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Critiques de Gilles Laporte (98)
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Les Roses du Montfort

Roman passionnant qui nous plonge dans l’atmosphère du début des années 1900 sur les hauteurs des montagnes bleues des Vosges avec l’histoire de Louise, une femme bien décidée à prendre son destin en main.

Après Sous le regard du loup qui nous parlait du respect de l'environnement, de la bienveillance féminine et nous mettait en garde contre toute réflexion hâtive et expéditive et Un parfum d’oranger où Gilles Laporte abordait des thèmes fondamentaux comme la transmission du savoir, l’exil, le racisme, l’intégration sociale, ce nouveau roman nous transporte sur les montagnes bleues des Vosges, à Montfort au milieu des vignobles luxuriants.



Le roman débute en 1899, au bal de la fête patronale annuelle des vendanges. Louise Vinot vient d’avoir 18 ans, elle a enfin le droit d’aller au bal mais sa liberté est bien limitée car Charles Vinot son père, a fomenté le projet de la marier au fils du riche propriétaire terrien qui avoisine ses terres. Sans héritier mâle, il lui faut préserver son domaine d’autant qu’un fléau décime les ceps de son vignoble. Le phylloxéra arrive dans les Vosges. Dans ces moments de grandes difficultés, il faut être solidaire, unir ses forces pour combattre ce qui risque de mettre à néant le travail de toute une famille depuis des siècles. Mais Louise n’est pas de cet avis, il est hors de question d’épouser un homme qu’elle n’aime pas ! Elle va fuir le foyer familial et trouver refuge chez son oncle et sa tante à la ville. Louise inaugure le vent de liberté qui souffle sur les femmes en ce début de siècle, elle veut son indépendance, la liberté de choisir sa vie et son mari. Sa première histoire d'amour se révélera décevante si ce n’est l’enfant qu’elle porte et qui en est le fruit. Mais d'autres aventures l'attendent où Louise saura toujours se montrer courageuse et volontaire.
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Un parfum de fleur d'oranger

Emprunté à la BB mais déçu par rapport aux autres livres que j'ai lu de cet auteur.

L'histoire c'est un maçon italien qui vient en France et après avoir pérégriner à Nice, en France Comté arrive dans un petit village du coté de Lunéville, juste à coté de la frontière franco prussienne. Cet homme a de l'ambition et se met en ménage avec une veuve qui tient un café.

Voilà pour le principal mais bien sur il y a un petit mystère, un fils mal dans sa peau qui mourra à la guerre de 14/18 et un petit fils que notre maçon italien adoptera pour lui donner son nom et qui partira sur les terres de ses ancêtres en Italie ou il héritera du vignoble vu que c'est le seul héritier.
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Des fleurs à l'encre violette

J'ai lu un grand nombre des romans de Gilles LAPORTE,appréciant particulièrement la belle plume de cet auteur et j'ai donc découvert avec grand plaisir, le premier tome d'une saga historique familiale : celle de la famille Delhuis.



L'auteur nous transporte dans un petit village des Vosges, fin du XIXème siècle et nous fait partager la vie de trois générations de cette famille. Nous faisons tout d'abord la connaissance de Justin et Hermance, les grands-parents puis de Rose-Victoire et Aimé et enfin de leurs enfants Victor et Clément.



Gilles LAPORTE rend hommage aux femmes et plus particulièrement à Rose-Victoire, jeune femme forte et courageuse, issue d'une famille de paysans aisés, qui contre la volonté de son père, épousera Aimé, un cantonnier et devra renoncer à son rêve : devenir institutrice pour exercer le métier d'éclusière.



L'auteur décrit parfaitement l'émancipation de la femme de cette époque ainsi que la naissance de l'école publique gratuite, la vie de gens simples, leurs sentiments (espérances et désillusions). Nous découvrons également Victor et Clément, deux frères aux personnalités et aux valeurs totalement opposées, le premier, méprisant et hautain marié à une aristocrate et le second, fils aimant et reconnaissant, Républicain fort attaché aux valeurs sociales....



L'écriture est claire et sensible. L'histoire est belle et bouleversante. Ce roman fort bien documenté tant sur le plan historique et culturel que régional nous fait traverser plusieurs périodes de notre histoire notamment les guerres (celle de 1873, puis celle de l'Indochine et la première guerre mondiale de 1914-1918, conflit cruel aux effets dévastateurs. Durant toutes ces années les personnages attachants de ce livre lutteront, à leur manière, pour la République.



