Haro Asô

Notre héros, un jeune garçon venant de terminer ses études universitaires, se lance dans la vie active au sein d'une grande entreprise. Il se rendra compte qu'il sera vite exploité en travaillant jour et nuit sans relâche. Il était empli de rêves et d'espoir mais il déchantera très vite. Bienvenue dans la société esclavagiste de type capitaliste japonaise !



J'ai beaucoup aimé ce titre très étonnant car il est la métaphore que le monde du travail peut nous transformer en véritable zombie. Une autre lecture serait de considérer qu'il ne faut pas tout sacrifier pour son travail et apprendre à vivre des choses simples car le temps peut nous appeler à manquer par la suite.



Cela me fait penser à une personne de mon entourage qui a beaucoup travailler et qui voulait enfin profiter de son temps libre mais voilà qu'est arrivé le COVID et les confinements à répétition. Même schéma dans notre manga où notre héros est confronté à une apocalypse zombie. La vie n'est plus pareille sous la contrainte où l'on risque sa vie à fréquenter certains endroits.



Cela ne sera pas un manga survival game comme les autres car il introduit nettement le thème de son rapport avec le travail. Le remède au burn out ? Une apocalypse zombie !



C'est parfois drôle mais la situation est réellement dramatique. Il y a alors parfois le désespoir qui s'installe. J'ai bien aimé cette ambivalence continuelle au cours de ce récit. Cependant, la tragédie est vue comme une bénédiction par notre héros au contraire de tout les autres personnages.



Le graphisme fait dans le genre dynamique et il est assez expressif. On s'attachera d'ailleurs très vite à notre héros sympathique.



Au final, une satire sociale originale du monde du travail qui mérite lecture.

Tome complètement absent de l'adaptation en série tv. Et pour cause : il n'y se passe rien ! C'est un tome philosophique, qui se pose des questions existentielles. D'abord du côté d'un des administrateurs, lors d'un affrontement avec Chishiya, qui évoque ses débuts en tant que "joueur victime" avant de décider des raisons qui l'ont poussé à devenir administrateur. Puis on retrouve enfin Alice, mais dans sa tête, avec un fond noir minimaliste, où seuls ses amis morts et lui-même se retrouvent pour débattre de son état émotionnel. Alors, personnellement, cette philosophie de comptoir m'a semblé un peu pompeuse, mais je ne dois pas oublier que ce manga est un Shonen et qu'il s'adresse à des adolescents de 13/14 ans. Cependant, et c'est un avis purement subjectif, que le raisonnement, est très superficiel. Du coup je me demande, est-ce que c'est survolé pour ne perdre pas le lecteur qui se fiche un peu de la philosophie? ou est-ce que c'est juste pour faire un tome de plus, rallonger la série dans un but lucratif ? Ce tome est il indispensable ? Je le saurais en lisant les prochains...

" Le remède au burn Out? Une apocalypse Zombie."



Un manga sous invasion zombies, mélangeant humour et horreur, pose les bases d'un fond de réflexion sur notre raison de vivre.

Akira Tendô vient à peine de quitter l'école que le voilà en prise avec le monde absurde du travail. Travailler plus plus plus plus dans le but de réussir. Mais réussir quoi ?? Si au final, on ne profite pas de la vie? Heureusement, les gens se transforment en zombies et le voilà libre de toute contrainte professionnelle !!

Ici je reviens à ma thématique du zombie : https://www.babelio.com/liste/12704/Sommes-nous-toujours-vivants. Peut-on considérer que nous sommes vivants si nous vivons comme des zombies? Annihilés par l'argent, le pouvoir et la reconnaissance, nous en oublions de vivre.

Seconde réflexion, plus explicite : l'être humain n'est-il pas à côté de ses pompes? Ne devons-nous pas tout détruire et recommencer? Le monde n'espére-t-il pas, en réalité, une apocalypse pour changer la société, la rendre plus empathique, bienveillante et solidaire?? N'espére-t-il pas se lever pour une raison qui profite à son bien-être plutôt que celle de se lever pour remplir les poches d'actionnaires? N'espére-t-il pas donner un sens à sa vie qui n'est pas celle de donner un bras contre un grain de maïs?

Le ton du manga semble plus léger que ma réflexion, ce qui lui permet d'être drôle !!

J'arrive à mi-parcours de la série, et je ne suis toujours pas essoufflée. J'ai senti une baisse d'intérêt au tome 7 mais le tome 8 rallume la flamme avec de nouveaux jeux : les figures des cartes. Ce que j'ai beaucoup aimé de ce tome 8, c'est le parcours de transition. Nous quittons Alice et sa bande pour se consacrer à un personnage. Et nous serons dupés. Cela m'a bien plu. Finalement c'est la morale qui primera. Un passage pas du tout traité de la même façon dans l'adaptation.

Une première partie qui ne m'a pas beaucoup intéressé et une entrée de Chishiya qui rebooste la dynamique. Une petite apparition d'Alice qui commence à manquer. C'est quand même censé être le protagoniste. Même si on a beaucoup d'intérêt pour suivre d'autres personnages, notamment grâce à l'imagination de l'auteur pour ses macabres jeux, on aimerait savoir ce que devient Alice.

Ce tome aborde l'épisode que j'avais très largement préféré de l'adaptation. Pour une fois, me voilà déçue par l'original. Il s'agit d'un tome de transition. Mais l'adaptation en a fait un moment très important puisqu'elle y il inclue Chishiya (alors que dans le manga, il en est absent). La tension qui monte crescendo dans l'épisode est quasi absente dans le manga. Forcément, je ne sais pas trop à quoi sert ce tome, les personnages meurent trop rapidement.

J'imagine que le concept de base du jeu était tellement géniale, que lorsque les scénaristes ont décidé de l'adapter, ils l'ont exploité avec plus de précisions et de suspenses? Parce que l'idée du jeu de ce tome mélange très habilement la manipulation et la trahison.

20 inconnus ont un collier qu'ils ne peuvent pas retirer. Une figure apparaît (Pique, cœur, carreau ou trèfle) sur la nuque. Ils doivent en prendre connaissance pour survivre. Ils ne peuvent pas utiliser d'objet réfléchissant et sont donc contraints de se faire confiance. Pour corser le jeu, on sait qu'un traître (le valet de cœur) est parmi eux... La partie sera gagnée lorsque le valet sera mort.

Alice, Karuta et Choba sont trois potes, un peu paumés, qui se retrouvent dans un endroit étrange. Ils doivent jouer un jeu avec des cartes qui donnent des questions de difficultés plus ou moins élevées... Attention, on n'y répond pas correctement !

J'ai pris ce manga un peu au hasard, c'est le titre qui m'a titillé, j'ai pensé à une énième adaptation d'Alice au pays des merveilles mais non, aucun rapport, du moins, à première vue : Alice est un jeune étudiant, un peu rêveur (un point commun avec l'autre Alice ?) et "Borderland", un monde entre le rêve et la réalité (le parallèle avec le pays des merveilles ?). Mais aucune merveille ici, juste, du danger, le risque d'y passer, combattre avec sa tête pour survivre.

