Hélène Bruller

La phrase "Faut qu'on parle" amène généralement une dispute au cours de laquelle la femme fait l'étalage de sa frustration et l'homme se met immédiatement sur la défensive.





Dans le lit, Madame Lapine vient de se confier "Faut qu'on parle" ...

- "AH OUAIS! Pourtant, tu m'applaudissais quand je gagnais la course contre cette conne de Tortue. A l'époque tu aimais ça que je sois un rapide?" Répond le lièvre à sa la...pine!





Dans un autre lit, au réveil, le garçon découvre un...

-" Inutile de faire ce cinéma, j'ai compris, tu es comme les autres!

On boit trop, on séduit une belle fille, mais le matin au réveil ( sans le maquillage) on n'assume plus rien! "

Fait la fille ( un alien) avec des yeux globuleux et des tenta..cules:)





- "Ah oui, chéri, j'oubliais... Je voulais te dire, si tu m'appelles encore une seule fois "Minou" devant nos amis, je te..."

Feule une chatte, le dos hérissé, devant un chien Basset qui baisse la tête...





Quand votre homme, mec, chéri dit "Faut qu'on parle", lui si avare de confidences, vous pensez:" il va me quitter, etc"

Respirez un bon coup avant de vous affoler, un homme ne peut faire 2 choses à la fois, vous parler et réfléchir :)





Album cocasse, drôle, déjanté etc...

-"Que tu chantes en plus ciel, ça passerait. Mais tu chantes "I believe I can fly", et ça ça fait con , tu peux me croire." Fait un oiseau à un autre oiseau voletant.

Hélène Bruller a collaboré avec Zep , pour "Le guide du zizi sexuel " et "Hélène Bruller est une vraie salope".

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Je n'avais pas l'intention de célébrer Halloween hier, même pas en regardant le génial 'Rosemary's Baby' pour la 8e fois (je boude R. Pédoski). Et je suis tombée sans le vouloir sur une histoire de sorcière en lisant cet album. Avec une maman-sorcière qui vous pourrit la vie en continu, plusieurs fois par jour, à vous rendre dingue. D'ailleurs ça a plombé mes rêves, cette nuit…



Alice et James ont recueilli les parents de la jeune femme dans leur appartement parisien.

Avant de pleurer, précisons que ledit logement s'étale sur 250 m2, et que le couple vit à mi-temps à Londres. C'est dire si

1/ ils ont de la thune

2/ ils ne sont pas collés aux deux vieux.



Mais si le papi est discret et cool, la mémé, aussi bête que méchante, a un pouvoir invasif phénoménal. Comme elle a toujours été toxique avec ses enfants, on se demande pourquoi Alice a été assez idiote pour introduire le loup dans la bergerie. Masochisme ?

Des exemples : cette mère indigne rackette la femme de ménage, invite vos soeurs et leur marmaille dans VOS pièces, raconte à tous qu'elle vous paie un loyer, etc.

Quand Alice s'énerve et la recadre (trop rarement), sa mère joue l'innocence ou la faiblesse, ou bien insulte violemment sa fille. Douche écossaise.



Très déçue par cette histoire caricaturale - même si cette vieille femme imprévisible et hargneuse est totalement crédible.

J'attendais beaucoup plus de finesse sur la cohabitation difficile entre générations, sur l'accompagnement des personnes âgées qui ne peuvent plus vivre chez elles de façon autonome.



Sur ce sujet, je conseille plutôt le subtil 'Est-ce qu'on pourrait parler d'autre chose ?' (Roz Chast).



PS sur le graphisme : le trait est plutôt agréable, mais la typo dans les phylactères géométriques déroute, met à distance, fait penser à un roman-feuilleton-photo des années 60, et je n'ai pas compris la logique des taches de couleurs.

Vous avez trouvé que le petit ouvrage "La femme parfaite est une connasse" était sans intérêt, caricatural et vulgaire ?

