Très joli roman d’initiation restituant autant que possible la mentalité médiévale, notamment par rapport à la religion comme déterminant pesant et difficile à contourner. Belle langue archaïsante, sans excès. Pour l'atmosphère du récit j'ai bizarrement pensé à Ken Follett, la poésie en plus. Hélas, il y a cette fin tirée en longueur et un peu trop conventionnelle.
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j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour terminer ce livre.
non qu'il ne soit intéressant.
mais j'avais tellement l'impression d'entendre Gougaud faire du Gougaud, je me disais que j'aurais peut-être dû le lire bien avant. sauf qu'au temps auquel je pensais, il n'était pas encore écrit :)
finalement, ça s'est révélé bénéfique pour la lectrice que je suis, j'ai retrouvé le plaisir de suivre les personnages et le récit.
un petit tour dans l'Inquisition, si je puis dire ainsi
un petit tour chez les troubadours, ben oui, on est chez Gougaud!
des personnages très jeunes, d'autres qui semblent très vieux, et ils ne semblent pas comme aujourd'hui avoir du mal à communiquer...
ce que je "reprocherai" à l'auteur, c'est de faire parler ses personnages comme s'ils étaient tous de fins lettrés, des gens sensibles et sachant s'exprimer avec poésie quand bien même ils n'ont pas été formés pour ça; alors imaginez ce que ça donne quand ce sont des lettrés qui parlent...
je n'y étais pas, et je n'ai pas la culture d'Henri Gougaud, mais voilà, ça ne me semble pas sonner toujours bien juste.
mais je n'oublie pas les merveilleux moments que ce conteur m'a fait passer en l'écoutant sur F-inter il y a ... quelques années.
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En lisant le résumé de ce cadeau, je me dis qu'il doit être sympa quand même, avec un décor planté au Moyen Age dans le sud de la France, et un livre comme personnage principal. Mais finalement, il n'est pas tellement question d'un livre que d'un voyage initiatique pour Alexis, moine, et ses compagnons : Jeanne, Adam et Verniolle. Devoir veiller sur ce livre, découvrir des façons de vivre et de penser différentes, parfois simplement en se côtoyant, les transforme.
Je l'ai lu d'une traite : j'avais le temps, en voiture. Et je pense que sinon j'aurais eu du mal à le reprendre. Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages, leurs aventures m'ont paru factices. En tous cas, je n'ai pas tremblé pour eux. Peut-être est-ce la façon de construire le texte, avec des dialogues, des alternances entre narration et paroles, pas toujours fluides pour moi.
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Avec ce roman, Henri Gougaud nous entraîne, encore une fois, au cœur du moyen-âge. Nous y suivons les pas de Jauffré, un enfant trouvé, qui, après avoir parcouru longtemps les chemins pour exercer le beau métier de troubadour, revient au monastère où il a grandit. Il y retrouve son père adoptif, l'abbé Aymar, et Alexis, son frère de coeur. La découverte inattendue d'un cahier contenant une confession frisant l'hérésie, va bouleverser ses certitudes et lui révéler bien des secrets sur son enfance.
Un roman lumineux, écrit dans une langue tout aussi vivante que poétique. Un vrai régal !
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Merveilleux livre qui invite au voyage...
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Je lis très peu de contes mais ce livre patientait depuis presque 20 ans dans ma PAL et d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu envie de le lire, mais je ne sais pas pourquoi je ne m’étais jamais lancée.
Après avoir terminé un gros pavé, j’ai eu envie de lire un petit livre et je me suis donc naturellement penchée vers les contes du Pacifique.
Je n’avais jamais lu de conte, ni même de livre, traitant de la culture des îles du Pacifique et j’ai beaucoup apprécié. Henri Gougaud a réussi à me transporter dans chacun de ces contes, parfois mélancoliques et parfois joyeux.
J’ai beaucoup apprécié le voyage que m’a offert ce livre ainsi que les très belles illustrations de Laura Rosano qui m’ont permis de m’évader encore plus.
Une chose est certaine, je lirais les autres contes !
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Louise naît en 1830 ,sa mère est servante au Château de Vroncourt. Le propriétaire_son grand-père? Lui apprend à lire,à raisonner, à déchiffrer la nature dont elle est passionnée.
Institutrice,elle écrit des poèmes,milite contre Napoléon III et contre Thiers lors de la commune
Déportée en Nouvelle-Calédonie,elle meurt à Marseille après une vie de révoltes qui ont changé la vie ouvrière.
L'auteur est un conteur au talent fou.
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Contes lus par Heuri Gougaud en personne, étonnants accents qui chantent et qui rockent (de rocher...) De belles histoires à réécouter plus attentivement qu'en conduisant. Humour et poésie au rendez-vous.
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On plonge tout droit avec Henri Gougaud dans l'océan immence des contes amoureux, et on est pas décus:
On en trouve de partout si loin de la morale mais si proches sans tabous de ce que c'est qu'aimer! Des contes qui parlent d'amour, de sexe et de chair...