Je ne recherche pas spécialement un survival game mais je suis curieuse de savoir comment vont faire nos amis pour s'en sortir et comment ont-ils fait pour arriver jusque là ? Les dessins sont assez particuliers, il faut arriver à décrypter les expressions du visage lors des mouvements rapides lors d'attaques...

18 tomes quand même ! Mais tout traduits, ouf...

Quelle beauté! Je ne pense pas qu'il y ai de tome 3... Alice in Borderland Retry est mon premier coup de coeur depuis longtemps. En gros, le message véhiculé est la coopération et la communication, au détriment de l'ego et de la compétition. Alice se retrouve dans le monde Fou-Fou de Borderland après avoir perdu connaissance... Les joueurs (protagonistes forcés... pour s'échapper, il faut finir le jeu) doivent s'échanger des cartes Life/Death et se mettre à l'abri de bombardement extraterrestre (fictifs... mais mortels). Il faut dire qu'en Janvier j'ai acheté pas mal de mangas, et Alice Retry est des ceux qui m'a le plus enthousiasmé! ... C'est donc avec plaisir que j'ai dévoré le T2! J'ai encore faim! C'était trop court!x) Hélas souvent ce sont les mangas qui nous emportent avec leurs formats shorts, telle l'immuable percée des formats courts (TikTok, Twitter, etc...). Il faut alterner les deux!:)...
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Pour être franche, j’appréhendais un poil de lire ce tome. Je savais qu’on allait avoir le 7 de cœur.

Le sept de cœur, oui.



Sans conteste un des jeux qui a marqué le plus de personne. Me concernant, l’épisode 3 de la saison 1 d’’Alice in Borderland (Netflix) m’avait fait finir en larmes en larmes. Je revois la musique, les dernières paroles des personnages, les flashbacks… peut-être que certains auront trouvé cela trop accentué sur le pathos, mais me concernant, et comme beaucoup de gens, cet épisode était extrêmement mémorable. (destructeur également)

Et je vous avoue que quelque part, une part de moi n’était pas franchement ravie de revivre ça avec le manga… Mais bon !

Finalement, cela reste une très bonne lecture !!



Nous assistons à quelques scènes avant le jeu. Un moment entre Shibuki et Chôta, notamment, où la jeune femme lui raconte son premier jeu, qui était le 2 de cœur. Cette partie-là m’a plutôt plu. Même si elle n’est pas du tout un personnage principal de la saga, c’était intéressant d’en apprendre un peu sur elle, puis d’observer un autre jeu. Qui plus est, il me semble que ce passage n’a pas du tout été adapté dans l’adaptation Netflix, donc c’était chouette de le découvrir à 100%.



Eh puis bon… l’épreuve s’impose à nos quatre personnages, à notre trio. Ce trio iconic à qui on a réussi à s’attacher en si peu de temps…

Dans les souvenirs de Shibuki, on constate déjà que les épreuves de cœur semblent être les plus difficiles - d’un point de vue psychologique. Et ce n’était que le 2 de cœur…

Alors quand nos personnages arrivent sur l’aire de jeu, qu’on découvre le « sept de cœur »… J’ai eu la même réaction que Shibuki (qui comprend directement quel genre d’épreuve l’attend), même si je savais déjà ce qui allait se passer.



Il n’y a pas vraiment de mots pour décrire ce jeu-là. Encore plus quand on se retrouve à devoir jouer avec des amis, des proches… Des personnes à qui l’on tient plus que tout.

Que dire d’autre ? Ce jeu est abominable. Je ne peux me mettre à leur place mais cela me rend malade rien que d’essayer d’imaginer ce que je ferais si cela m’arrivait.



En très peu de temps, on s’est attaché à l’amitié qui réunit Alice, Karube et Chôta. Et quand on a les flashbacks d’Alice, on comprend à quel point ce lien était fort.

Et Haro Asô nous brise tout. Tome 3. Hop. Direct.



Dans la série Netflix, ils ont parfaitement su adapter à l’écran ce jeu épouvantable. Tout est si bien fait, si bien reproduit. Et les émotions sont là, c’est indéniables. En lisant le tome 3 du manga, j’ai pu ressentir à nouveau ces émotions-là. J’ai eu la gorge nouée tout du long.



Sinon, ce que je tiens à noter, c’est que j’aime le fait que malgré l’horreur des jeux et des enjeux de Borderland, on a quand même à côté un certain développement des personnages, qu’on apprend petit à petit à connaitre. On n’est pas tout le temps dans l’action et dans ces ‘survival games’. On a aussi des flashbacks, des souvenirs d’Alice, par exemple. Cela nous permet d’en apprendre davantage sur le protagoniste d’AIB. Le fait qu’il se soit découvert un vrai goût pour la guitare, que son père a réduit en miettes du jour au lendemain… La façon dont lui et Chôta sont devenus amis… (passage qui m’a tellement touchée, d’ailleurs…)

Vers la fin, on a également le pdv d’Usagi. (Qu’on retrouve donc bien après le Sept de Cœur) On voit certains de ses souvenirs, ce qui nous permet d’en savoir un peu plus sur elle et son histoire. On a aussi un flashback de son pdv quand elle trouve Alice, et on comprend la raison qui la pousse à l’aider. ‘On va survivre ensemble’. L’image d’elle qui prend Alice dans ses bras, tous les deux en larmes… Mon cœur s’est serré. (Je suis émotive oui) Je les aime tellement !



J’ai bien aimé la fin, à la toute dernière page où on aperçoit quelques images de la Plage en aperçu… hop, petit suspense. J’aime beaucoup !



En conclusion, j’ai beaucoup apprécié ce volet. Bien qu’il soit assez éprouvant pour ma part (parce que le jeu en lui-même est horrible, et que des images de la série Netflix me sont revenues en tête…), c’est néanmoins un jeu qui marque profondément les esprits. De ce fait, cela donne un rendu vraiment fort, et l’émotion qu’il entraine me fait dire que j’ai sincèrement aimé lire ce tome. (Je suis comme ça. J’aime ce qui me fait pleurer.) Depuis que j’ai commencé les mangas, c’est celui-là qui m’a apporté le plus d’émotions - même si c’était fort prévisible étant donné que je connais déjà l’histoire…

« Lorsque j’ai voyagé en Asie, les villageois qui s’occupaient de moi m’ont dit, au moment de mon départ : ‘Ne nous oubliez pas.’ Chez eux, la mort n’est pas liée à la mort de notre corps physique, mais au fait de disparaitre des mémoires. » -Haro Asô.

En lisant ceci, j’ai automatiquement pensé à la fin de AIB, sans même savoir pourquoi. :( J’ai eu un petit pincement au cœur là, j’avoue.



Bref. Nous voilà donc au 10 de cœur… tintintiiiiin. *suspense*



Que dire sur ce massacre ?

Que c’est abominable ?

Oui. Totalement.



Connaissant déjà la finalité du jeu, j’ai d’ailleurs trouvé encore plus stupide, d’une certaine façon, qu’aucun n’ait songé à faire ÇA ça dès le début…Maintenant, cela me parait évident. Mais bon. 10 de cœur, évidemment. Cela n’aurait pas été drôle qu’ils trouvent la solution direct.