Vous ne serez donc pas surpris avec cette bande dessinée qui est dans la même mouvance.

C'est bête, c'est méchant, c'est répétitif, les couleurs sont criardes, les "larguées" ne font pas pitié une seconde, au contraire, on aurait envie de leur mettre des claques.....

Bref, ça crie dans tous les sens, ça se plaint, ça chouine, ça pleurniche et ce n'est même pas drôle.

L'humour d 'Hélène Bruller est aussi piquant que la coupe de cheveux qu'elle se dessine dans cet album vaguement autobiographique et surtout terriblement caustique.



Je pensais partir pour des saynètes à la Joséphine de Pénélope Bagieu ou à l'ethnologue de Margaux Motin, centrées sur la vie, les hommes, le célibat, l'amour, les copines... Il y a un peu de ça, mais surtout beaucoup d'ironie et d'esprit critique, appliqués à la vie de tous les jours d'Hélène : ses contacts avec les vendeuses, ses combats avec les emballages, ses moments de solitude avec les femmes des copains de son homme, ses tenues de ski, ses pensées sur les mémés ou les fringues qui ne vont pas...



Si elle sait les croquer avec une méchanceté réjouissante, ces thèmes n'ont en soi rien de passionnant. C'est ce qui m'a un peu gênée ici, l'impression de lire des anecdotes qui ne font naître que des sourires fugaces, alors qu'Hélène Bruller, dessinatrice, mère et à l'époque femme de Philippe alias Zep, aurait eu plein de choses plus intéressantes à nous raconter.



Elle veut le prince charmant ? Moi je veux une BD tout aussi méchante, mais plus intéressante, d'Hélène Bruller !

Challenge Petits plaisirs 36/xx

Adaptation BD d'un roman français de 1952.



Un journaliste suit une équipe d'anthropologues en Nouvelle-Guinée où ils découvrent une espèce très proche de l'être humain : les Manus. Ils parviennent à communiquer très légèrement avec eux, les voient utiliser des outils. Mais les écrits du journaliste le rendent célèbre et un homme d'affaires achète la terre où vivent les Manus dans l'espoir d'en faire des esclaves.



S'ensuit donc un retour en Europe où le protagoniste tente de faire reconnaître légalement l'humanité des Manus.



Les dessins sont très caricaturaux, quasi enfantins. Mais les personnages, incluant les personnages féminins, sont riches. Il y a une romance intéressante qui s'incruste bien dans l'intrigue. (N'ayant pas lu le roman, je me demande d'ailleurs s'il est épistolaire.)



Finalement, le débat philosophique à savoir qu'est-ce qui fait de nous des humains est bien géré, et je soupçonne l'adaptation de l'avoir modernisé pour y inclure les droits des animaux. Ce qui n'est pas plus mal.

« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd’hui, une critique express et surprise.



-Pourquoi surprise ?



-Parce qu’elle n’était pas prévue. Cette BD a atterri entre mes mains à l’improviste, filée par un copain enthousiaste.



Or donc Hélène Bruller décide de mettre en BD ses aventures, et pas n’importe lesquelles ! Ses aventures sexuelles avec des célébrités.



-Il est super moche, le dessin…



-On ne dit pas « le dessin est moche », on dit « l’art, c’est subjectif ».



-Hé ben il est drôlement subjectif, ce dessin alors.



-Hem… c’est vrai que je ne me sens guère transportée par la maîtrise exceptionnelle du trait… mais je suppose que… euuuh…



-Ouiiii ?



-Que ce sont des caricatures et que l’exagération démesurée des traits, c’est drôle, tu vois ?



-Waaah. C’est surtout très subjectif.



-Moui, bon, passons au contenu.



-Lequel ?



-L’humour drôle, les gags, quoi !



-Où ça ?



-Mais à chaque page !



-Ah bon ? J’ai pas ri une seule fois.



-Moi, j’ai bien aimé la planche sur Jack Nicholson ! En plus, tu le reconnais bien.



