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Citations de Guillaume Guéraud (247)


« Un jour mon père m’avait appris une expression pour définir les vrais amis : « C’est pas juste des copains, c’est des amis pour qui on est prêt à porter le cadavre. » Ca veut dire qu’on est prêt à faire n’importe quoi pour eux. Ce soir-là, Lamine et Gérald étaient comme ça. »
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deux images prises dans le bouquin : “ Le colosse le repousse en soufflant une tempête de vin macéré.” “Selon le rythme chaotique d’une danse oubliée”
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Il avait une petite tortue tatouée sur le cou au niveau de la carotide. Une de ces incisives était cassée en deux. Et une cicatrice verticale lui barrait le sourcil droit.
Quand il riait, ça éclatait de partout, comme quand les vagues s’écrasaient.
Son visage était parfois rongé de tics. Il clignait des yeux à tout va, il crispait les mâchoires, il creusait les joues. On croyait alors voir des lézards danser sous ses pommettes. Ça arrivait quand il était préoccupé. Sauf que personne ne savait vraiment ce qui le préoccupait.
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Son équipage était constitué de vaillants et féroces combattants. Mais ils avaient presque tous le mal de mer. Ils vomissaient par-dessus bord dès que le bateau tanguait un peu.
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Il tendit un de ses longs bras et saisit le professeur Uranium par le cou. Ce dernier eut à peine le temps de crier. Le colosse l'enfourna tout habillé dans sa gueule et l'avala. Il ne recracha que les lacets de ses chaussures et les boutons de sa chemise, avant de grogner:
- Gramlurp Faim Samiam Bon Slorbgroumf!
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Une histoire vraie tout près d'ici avec du soleil, des maillots de bain, du flamenco et des tapas. Mais aussi la plus grande armée du monde entier et un monstre qui a vraiment existé POUR DE VRAI!
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Des scientifiques se réunirent pour échafauder des théories: "King Kaloumar est né à cause du réchauffement climatique", " à cause des marées noires", " à cause de la molécule Na3U24C12 qui compose les crèmes bronzantes dont se tartinent les vacanciers".
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- Ma femme est revenue ! clame fièrement le moins ivre.
- Je savais pas qu'elle était partie... marmonne l'autre.
- Moi non plus ! Mais elle est rentrée hier soir avec sa valise ! Elle avait foutu toutes ses affaires dedans le matin même ! Elle les a remises à leur place, sans rien dire... Et puis voilà !
(p. 114)
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[dans une réserve indienne]
La tequila servait à la fois de moteur et de carburant [au père de Billy].
Il est mort l'année dernière en glissant sous une voiture.
Voilà peut-être pourquoi la principale occupation de Billy est de sillonner les trottoirs pour empêcher les ivrognes de tomber par terre.
(p. 29-30)
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[USA, années 50]
- Les producteurs de cinéma étaient persuadés que n'importe quel Indien pouvait maîtriser n'importe quel cheval en un clin d'oeil ! Tu parles... Les meilleurs pour ça étaient peut-être les Cheyennes. Sauf que les Visages pâles confondaient tous les Peaux-Rouges ! Ils n'ont jamais su distinguer un Sioux d'un Apache ! (...) c'était l'âge d'or du western ! Des tripotées de chevaux envahissaient les studios ! La plupart des réalisateurs étaient incapables de les diriger ! Alors les producteurs se sont rendus dans les réserves indiennes pour recruter des volontaires !
(p. 24)
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Le seul moyen de s'en sortir, il parait que c'est les études à l'école. Pour gagner sa vie. S'échapper des quartiers pourris comme le nôtre. Trouver des quartiers pourris comme le nôtre. Trouver du boulot. Manger. Dormir. Bosser. Recommencer.
La moitié des gens qui vivent ici ont moins de vingt-cinq ans. Pour le moment, on compte ceux qui ont décroché leur bac sur les doigts d'une seule main. Et faut croire que le chiffre va pas augmenter très vite.
Lamine et Gérald, ils vont déjà plus à l'école.
Moi, je suis en cinquième. Je veux faire pilote d'avion. Je suis le meilleur de ma classe en maths. Je suis nul en orthographe, mais je m'en fous parce que pour devenir pilote ça sert à rien. Y'a rien à lire dans le ciel, à part les chiffres du tableau de bord.
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L'autobiographie de Guillaume Guéraud rythmée par les découvertes cinématographiques de son enfance et adolescence. Roman bref et intense, à lire !