Avec ce volet et celui d’avant, on comprend finalement que Kuina a en quelques sortes été ‘utilisée’ par Chishiya pour mener son plan à bien et pour ses intérêts personnel. Je ne l’ai réalisé qu’après coup, tout simplement parce qu’ils ont pris des libertés dans la série Netflix et que dans cette dernière leur duo est pour moi l’un de plus iconic. (Mon préféré, aussi. J’ai un attachement énorme envers eux…!) Mais il est vrai que je l’ai réalisé après avoir fini ma lecture, en repensant à ce que j’avais lu sur les réseaux sur la relation entre les deux qui est très différente dans le manga et dans la série…

Cela me fait beaucoup de peine je dois dire… :( (j’aime leur duo plus que tout dans l’adaptation Netflix… c’est triste. :/)



Au début du volet, Alice est encore enfermé dans une chambre… Il a des images de Karube, Chôta et Shibuki qui lui viennent… (hallucinations ? rêve ?…) Il a ce terrible sentiment d’imposture, de culpabilité d’être le survivant… Ça me fend le cœur car personne ne devrait se sentir mal d’être en vie. Par la suite, les images de ses amis se déforment, deviennent monstrueuses, le hantent… (fact : j’ai trouvé les dessins réellement terrifiants à ce moment-là) Alice souffre tellement et cela m’a fait tant de mal. Personne ne mérite de vivre une telle souffrance. Et la phrase que lui dit Karube dans sa tête… les larmes n’étaient franchement pas loin T-T Il lui dit justement de ne pas se sentir coupable d’être en vie, qu’ils ne lui en veulent pas. Bref… ça a beau être dit de manière assez cash, sans empathie, ça m’a quand même fait ressentir beaucoup d’émotions. (Puis j’ai passé aux mots du mangaka au début du tome…) Les paroles de Karube dans sa tête sont d’autant plus fortes qu’elles lui lui redonnent de la force, de la rage de se battre jusqu’au bout pour survivre. (Donc je lui pardonne un peu son absence de compassion pour la douleur d’Alice…)



Et puis… j’ai été sidérée par la suite du manga. Sitôt qu’il est trouvé par Usagi, on n’a pas la suite, mais un « épisode spécial » !!

À la fois très frustrant (vu qu’on s‘arrête en pleine action pendant le dix de coeur quand même !) et aussi très chouette qu’on ait ce chapitre dont je ne m’attendais absolument pas !

On découvre donc Hayato Dodo, en fin de collège… Nouveau personnage, donc. Jamais vu avant. Il n’est pas dans le live action ! On découvre une petite partie de son histoire avant qu’il soit propulsé dans le Borderland. Ce passage m’a d’ailleurs beaucoup attristée, d’une certaine façon. Cela parait futile mais j’ai vraiment trouvé ça super triste.

Puis le voila à Borderland, à devoir jouer au 4 de cœur…



Ce que j’ai aimé là-dedans, c’est qu’on découvre ce nouveau personne et qu’on découvre également un nouveau jeu. (Un jeu de cœur en plus… les plus terribles)

Ce que je n’ai pas aimé, c’est la (grande) frustration ressentie en finissant le tome, car on n’a pas la fin du jeu, on ne sait pas ce qu’il devient non plus… enfin bon. Je ne sais pas si on aura la suite dans le tome 6 d’AIB… (j’espère !) (bon, je me doute en vrai, il n’aurait pas mis son pdv juste comme ça…) En seulement quelques pages, je me suis attachée à son personnage !



Toujours est-il que j’ai vraiment été prise dans l’histoire durant ce volet. (Même si la série netflix me manque purée…)

J’ai hâte de lire la suite, que je vais découvrir avec grand plaisir !

—Spoilers alert—



Nous voilà à commencer ce tome 6 avec la suite de l’épisode spécial avec Hayato Dodo !! Yayyy me voilà heureuse, j’avais peur qu’on nous laisse sans savoir le fin mot du jeu… ! (le pauvre quand même… il a quinze ans seulement et le voilà à subir ce jeu de cœur…)

Le jeu est abominable en soi, mais sinon, le concept est dingue. Il fallait l’inventer quand même, purée ! Ça marche du tonnerre pour un jeu de cœur, en tout cas… ! L’épreuve est extrêmement angoissante, tout peut basculer d’un coup… C’est assez fou comme ça met dans un état de tension extrême… (Si j’avais été à leur place, je me demande bien ce que j’aurais fait… j’aurais probablement fondu en larmes. T-T)

Pendant la suite du 4 de cœur, on continue aussi d’avoir quelques uns de ses flashbacks. On s’attache ainsi à son personnage, mais c’était déjà le cas me concernant depuis le volet dernier. (Il m’en faut peu, je sais je sais.)



Et puis… wow. C’est dingue car j’étais pile en train de me dire « Mais qui est ce gars avec la capuche ? Il m’intrigue de fou ! Il est trop badass, posé et tout, vibe Chishiya un peu… (sans le côté sournois et manipulateur) », et LÀ !! Je découvre que c’est Alice !!

Alala il est si charismatique ! *soupire* (Le dessin de lui quand on découvre son identité est trop beau en plus, il dégage tellement un truc !) Il faut dire que je n’avais pas du tout deviné que c’était lui ! xD Je n’ose imaginer à quel point cela a dû être dur pour lui de rejouer à un jeu de cœur, n’empêche… (surtout vu l’horreur du truc) (puis bon, ce n’est pas son dernier…)



Après cela, nous voilà à retourner au présent !!



J’adore toujours le fait qu’on puisse avoir des flashbacks de plusieurs personnages, par ci par là. Je trouve cela super intéressant, puis cela alterne avec les moments d’action et le récit est ainsi bien rythmé je trouve. De ce fait, tu découvres donc qu’ils ont tous souffert dans leur vie passée de différentes manières… (oui bon ce n’est pas très joyeux, on est d’accord) Petit bug up à Kuina quand même, dont on découvre l’histoire !…



Encore une fois, ce tome passe beaucoup trop vite… Et encore une fois, j’admire Alice pour son sang-froid, vraiment.



Finalement à la fin du volet, le jeu n’est pas encore fini… Cela n’a au bout du compte pas beaucoup avancé, mais on ne s’ennuie pas, ceci dit.

Kuina fait face à son passé et combat Last Boss (il perd toute crédibilité avec ce surnom, je suis désolée…), Alice, en se posant les bonnes questions finit par trouver qui est la sorcière (même si on n’a pas encore le dénouement du jeu…), et Chishiya… eh bien, brule vif Niragi. (Juste parce qu’il ne l’aimait pas car il lui ressemblait… bon, un peu léger comme raison. C’est rien, c’est Chishiya.)



Hâte de lire la suite !!

