Citations de Guillaume Guéraud (247)
J'ai huit ans quand je vois Mon oncle d'Amérique. Mais les yeux rouges de ce rat blanc seront encore sous mon crâne quand j'aurai dix, douze, quinze, vingt, trente-sept, cinquante, soixante-quinze ans.
Je reverrai ce rat trembler chaque fois qu'on me fera du mal. Et chaque foisque j'en ferai.
Et je ne remercierai jamais assez ma mère de m'avoir emmené voir ce film incompréhensible pour le petit garçon que j'étais. (p. 23)
C’est devant "Il était une fois dans l’Ouest" que je prends clairement conscience que la télévision ne permet pas de voir. Juste d’apercevoir.
Entre la gauche et la droite, en politique, la différence est simple comme entre bonjour et au revoir. A droite il y a les riches qui ne veulent pas partager leur pognon, c'est-à-dire tous les riches, plus un tas de pauvres crétins qui rêvent de faire fortune. A gauche, il y a les pauvres de notre espèce, ceux qui croient à la légende de Robin des Bois, que prendre l'argent des riches pour le distribuer c'est possible.
La chasse, ici, tout le monde pratique.
Il y a même un dicton populaire que citent aussi bien les scieurs que les gars de la vigne : « Je suis né chasseur ! Je mourrai pas gibier ! »
« Elle sourit – le sillon au dessus des lèvres se courba et Kao faillit se faire happer le coeur. Un large éclair fendit les nuages et se tordit selon des angles plus aigus que des flèches et se morcela en une infinité de branches. Des milliers de fragments dans l’air, et autant sous le crâne de Kao ».
« Le cinéma est plutôt comme une bataille. Contre mille ennemis différents et contradictoires. Contre l’ennui. Contre la frénésie. Contre le quotidien désenchanté. Contre les lendemains qui chantent. Contre les bourrasques qui avalent nos cauchemars. Contre les usines qui broient nos rêves. Contre les laisses invisibles qui nous étranglent. Contre les habitudes qui nous ferment les yeux. Et dans cette bataille, Nuit et brouillard, avec son texte et ses images implacables, lutte aux avant-postes. Contre l’oubli. Contre les monstres du passé. Contre l’effacement des crimes effroyables de l’Histoire. Nuit et brouillard lutte contre tout cela. Et prouve que le cinéma peut abriter le temps. »
" On est tous photographes avec nos smartphones! " se vantent mes potes. N'importe quoi. C'est pas parce qu'on a tous un briquet dans la poche qu'on est tous des pyromanes.
Et dans cette bataille, Nuit et Brouillard, avec son texte et ses images implacables, lutte aux avant-postes. Contre l'oubli. Contre les monstres du passé. Contre l'effacement des crimes effroyables de l'Histoire. Nuit et Brouillard lutte contre tout cela. Et prouve que le cinéma peut abriter le temps.
Reste quand même sur tes gardes ! lui recommanda Clift. Je ne souhaite pas te voir avec un piercing dans les pupilles et un tatouage au fond des orbites.
Un bon citoyen est un citoyen aveugle !
Arrivé au sommet de la côte, j’ai aperçu les premiers rayons du soleil, ils tremblotaient comme s’ils hésitaient à se montrer.
Le sous-bois était encore trempé, à cause du déluge de la veille, et toutes les feuilles mortes brillaient. On aurait dit un tapis moelleux et majestueux sur lequel reposait la forêt toute entière.
La pluie a dégringolé toute la journée. Mais pas le genre de petite pluie qui rafraîchit, non, un vrai déluge. Les gouttes qui tombaient étaient carrément plus grosses que mes poings. On ne pouvait même plus voir la forêt depuis la fenêtre. Mais ça n’avait pas l’air de déranger mémé Kalachnikov. Au contraire.
-Il pleut comme vache qui pisse ! elle a dit en se frottant les mains de satisfaction.
-Il est l’heure de déjeuner, Loulou, je vais te préparer une bonne tarte aux orties !
Sans rire, voilà le genre de trucs qu’elle me force à manger.
-C’est bon pour mon arthrose ! elle a précisé. Parce qu’elle aussi a une maladie qui se finit par « rose », mais encore rien à voir avec la couleur,…
J'ai adoré lire ce livre, le résumé apéritif est très intriguant et il nous donne envie de lire ce roman.
Ce qui est génial également, c'est que c'est une petite histoire, le nombre de page n'est pas très important donc il est facile à lire.
Malgré le langage familier, je trouve que ce livre est complètement adapté aux jeunes d'aujourd'hui. Il y a une certaine réalité par rapport à la violence et à l'harcèlement entre jeunes et c'est ça qui nous pousse à aller jusqu'au bout de celui-ci.
Rien ne m'a déplu, très bon roman.
"Les journalistes brassaient du vent et mes illusions en ont profité pour se faire la malle".
Il se mordit la langue pour ne rien leur avouer car, d'après ce qu'il avait pu voir dans les films,les super-héros ne dévoilaient jamais leur véritable identité trop tôt. C'était toujours la fille qui découvrait la vérité juste avant la fin. Et comme ça la rendait amoureuse, évidemment, elle embrassait le super-héros. Paco avait d'épater ses camarades mais il ne dit rien. Il comptait sur Esperanza pour le démaquer toute seule et l'embrasser juste avant la fin.
et la douleur m'emporte là où éclate le contour de toutes les peurs.
J'ai fini par aller voir la conseillère d'orientation pour lui dire merde.
Première page du livre et première phrase du livre.
Je vous présente monsieur Fourchan... Il est là pour suivre le chantier de la nouvelle route...
- Quelle route ? elle a répété encore plus fort.
- C'est dans le journal de ce matin...
- Je ne lis que les chroniques mortuaires !