De Gregorio, fidèle parmi les fidèles, indissociable du dénouement final.



Gilda Piersanti a apporté ici un grand soin à ses personnages, dépeignant leurs forces et leurs faiblesses, mettant également en lumière leur part d'ombre; elle leur confère ainsi humanité et épaisseur, nous les rendant finalement très proches. Cette psychologie intervient également lors du dénouement final, ajoutant, si besoin était, une saveur supplémentaire à cet excellent roman policier.


Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Rouge abattoir

Lauréate du Prix du Polar SNCF 2008 avec "Bleu Catacombes" (que j'attends avec impatience), Gilda Piersanti a entamé sa série des saisons meurtrières avec ce roman hivernal 'Rouge abattoir'



L'histoire se déroule entre le 26 et le 31 décembre...



Un cadavre atrocement découpé est découvert dans le quartier du Testaccio.



L'inspecteur principal Mariella De Luca, nouvelle adjointe du commissaire d'Innocenzo va mener l'enquête de la ville éternelle à sa banlieue, près de Tivoli (à côté de chez 'Mon Hadrien') !



Les personnages sont bien campés, le suspense bien mené ...



En bref un bon roman policier que je vous recommande
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Médées

Francesca, brillante avocate, livre une bataille féroce pour que Clara, en instance de divorce, obtienne la garde de sa fille.

En moins de vingt-quatre heures, un jeu de miroirs infernal se met en place entre l'avocate et sa cliente, dévorée par la passion amoureuse et abandonnée par son époux.

L'histoire se transforme alors en tragédie. Le mythe de Médée, mère qui tue ses deux garçons, nous hante depuis l'Antiquité.

Médée, c'est le refus de mourir en tant que femme parce que l'on est mère. En tuant ses enfants, Médée tue la mère en elle pour sauver la femme.
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Un amour parfait



Vous le savez, je n'abandonne un livre qu'à de rares exceptions et sans les copines de la lecture commune, j'aurais laissé tomber. C'est vous dire le peu que j'ai apprécié cette lecture. Je serai brève parce que je n'ai pas grand-chose à en dire.



On m'annonce un thriller psychologique d'une puissance redoutable, on est bien loin du compte.

C'est une histoire d'amour toxique, une passion dévorante, exclusive et destructrice, convenue et sans grand intérêt en ce qui me concerne. Le côté psychologique brille par son absence, les personnages sont très peu développés, hormis Lorenzo. Et le grand problème, justement, c'est Lorenzo. Je ne me suis attachée à aucun personnage, mais celui-là en particulier m'a exaspérée. Je l'ai trouvé imbuvable, égocentrique et horripilant. Être dans sa tête à écouter ses jérémiades a été une épreuve.



L'intrigue est sans surprise, dès le départ, on sait ce qu'il va se passer. Un drame que l'on attend et qui tarde à venir presque la moitié du roman. Des longueurs à n'en plus finir, j'ai trouvé le temps extrêmement long. Et là, une chose inattendue se produit. J'ai espéré un tournant décisif et un regain d'intérêt. J'y ai cru sincèrement, mais au bout de quelques pages, j'ai déchanté. L'ennui a repris ses droits et m'a accompagné jusqu'à la fin. Une fin prévisible qu'étonnamment, je n'ai pas détestée.



Un avis qui n'engage que moi. Il est sévère, je vous l'accorde, mais bien en dessous de l'ennui que m'a procuré cette lecture. Je n'aime pas ce cas de figure, mais je n'ai rien de positif à dire sur ce livre.



Autant j'avais aimé Illusion tragique pour son originalité, autant ce roman m'a paru fade et sans saveur. C'est une grosse déception, mais je vous invite comme toujours à vous faire votre propre avis.
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Les Somnambules

Quel roman ! On m'avait confié l'engouement des libraires pour Les somnambules de Gilda Piersanti mais je n'en savais pas d'avantage. C'est donc en toute confiance, sans même en lire la 4e de couverture pour en garder toute la surprise que je me suis lancée dans la lecture.