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L'altérofolie, inventée autrefois pour fanfaronner dans la foule, demande autant de force que d'adresse. "Mais c'est surtout une épreuve d'équilibre sur soi-même et une preuve d'amour pour les autres" selon la championne Maman Apila
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Je hurlais comme un putois quand les flics sont venus me ramasser. Et je chialais. À cause de ce genou qui me faisait un mal de chien. Il était tordu de manière impossible, en dedans, comme si je m’étais sarclé la jambe dans le mauvais sens.
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Je ne peux plus faire de mal à personne, maintenant. Même pas à moi. Ils m’ont ôté mes lacets et ma ceinture. Ils ne tiennent pas à ce que je me foute en l’air. Mais, n’importe comment, il y a toujours un moyen. Le plus pratique aurait été avec le fusil que j’ai utilisé pour dégommer tout le monde. J’avais d’ailleurs prévu de conserver deux cartouches pour ma pomme. Sauf que, j’ai dû me laisser emporter par l’euphorie, je les ai toutes tirées. Je me suis bien jeté par la fenêtre, à la fin, mais du premier étage ça risquait pas grand-chose, je me suis juste déboîté un genou, ça m’a servi à rien d’autre qu’avoir mal. »
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Des raisons, on peut toujours en trouver. Des bonnes ou des mauvaises. En pagaille. Mais c’est pas mon boulot. Il y a des spécialistes pour ça. Ils vont sûrement me poser un milliard de questions sur les coups que j’ai pu prendre quand j’étais môme et sur les trucs que je voyais à la télé et sur la fois où j’ai rayé la voiture de ma prof de maths ou encore sur mes poissons que j’ai laissé crever de faim pendant les dernières vacances. Après ça, ils me montreront des taches qui ressemblent à rien et ils attendront que je leur dise à quoi ça ressemble. Je vois pas ce que je pourrai leur raconter.
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Un autre emballait le fusil dans un sachet plastique.
– Il faut récupérer les douilles ?
– Et le reste ! lui a ordonné son supérieur.
Parce que je ne me suis pas servi que du fusil.
Le fusil est venu après.
D’abord, j’ai pris les premières choses qui me sont tombées sous la main.
Une vieille pelle qui traînait dans le garage.
Et un marteau.
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– Il y a un enfant parmi les victimes… a déploré le docteur.
Un flic n’a pas pu s’empêcher de me filer des coups de pied en entendant ça.
– Arrête ! l’a retenu un de ses collègues.
– Sans déconner ! a aboyé celui qui me fracturait les côtes avec ses bottes. Ce sauvage a confondu un mariage avec une partie de chasse ! Ouvre les yeux ! Il a aligné un tas de braves gens ! Dont un môme ! Et tu as vu la mariée ? Sa robe est gorgée de sang… Avec un trou grand comme ça sur le devant !
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Je ne suis pas spécialement bon tireur mais, avec les cartouches de chasse, le plomb part en gerbe et ratisse large, alors pas besoin de savoir viser correctement pour toucher un bonhomme, surtout quand il a la taille de M. Listrac.
Il y en a pourtant quelques-uns que j’ai manqués. Mais pas M. Listrac. Je lui ai tiré quatre ou cinq fois dedans. Je lui ai fait sortir les boyaux du ventre. Je lui ai transformé l’abdomen en charpie.
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– Ma parole ! a braillé un gendarme.
– Combien de victimes ? a demandé un autre.
– Trois ! j’ai entendu répondre – et j’ai ricané en même temps que je chialais.
– Quatre… a corrigé une voix chevrotante.
– Et deux dans le garage ! a signalé encore un autre.
Les chiffres, c’est pas mon truc. Mais ce dont je suis sûr, c’est que j’avais pris toutes les cartouches. Il y en avait dix-huit. Et, à la fin, il n’en restait plus.
– Martial ! m’a appelé ma mère en tentant de franchir la barrière des flics.
J’ai levé la tête et j’ai aussi vu mon père, plus loin, plié en deux, en train de tousser.
– Sept individus touchés ! a enfin totalisé un gendarme.
– Huit ! a établi plus tard un docteur qui, contrairement aux flics, m’avait inclus dans le lot. Cinq morts ! Deux personnes dans un état grave ! Et un blessé léger !
Le blessé léger, c’est moi.
Pour le reste, c’est vrai que ça fait du monde.
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