J'ai beaucoup aimé ce très beau roman, simple et tendre et j'avoue avoir eu à plusieurs reprises les yeux humides.... Les descriptions précises et poétiques faites par l'auteur nous font également découvrir (ou redécouvrir pour ma part) avec ravissement, la beauté du paysage lorrain !



J'ai bien évidemment commencé la lecture du tome 2 « la clé aux âmes » dont je vous parlerai très prochainement. Si vous n'avez pas encore lu cette saga, je vous la recommande vivement et vous souhaite une bonne lecture !







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Des fleurs à l'encre violette

Ce roman m'a bouleversifiée ( oui, je sais, ce mot n'existe pas dans le dictionnaire ).

Il est très émouvant, surtout lorsqu'il relate la vie des " rescapés " des gaz lors de la guerre 14-18.

Une horreur ce que ces hommes ont subi et, par contrecoup (dégâts collatéraux ? C'est comme çà qu'on dit, maintenant, hein ? ) leurs familles.

Il est bon, de temps en temps d'avoir une petite piqure de rappel sur les horreurs de la guerre, qui, hélas, n'ont pas disparu dans le monde.
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Frédéric, le roman de Chopin

La vie brève et tumultueuse d'un génie, Frédéric Chopin. Gilles Laporte choisit de le raconter à travers sa famille, fondée en Lorraine au début du XVIIIe, jusqu'à son décès, à 39 ans. Un destin que l'on suit à travers de nombreuses personnalités féminines, dont la principale est bien sûr George Sand. Avec vivacité, Gilles Laporte fait revivre Chopin, incarnation du romantisme et de son tragique.
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L'Etendard et la Rose

Retour à mes premiers amours, et surtout à la plume de monsieur Laporte, qui sait éveiller sous sa plume des sentiments souvent chaleureux et rassurants, avec des personnages charismatiques à la vie souvent tourmentée. Le décor, dans notre belle Lorraine, finit de mettre du baume au coeur ! Qu'il est plaisant de laisser filer les heures aux côtés de Louis !
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Cantate de cristal

Cristal et chant, Bach et Baccarat, mère et amante, un roman tout entier tourné vers le beau, malgré les oppositions. Une tranche de vie lorraine dans ce XIXème siècle plein de bouleversements, mais dans lequel les verriers de Baccarat ont su conserver leurs traditions pour atteindre l'excellence.
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Je sais que tu m'attends



Gilles Laporte?

On l’adore. Pour ses romans historiques au souffle de forge littéraire incandescente. Pour la passion ouverte qu’il campe pour l’éducation, la littérature, la musique classique, la peinture. Pour ses grands classiques républicains prônant la liberté, l’égalité des chances, la dignité de l’homme et de la femme. Pour son refus de la richesse extrême de quelques-uns et la misère des masses incultes, pour sa guerre à l’hypocrisie en général. Dans ses romans précédents, toujours extrêmement documentés, il peint admirablement des époques révolues avec une précision évocatrice frappante. Il carbure à l’amour de la Lorraine en particulier.

Et le voici tout à coup en Bretagne au 21e siècle. Cela décoiffe et il ne fera pas dans la dentelle! Ses cibles sont multiples. La manipulation homme-femme dans les deux sens, la relation sexuelle dénué de vrais sentiments, l’amour passionnel qui fait accomplir l’impossible, le milieu hospitalier et comme tête de turc un médecin souvent comparé à un hypocrite prélat qui tire les ficelles d’un égoïsme sans nom au lieu de sauver des vies.

La plume chatoyante n’a pas changé, voici un roman moderne écrit avec des codes classiques fort bienvenus. Le souci constant d’une langue riche, fleurie et palpitante souligne la richesse des émotions et la complexité des situations.