-Moui, elle prêtait à sourire, celle-là. Le reste, hein… j’ai trouvé ça creux et rempli de vide. Il n’y a pas de contexte pour installer les blagues, juste deux personnes (ou plus) à poil dans un lit qui causent (ou pas). La plupart des plaisanteries m’ont laissée froide. J’comprends pas le rapport entre la taille de la bouche d’Angelina Jolie et de la vulve, par exemple.



-Ben elle pense que sa vulve est trop petite pour une bouche pareille…



-Ouais… je ne marche pas. Je trouve pas ça drôle. J’comprends pas non plus pourquoi c’est dégueulasse d’embrasser Britney Spears. Il n’y a pas de poils, pas de pénis, et surtout, pas ce qui m’éclate le plus dans l’humour sexuel.



-Quoi donc ?



-Les fails ! Les crampes sous le pied à un moment crucial ! Les mauvaises chutes (physiques, hein, je parle pas des gags) ! Le BSDM constitue aussi un réservoir inépuisable de gags ! Les pets vaginaux ! Ca, c’est fun !



-Et voilà. Degré zéro de l’humour, le prout. Lamentable.



-Parce que Brad Pitt qui fait le marteau piqueur, tu trouves ça drôle ?



-…



-Voilà. Te fatigue pas à défendre le truc, Déidamie. Ca ne nous stimule pas les zygomatiques, on va pas se forcer non plus.



-Nan, mais on passe peut-être à côté d’un truc…



-Trop subjectif pour nous, je dis. »

Tout d'abord, je remercie les éditions Hugo Desingue ainsi que Babelio pour cette BD que j’ai découverte grâce à Masse critique de décembre 2015, car j’ai pu terminer l’année sur une touche de gaîté, une fois n’est pas coutume…



C’est l’histoire de trois Nanas, la quarantaine environ, bonnes copines qui se retrouvent pour consoler Stella, l’une du trio qui vient de se faire larguer méchamment, lâchement par son mec…



Les deux autres, Louise et Nico, sont déjà passées par là, divorcées, et vont tenter d’expliquer à leur copine éplorée les différentes phases du deuil par lesquelles on doit passer impérativement.



Ce que j’en pense :



C’est assez drôle. Les phases du deuil sont bien décrites : le déni, la colère, la vengeance… sans oublier les récidives…



J’ai apprécié le côté solidarité entre femmes, l’amitié qui passe avant tout. Aucune hésitation quand il s’agit d’aller consoler leur « amie dans la détresse ». Elles n’hésitent pas à parler de leur propre rupture et de l’état pitoyable dans lequel elles se sont retrouvées, revivant au passage avec un sourire grinçant leurs larmes de l’époque.



Elles sont bien, dans leur époque, plutôt lucides, terre à terre. Certaines planches sont à hurler de rire : le sort réservé au carnet de poèmes à sa nouvelle dulcinée par l’une des trois, la belle écharpe de l’autre qui passe dans la cheminée, la séance chez le psy… j’aime les textes.



Seulement, à vouloir faire rire à tout prix, cela devient grinçant, limite horripilant, tant le dessin est lourd : elles ne sont pas franchement sympas, toutes les trois, parce que trop caricaturales, elles sont parfois carrément moches avec leur denture féroce, leur hurlements, leur côté harpie… on l’aura compris je ne suis pas fan des dessins d’Hélène Bruller.



Bien sûr, quand on vit une rupture, cela n’a rien de sexy, mais quand même…



J’ai passé un bon moment, j’ai ri, c’est vrai mais j’attendais plus. Je ne me suis pas retrouvée dans ces trois femmes, trop aigries par leur expérience de couple qui finit mal, elles veulent régler à tout prix leurs comptes avec la gente masculine, bouffer du mec en quelque sorte…



Ils ont tous les défauts, lâches, menteurs, égoïstes et j’en oublie, car pour passer à autre chose, il faut bien brûler ce qu’on a adoré.
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..

