"Autruche, seul animal officiellement doué de sens politique." Pierre Daninos.
"A Lorient, 400 personnes mettent la tête dans le sable, pour dénoncer la prolifération des algues vertes". Ouest-France, le 05/06/21.
Chantal Jouanno, ministre de l'écologie, déclarait en 2009:
"Sur les algues vertes, la politique de l'autruche, c'est fini."
Il n'y a pas d'autruche dans les contes de fées ?
Relevez la tête, pour regarder les dessins de cet album avec l'autruche...
L'autruche et les 7 nains. Mais, pour respecter les consignes, il n'y a que 6 nains. L'autruche en a avalé un, on le voit coincé dans la gorge de l'animal. C'est pas la bamboche!
Les 3 petits autruchons, qui ont la tête dans le sol, afin de ne pas voir l'ombre du loup .
L'autruche au Bois dormant, qui ronfle et dont les pieds dépassent du lit.
Il y a aussi l'autruche à la houppe, l'autruche bottée, l'autruche aux allumettes (qui n'a pas inventé la poudre!)...
Il ne manque que les autruches qui dansent dans "Fantasia" de Walt Disney.
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"Very cat trip", dessin animé dans lequel un chat noir et blanc a peur ... Campagne de sensibilisation de la SPA contre l'abandon des chats, le 07/06/21.
Mon chat, à moi, est gris. "Il est très gros, très gentil et très très bête". Chat-pristi!
"Il paraît que le chat retombe toujours sur ses pattes, le mien, non!" BAOUUM...
Il occupe tout le canapé (il est très grand, et "je dois prévenir les invités que ce n'est pas un coussin"). Il ne peut dormir sur un radiateur, ni passer par la chatière.
Il a peur des souris, ne ronronne pas, mais il barrit.
Il n'aime pas le poisson, et ne sait pas grimper aux arbres, mais préfère les cacahuètes ou les bananes.
Puisqu'on vous dit que c'est un chat. Il se lèche les pattes, se nettoie ses grandes oreilles, et a un air inspiré dans sa litière.
En fait, je crois que c'est un éléphant où je me trompe?
On est félin pour l'autre.
Et c'est pas du pipi de chat, les dessins de l'album...
Chat-lutations! Car un chat, chat trompe énormément...
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Un livre génial et décalé où un éléphant se prend pour un chat, et fait tourner son maître en bourrique. Ce livre je l’ai tellement lu, soir après soir, à mes enfants, que très vite, j’ai arrêté de le lire, je tournais les pages, en récitant le texte de l’auteur. Lassé par cette récitation, j’ai commencé à modifier les dialogues, à ajouter des blagues pour faire rire les petits, à commenter les images, à les faire réagir. « Mon chat le plus bête du monde » est ainsi devenu un livre mouvant, où l’éléphant-chat, faisait chaque soir de nouvelles bêtises, toujours bercées dans l’improbable poésie qui émane de la plume de Gilles Bachelet.
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L’objet de cette chronique est de revenir sur un autre genre de chat, au succès fulgurant. Ce chat capable d’écrire des critiques de livre, on le nomme ChatGPT. Le poil hérissé par la chronique de la mort annoncée du cerveau humain dépassé par la toute-puissance de l’I.A. (Intelligence Artificielle), je propose ici un billet décalé, qui tente de dévoiler le dessous des cartes.
Voici la critique de « L’archipel d’une autre vie » d’Andreï Makine que m’a proposée ChatGPT. Je précise que lorsqu’on demande au robot de recommencer, il propose une critique différente.
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« "L'Archipel d'une autre vie" est un roman émouvant et captivant d'Andreï Makine, qui explore les thèmes de la mémoire, de l'identité et de la vérité à travers une histoire poignante et mystérieuse. L'intrigue se déroule en Sibérie dans les années 1950, alors que le lieutenant Pavel Gartsev est envoyé en mission pour traquer un criminel qui s'est évadé d'un camp de travail. Au cours de sa mission, Pavel découvre un village étrange et isolé, habité par des personnes aux secrets profonds et aux histoires sombres.
Le roman est construit autour d'une série de récits enchâssés, chacun raconté par un personnage différent et apportant sa propre perspective sur les événements qui se déroulent. Cette structure narrative complexe ajoute de la profondeur et de la richesse au récit, permettant au lecteur de découvrir peu à peu les vérités cachées derrière les apparences.