L’histoire a toutes les facettes d’une légende urbaine : elle se rapproche de nos peurs : quelle confiance peut-on faire aux médecins ; elle se rapproche de nos rêves : qu’est-il de plus beau que de pouvoir communiquer avec l’être que l’on aime au-delà de la mort et de son imminence ? Elle se rapproche de nos attentes de justice : le Bien surmonte le mal. Il ne manque plus que l’on raconte cette histoire-qui-pourrait-être vraie sur les réseaux sociaux, et elle s’envolerait comme une traînée de poudre ! C’est paradoxalement cette exploitation qui fait un peu le bémol de ce très beau roman qui comme à l’accoutumée séduit entièrement par son écriture effervescente.

Il y a donc plusieurs problématiques modernes intéressantes au-delà de cette ligne très romanesque : la question de l’humanité du traitement des patients dans les hôpitaux, l’euthanasie, le don d’organes, la mort programmée et chacun peut nourrir son quotidien de la réflexion qu’elles engendrent. Mais il y a aussi un très beau thème en filigrane qui suggère que non seulement l’amour et les caresses d’une personne mais aussi la lecture de beaux textes à un malade peu toucher sa sensibilité profonde, même dans un état comateux, et lui faire le plus grand bien. La parole est un partage de l’amour humain amplifié.


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La clé aux âmes

Je remercie Babelio et les presses de la cité qui m’ont permis de revenir à un genre de littérature que j’avais un peu délaissé.

L’histoire se passe dans le nord-est de la France.

Mathilde, puis son fils Paul, instituteurs laïcs et républicains, nous permettrons de revivre les évènements qui se sont déroulés de 1925 à 1954.

Les guerres, début de l’aviation, les nouvelles libertés des femmes, la musique, la franc-maçonnerie…

Mais la période est longue à couvrir ce qui fait que l’on survole un peu trop la vie des personnages.

Et ainsi, j’ai souvent été décontenancée de changer d’époque sans préambule.

Malgré tout, cela est bien conté avec de beaux moments d’amour et d’amitié.

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Des fleurs à l'encre violette

Je remercie tout d’abord les éditions Terres de France et Babelio pour m’avoir fait participer à la masse critique du mois de janvier.



Tout d’abord le titre m’intriguait : « Des fleurs à l’encre violettes » je pensais qu’il y aurait une histoires d’écriture, de dessins ? Mais non, bien sûr on retrouve ce terme trois, quatre fois dans le livre, mais il ne fait appelle qu’à un seul des personnages. Car il y en a plusieurs, et oui ! En fait toute une famille qui s’étend des arrières grands-parents à l’arrière petit-fils, et non pas juste les deux frères Victor et Clément, Victor qui, lui, est très absent de cette saga, même si c’est un personnage far de l’histoire. En lisant la quatrième de couverture on s’attend à une autre histoire, similaire, mais différente de celle-ci.

Dès le début du livre, j’ai vraiment pu être plongée en plein dans la fin XIXe siècle. Avec leur façon de vivre, leur façon de se tenir, de parler et le fait qu’à l’époque on ne montrait pas ses sentiments envers ses enfants… Surtout le premier couple, Hermance et Justin : le vieux couple. Justin paraît froid et grognon, mais je me suis attachée à lui, car on découvre ses faiblesses, et on sait pourquoi il a ce comportement. Hermance quant à elle est une belle-mère et grand-mère sympathique. Rose-Victoire, qui devrait être le personnage principal, ne m’a pas plus touché que ça, ni ses rapports avec sa famille et surtout avec son père. Clément, lui, le petit-fils, est attachant, Victor, son frère, même si on ne le voit pas souvent est tout l’opposé. Le personnage qui m’a le plus touché c’est celui d’oncle Ernest. Voir son malheur, perdre sa ferme et sa femme dans la catastrophe de Bouzey ( fait historique) m’a vraiment fait mal au cœur. Cette rupture de digue qui a engloutie plusieurs villages, je n’en avais jamais entendu parler, mais je pense qu’elle reste gravée dans la mémoire des Vosgiens, quelle horreur et quelle injustice, quand les coupables sont acquittés !

Récit de la catastrophe dans l’Est Républicain de 1895 : Un lac rompt ses digues, 43 morts.