Il se passe tant de choses dans ce tome ! J'ai beaucoup aimé cette lecture. Je pense que pour le moment, c'est un de mes volets préférés. :)





—Spoilers alert—



Après une enquête, des recherches et grâce à l'intelligence d'Alice, le voilà arrivé avec Usagi à la fameuse Plage. (Eux deux forment à présent un duo, à qui on s'attache d'ailleurs très rapidement !)

Arrivés là-bas, dans cet endroit peuplé de monde, ils espèrent des réponses.

En réalité, ils se retrouvent entourés de personnes qui n'en savent pas vraiment plus qu'eux… Et ceci dit, Alice n'est pas dupe non plus. (Notre protagoniste est loin d'être naïf et stupide ^^')

Tout ce qu'ils peuvent faire à Borderland, ce sont des suppositions. Et je ne peux les juger sur ça, c'est humain. Voilà ce qui leur reste : se raccrocher à l'espoir. L'espoir que s'ils arrivent à avoir toutes les cartes, ils pourront en finir et retourner dans le ‘vrai' monde… Alice finit par avoir cet espoir là aussi, d'une certaine façon, parce qu'après tout c'est la seule chose à laquelle ils peuvent se raccrocher…



J'ai vu la saison 1 d'Alice in Borderland il y a un petit moment à présent, mais je me souviens que j'avais beaucoup aimé cet arc scénaristique à la Plage.

On fait donc la connaissance de plein de nouveaux personnages ! le Chapelier, Kuzuryu (à qui je n'avais pas vraiment accordé une grande importance dans la saison 1, en revanche dans la saison 2, il m'a pas mal marquée….), An, Mira (ça m'a fait drôle de la revoir, elle-aussi…!!)… ! … que de nouveaux personnages fort intrigants et intéressants ! (Et que je prends très plaisir à retrouver !)

On retrouve bien sûr Chishiya et avec lui, on découvre le personnage de Kuina !! (Que j'adore) Oh et puis, bien sûr, apparait aussi Niragi et sa bande de sociopathes… (Le « ingénieur en jeux vidéos » m'a fait un peu rire, j'avoue) Retrouver Aguni dans les mangas m'a fait un peu bizarre, étant donné que la dernière image que j'ai de lui, c'est celle de la saison 2 de la série… (comprendra qui pourra)

Je dois dire que je ne cesserai jamais d'être admirative envers le courage d'Alice (Arisu !!), dans bien des moments. le fait qu'il défende Usagi face à ces fous, qu'il essaye de garder son calme face à la tension de la situation, exemple parmi tant d'autres… J'admire son sang-froid, c'est indéniable. (J'en serais bien incapable) Malgré ses traumatismes qui le marqueront à vie, il fait son possible pour rester déterminé, garder sa volonté d'aller jusqu'au bout et de se battre pour sauver Usagi. Il préfère sauver cette dernière plutôt que sa propre vie, et il le dit lui-même. C'est un personnage que j'aime beaucoup.



Kuina va donc parler à Alice, même si cela fait parler du plan de Chishiya pour utiliser Alice à ses fins personnelles. (Un peu manipulateur le Chishiya…) Malgré le fait que lui soit bien sournois, Kuina, elle, est attachante dès le début. Bon, c'est un de mes personnages préférés de base, alors je ne suis pas objective, oups. Mais bon, disons que c'est un personnage qu'on a envie de connaitre je trouve, et qui parait extrêmement sympathique.



À côté des dessins des personnages, à chacune (ou presque) de leur apparition, leur nom est écrit ainsi que leur domaine de prédilection. (coeur, carreau, pique, trèfle) Je trouve cela très chouette comme initiative, c'est super intéressant à voir ! (Même si ça m'a fait mal de voir qu'Haro Asô avait mis « coeur » à Alice…) (je pensais que c'était le seul à qui on avait attribué cette couleur, mais non… il y a aussi Mira. Évidemment, j'aurais dû y penser…!)



On découvre rapidement la face sombre et cachée de la Plage, de ce lieu présenté comme ‘utopique' (la blague haha). Alice tombe ainsi sur le lieu où sont balancés les cadavres des traitres et de ceux qui ne survivent pas à leurs blessures suite un jeu. « Pourquoi montrer ce que personne ne veut voir ? Autant conserver le mythe du paradis. » (Chishiya) On découvre la vérité derrière ce système. Il y a ceux qui dominent par la violence et par la peur, et puis il y a les autres.



On assiste au 4 de trèfle. J'ai été surprise car ce jeu est adapté dans la série, mais avec Alice, où An le teste durant cette épreuve. Il finit d'ailleurs par montrer ces preuves en comprenant la logique du jeu.



Malgré l'intelligence et la perspicacité d'Alice sur bien des domaines, il se fait avoir par le discours de Chishiya… (je ne peux lui en vouloir d'avoir voulu lui faire confiance, en même temps…) Résultat : il se fait utiliser, oui. Ce passage-là m'a toujours fait de la peine, car j'adore Chishiya, mais j'adore Alice également… Enfin bref. Ça finit mal pour Alice. Et le tome se finit alors qu'Usagi s'apprête à se faire violer par Niragi… sym-pa.

Dans ce tome 2, Alice et Karube se retrouvent à devoir participer à un nouveau jeu, le 5 de pique. Jeu que je connais bien, puisqu’il a été adapté à l’écran dans l’adaptation Netflix. C’est un épisode qui m’avait d’ailleurs assez marquée, parce que ce jeu m’avait énormément tendue et stressée. :’)



Dans le manga, on retrouve bien cette tension, même si je l’avais davantage ressenti à l’écran. Il y avait une ambiance que je trouvais réellement angoissante ^^’, puis le (les, en réalité) gars à tête de cheval me faisai(en)t flipper. :’)

Je l’ai donc moins ressenti en lisant, mais aussi parce que je connaissais déjà le jeu. Ceci dit, j’ai quand même pris plaisir à lire ce tome-là, qui reste je trouve très prenant. On a aussi l’apparition de Chishiya (et le volet se termine sur son pdv à lui !!), dont on a le point de vue durant le manga, alternativement avec celui d’Alice ou encore de Karube. C’était très chouette d’avoir une variation dans les pdv. Je sais pertinemment que je vais préférer son personnage dans la série Netflix (gros gros coup de cœur pour l’acteur qui joue son perso ^^’), mais c’est quand même très cool de le voir dans le manga. (je l’attendais hehe !) C’est mon personnage préféré, alors bon…! (dans la série du moins, à voir dans les mangas !)

Ainsi, on observe les réflexions de Chishiya, son intelligence (à lui et à Alice également, qui réfléchit toujours aussi bien malgré la tension et l’angoisse du jeu !). On a aussi les réflexions de Karube, que j’adore également !

Je suppose que Chishiya peut peut-être sembler antipathique à bien des égards, mais moi je l’adore. Dès son apparition, on le voit comme quelqu’un d’intriguant, mystérieux, et terriblement charismatique… (et Nijiro Murakami l’a incarné à la perfection je dois dire.)