Les descriptions de la nature sibérienne sont particulièrement saisissantes et ajoutent une dimension poétique à l'histoire. La beauté sauvage et inhospitalière de la région est utilisée comme une métaphore pour les souffrances et les difficultés que les personnages ont dû endurer.
Le style d'écriture de Makine est tout simplement magnifique, avec une prose élégante et une attention aux détails qui créent une atmosphère d'une grande intensité émotionnelle. Les thèmes universels de l'amour, de la perte et de la rédemption sont explorés avec une grande profondeur et une sensibilité émouvante.
En somme, "L'Archipel d'une autre vie" est un roman puissant et évocateur qui mérite d'être lu et relu pour sa complexité narrative, ses thèmes profonds et sa beauté littéraire. »
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Impressionnant ? Déroutant ? Malaisant ? Effrayant ?
Cette critique écrite par un robot signe-t-elle la fin d’un monde ? En tout particulier de Babelio ?
Ce roman de Makine, je viens de le lire, je l’ai chroniqué (et pas en un quart de seconde !) et je suis bluffé par la critique « produite » par ChatGPT. Elle manque certes d’une forme de poésie qu’un robot ne parviendra sans doute jamais à générer (vraiment ?), mais en toute franchise, je pense que j’aurais « liké ». Pas vous ?
Une lecture attentive du texte produit par ChatGPT révèle une structure classique où se succèdent une présentation du thème, une ébauche de résumé (comportant quelques inexactitudes) qui ne dévoile pas d’élément crucial de l’intrigue (quel soulagement !) et enfin une appréciation esthétique du roman. On notera l’inclination un peu « mécanique » du logiciel pour le doublement d’adjectifs (« émouvant et captivant », « poignante et mystérieuse » etc.). La dernière phrase rappelle la « complexité narrative, les thèmes profonds, la beauté littéraire » du roman. Une manière éloquente de dire « profond, complexe et beau ». Une évocation banale et creuse, qui peut s’appliquer à des milliers de romans, caractéristique de l’absence de subjectivité de « l’auteur » de cette critique.
Le texte qui suit tente de comprendre ce qui ressemble à un tour de magie, d’appréhender la manière dont est conçu ce chat d’un nouveau genre qui va envahir nos vies. Deux remarques liminaires. Ce texte, j’aurais préféré ne jamais l’écrire. Je précise aussi, que, si je dispose d’une formation scientifique, le monde de l’I.A. m’est totalement étranger.
« ChatGPT » est composé du mot « chat » qui désigne un fil de conversation, et de l’acronyme « GPT » pour « Generative Pre-trained Transformer » ou « Transformeur génératif pré-entrainé ». Il s'agit d'un agent conversationnel qui utilise l’I.A. pour dialoguer avec ses utilisateurs.
Un mot sur cette locution en forme d’oxymore : Intelligence Artificielle. Un mot trompeur tout droit sorti d’une novlangue orwellienne. Le terme suggère l’existence d’une intelligence extérieure à l’intelligence humaine. L’I.A. est « un processus d'imitation de l'intelligence humaine qui repose sur la création et l'application d'algorithmes exécutés dans un environnement informatique dynamique ». La seule intelligence qui vaille est celle des concepteurs de ChatGPT. Si attribuer une « intelligence » à une machine constitue une dérive anthropomorphique amusante dans un roman de SF, gardons à l’esprit une évidence, un robot n’est jamais intelligent.
La face nord à présent. Comment est conçu ChatGPT ? Comment fait-il pour générer « un texte logique, cohérent et qui se lit comme s'il avait été écrit par un humain » ? Pour pondre en moins d’une seconde une lettre de motivation, une dissertation d’économie, ou une critique sur Babelio ?
S’il n’est pas connecté à internet, ChatGPT est relié à une base de données gigantesque, qui lui fournit les « briques » de base nécessaires à l’élaboration d’un contenu. Le logiciel « interroge » ainsi cette base de données pour construire sa réponse à la question qui lui a été posée.
Pour composer un texte à partir des éléments de la base de données, il utilise un algorithme itératif « dynamique » qui, à partir de « données d’entrainement », « apprend » à identifier des schémas récurrents (« patterns ») lui permettant de devenir « autonome » et de progresser. Cet algorithme itératif dynamique s’appuie notamment sur des propriétés statistiques élaborées. Il utilise ainsi des modélisations statistiques capables de « quantifier la langue », c’est à dire de mesurer la « pertinence statistique » (indicateur qui utilisera par exemple la fréquence d’occurence) de tel ou tel mot, de telle ou telle formulation.