C’est quoi sortir avec quelqu’un ? Est-ce qu’on est obligé de faire l’amour ?C’est quoi, un préservatif ? Comment ça marche, la contraception ?

Certes, toutes ces questions que posent depuis la nuit des temps chaque ado en proie avec les interrogations du sexe et de l'amour figuraient déjà dans le premier Guide du zizi sexuel de Zep, en 2001 et qui fut immédiatement un classique que tous les parents offraient à leurs préa ados, ceux dont les premiers cours de sciences naturelles furent un peu traumatisant .



Mais comme en vingt ans entre Internet, le harcelement, les questions du genre, la pornographie plus agressive, "pas mal de choses ont changé» selon le dessinateur suisse, il était important de chercher à le réactualiser.





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mercredi 11 novembre

Le guide du zizi sexuel Nouvelle Edition : un guide vraiment Tcho' bien !





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C’est quoi sortir avec quelqu’un ? Est-ce qu’on est obligé de faire l’amour ? À quoi ça sert, les règles ? C’est quoi, un préservatif ? Comment ça marche, la contraception ?



Certes, toutes ces questions que posent depuis la nuit des temps chaque ado en proie avec les interrogations du sexe et de l'amour figuraient déjà dans le premier Guide du zizi sexuel de Zep, en 2001 et qui fut immédiatement un classique que tous les parents offraient à leurs préa ados, ceux dont les premiers cours de sciences naturelles furent un peu traumatisant .



Mais comme en vingt ans entre Internet, le harcelement, les questions du genre, la pornographie plus agressive, "pas mal de choses ont changé» selon le dessinateur suisse, il était important de chercher à le réactualiser.





Ce manuel indispensable, aussi drôle que pédagogique en diable, s'adapte donc aux moeurs de son époque en prodiguant notamment des conseils sur les rencontres en ligne, ou contre le harcèlement en ligne, un zoom plus important sur la notion de consentement.Cette édition insiste encore plus que la première sur l'importance d'être amoureux et de ressentir de l'affection pour quelqu'un, notre époque particulièrement anxiogène le réclamant certainement.



Comme pour la première édition, la cible prévue 9*10 ans semble être un peu jeune pour appréhender toutes les parties de ce guide, notamment celle sur " faire l'amour", mais les 12/13 ans seront vraiment aux anges tant le duo Zep/ Hélène Bruller marche du tonnerre .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Ne me dites pas que cela fait plus de 20 ans que Zep et Titeuf ont insufflé leur humour et leur talent sur la jeunesse d'ici et d'ailleurs en matière d'éducation sexuelle !!!

Ce livre n'a pourtant pas pris une ride, contrairement à moi...



Cet ouvrage est un parfait petit guide à mettre entre les mains de tous les ados et pré-ados d'aujourd'hui qui cherchent à se construire, à se rassurer et qui espèrent un peu de poésie sans tabous pour éveiller et comprendre leur vie sexuelle et ce qui se passe de si déstabilisant dans leur corps et leur coeur.



Les dessins et illustrations sont clairs et précis sans jamais être vulgaires. Les textes sont du Titeuf pur jus qui, certes en énerveront certains, mais qui m'ont fait rire.



Il faudrait évidemment ajouter aujourd'hui quelques chapitres tant notre monde à changé en quelques décennies. Le principal, à mon avis, est celui qui inquiète bon nombre de parents, d'éducateurs et d'enseignants : l'accès si facilité aux contenus pornographiques qui présentent la sexualité comme un bien de consommation, loin des émotions et du respect qu'on tente d'insuffler à nos jeunes.



Alors Zep, à quand un tome 2 ou une réédition complétée ?

EnÔrme bouquin !

Depuis j'fais l'amour sans complexe, partout, toute la journée, dix fois, 20 fois par jour, tout seul, avec mes amis, ma frangine, la boulangère, le facteur, ma voisine ; Même ma chef au boulot elle y passe et elle ADORE.