Oh et puis j’ai oublié de le dire avant, mais on a aussi l’apparition d’Usagi dans ce tome ci !!! :) C’est très agréable de la retrouver dans les mangas ! Elle-aussi est fort intrigante, on a envie de la revoir et de ma connaitre davantage !… À la fin, Alice lui propose de rejoindre son groupe, et celle ci refuse. Cela dit, on se doute bien qu’ils vont finir par se recroiser… N’empêche, heureusement qu’elle ne les a pas rejoint de suite, vu le jeu qui les attend par la suite… ! (mon cœur se brise d’avance.)



Sinon, je n’ai pas de coup de cœur pour les dessins. J’ai un peu de mal avec les illustrations, autant j’aime bien les paysages et autres lieux, mais ai davantage de mal à apprécier le design des personnages…

Je pense que si je n’avais pas connu la série Netflix, je n’aurais pas eu cet attachement de départ, donc je n’aurais peut-être pas mis 4/5, mais 3 ou 3,5.

Je mets 4/5 parce que j’ai cet attache sentimentale à l’histoire, mais il est vrai que je préfère la série Netflix pour le moment. (la tension dans l’adaptation télévisée est juste dingue, sans parler des émotions ressenties, de la qualité de réalisation et de l’esthétique visuelle de la série !!).

Nous découvrons la suite du Roi de trèfle, partie sur laquelle je n’ai pas vraiment pris de notes pour ce tome-là. C’est un jeu avec peut-être quelques longueurs, mais qui n’en reste pas malgré tout intéressant. Puis j’aime suivre nos héros, alors je ne vais pas m’en plaindre !



Encore une fois, l’intrigue principale est coupée en plein milieu par un épisode spécial. (Encore !) Cela ne m’a pas vraiment dérangée. Nous voilà à découvrir Heiya Akane, qui débarque à Borderland et se retrouve à subir le Sept de pique… Hormis le jeu qui pour moi est juste abominable sans vraiment d’intérêt, j’aime beaucoup le personnage d’Heiya, donc je suis contente de la retrouver dans le manga. J’ai pas mal de compassion pour elle, elle qui vit son premier jeu à Borderland…

Encore une fois, je suis obligée de comparer avec l’adaptation Netflix, pour dire à quel point ils ont bien réussi à rendre valeur au jeu à l’écran, avec toute l’angoisse et ce sentiment d’oppression qu’il y a. Pour moi il n’y a pas de doute : le moment rend mieux dans la série que dans le manga.

J’ai beau apprécier le personne d’Heiya, là je n’ai pas spécialement adoré cette partie. L’émotion et le stress que j’avais ressenti m’ont manqué.



Cependant, c’est chouette que son personnage soit introduit !!

C’est quelqu’un pouvant paraître assez antipathique dans les quelques flashbacks qu’on a d’elle avant Borderland, mais elle change progressivement et évolue dans sa mentalité. Elle devient un personnage fort, courageux, badass, si je puis dire. (avec son tir à l’arc là !!)

Bref. Hâte de la retrouver dans les tomes suivants !

Dans ce tome-ci, notre petit groupe se sépare. Kuina décide de re-participer à des jeux et ne reste pas avec Alice et Usagi. Leur trio va me manquer. :( Kuina aussi, parce que j’ignore quand on la reverra…!



On a un petit moment de calme où on suit Alice et Usagi. Alice veut définitivement arrêter de jouer aux jeux, et Usagi le suit dans sa décision. Les deux veulent croire à u bonheur possible à Borderland durant la vingtaine de jours qui leur restent avant la fin de leur visa. (si seulement…) Cela dit, on se doute bien que cet instant de répit est probablement bien passager…

On les voit tenter de continuer à vivre bien qu’ils se soient fait à l’idée de leur mort prochaine. Petite dédicace au moment à source thermale !! Je ne m’attendais pas à ce passage maintenant (j’avais l’impression que dans la série Netflix, il était bien plus tard…), mais j’aime beaucoup cet extrait ! Ils avaient besoin de ce moment d’apaisement, de sérénité. (Sans oublier le bisou !)

Peu de temps après, Alice fait un cauchemars. Je sais qu’au fond de lui, il sent bien que leur bonheur est sans doute éphémère…



Après cela, nous voilà à changer de personnages et à découvrir le jeu du Valet de cœur !

Je dois dire que j’ai été stupéfaite et profondément dépitée de me rendre compte qu’il n’y avait pas Chishiya dans ce jeu… Il faut dire que j’avais adoré ce jeu dans la série. L’épreuve était angoissante, avec une ambiance tendue incroyablement bien créée… Un jeu de cœur, donc évidemment… bon. On se comprend. Le but était de trouver le Valet de cœur, ce qui rendait le truc vraiment addictif car on avait envie de savoir, d’avoir le dénouement.

Et puis, il y avait Chishiya. Chishiya qui incarnait parfaitement son rôle, comme d’habitude. Calme, intelligent, observateur. Et qui fut particulièrement iconic dans ce jeu d’ailleurs (avec ses biscuits !).

Et là, j’apprends qu’il n’y est pas de base dans le manga ?!

(Arghh, la déception.)



À part son absence, on retrouve bien tous les autres personnages ; dont Ippei, d’ailleurs… Ippei et sa gentillesse, Ippei et sa bonté…

Il y a beaucoup de personnages au début, on peut être un peu perdus. (Y en a un qui s’appelle Eiji, mon dieu kqqpwstqgw T-T) Mais en soi ça va, j’ai fini par repérer les plus importants et à faire le lien avec leur tête dans la série.

Le jeu a clairement perdu de son intérêt pour moi étant donné qu’il n’y a pas Chishiya… :( D’autant plus que je connais la fin…!



Mais bon… malgré tout, l’épreuve du Valet de cœur reste d’une certaine façon cool à suivre (et bien horrible psychologiquement), c’est un jeu quand même super bien fait ! Bien stressant, avec l’étau qui se resserre petit à petit… Néanmoins, en essayant d’être objective, je pense qu’il est moins intéressant que dans l’adaptation Netflix. Les personnages meurent les uns après les autres, mais comme on ne les connaît pas, on y est pas réellement attachés… Alors que voir le jeu à l’écran !… C’était juste incroyable ! On se rendait compte du temps qui passait, des heures qui semblaient interminables pour les personnages, de l’angoisse et de la tension présentes, des doutes et de la méfiance qui s’installaient chez chacun d’eux… Et puis la présence de Chishiya, bien sûr, dont on se demandait comment il allait survivre !…

(Et note à part, mais Urumi est teeeellement plus stylée dans l’adaptation !! L’actrice était incroyable. :’))



Je finis donc ce tome un peu en demi-teinte. La présence de Chishiya me manque, il apportait vraiment quelque chose ! On perd ici un peu d’ambiance et de tension. Ils ont bien fait de le mettre dans la série !!

Dès les premières pages, nous voilà à replonger directement dans l’action, là où on s’était arrêté avec le tome précédent.



J’ai beaucoup aimé ce septième volet ! Pour l’émotion présente, les flashbacks qu’on découvre, pour tout ce qu’il s’y passe et ce qu’on apprend…!



J’ai été impressionnée de la façon dont Alice réussit à aussi bien cerner Aguni !! (Franchement il est incroyable !) J’ai beaucoup apprécié les flashback entrer Aguni et le Chapelier, qui nous permettent ainsi de comprendre certains éléments de l’histoire, le pourquoi du comment.