Samedi matin : Le Lac de Bouzey a crevé aujourd’hui à 5 heures du matin. Les eaux se précipitent dans la vallée, inondant tout, ravageant les villages et les campagnes, les communications sont rompues. A Darnieulles le village est envahi, la gare située sur un terrain élevé à 2,20 m d’eau le soir. Le spectacle est lamentable. Les maisons sont rasées. L’on aperçoit de tous côtés des cadavres d’hommes, de femmes et d’enfants. Sur une longueur de 20 km, tout est détruit. Sept millions de mètres cubes d’eau se sont rué d’une hauteur de huit mètres sur le village de Bouzey… »



Un des sujets principal est également la place de l’enseignement laïc, dans ce livre. Je ne savais pas qu’à l’époque beaucoup de personnes pouvaient être monarchiste, et que l’école laïc et gratuite était une hérésie, je pensais que tout le monde était pour. Heureusement qu’il n’y a pas eu de retour en arrière

Une saga familiale fort sympathique, qui se lit d’une traite.


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Des fleurs à l'encre violette

L'histoire se passe en Lorraine de 1873 à 1923 et nous fait partager la vie de trois générations. C'est ce qu'on pourrait appeler un roman de pays, avec des gens vrais, leur vie quotidienne d'ouvriers, de paysans, de cantonniers, d'instituteurs. Ce sont les joies et les peines mélangées, les guerres, celle de 1870 par laquelle la Prusse arracha l'Alsace et une partie de la Lorraine à la France; celle des colonies avec le Tonkin (Indochine) puis la terrible guerre de 1914-1918.

Si l'auteur parle bien du peuple, il est plus tranché lorsqu'il aborde les nantis, qu'ils soient bourgeois pressés de s'enrichir, nobles rêvant d'un retour de la royauté ou gens d'Eglise s'élevant contre la laïcité. On voit très vite le parti-pris de l'auteur sans que cela ne tourne à la diatribe.

C'est un livre d'idéal porté par cette phrase de Victor Hugo mise en exergue par l'auteur:"Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne"

L'écriture est claire avec des mots justes. On voit l'éclusière, on s'imagine Le Tusse.

Cela se lit comme le cours de la Moselle ou l'eau domptée du canal de l'Est.

C'est beau.

Un bémol: certaines descriptions (politiques ou autres) ralentissent l'histoire sans y apporter grand-chose.

Une petite question aussi: le nom de Delhuis est-il un clin d'oeil à celui de Laporte?

Et pour terminer, une requête à Monsieur Gilles Laporte: écrivez-nous la suite, s'il-vous-plaît. On voudrait suivre encore Mathilde, Petit Jean, l'Aimé et Rose-Victoire. Ils nous ont touchés et font partie de nos amis de coeur.

A lire donc ou plutôt à dévorer.

Merci à Masse Critique de m'avoir permis cette belle découverte.
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Le souffle d'Ange

Le destin d’Ange était tout tracé. Pourtant, tout s’est déroulé autrement. Pour elle, il n’était pas question de moisir dans le village de Saint-Georges de Boschervilles pour continuer les travaux ruraux. Le jour où elle a entendu les sons tirés de l’orgue de la paroisse, elle a su qu’elle devait consacrer sa vie à cet instrument. Un appel ? Sûrement ! Pourtant, en ce début du XXe siècle, tout concourait à empêcher les filles de quitter leur rang et à s’émanciper. Pour concrétiser son envie, elle devra secouer les traditions, quitter sa région et se couper des siens pour s’installer en Lorraine, où dans les Vosges elle aura l’opportunité de se former au métier de facteur d’orgues. Un choix qu’elle ne regrettera jamais et qui sera pour elle source d’une immense satisfaction. Gilles Laporte nous offre un saut en apnée dans le monde de la musique et propose une symphonie en plusieurs mouvements, alternant les grandes envolées lyriques et les parties beaucoup plus intimes à l’image de l’existence elle-même.
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Une fleur au cœur d'or