Normal du cul, du cul, encore du cul et on en redemande. On me (le) réclame, sont tous complètement accro.

Alors évidemment un peu épuisé par les crampes au pouce, des tiraillements au bide…

Autre avantage de ce merveilleux bouquin. 2'37 chrono : c'est le livre qui se lit le plus rapidement au monde.



Mais depuis ce soir, je retrouve plus mon petit livre adoré.

…. Et j'sens que dès demain soir, au mieux fin de la semaine, va y avoir un mot dans le cahier de correspondance.

J'crois que c'est le petit qui me l'a chipé….



j'me suis fait baiser.

48 pages en format 7x11 pour représenter la course à l'ovule d'un spermatozoïde qui possède la tête de Titeuf...



C'est jouissif, mais cela reste un flipbook. Donc le spermatozoïde arrive un peu vite sur l'ovule, fatalement, et le lecteur (que l'on peut supposer jeune) n'a pas énormément d'infos factuelles.



J'adore, cela dit, le geste de triomphe du spermatozoïde Titeuf quand il réussit à pénétrer dans l'ovule, comme s'il venait de battre le record du monde du 100 mètres.



A lire et relire, et à expliquer aux enfants. C'est quand même bien le but du zizi sexuel.

Cette lecture me laisse des sentiments mitigés.

Il me semble que la plupart des questions qu'un pré-ado peut se poser sont abordées. Les diverses informations sont regroupées en 6 chapitres : "être amoureux", "la puberté", "faire l'amour", "faire un bébé", "se protéger" et "fais gaffe !".

L'humour de Zep est bienvenu pour "dédramatiser" le sujet et le rendre accessible aux plus jeunes, mais il est un peu lourdingue.

J'ai aussi été gênée par certains raccourcis (un exemple parmi d'autres, le sida est expliqué dans la partie hygiène), ainsi que par le fait que ce livre est directement destiné aux garçons. Évidemment, Titeuf est un garçon, mais j'aurais apprécié que les filles soient plus présentes et que les informations les concernant (parce qu'il y en a, heureusement) ne soient pas systématiquement expliquées à l'aune de ce qui se passe pour un garçon.

Cela dit, je pense que pour répondre aux premières questions d'un jeune garçon ce livre est un bon début.

Ce guide pose les questions simples sur la vie de tout les jours de la nature, de l'anatomie. A vrai dire je m'en suis déjà posées dans le même genre mais jamais je n'aurai imaginé ces réponses.

J’ai acheté cette nouvelle édition du guide du zizi sexuel pour le CDI, car l’ancienne avait été volée (signe que le sujet intéresse) et aussi parce que cette nouvelle édition prend en compte l’évolution de la société.



Il aborde l’amour avec le sérieux des textes et l’humour des illustrations mettant en scène Titeuf et ses amis : être amoureux, les changements à la puberté chez les filles et les garçons, faire l’amour, faire un bébé, se protéger du SIDA et des IST, l’estime de soi, la confiance en soi, le harcèlement, le consentement, l’identité de genre, la pornographie, la pédophilie.



J’ai trouvé intéressant qu’on parle du clitoris et du plaisir féminin, mais aussi des questions d’identité, du consentement (quand c’est non, c’est non !), et le fait qu’aucune norme n’existe dans l’amour.



Un petit guide à toujours proposer dans les CDI !
Lien : https://docbird.over-blog.co..

Je n'ai pas encore d'enfants, alors j'ai plutôt acheté ce livre par curiosité et pour rigoler un peu. Mission accomplie : ce petit livre est très bien fait, original et explicite.

Je ne pourrai pas vous dire s'il est adapté aux enfants, mais en tout cas il l'est pour les adultes ayant envie de sourire un peu !

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le zizi... et la sexualité!

Vous, préados, car ce manuel s'adresse aux 9-13 ans.