On a aussi des flashbacks de Momoka et Asahi, que j’ai adoré découvrir également !

Ces rebondissements ajoutent quelque chose au scénario. J’ai aimé ces passages du point de vue de d’autres personnages, qui permettent de comprendre certains éléments et de creuser ces personnages-là. De ne pas les rendre tout lisses, de leur apporter une certaine profondeur, une histoire, aussi. Bien qu’on ne rentre pas dans les détails, ce qu’on aperçoit en quelques pages nous permet déjà d’avoir une idée plus construite de certains personnages, de mieux comprendre leurs agissements, etc., ce qui est donc fort appréciable !



J’ai pris grand plaisir à lire ce volet car mes souvenirs de la saison 1 de la série Netflix sont un peu lointains, à présent. Je me souviens bien sûr de l’histoire, du dénouement du 10 de cœur dans les grands lignes, mais j’avais oublié certains moments. Bien que cela me soit revenu en lisant, j’ai quand même pu redécouvrir certains éléments (l’arc autour de Momoka et Asahi notamment !) et j’ai donc beaucoup apprécié cette lecture. (Bien que certains trucs m’aient brisé le cœur… T-T)



À la fin du tome, il y a des funérailles… C’est un passage qu’on n’a pas eu dans le live action. Les survivants se regroupent et évoquent des souvenirs de leurs proches décédés dans les jeux. C’est un moment extrêmement triste, mais beau, d’une certaine manière, et qui m’a provoquée pas mal d’émotions. (Je suis émotive si facilement, mon dieu TwT)



Je trouve ce tome vraiment fort, en fin de compte.

Peut-être pas autant d’émotions que porté à l’écran, mais je trouve quand même qu’Haro Asô a réussi à mettre une certaine puissance et émotion à travers son récit. Et c’est loin d’être facile à travers un manga, donc pour moi c’est assez réussi.



Le volet semble se terminer sur une note ‘positive’ (de manière momentanée, on s’en doute bien…) où les survivants s’efforcent d’aller de l’avant et d’essayer de passer de bons moments tant qu’ils le peuvent.

Mais avec la dernière page, on sait que ce n’est pas terminé… une « deuxième phase » se prépare…



C’est donc une fin de tome 7 qui correspond à fin de la saison 1 de l’adaptation Netflix !!

Je lirai la suite avec grand plaisir !

Après avoir passé un mois à lire des romans un peu ‘classiques’ pour le bac, me voilà enfin à pouvoir reprendre des lectures 100% personnelles !! (*ô joie*) J'avais d'ailleurs lu ce manga pile la veille de ma première épreuve, et cela m'avait fait beaucoup de bien !



Alice in Borderland est une œuvre que j’ai découverte avec l’adaptation série Netflix, pour laquelle j’ai eu un énorme coup de cœur. (je vous la conseille sans hésitation !!) La saison 1 était tout simplement incroyable, et il faut dire qu'avec la deuxième saison qui est sortie fin décembre 2022, cette dernière me fit m'attacher encore plus aux personnages. Un truc de dingue comme j'ai aimé ! (petite dédicace toute particulière à Chishiya...!)



Je n'avais pas spécialement prévu de lire les mangas, qui me tentaient moins à première vue. Ceci dit... entre des personnes qui me les ont conseillé sur Tiktok, et mon manque de la série (on ne sait toujours pas s'il y aura une suite ou si c'était la fin définitive, d'ailleurs...), j'ai fini par craquer.

J'appréhendais un peu de ne pas accrocher autant que la série, mais je me suis dit que je pouvais bien tenter, après tout.



Alors, que dire ?... (je m'excuse d'avance, mais je risque de pas mal comparer avec l'adaptation Netflix, du coup... - ce n'est sûrement pas le cas avec tous les mangas, mais AIB est une œuvre qui s'est sans nul doute parfaitement adaptée à l'écran ! -. Comme j'ai vu et adoré la série, je vais vraiment être tentée de souvent les comparer, ça va être plus fort que moi...)



Je n'ai pas eu de grandes surprises en découvrant ce premier tome, car, bien entendu, je connais déjà l'histoire. Cependant, la série Netflix a pris quelques libertés par rapport aux mangas. (certains éléments dont je suis déjà au courant pour les avoir vu passer sur les réseaux sociaux...)

Par exemple, le premier jeu que nous découvrons est bien le 3 de trèfle, mais pourtant ce n’est pas du tout le même jeu que dans l’adaptation Netflix. J'ai été un peu étonnée sur le moment. Même si en vrai, cela ne change pas grand chose. Arisu (enfin, Alice, pardon) (je vais avoir le réflexe de le nommer Arisu sans le vouloir, pardon... pour moi c'est comme ça qu'il s'appelle, oups) permet au groupe de survivre au jeu en comprenant la mécanique de celui-ci. Rien de bien surprenant, étant donné que je connais bien le personnage (et que l'épisode 1 de la série s'est basée sur le même schéma, puisque c'est également grâce à lui qu'ils s'en sortent !)



Bref, j’ai aimé cette lecture. J'ai été très vite plongée dans l’action, les pages se tournent toutes seules sans souci. On a envie de comprendre, de savoir ce qu'il se passe.

Je lis peu de mangas mais je me rends compte d’à quel point cela se dévore d’un coup sans qu’on le voie passer ! C'est dingue !...



Bon, néanmoins, je suis obligée de faire la comparaison. Et après avoir lu ce premier tome, je pense qu'il y a de fortes chances pour que je préfère la série Netflix. Déjà parce que c’est elle que j’ai découverte en premier, donc j’ai évidemment une attache plus grande de base. Mais surtout parce que la série est extrêmement bien faite et transmet beaucoup d’émotion. Elle est très addictive, les acteurs sont incroyables, les scènes d’action remarquables. Pendant les jeux, je trouve qu'on ressent vraiment la même tension que les personnages. Cette angoisse, cette peur qu'ils meurent, etc.

Dans le manga, j’ai moins ressenti ça. (à voir dans les tomes suivants) Je ne sais pas si c’est parce que je connais déjà l’histoire, mais ça doit forcément jouer...

Mais je pense que c'est aussi parce que les vignettes sont très chaotiques pendant ce premier jeu, et j’ai un poil de mal avec ce style. Je pense que j’aurais du mal à souvent lire des mangas d’action par exemple, car je trouve (encore une fois, c'est vraiment un avis personnel) que ce genre d’histoires rend mieux à l’écran en anime ou séries, où cela est bien plus fluide dans les mouvements. Après, il est vrai que je lis vraiment peu de mangas, donc cela doit aussi jouer dans ma vision de voir les choses (j'ai moins l'habitude)...



Mais bref. Bilan de ce premier tome ? C’était très cool, j’ai beaucoup apprécié cette lecture. D’un autre côté, je suis tellement attachée au format série ou anime, que j’ai peur d’avoir du mal à accrocher vraiment au manga.. mais bon, on verra avec la suite !