A travers ce roman, Gilles Laroche aborde l'histoire de Louis, un jeune homme handicapé et orphelin, et de sa mère Flavie, ainsi que leur lien avec l'amour des fleurs, le dessin et la peinture. Le récit évoque également la riche histoire de la Lorraine et de ses paysages, souvent affectés par les guerres, mais régulièrement reconstruits. L’occasion de rappeler à quel point la résilience permet d’avancer. Nous sommes en 1889 et l’Exposition universelle bat son plein dans la capitale. Le jeune héros est bien sûr là pour confronter son savoir-faire avec la fine fleur des créateurs et des artistes. Il le sait, son talent doit éclater pour prendre une revanche sur la vie, pour montrer à tous qu’il existe et s’asseoir un avenir. Grâce à son don pour l’horticulture, il tient debout dans une communauté qui broie les faibles. L’auteur convoque à nouveau des thèmes qui lui sont chers. Il entraîne les lecteurs dans un monde d'autrefois, avec ses codes et ses coutumes, et offre une vision sobre d’une société qui n’a rien à envier à la nôtre. Une histoire de transmission générationnelle qui nous invite à voyager dans le passé à la découverte de personnages délicats et attachants et au cœur desquels se nouent les intrigues de notre siècle. Bien plus qu’un roman historique, « Une fleur au cœur d’or » se teinte d’humanisme et nous convainc que la réussite est souvent entre les mains de celles et ceux qui s’y emploient avec acharnement.
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La lame et la soie

Quelle poésie dans ce livre.

Gilles nous décrit la campagne et la vie d’une façon extrêmement poétique.



Sur fond de tristesse car notre héro est rejeté comme s’il n’avait pas le droit de vivre…

La faute à pas de chance… mais la nature est là, le temps, la douceur.

Comme son titre, c’est un livre dur et doux à la fois.

Les phrases, la ponctuation donnent un rythme de lecture tout doux.

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La Lorraine

Que dire de ce sublime ouvrage, documentaire-témoignage plus que complet, écrit par un Lorrain amoureux de sa Lorraine ? Une ode envers sa région d'origine, dans la collection "Pour l'Amour de".



Gilles a donc eu pour mission de nous conter "La Lorraine" et n'a sans doute pas eu de mal à se faire prier pour y participer, le connaissant fidèle et bien enraciné à ce terroir. Constituée de 4 départements, une contrée si diversifiée du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, mais soudée par une unique passion, celle de l'appartenance à un seul et même peuple, à une seule et même Patrie : Notre chère Lorraine !



Gilles Laporte s'attache donc dans cet ouvrage à nous présenter la grandeur et le rayonnement de cette région qui a tant et tant souffert. Il nous présente, avec tant de précision géographiques et historiques, ce territoire aussi varié et riche que possible, tant par ses origines, son histoire, son patrimoine, ses légendes et anecdotes, son art culinaire, son panel d'hommes et de femmes célèbres qui ont marqué l'Histoire, et ce sans omettre de préciser son savoir faire dans l'agro-alimentaire (vins, fromages, bières, gâteaux et tartes aux mirabelles ou aux brimbelles, son industrie, ses filatures, ses usines, ses mines, sa sidérurgie, son commerce, ses artistes variés (musiciens, écrivains, peintres, créateurs, sculpteurs, faïenciers, verriers, ébénistes, architectes et tant d'autres) qui ont fait sa gloire et sa renommée mondiale.



Aucun endroit n'est oublié et c'est au fil des pas de l'auteur dont nous suivons les empreintes laissées au sol que nous nous immergeons dans ce territoire qui a tant et tant de passé et de trésors à révéler.



J'ai encore et encore appris sur ce pays qui m'a vue naître et remercie vivement Gilles pour la richesse de son savoir qu'il nous offre sans compter. Un grand merci à lui et aussi aux Editions Magellan & Cie pour leur envoi en SP.

Pour en savoir plus, quelques précisions vous sont apportées dans mon résumé.
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Rupert K.

Rupert K. est un assemblage de short strips qui racontent les aventures d'un garçon particulier et sinistre. J'ai bien aimé l'humour un peu noir qui se développe au fil des cases, et on finit même pas s'attacher au personnage, alors que ce n'est pas forcément gagné au premier abord.



Entre os de poulets et blagues morbides, il y a de quoi passer plutôt un bon moment de lecture. Une plutôt bonne découverte, assez intéressante !
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Les silences de Julien

enfin je coche lu mais je l ai stoppé à un peu plus de la moitié! c est le livre de ma pal 2021 que je n'ai pas terminé! Parlant pourtant d un sujet qui m'intéresse tout m'a semblé trop long...tout traine en longeur ...l alchimie avec les personnages ne prend pas, l empathie non plus ..pour moi à part l l'agacement rien d autre ne m ont inspiré les personnages. Le livre a une très bonne note et l auteur est apprécié je pense que ce n'était simplement pas le bon timing entre la lecture du bouquin et moi.
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La fontaine de Gérémoy

Superbe, un merveilleux roman mais pas que, véritable scénario qui mériterait d'être porté sur les écrans, grand ou petit.