En résumé, ChatGPT dispose d’une quantité de données « infinie », et « apprend » à les agencer à l’aide d’algorithmes dynamiques complexes qui lui permettent d’obtenir une réponse que le programme juge adéquate.
Deux remarques. ChatGPT enregistre les messages qui lui sont adressés par l'utilisateur au cours d'une conversation. Une interface de filtrage empêche ChatGPT de produire des réponses potentiellement offensantes, notamment racistes ou sexistes.
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Voilà. L’idée de ce billet était de « soulever le capot de la voiture » et de démystifier ce qui n’est qu’un outil, un robot, une machine. Un machin. De rappeler que ChatGPT n’est pas intelligent, au contraire de ces concepteurs. De rappeler que ChatGPT n’apprend pas, il progresse.
Il faudrait un essai tout entier pour appréhender les conséquences vertigineuses qu’aura le développement de l’I.A. sur nos vies. Il faudrait relire l’oeuvre de Philip K.Dick et de Jorge Luis Borges.
A tous les lecteurs qui ont de jeunes enfants, ou petits-enfants, lisez-leur « Mon chat le plus bête du monde » de toute urgence, avant qu’un autre Chat ne le fasse à votre place.
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Qui a écrit cette chronique ? @Isidoreinthedark ? Ou bien ChatGPT ?
« Because something is happening here but you don't know what it is
Do you, Mr. Jones? » (Bob Dylan)
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Chat alors… la nuit, tous les chats sont gris. Et le jour !
Le moins que l’on puisse dire dans cet album de Bachelet, c’est qu’une chatte n’y retrouverait pas ses petits. Un véritable capharnaüm, à en perdre le nord. ♪Au sud, c’était les corons…♫
Pourtant, au début de l’album, un chat gris, gros et tout mignon dort et mange à longueur de journée dans cette maison. Vous allez me dire qu’il n'y a pas de quoi fouetter un chat ! C’est juste une vie de chat !
Oui, bien sûr. Seulement, ce gros matou a créé un désordre monstre dans toutes les pièces de la maison. Si encore il jouait à chat avec un chien, la situation tiendrait du normal. Le souci, c’est qu’il n’y a pas un chat dans cette baraque, hormis notre gros matou qui squatte ici dans la machine à laver, là-bas dans le canapé, ou ailleurs sur le bureau ou la télévision. Chat alors, c’est dingue !
Vous allez surement me rappeler que les chiens ne font pas des chats. Mais tout de même, ce chat me semble vraiment bizarre. Pour ainsi dire, j’ai l’impression qu’il trompe son monde...
Si je devais appeler un chat un chat, je ne l’appellerais même pas chat, c’est pour vous dire mon désarroi !
A moins tout simplement que ce chat soit très bête comme le pense l’auteur Gilles Bachelet. Pas impossible mais c’est à démontrer tout de même pour un chat. Bêtement, je pensais que l’on disait « bête comme une oie » !
Dans le doute, chat échaudé craint l'eau froide, je donne ma langue au chat et je vous laisse juger par vous-même de la race de ce chat exotique. J’espère que vous apprécierez le délire de cet auteur et ses illustrations remarquables, à lire et relire pour comprendre toutes les subtilités et l’ironie de cet album pour les jeunes et les moins jeunes.
Excellente lecture à tous... Et surtout couvrez vous bien en sortant l'acheter, vous pourriez attraper un énorme chat dans la gorge !
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Si 1769 ne fut pas une bonne année pour les champignons, il en naquit cependant un tout petit coiffé d'un drôle de chapeau. L'insupportable champignon, très tôt enclin à l'agitation et à l'autorité, manifesta dès l'enfance un goût prononcé pour la chose militaire. Devenu grand, c'est tout naturellement qu'il mena ses troupes sur les champs de bataille. Tant et si bien qu'il se retrouva seul sur un îlot, sa valise à la main. Car il en est des champignons comme des hommes. "Certains sont délicieux, d'autres juste comestibles. Quelques-uns sont de vrais poisons."
Gilles Bachelet, auteur du poétique et tendre Mon chat le plus bête du monde s'attaque ici au destin de Napoléon Bonaparte. Un livre à emprunter sans hésiter à sa progéniture pour se plonger avec délice dans cette facétie mycologique, où les abeilles impériales portent de petits chapeaux. Une mention spéciale à la toile du sacre de Napoléon le cèpe et au couronnement de Joséphine l'oronge, entourés de gardes coprins chevelus et de hussards morilles peints par Jacques-Louis David la chanterelle.