(et puis cela me permet de combler un peu le manque de la série et me redonner ce goût pour le manga que je n'exploite pas assez - déjà bien trop de romans à lire... -, alors je ne vais pas dire non... ^^')

—Spoilers alert….—



Nous voilà à suivre la suite du jeu du Roi de trèfle !!

Nous avons une petite victoire, mais elle est bien courte… La situation semble désespérée pour nos héros. Que va t-il se passer ?!… Bon, je savais déjà alors ça a cassé un peu le suspense pour ma part… Mais j’apprécie toujours l’histoire, sans aucun problème !

Tout le tome est sur le Roi de trèfle (pas de chapitre spécial pour une fois !), mais je ne l’ai vraiment pas vu passer. Je l’ai lu d’une traite !



Nous ne connaissions pas réellement le personnage de Tatta jusqu’à là ; il n’avait rien fait de remarquable, de spécialement marquant à nos yeux. Mais avec ce volet, il apparaît sous un nouveau jour sous notre regard de lecteur.ice.

Nous découvrons en quelques pages son histoire avant Borderland, ce qui nous amène à son acte final qui permet de les sauver. (Au sacrifice de sa vie… qui n’était pas prévue :/)



Je n’ai pas ressenti autant d’émotions qu’avec la série Netfix, mais ce fut quand même une très bonne lecture que je n’ai pas du tout vu passer.



( Note à part, mais je pense que c’est la seule fois où nous verrons Niragi remercier quelqu’un !…. Ce n’est quand même pas rien ! )



Enfin bon. Le jeu se finit et rend triste.

Pour beaucoup, nous nous sommes attachés à Kyûma le temps de ce jeu, malgré le fait qu’il joue contre nos protagonistes. C’est particulièrement mon cas d’ailleurs. Je le trouve incroyable comme personnage ! Sa personnalité charismatique et attachante a vraiment ajouté quelque chose. On le voit comme quelqu’un d’humain, de sympathique, qui se serait probablement très bien entendu avec Alice. Sans lui, le jeu aurait certainement paru fade et ennuyeux.



Enfin bref ! Ce n’est pas mon jeu préféré, mais ce retournement de situation est quand même assez dingue.

J’aime cette saga !

— Spoilers alert —



Nous voilà à remonter dans le temps !! (Ce qui en fait est assez logique.)



Dès le début, on découvre ainsi un nouveau personnage… Kaito Kameyama ! 
Il peut sembler assez agaçant de prime abord de par sa volonté de tout filmer. Mais en fait, il a fini par me faire un peu de peine. Il ne pense pas à mal, veut juste des réponses et que tout ceci ne soit pas oublié (s’il savait…). Il ‘interview’ des personnes diverses, nous permettant de voir l’évolution dans la mentalité des gens à Borderland. Je pense qu’ils ont un espèce de « mécanisme d’auto défense » de leur cerveau, qui leur permet de déconnecter un peu de cette réalité affreuse et de l’appréhender sous un nouvel angle. Je ne sais pas trop comment m’exprimer… Disons qu’ils font ce qu’ils peuvent pour survivre et refouler les traumatismes, ne plus tout prendre au premier degré ; quitte à devenir un peu fous, en fait…

Lui le dit lui-même. Il essaie d’oublier la réelle horreur de la situation, ainsi que sa peur, ses sentiments, car ce ne serait pas viable autrement.



Kaito Kameyama rencontre Mahiru, ce dernier étant en train d’observer, analyser, tenter de trouver des réponses.

Ils découvrent alors un lieu, qui n’est qu’autre que celui qu’on voit à la fin de la saison 1 de la série. Par la suite, ils rencontrent une femme semblant avoir des réponses. Et évidemment, alors qu’elle allait parler… elle meurt. (La frustration !!) Je me souvenais de ce moment, il m’avait plutôt marquée car dans la série c’est un jump scare. :’) Bref, merci le Roi de pique. T-T



Pour celles et ceux qui n’auraient pas trouvé d’intérêt au personnage de Kameyama, rassurez-vous : on ne le voit pas longtemps. Il est tué (on ne l’aura pas vu beaucoup, c’est certain…), et on découvre alors que tout ce qu’il a enregistré vient d’être visionné par Alice.

Je n’ai pas beaucoup à dire sur tout cela. Ce passage n’est pas si intéressant dans le sens où il n’apporte pas grand chose à l’histoire. C’est distrayant, sans plus. Toujours plein de questions mais sans réponses.



Pour les personnes qui pensaient qu’on allait re suivre Alice… eh bien non ! Son pdv ne dure qu’une page, en réalité. Juste après… nous voilà à découvrir une partie du Valet de carreau !!

Je dois dire que je m’y attendais pas du tout, je suis tombée de haut. :’) Je pensais que c’était le Roi de carreau, mais en fait, pas du tout. J’ai découvert brièvement un jeu que je ne connaissais pas, pas présent dans la série Netflix. J’ai donc été ravie de pouvoir assister à une partie de cette épreuve, bien que j’aie été un poil triste de ne pas l’avoir dès le début. N’empêche que ça reste quand même une partie très cool à lire. On voit quelques pages seulement (une dizaines) du Valet de carreau, mais c’est intense et prenant. Je dois avouer que je n’ai rien compris (comme la plupart des jeux de carreau je crois…) mais c’était très plaisant d’observer l’intelligence de Chishiya à l’œuvre (comme toujours). Donc j’approuve. C’est dommage qu’il n’en ait mis aucun aperçu dans l’adaptation Netflix… !



Et juste après que le jeu se termine, on continue de suivre Chishiya ! (happy me)

Ce dernier se dirige donc vers le fameux Roi de carreau (que j’attendais !), on retrouve Kuzuryû !!

On apprend la signification du nom du jeu « Concours de beauté », pouvant sembler bien intriguant et incompréhensible à première vue. Je ne sais pas si l’explication était dans la série mais je n’en avais pas de souvenir. Toujours est-il que j’ai donc trouvé cela super intéressant !



Chishiya est un personnage paraissant toujours particulièrement confiant et sûr de lui. (Il déclare dès le début penser être meilleur que Kuzuryû alors que l’épreuve n’a même pas encore commencé…) D’un certain aspect, cela peut fortement agacer. Mais boooon, d’un autre côté, je me dis qu’il peut se le permettre. ^^’

Enfin bon. Le jeu du Roi de carreau est une épreuve que j’aime beaucoup, bien que je n’aie toujours pas compris comment connaitre la réponse à chaque manche. (Comment se sentir stupide de manière quasi instantanée) Clairement, je suis nulle en maths et n’ai pas de logique, alors j’aurais probablement perdu la première… Et même en connaissant déjà l’épreuve, je ne sais toujours pas quelle stratégie avoir pour gagner à ce genre de jeu… (tenter même d’y réfléchir me donne affreusement mal à la tête, c’est terrible. T-T) Mais n’empêche que j’avais aimé l’épisode, alors je suis contente d’avoir retrouvé ce passage dans le manga. C’était tendu, captivant. Ce jeu me fascine. Ce que j’ai trouvé un peu décevant par contre, c’est le moment des deux premiers morts. Dans la série, cet extrait était plein de tension (car la balance ne se renversait pas de suite pour plus d’attente et d’effet. - Et de souffrance, haha - ) et était, disons le, horrible. Dans le manga… je n’ai pas trouvé ça dingue. Il n’y a aucun effet. C’est rapide, aucun effroi de la part de personnages… J’ai été un peu déçue.