La période : du second Empire jusqu'à la Libération.



Le décor : somptueux écrin que celui de Vittel ; de sa Région, les Vosges et de sa célèbre station thermale.



Les senteurs : non, elles n'y sont pas, mais la description de la nature, de l'essence des arbres, des fleurs, des fruits selon les saisons ; les bons plats lorrains dont le fumet nous titille les narines, nous mettent en émoi.



Les acteurs : des figures locales qui ont vécus et donné à Vittel une renommée mondiale et des personnages de fiction qui s'intègrent d'une façon si naturelle dans ce roman qu'on finit par se demander quel est le vrai du faux.



En somme, une histoire romancée dans la grande Histoire, quoique, à se demander si "La Malie" et sa fille Julie, les 2 héroïnes, sont des personnages de fiction en fait. Car elles ont bien existé, ces femmes avant-gardistes ; si ce n'est à Vittel et si ce n'est une mère et sa fille comme ici contées ; de telles femmes passionnées ont subi, agit et se sont révoltées avec courage partout dans notre Pays. Un bel hommage aux femmes. (Voir 4ème de couverture).



Non seulement l'histoire est belle et prenante mais en plus, j'ai beaucoup appris en lisant cet ouvrage, notamment découvert la famille Bouloumié dont l'ancêtre Louis, avocat, fuyant son Sud-Ouest après bien des déboires politiques, économiques et avec la Justice, arrive avec sa famille à Vittel. Un endroit qu'il connaît bien puisqu'il est venu 2 années de suite soigner ses reins à Contrexéville. C'est un battant, un innovateur ; il apprend qu'une source située dans les marais, délaissée par les gens du pays et même les bêtes sous peine d'enlisement, aurait des vertus thérapeutiques tout aussi bénéfiques que celle de Contrexéville. Il achète "la fontaine de Gérémoy" et au fur et à mesure les terrains qui l'entourent. Il commence petit, fait installer une buvette, puis une galerie-promenoir et enfin un pavillon des bains, il est pris pour un illuminé, un rêveur !



L'établissement thermal prend forme, il s'entoure des meilleurs architectes du moment, puis c'est la construction des hôtels, la création du parc. Il emploie du personnel, des médecins, Vittel prend de l'essor, les commerçants se réjouissent. Nous assistons au défilé des riches clients, certains célèbres, qui viennent de partout profiter des bienfaits de cette eau. Les années passent, les générations Bouloumié se succèdent à la tête de la station thermale comme à la mairie ; l'usine d'embouteillage fonctionne à fond, les habitants ont du travail, Vittel est renommée. Mais les guerres se suivent et la station subira bien des réquisitions jusqu'à la Libération.



Un bien bel ouvrage très très documenté. Merci Mr Gilles Laporte.
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Cantate de cristal

Encore un très bon livre qui nous plonge cette fois dans le difficile monde ouvrier des verreries et cristalleries de Baccarat à la fin du 19eme siècle. Gilles Laporte nous parle de ces fiers verriers, de leur dur travail, des conditions de vie de ces artistes qui en compensation étaient logés avec leur famille dans des cités spécialement construites à leur intention ; de la tradition qui se transmettait de père en fils où la relève était tout naturellement assurée tant au four, qu'au logis familial. L'accent est mis, sur ce dur labeur des souffleurs, qui à partir de la matière incandescente, font naître au bout de leur canne une œuvre d'art ; sur cette fournaise qui brûle les poumons et où les hommes ne vivent pas vieux.

Et dans ce monde, de feu, de flammes et de joyaux scintillants, sur fond musical, il y est fait référence à l'histoire d'un enfant, Florent, tellement attendu et désiré par un couple et doté d'un don extraordinaire ; "une voix pure et cristalline". C'est au pied de la statue de la vierge Marie, dans la petite église, là où sa mère a tant prié pour l'avoir, que Florent se rend quotidiennement pour chanter secrètement ; jusqu'au jour où, la très jeune femme du sous directeur, passionnée de chant également, entend cette Voix. Commence alors une longue et étrange complicité entre ces deux êtres, que quelques petites années seulement séparent. Elle lui enseigne et lui inculque cette devise : "Chanter, c'est prier deux fois".