On trouve en Amérique un premier homme (Fripon, ça ne s'invente pas) qui pour fournir à lui et à ses compagnons de quoi manger l'hiver se transforma en femme pour se faire épouser par un chef de village. On trouve en Afrique une foule de contes parlant du temps d'avant, ou les sexes des hommes et des femmes vivaient dans la nature des vies indépendantes: vagins craintifs ou braquemarts sauvages... On trouve en Europe des contes impliquant des jeunes hommes libertins et des nonnes lubriques, en Inde des histoires de phallus géants, divins, dressés à la face du ciel et ne connaissant ni début...ni fin.
Bref, un folklore épatant, méconnu, foisonnant, à ne louper (pour ceux qui aiment les histoires) sous aucun prétexte!
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J'ai toujours aimé voyager dans l'univers fantastique des contes.
Les contes d'Europe nous font découvrir 17 historiettes peu connues, récupérées dans divers pays européens. Ce qui est bien, c'est que pour chaque conte, H.Gougaud nous donne le pays d'origine, ce qui est très intéressant.
En quelques pages, nous voilà happé par l'histoire, le lieu, les personnages.
Ces contes parfois sombres, parfois cocasses ou moralisateurs sont toujours très poétiques.
L'écriture en est simple, plaisante, avec parfois un brin d'humour.
On s'immagine très bien pouvoir les raconter au coin du feu le soir à la veillée. C'est cela la tradition orale.
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Une très bonne surprise. Je ne connaisais pas cet auteur qui possède un talent d'écriture et de conteur certain. Un conte qui évoque les mille et une nuit. Beaucoup de sagesse dans cette histoire aussi.
A découvrir....
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Un recueil d'histoires d'amour absolument somptueux. La plume d'Henri Gougaud, toujours aussi belle et juste, nous fait découvrir des histoires venues des quatre coins du monde pour nous rappeler à quel point l'Amour est éternel, suave, joyeux, cruel et triste parfais mais toujours beau. Un manuel de savoir-vivre qui remet l'amour au centre du monde !
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Je n'ai pas vraiment accroché à ce roman. A vrai dire si le personnage de Louise Michel m'a intrigué au début, je n'ai pas réussi à comprendre cette dame, présentée exagérément révolté et incontrôlable. On a l'impression que c'est plus une catastrophe naturelle de grande ampleur ( typhon, tremblement de terre) qu'une femme qui est décrite! Pour moi il y a un tel manque de logique dans le personnage que je n'ai pas du tout réussi à l'analyser.
Après il n'y a pas que des mauvais côtés: l'écriture de Gougaud est magistrale et cela fait toujours des repères historiques en plus.
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Un voyage initiatique dans les andes. Le célèbre conteur fait le récit d'un voyage entre le réel et l'onirique, il s'appuie sur les mythes et, sans doute, sur les travaux de Carlos Castaneda. L'influence de ce dernier semble patente.
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Je n'ai pas grand chose à ajouter à la critique de lafilledepassage.
Le récit des beuveries et de la sexualité de Luis Ansa m'ont laissée de marbre, et m'ont même finalement dérangée car je n'ai pas compris réellement en quoi cela relevait du chamanisme.
Ce livre n'ouvre pas vraiment de réflexion philosophique ou sociologique, ne permet pas de réfléchir sur le sens de la vie, de la mort, ou ce genre de choses qu'on attend de ce genre de récit. Il ne faut pas le lire pour ça.
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Je retrouve Henri Gougaud pour, cette fois-ci, un bref voyage dans le continent africain. Dépaysement garanti !
Ces contes sont souvent cruels ou tristes, mais leur petit côté loufoque/absurde rend la lecture plus légère. L'écriture est plutôt poétique, on se retrouve plongé dans un univers onirique particulièrement haut en couleurs. Enfin, les illustrations aux tons chauds de Marc Daniau collent parfaitement à ces histoires.
Ma prochaine destination sera très probablement l'Asie !
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Le Moyen-âge est une période que j'aime, je l'ai déjà dit.
D'ailleurs mes lectures me portent souvent dans ces parages.
De plus l'auteur a une très belle, délicieuse écriture.
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Magifique livre. A lire absolument! et avec un petit carnet pour ne rien oublier et avancer!
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Ce titre est trompeur, il ne s'agit presque pas d'un voyage à proprement dit.
Puisqu'au fond le parcours géographique est limité.
Il y a quelque chose qui me déplait dans ces personnages que je trouve un peu creux, je n'y crois pas, Gougaud est un maître du conte et là il a de la place puisque c'est un roman, et pourtant je ne sens pas la densité des personnages.
C'est dommage parce que, une fois de plus, Gougaud est un maître descripteur, narrateur et ses histoires ont de l'intérêt et de l'attrait.
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Ayant découvert l'auteur avec "Les sept plumes de l'aigle", qui sans être dans mes lectures habituelles, m'avait beaucoup plus, j'avoue être passé totalement à côté de ce roman. La lecture m'a été laborieuse, et le sens du livre m'a je pense, globalement échappé. L'auteur n'en reste pas moins un grand écrivain, mais après 'les sept plumes de l'aigle", j'avoue avoir été déçu, même si les deux ouvrages sont difficilement comparables.
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