Gilda Piersanti nous livre un récit puissant, implacable, diablement bien maîtrisé ! Chapeau ! Un grand merci à la Maison d'Edition Le Passage et à Fredérique Friant plus particulièrement, pour ce Service Presse. Merci de leur confiance et de m'avoir permis de découvrir une auteure de grand talent.



L'histoire que nous relate Gilda est celle de 3 amis : Dario, Massimo et Gabriele. qui se connaissent depuis leur tendre enfance. A présent devenus des hommes influents, chacun dans leur domaine, ils pensent que les événements tragiques survenus la nuit de leurs 18 ans, soit 25 ans auparavant resteront dans l'oubli à tout jamais. Oui mais voilà, ce n'est pas le cas ! Et alors que chacun a construit sa vie, sa famille, en faisant abstratction du crime qu'ils ont commis, les évenements refont surface et viennent les hanter.



Dario le meneur de leur trio de l'époque est devenu Ministre de l'Intérieur, Massimo quant à lui est à la tête d'un véritable empire et s'est beaucoup enrichi. Enfin, Gabriele, est un médecin généraliste aimé de tous et très compétent. Leur amitié a perduré, chacun conservant la place qu'il avait dans leur "troïka" de l'époque,.. du moins le pensent-ils ! Au moment de leur vie où ils s'y attendent le moins, chacun d'eux va recevoir un avertissement concernant les faits survenus il y a 25 ans, en été, lors de leur séjour au bord de la mer : on les somme d'avouer le plus rapidement possible leur faute et de révéler la vérité au grand jour sous peine de très lourdes représailles.



Que s'est il passé il y a 25 ans ? Comment ce drame, enfoui et dissimulé aux yeux de tous peut-il bien ressurgir après autant d'années ? Qui a intérêt à déterrer toute l'histoire ? Et surtout, les 3 amis sont-ils prêts à renoncer à leur vie présente et à confesser leur méfait au risque de tout perdre ?



Dans ce polar qui aurait pu passer pour "classique", Gilda Piersanti nous prend au dépourvu. Elle fait lentement monter la pression, et la force et originalité du roman résident dans la psychologie des personnages qu'elle nous décrit. Leur état d'esprit, leurs états d'âme, et les montagnes russes émotionnelles par lesquelles ils passent à mesure que l'étau se resserre autour d'eux, qu'ils soient victimes ou bourreaux.



Le roman nous décrit la lente descente aux enfers des protagonistes qui se retrouvent très vite prisonniers d'une spirale. Les trois amis sont-ils aussi soudés qu'ils le pensent ? Parviendront-ils à faire bloc face à ce nouveau défi surgi du passé ? Et à y regarder de plus près, s'ils font en effet front et décident de tout révéler, leur motivation est-elle si vertueuse ? Qui est reellement maître de la situation ? Le lecteur assiste impuissant au déroulement des événements et tourne frénétiquement les pages, tremblant pour le sort des personnages. Le ressentiment suintant des pages, les relations amour/haine entre les différents protagonistes nous maintiennent sur le fil du rasoir, craignant que tout ne vole en éclats à la moindre occasion !



Entre menaces, tentatives d'intimidation, un enlèvement, des ravisseurs roumains qui ne semblent pas très futés.. les retournements de situation s'enchaînent à un rythme effréné. Gilda nous entraîne à sa suite vers le dénouement magistral qu'elle a imaginé. Ces trois hommes qui ont à présent une position sociale, une réputation et une famille à défendre semblent prêts à tout, même à l'impensable !



Ce thriller psychologique aux rouages implacables va à cent à l'heure et ne laisse jamais le lecteur reprendre son soufle ! A cela s'ajoute le "charme" de l'Italie dont l'auteure a su restituer l'ambiance en situant son action à Rome. Enfin, elle restitue également très bien le contexte politique du pays, ce qui permet de s'instruire sur le sujet sans que cela ne soit trop "lourd" et n'englue le récit.



Ce roman est également brillant en raison des thématiques auxquelles l'auteure nous invite à réfléchir. Qu'il s'agisse de trahison, de résilience et de la possibilité ou non d'un pardon. L'auteure nous fait nous interroger sur une rédemption envisageable pour les auteurs du crime et de la notion de responsabilité et culpabilité. Elle nous parle également d'une amitié qui se construit et se déconstruit.