Je reviens aussi brièvement sur un moment qui est commun à l’adaptation. Je n’arrive toujours pas à savoir si la façon dont Chishiya a prédit le nombre choisi par Daimon à la fin va vraiment trop loin et est complètement tordue, ou si c’est juste un génie…? Cela me parait complètement tiré par les cheveux n’empêche. :’) (si des personnes passent par là et savent de quoi je parle, n’hésitez pas à me donner votre avis !)

Mais bon ! J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce volet pour les deux jeux de carreau qu’on y voit, qui sont des affrontements plein de tension, puis parce qu’on suit Chishiya, et que j’aime tellement ce personnage.

On finit le tome sans savoir la fin, comment il va réussir à s’en sortir… Cela donne sans conteste envie de lire la suite !

Je ne m'attendais pas à ce que ce quatorzième tome soit probablement un de mes volets préférés, si ce n'est mon préféré jusqu'à là !



—Spoilers alert—



Première page, on a un flashback très bref de l'enfance d'Hayato. Un court passage qui m'a profondément touchée je dois dire. Dès qu'il s'agit de bonheur, de se sentir heureux.se, c'est plus fort que moi, je me sens concernée. J'ai été heurtée par sa maturité, ses préoccupations, sa perspicacité, alors qu'il était si jeune… Cette simple page a réussi à me rendre le personnage de Dodo encore plus touchant à mes yeux !



De retour dans le présent, nous voilà à retrouver Hayato et Aguni, duo à qui je me suis attachée en très peu de temps !

Dans leur affrontement face au Roi de pique, on a de nouveau le pdv de ce dernier. C'est surprenant mais très intéressant ! Cela ajoute quelque chose d'avoir ses réflexions, on le voit davantage comme un homme et pas un monstre inhumain assoiffé de meurtres… Dans la série on ne le connait pas ; si j'en crois mes souvenirs, on ne sait pas qui c'est, d'où il sort, son histoire, son passif. (À moins que je n'ai oublié des passages ?…) Ce qui est assez regrettable, car c'est un antagoniste vraiment important de cette seconde phase. Ici, on a quelques flashbacks de sa vie passée. Même si les moments sont courts, ils sont intéressants à lire. Très durs, aussi, d'une certaine façon, de par ce qu'il a vécu. Mais cela m'a plu d'en apprendre un peu sur ce personnage qui semble de premier abord si insensible.



Alors qu'Aguni affronte le Roi de pique et permet à Hayato de s'enfuir, ce dernier tombe sur Heiya !! Je ne m'y attendais pas ! J'ai vivement espéré que malgré leurs grosses différences de caractère, ils finissent par bien s'entendre !

Malgré la peur d'Hayato, qui est terrifié par ce qu'il se passe, il finit malgré tout par réussir à prendre sur lui et trouver une solution. Et il y arrive ! Il m'a un peu fait penser à Alice sur ce coup là. Il a gagné en assurance, fait face à ses peurs, s'en sort en agissant avec intelligence… Je l'admire !

J'ai été siii contente et soulagée de voir qu'il retrouve Aguni juste après ! J'avais trop peur qu'ils se ne revoient pas avant un moment… Les deux me touchent tellement, c'est dingue ! Cela se voit que quelque part, ils se sont attachés l'un à l'autre.

Nous voilà donc à suivre un trio ! J'ai très vite aimé leur groupe, il n'y a aucun doute là-dessus. Ils sont si différents mais finalement si attachants !!

On voit Hayato évoluer, dans le bon sens du terme. Il a la volonté de ne pas les perdre, ni Aguni ni Heiya. Il finit par trouver la force de se battre pour eux, notamment pour Aguni - qui part seul retrouver le Roi de pique - … Il ressemble beaucoup à Alice je trouve ! Bref, je n'ai pas les mots pour dire à quel point mon affection envers Hayato s'est développée au fil de ce tome.

Il a beau foncer un peu tête baissée, je ne peux trouver son acte qu'honorable. Il ne voulait pas laisser Aguni à son sort, il a bon coeur, je ne peux lui en vouloir. Son personnage ainsi que sa relation qui s'est créée avec Aguni me touchent tellement !

« J'ai décidé que je ne te laisserai pas mourir. C'est la raison pour laquelle… je me bats. »



On a un autre flashback du Roi de pique et juste après, Aguni comprend que lui et ce dernier se ressemblent finalement beaucoup dans leur passé qui les a fait souffrir. C'est super triste je dois dire.



Alors qu'ils étaient finalement redevenus un duo, les voilà de nouveau dans une situation critique. Et là, Heiya débarque pour les sauver !! Que dire, à part que j'ai été si fan de ce moment épique ?!

Mais nous voilà avec un nouveau rebondissement qui m'a provoqué un petit ascenseur émotionnel… (d'autant plus que ce moment n'est pas dans la série Netflix car Hayato n'y est pas, donc que je ne savais pas du tout ce qui allait se passer…) Il m'a complètement achevée sur le moment. le « Aguni… vis pour moi. » m'a intérieurement fait souffrir, c'était quoi cet échos au tome 3 là !?!! J'étais un peu dans tous mes états durant tout ce passage, entre Hayato qui est prêt à se sacrifier, Heiya qui lui fait direct un massage cardiaque pour le réanimer, le duel final d'Aguni et du Roi de pique… :')



Je ne pensais pas que le Roi de pique allait mourir dans ce tome… On n'est qu'au quatorzième volet, alors j'ai été un peu perturbée. À voir avec la suite !… (je suppose qu'il va y avoir des retours en arrière… Cela me parait être la seule possibilité étant donné qu'il reste quatre tomes !)



J'ai eu un réel coup de coeur pour ce tome. On y trouve énormément de tension, d'adrénaline, d'action, mélangé à beaucoup trop d'émotions pour mon p'tit coeur. ^^' Je me répète mais j'ai développé un immense attachement pour le trio d'Aguni, Hayato et Heiya. Je ne pensais pas qu'on les suivrait pendant tout ce tome ! Pour une fois, le récit n'a pas été coupé pour revenir à ‘l'intrigue principale' (on n'a pas vu Alice du tout !), ce qui est une bonne chose quelque part, car j'ai pu être à 100% dedans sans que l'action se coupe en plein milieu.

Je dois dire que c'est fort dommage qu'Hayato n'ait pas été dans l'adaptation Netflix… (même si dans la série, le duo Aguni/Heiya reste tout autant génial) J'apprécie vraiment beaucoup ce personnage !…

Bref, j'ai réellement vécu ce tome aux côtés de leur trio, et j'ai ressenti un tas d'émotions. J'ai tellement aimé cette lecture qu'instinctivement, je l'ai noté 5/5.