Un soir de Noël, à la messe de minuit, le père découvre la voix angélique de son fils, mais c'est le drame ; il veut un fils ouvrier verrier, pas un chanteur ! Une chape de plomb tombe alors sur le foyer.





Florent est encore enfant lorsque son père, mourant, lui fait promettre de perpétuer la tradition en devenant verrier. Florent est obsédé par le chant mais désormais, il retiendra sa voix, il a promis, elle restera bloquée dans sa gorge, elle lui fait mal mais il la retient. Certes, il pourrait chanter en dehors du travail, rien que pour lui, mais il n'en fait rien, il a renoncé, il deviendra maître dans l'art du cristal. Sa belle dame s'en est retournée en Saxe d'où elle est originaire ; un mari, des kms, une guerre et une frontière les séparent. Les années passent, le coeur de Florent est partagé entre 2 femmes, sa mère qui devient jalouse et possessive des courriers suisses qu'il reçoit et sa belle professeur de chant dont, le rêve de la retrouver, l'obsède... Dans cet ouvrage, l’art et l’amour, le chant du cristal et la pureté de la voix se mêlent et s'enlacent sur fond de notes



de Jean-Sabastien Bach.

Très beau. Merci.





Que de souvenirs d'enfance ce livre m'a évoqués. Mon oncle travaillait dans une cristallerie ici en Lorraine (Vannes le Chatel) et lorsque nous venions pour un repas de famille, il était tout content de nous faire visiter les différents ateliers. Je revois, les hommes, les fours, les flammes, j'en ressens encore l'ambiance et la chaleur, je me souviens de cette matière incandescente et du résultat final, des objets d'art (verres, coupes, vases, lustres etc.) qui apparaissaient devant mes yeux émerveillés et que l'on retrouvait au magasin parmi tant d'autres, qui, sur les étagères, scintillaient de mille feux. J'avais même fait un exposé sur la fabrication du cristal pour l'école et mon oncle m'avait procuré des morceaux de verre, de cristallin, de cristal et des éléments sur la fabrication pour mener à bien mon devoir. Très bon souvenir qui a ressurgit en lisant ce beau livre.
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Julie Victoire : Première bachelière de France

1824 - 1874 La vie d'une grande Dame qui a marqué son époque et qui, me semble-t-il, n'est pas connue plus que ça du grand Public, il faut dire que ses écrits avaient été censurés sous la 3eme République. Elle fut longtemps et volontairement oubliée par les hommes de pouvoir, elle dérangerait avec ses idées avant-gardistes et féministes.



Julie Victoire DAUBIÉ, née dans les Vosges, 1ère bachelière de France en 1861, 1ère femme licenciée ès-lettres de France en 1871, s'est battue tout au long de son existence pour faire ressortir les inégalités hommes-femmes.



Elle a ouvert la porte au féminisme, a œuvré pour que l'enseignement dispensé aux filles soit le même que celui donné aux garçons, a plaidé pour l'égalité de salaire à travail égal, a sollicité le parlement pour le droit de vote des femmes, la parité, elle s'est révoltée contre les mariages arrangés, s'est battue pour la prévention des accidents du travail, pour le droit des mères célibataires et le statut des enfants naturels etc.



Julie-Victoire reconnue par la presse économique pour sa culture littéraire, deviendra également l'une des premières journalistes engagées, elle côtoiera de grands personnages humanistes tels que Victor Hugo, Louise Michel (militante anarchiste, franc-maçonne, aux idées féministes et l’une des figures majeures de la Commune de Paris), Marie d'Agoult (femme de lettres française), François-Barthélemy Arles-Dufour (homme d'affaires lyonnais pro-européen) et bien d'autres, à vous de les découvrir.



Nous lui devons beaucoup, nous les femmes, à elle et aux pionnières qui ont ouvert des brèches, mais le chemin est épineux et deux siècles plus tard, les mentalités ont du mal à avancer dans certains domaines.



Un livre très instructif, conté avec passion par Gilles Laporte qui nous en trace ici, sous forme de roman, la biographie. Un bel hommage qu'il rend à cette grande Dame. Merci à lui.
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