Toutes les raisons citées plus haut et surtout l'étendue de la palette d'émotions qui se dégagent de ce roman font que cette histoire vous restera encore un long moment en tête une fois la lecture terminée.. une belle réussite !
Lien : https://mgbooks33.blogspot.c..
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Un amour parfait

Mais pourquoi Lorenzo s'est-il laisser embarquer dans cette histoire ? Cet homme à qui tout réussit : profession, mariage, enfants.... Est-il si naïf au point de tout perdre pour un amour de jeunesse qui réapparaît soudainement dans sa vie, au bar d'un hôtel ? Et de commettre l'irréparable ?

Et bien, il faut croire que oui.

Un bon thriller, court, bien ficelé, qui laisse s'installer la tension peu à peu.

Pas besoins de gore, ni de trash pour cette histoire tellement évidente qu'on se laisse prendre au jeu.
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Illusion tragique

Quand j’ai commencé ce roman, j’étais sceptique. D’autant que j’avais vu une note global pas très alléchante.



Le récit est particulier, on alterne entre des chapitres où on jongle avec deux protagonistes différents. Deux histoires distinctes.



Nous sommes en Italie, et nous entrons dans la tête d’un homme qui est un véritable sociopathe, tout cela conter par Mario, dix ans.



Cette histoire est écrite par cette femme qui apparaît dans l’alternance des chapitres. Cette femme qui a été blessée et qui a été capable du pire.



J’ai trouvé que c’était un livre très atypique.

Deux points de vue, deux histoires particulièrement noires. On entre dans un cercle vicieux, où l’on comprend l’impact d’un événement traumatisant.



Je sais que ce livre ne plaira pas à tout le monde. Il est spécial, mais je suis agréablement surprise d’avoir plutôt apprécié cette lecture.



Nous sommes vraiment dans une ambiance glauque. L’auteure nous emmène dans les noirceurs de notre âme, on se prend d’empathie pour ces victimes devenues criminelles…



Il n’y aura pas de véritables meurtres sanguinolents, on sera surtout basé sur l’aspect psychologique des personnages. Et cela m’a beaucoup plu.

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Les Somnambules

À Rome, trois amis d'enfance sont hantés par le souvenir d'une nuit durant l'été de leurs 18 ans. Vingt-cinq ans après cet incident, Massimo, Dario et Gabriele, qui vivaient dans la peur de ce crime impuni, voient leur position sociale et leur vie de famille menacés par le jaillissement de la vérité.



Quelle découverte agréable que cette fiction de cette écrivaine italienne, Gilda Piersanti, qui vit maintenant en France depuis plusieurs années. Si le début du roman est un peu chaotique, l’intrigue se tient bien et nous garde en haleine jusqu’à la fin où nous apprendrons ce qui s’est passé dans la vie de ces protagonistes. J’ai beaucoup aimé les descriptions sur Rome et l’Italie ainsi que sur le milieu de la bourgeoisie dans lequel le roman évolue. Les personnages sont tous très bien décrit ce qui donne beaucoup de relief au texte. Ils ont tous leurs caprices et leurs petites manigances afin de parvenir à leur fin. Les questions de rédemption, de pardon, de pouvoir sont abordées ici.



Ce nouveau roman de Gilda Piersanti ne démérite pas d’être en lice pour le prix Landerneau polar 2021. En tout cas, moi, il me donne le goût de retourner me balader en Italie.



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Les liens du silence

Bien que ce roman soit dans la collection de polars, j'hésiterais à le qualifier de "policier", des meurtres, des enquêtes, certes mais pas le moindre carabinier dans cette histoire mafieuse. Chez les Cordellaro on règle les affaires en famille en effaçant les preuves ou les traces qui pourraient donner lieu à une enquête, on fait taire les témoins gênants, d'ailleurs inutile de leur demander de se taire, l'omerta règne. Vous avez compris, c'est une histoire de mafia, d'hommes d'honneur. En résumé, d'hommes. 



