AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Haruki Murakami (4481)


J'éprouve de l'amour pour ce nom lové en mon cœur, caché au secret, juste pour moi. C'est comme une brise tendre qui souffle sur une prairie.
Commenter  J’apprécie          20
La motivation est, pour ainsi dire, la racine du désir.
Commenter  J’apprécie          20
Pour ma part, je n'ai pas connu pareille expérience. J'ai grandi dans une famille tout à fait ordinaire, où j'ai été élevé comme un fils unique, entouré d'un amour raisonnable, sans doute. Par conséquent, je ne peux comprendre ce qu'éprouve un enfant qui se sent « abandonné», même de façon temporaire, par ses parents. Je peux seulement l'imaginer. Je crois qu'un souvenir de ce genre se transforme en une cicatrice invisible, une cicatrice qui peut changer de forme et de profondeur, mais qui accompagne jusqu'à la mort celui qui en a été marqué…
Commenter  J’apprécie          20
Sans aucun préambule, ni explication d'aucune sorte, elle entreprit de se déshabiller et se retrouva nue devant moi, comme un haricot dont on enlève la cosse.
Commenter  J’apprécie          20
BIEN ENTENDU,j'ai de nombreux souvenirs de mon père.
Comment pourrait- il en être autrement,étant donné que,depuis ma naissance et jusqu'à ce que je m'envole du nid à dix- huit ans,nous avons vécu côte à côte dans notre modeste demeure?Et comme il en va de même ,je suppose ,pour la plupart des péres et de leurs fils,certains de ces souvenirs sont heureux,d'autres beaucoup moins agréables.Mais ceux qui me restent les plus vivants en mémoire n'appartiennent à aucune de ces catégories.
Il s'agit plutôt cde scènes parfaitement ordinaire de la vie de tous les jours.(Page 9).
Commenter  J’apprécie          20
J'entendais le cri régulier d'un oiseau, ki kii kiii, provenant des bosquets du voisinage, on aurait dit qu'il remontait un ressort. Ma femme et moi l'avions surnommé "l'oiseau à ressort". C'est Kumiko qui l'avait baptisé ainsi. Je ne sais pas à quelle espèce d'oiseau il appartenait en réalité. Je ne sais même pas à quoi il ressemblait. Mais ce volatile n'en avait cure, et venait tous les jours remonter les ressorts de notre petit monde paisible.
Commenter  J’apprécie          20
Simplement je cours. Je cours dans le vide. Ou peut-être devrais-je dire autrement : je cours pour obtenir le vide. Mais une pensé, de-ci, de-là, va s'introduire dans ce vide. Naturellement. L'esprit humain ne peut être complètement vide. Les émotions des humains ne sont pas assez fortes ou consistantes pour soutenir le vide. (...). Les pensées qui me viennent en courant sont comme des nuages dans le ciel. Ils vont et viennent, alors que le ciel reste le même ciel de toujours. Les nuages sont de simples invités dans le ciel, qui apparaissent, s'éloignent et disparaissent. Reste le ciel. Il existe et à la fois n'existe pas. Il possède une substance et en même temps il n'en possède pas. Nous acceptons son étendue infinie, nous l'absorbons, voilà tout.
Commenter  J’apprécie          20
Et lorsque, à l'aube, la tempête aura enfin cessé, les mots survivants réapparaîtront secrètement à la surface de la terre.
Commenter  J’apprécie          20
M’approprier le nom de la femme que j'aime me satisfait pleinement. J'admets qu'il y a là quelque chose d'un peu pervers, et pourtant il s'agit d'un acte totalement pur et platonique. J'éprouve de l'amour pour ce nom lové en mon cœur, caché au secret, juste pour moi. C'est comme une brise tendre qui souffle doucement sur une prairie.
Commenter  J’apprécie          20
Il n’en restait pas moins qu’en ce moment j’agrandissais ma vie. Et c’était merveilleux. Enfin, il se passait quelque chose, je me sentais vivre. Je ne m’usais pas. En tout cas, il existait une partie de moi qui ne se consumait pas. Et c’est pour ça que je me sentais réellement vivre. Je trouve qu’une existence humaine, même si elle dure très longtemps, n’a aucun sens si l’on n’a pas le sentiment de vivre.
Commenter  J’apprécie          20
Après, il pouvait bien pleuvoir à torrents comme dans les romans de J.G. Ballard
Commenter  J’apprécie          20
Des yeux chargés de conviction, pleins d’un désir ardent. Des yeux qui savaient parfaitement ce qu’ils devaient voir et qui ne laisseraient personne les en empêcher. Ces yeux plongeaient droit dans les siens. Ils plongeaient dans son cœur.
Commenter  J’apprécie          20
Ce que je te dis n'est pas négatif, alors oublie ton ombre. Ici c'est la fin du monde. C'est ici que le monde finit, on ne peut pas aller plus loin. Et toi non plus tu ne peux plus aller nulle part ailleurs.
Commenter  J’apprécie          20
p.172-3.
Vénus est une planète torride enveloppée de nuages. La moitié de ses habitants meurent jeunes en raison de la chaleur et de l’humidité. Ceux qui vivent jusqu’à trente ans font figure de légendes. Mais c’est justement pour cela que ces gens ont le cœur débordant d’amour. Chaque Vénusien aime tous les Vénusiens. Ils ne haïssent pas autrui, n’éprouvent pas de jalousie, ne se montrent pas dédaigneux. Ils ne disent même jamais de mal des autres. Il n’y a là-bas ni crimes ni bagarres. Seulement l’amour et l’attention.
« Même si, disons, quelqu’un meurt, nous ne sommes pas tristes, m’expliqua l’homme qui venait de Vénus - un type d’un calme invraisemblable. Mais c’est la raison pour laquelle nous préférons donner à chaque personne, tant qu’elle est vivante, le plus d’amour possible. Ainsi, nous n’avons pas de regret ensuite.
Commenter  J’apprécie          20
- Ouvre davantage ton coeur, me dit-elle. Tu n'est pas prisonnier. Tu es un oiseau volant dans le ciel à la recherche des rêves.
Commenter  J’apprécie          20
quand on aime quelqu’un du fond du cœur, et même si c’est un horrible personnage, et même si de son côté il ne t’aime pas, au moins la vie n’est pas un enfer. Même si elle n’est pourtant pas gaie
Commenter  J’apprécie          20
Le temps pèse sur toi comme un vieux rêve au sens multiple. Tu continues à avancer pour traverser ce temps. Mais tu auras beau aller jusqu'au bout du monde, tu ne lui échapperas pas. Pourtant, même ainsi, il te faudra aller jusqu'au bout du monde. Parce qu'il est parfois impossible de faire autrement.
Commenter  J’apprécie          20
Sous l'implacable emprise du quotidien, beaucoup de préoccupations autrefois si chères à nos cœurs, disparaissent de nos consciences comme des étoiles mortes.
Commenter  J’apprécie          20
Libre et seul, comme un nuage dans le ciel.
Commenter  J’apprécie          20
Mourir, c'est laisser derrière soi une bombe de mousse à raser à moitié vide.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de Haruki Murakami Voir plus


{* *}