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Connaissez-vous le chat de Gilles Bachelet ?
C'est un énorme chat tout gris avec des larges oreilles et un ridicule petit bout de queue.
Jusque là, rien d'anormal à la description.
Mais le chat de Gilles Bachelet a aussi une jolie trompe !
Eh oui...les crayons du dessinateur sont bien facétieux. Ils ont glissé dans la peau du chat un énorme pachyderme à l'air benêt.
Imaginez un peu.. un éléphant avec les postures de votre petit animal favori. Voilà une idée peu banale et bien amusante.
Ce fameux chat, Gilles Bachelet nous l'avait déjà présenté dans ses albums précédents : « Mon chat le plus bête du monde » et « Quand mon chat était petit ».
Dans cet album-ci, il nous donne des nouvelles de son chat, et nous en sommes ravis !
Son chat s'est trouvé une petite fiancée. Une minette toute pimpante, à la fois douce et espiègle.
Et c'est un vrai bonheur de les voir tous deux s'amuser, se pomponner, se câliner et s'endormir..dans un univers qui n'est pas sans rappeler l'enfance bénie des gamins en culotte courte.
C'est très tendre et cocasse à la fois !
Des nouvelles de son chat ? On aimerait bien en prendre à nouveau !
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Je me dépèche d'écrire une bafouille sur cet adorable album jeunesse, car je vais encore être en retard!
Je découvre que monsieur lapin blanc a une épouse et une grande famille. D'ailleurs ,madame ne semble pas très satisfaite de son mariage et rêve d'un monde où les hommes participeraient aux tâches ménagères,quelle utopiste cette petite dame lapin!
Entre Ponti et les Passiflores de G.Huriet, cet album est plein d'humour et de charme. Les dessins foisonnent de détails rigolos, genre de chose idéal pour faire la lecture aux bambins et capter leur attention! Ni une ,ni deux, je le dépose à la bibliothèque et cours en acheter un exemplaire pour l'offrir!
J
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Après Mon chat le plus bête du monde, nous retrouvons dans cet album le « chat » de Gilles Bachelet. Je mets des guillemets car évidemment ici le chaton est représenté sous les traits d'un éléphanteau.
J'ai beaucoup souri en lisant la préface dont j'ai relevé cet extrait : « D'après Gilles Bachelet, son chat serait « le plus bête du monde » ! Je m'élève avec la toute dernière énergie contre cette idée absurde. Ce chat n'est pas plus idiot que vous et moi. Gilles Bachelet (...) s'étonne que son chat ne vient pas quand on l'appelle. Quoi de plus normal ? Quand on appelle un chat, il entreprend aussitôt quelque tâche urgente - comme boxer une mouche, ou compter ses griffes - mais il ne vient pas. Car le chat, abusivement catalogué « domestique », ne sombre jamais dans la servilité. S'il accepte en ronronnant les caresses et autres signes de familiarité, c'est en échange de quelques services qui lui évitent d'aller chasser la souris par des nuits sans lune. Mais il n'est pas du genre à se coucher quand on lui dit « couché », contrairement au chien, qui tient à montrer qu'il a du vocabulaire. Le chat se couche quand il veut, où il veut - de préférence dans un pot de fleurs, sur le courrier urgent ou les genoux d'un invité asthmatique. »
Les dessins m'ont beaucoup amusée : les regards et expressions du « chat », mais aussi les situations et les détails. Je ne peux que vous conseiller de découvrir l'univers si particulier de cet auteur si ce n'est déjà fait. Ces livres sont réjouissants aussi bien pour les petits que pour les adultes.
Un album jeunesse très mignon et rigolo qui peut se lire indépendamment des autres.
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Un album loufoque, plein d'humour où l'on découvre ce chat le plus bête du monde !
Un décalage parfait entre le texte qui nous parle d'un chat et les illustrations qui nous montrent un éléphant... Les tableaux de maîtres revisités sont très réussis.
C'est drôle et efficace : un vrai régal pour les petits comme pour les grands !
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La couverture et le titre ne m'inspiraient pas plus que cela. Et pourtant, j'ai été totalement conquise par cet album jeunesse.
Gilles Bachelet nous livre un récit tendre et amusant autour d'un moment privilégié entre les parents et leurs enfants : la lecture d'une histoire avant de s'endormir. Il y existe toute une panoplie d'histoires : une histoire qui fait fondre, une histoire sans queue ni tête, une histoire qui file, une histoire qui scintille ... C'est une maman panda qui ouvre le bal. Le doudou de son petit annonce la situation suivante. Et ainsi de suite...