"Tu veux pô m'aider à réviser" dit Titeuf à Nadia, car chaque chapitre "sérieux": être amoureux,les bons trucs pour draguer,la puberté("ça y est, vont pouvoir avoir une meuf!"), faire l'amour, faire un bébé, se protéger, faire gaffe etzizi bonus(les cadeaux et petits gestes qui font plaisir) est accompagné d'illustrations rigolotes de Zep, le dessinateur qui a crée Titeuf, le fameux garçon à tête d'oeuf (qui clame ici:"Chuis amoureux!"). On retrouve également Nadia, l'amoureuse de Titeuf,Vomito,Sophie,Basil et bien d'autres.

Un guide qui sous un abord humoristique traite de sujets sérieux.

Une bonne méthode pour aborder la sexualité avec les jeunes en s'amusant.

Voici donc le quatrième volume de la série ('Les autres filles' 'Les mecs des autres filles' 'Je veux le prince charmant' 'Je veux toujours le prince charmant'). Il paraît qu'il y en a d'autres plus ou moins dans la lignée, mais à un moment il faut savoir s'arrêter (une devise qu'Hélène Brüller devrait méditer).

Car enfin, on peut pouffer deux minutes sur l'air de "ah la la, nous autres les filles, qu'est-ce qu'on est a) complexées b) jamais contentes c) jalouses" (rayez la mention inutile) mais on a vite fait le tour, et c'est alors qu'on tombe vite dans l'humour gras, la redite vaguement consternante, le gag téléphoné.

Ce n'est pas le dessin (à dominante bleue et rose, ben voyons) qui sauvera l'affaire: à première vue sympathique, il vire assez rapidement à la grimace et à la caricature (pas la noble, l'autre).

Alors certes, il ne s'agit que de rigolade et de petits Mickeys pourrait-on dire, pas de quoi s'exciter ou descendre en flammes. Mais ça fout un peu les nerfs de voir Brüller monopoliser les rayons des librairies (pas toutes) (heureusement) aux dépends de publications un peu plus audacieuses!

Titeuf et son amoureuse commencent tout habillés, puis ils ôtent leurs vêtements, s'embrassent, s'enlacent et s'emboîtent. Plan final sur Titeuf qui rigole d'avoir tout dessiné.



Il y a des coeurs entre Titeuf et son amoureuse. C'est de l'amour dont on parle par d'hygiène sexuelle. Ouf l'honneur est sauf.



Durée, 6 secondes, 8 images par seconde... On feuillette cela comme on s'effeuille. Rapidement, avidement. Juste pour rire. Merci à Zep d'essayer de rendre les choses aussi simples.

Les animaux dénaturés est un livre que j’ai lu deux fois : une fois au lycée en lecture imposée par la prof de français et une fois vingt ans plus tard (pour voir si je retrouvais la magie de la première fois, ce fut le cas). C’est dire si mes attentes étaient hautes …

Cette BD m’a bien replongée dans l’histoire de ce jeune homme qui découvre avec une mission archéologique un peuple de primates, les Manus, qui pourrait être au choix : des hommes, des singes, le chaînon manquant….

L’action se passe principalement en Nouvelle Zélande, Douglas Templemore s’attache à ce peuple et s’emploie à les défendre quand une multinationale ne voie dans les Manus qu’une main d’œuvre corvéable à merci..des bêtes de somme.

Les pages se tournent rapidement car l’adaptation est vive et sans temps morts (même si je préfère l’original qui va plus dans les détails des ressentis des personnes)

Une BD qui j’espère donnera envie de lire l’original.

Un livre que les moins de 40 ans ne comprendront pas :D



Si au début j'ai eu un apriori sur le style des illustrations, dans le style de Cabu, j'ai rapidement fait abstraction du trait de crayon.



Je me suis marré toute seule, à plus d'une reprise..c'est excellent !

Rempli d'anecdotes de vie vécues ou qui arriveront bien assez vite.