Et les femmes dans tout cela? Jeunes filles, elles seront promises à des héritiers prometteurs, pour souder des alliances, agrandir des domaines d'influence,  sceller des différends, comme les princesses autrefois au gré de la géopolitique. Il ne sera pas question d'amour, tout juste d'amour maternel, et encore, les enfants sont l'objet de chantage si la mère se rebelle. Rares sont les manipulatrices qui , comme l'Araignée, joueront de leur pouvoir pour avancer leurs pions,  fils ou neveux, dans les rivalités des clans. Nombreuses, les victimes, qu'on enferme dans le secret des grandes maisons et qui disparaissent mystérieusement. 



Je croyais découvrir un village de  Calabre, berceau des Cordellaro. La romancière m'entrainera  à Zurich, Rotterdam où la famille a des succursales pour développer ses trafics. Magasins Bio ou Jus de fruits tropicaux pour couvrir les importations de cocaïne, bienfaisance pour exploiter les migrants, main d'œuvre bien utile dans les diverses récoltes de tomates ou d'agrumes. Ni vu, ni connu! 



C'est un thriller psychologique où les manipulations, les exécutions, s'enchaînent. C'est aussi une histoire d'amour. Cela se lit bien, même si au début on s'emmêle un peu dans les relations familiales. Quand on est accroché on ne le lâche plus pour savoir la fin. 
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Un amour parfait

Bonjour,



Voici un thriller psychologique que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Un amour parfait" de Gilda Piersanti paru aux édition Le passage.



Lorenzo Fontana travaille pour une entreprise qui vend du chocolat de luxe. Il est marié à Maria Elena, père de deux enfants et tout va bien dans sa vie jusqu'au jour où il va revoir son premier amour de jeunesse, Laura. Celle qu'il n'a jamais su oublier, celle qui lui a fait tourner la tête par le passé, celle pour qui il a failli mourir trente ans plus tôt.



Elle est revenu pour lui, pour lui avouer son amour, pour reprendre leur histoire tragique. Lorenzo va succomber à son pouvoir de femme fatale, elle va lui demander d'accomplir le pire pour elle : tuer son mari. Lorenzo est prêt à tout pour faire sienne sa Laura, à n'importe quel prix…



Un superbe thriller machiavélique qui distille toute sa puissance redoutable à travers cette passion amoureuse destructrice et complexe. Une descente aux enfers après une traversée du désert tout aussi chaotique pour Lorenzo. Il va tout perdre, et pourtant il va se raccrocher à la seule chose dont il soit sûr dans sa vie : son amour inconditionnel pour sa bien-aimée. Mais cet amour est-il réciproque et surtout si parfait ?



L'auteur nous distille son récit de par son écriture captivante. Le suspense entretenu au fil des chapitres courts et intense nous plonge dans l'illusion de cet amour que Lorenzo voudrait immortel. Une relation toxique totalement dévastatrice que Laura n'hésite pas à manipuler pour son plus grand plaisir.



L'amour fait-il faire tout et n'importe quoi ? Jusqu'où est-on prêt à aller par amour ? Lorenzo n'aura de cesse de repousser les limites de sa passion amoureuse pour sa chère tentatrice, au point de se perdre lui-même dans cette relation. Sa longue descente sera tragique, douloureuse, addictive jusqu'à ce final totalement subjuguant.



Un superbe roman qui traite de l'emprise psychologique et de la manipulation mentale sous couvert d'une pulsion amoureuse sadique. Aucune pitié, Lorenzo n'est pas épargné par les gens ni par les sentiments. Sa souffrance va aller crescendo. Son consentement à toute cette histoire va le conduire à l'acte final. Lequel ? Il faut lire le livre pour savoir.



Bonne lecture, amis lecteurs !
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Bleu catacombes

Court livre policier, bien monté, Bleu Catacombes nous conduit en Italie. Plusieurs meurtres se succèdent en reprenant le même scénario macabre, rappelant le crime de Judith, héroïne juive dont l'histoire est racontée dans l'ancien testament, et qui décapita Holopherne, général de Nabuchodonosor. L'inspectrice Mariella de Luca va mener l'enquête, - pas assez vite pour éviter l'inflation du nombre des têtes coupées… - mais retrouvera le fil d'une vengeance que le lecteur aura du mal à condamner.

Certainement un bon cru, pour les amateurs.
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