Comme toujours dans les livres de cet auteur-illustrateur, on trouve de nombreux détails recherchés. Les jeux de mots sont bien trouvés. Je recommande vivement ce livre original pour les petits.
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La démarche est originale. Dans ce livre, Gilles Bachelet laisse libre cours à son imagination en créant de toutes pièces le personnage de l'épouse du lapin blanc d'Alice au pays des merveilles.
On fait connaissance avec ce personnage féminin de la société victorienne à travers son journal intime. Cette mère de famille nombreuse consacre tout son temps à l'éducation de ses enfants et aux tâches ménagères du foyer. Elle s'agace et se désole du comportement de son mari qui ne semble même plus la remarquer.
Au fil des pages, on prend plaisir à découvrir les nombreuses références à l'univers d'Alice au pays des merveilles de Lewis Caroll. Les dessins sont très beaux. J'ai beaucoup aimé le personnage principal et sa manière de s'exprimer. Le chat du Cheshire, qui a élu domicile chez eux, est également très drôle. Une façon distrayante d'aborder le sujet de l'égalité des sexes.
En tant qu'adulte, j'ai trouvé cela très amusant. Un livre coup de cœur à lire et à relire afin d'apprécier pleinement la multitude de détails.
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Cet album me fait rire à chaque fois. Le texte est décalé par rapport à l'image, le texte pourrait véritablement s'accorder à un vrai chat, mais au fil des pages, sur les illustrations, bien léchées, pleines de détails, c'est un éléphant qu'on suit. Et c'est le rapport du texte est de l'image qui donne tout le sel à cette histoire ; Du coup, la situation devient drôle, burlesque. J'ai aimé aussi les références à l'art, de Boticcelli à Ben en passant par Miro, Picasso, Fernand Léger, Lucio Fontana... Un livre pas si bête...
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C'est vrai ça : il n'y a pas d'autruches dans les contes de fées !
Dans cet album humoristique, Gilles Bachelet nous explique pourquoi, exemples à l'appui...
A chaque page, un conte célèbre, avec comme personnage principal une autruche pas forcément à son avantage dans le costume, voir même ridicule... mais tellement drôle !
J'avais adoré la série des "Mon chat le plus bête du monde", et je dois avouer que cet album est dans la même veine : décalé, loufoque, plein d'humour et de références littéraires (forcément !). Je suis fan !!!
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Quel drôle d'album que ce Champignon Bonaparte !
Comme toujours, Gilles Bachelet fait preuve d'originalité. Cette fois, il s'intéresse à la figure de Napoléon Bonaparte. Inspiré par son bicorne, l'auteur-illustrateur retrace le parcours de l'empereur sous les traits d'un champignon.
« 1769 ne fut pas une bonne année pour les champignons. Il avait trop plu. Ou pas assez. Ou pas quand il fallait. Pourtant, à la mi-août, il en poussa un, pas bien grand, coiffé d'un drôle de chapeau. »
On prend plaisir à suivre ce portrait humoristique : de l'enfant turbulent à l'empereur exilé. Tous les personnages sont d'ailleurs des champignons, c'est l'occasion de se rappeler de la grande variété qui existe. Des dessins en doubles pages offrent au regard une multitude de détails à découvrir.
Un livre qui comporte plusieurs niveaux de lecture : n'ayant pas les mêmes références, enfants et adultes ne verront pas forcément les mêmes choses.
La chute est accompagnée d'une petite morale amusante. C'est plaisant.
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Après un déménagement à la campagne, le « chat » de Gilles Bachelet s'adapte plutôt bien à sa nouvelle vie. Il a désormais une « fiancée » : une jolie chatte tigrée tricolore. Il est amusant de voir comment ces deux-là occupent leur temps. On retrouve les mêmes ingrédients que dans les autres albums : de l'humour, de la tendresse et de jolis dessins que l'on prend plaisir à regarder.
À la fin, l'auteur-illustrateur a imaginé les seize couvertures des albums qui « ne paraîtront pas ». Celles-ci mettent en scène l'attachant éléphant... euh pardon chat... ! dans des situations humoristiques (un petit clin d’œil à la collection des « Martine »). J'ai apprécié Des nouvelles de mon chat, mais mon préféré de la série reste Quand mon chat était petit.
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