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Critiques de Henry David Thoreau (343)
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Cap Cod

"Cap Cod" permet de se faire une idée plus précise et complète de la personnalité de l'auteur puisque transparaît au fil des pages un certain sens de l'humour que l'on ne lui connaît pas dans d'autres récits. Humour par ailleurs bienvenu au milieu des descriptions, un peu longues à mon goût, des dunes du cap.

Dans ce coin du Massachusetts où le sable fait loi j'ai bien envie d'y déposer mes bagages.
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Walden ou La vie dans les bois

Une ode au temps de vivre, à la contemplation, à l'effort adapté, au rejet du superflu.

Par son expérience dans les bois, Thoreau propose d'appréhender la vie d'une autre façon. En évitant de se disperser dans maintes activités inutiles ou parasites (acquisition de biens, travailler trop pour "s'enrichir" plus...), il dégage du temps et de l'énergie pour se consacrer à la spiritualité, à la compréhension de la nature, à réfléchir sur l'absurdité de certains comportements sociaux, à marcher dans la forêt, à parcourir les rivières, à réfléchir sur les maux de la société, etc...

Ce mode de vie serait difficilement transposable aujourd'hui dans une société de vitesse, de superflu de tout, de saturation d'informations inutiles.

Mais ce roman est une base fondamentale pour simplifier sa vie, l'assainir.

Une œuvre majeure, une référence pour moi.
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Walden ou La vie dans les bois

Un beau récit d'un auteur culte de la littérature américaine. J'ai passé un bon moment à Walden, l'étang près duquel Henry David Thoreau construisit sa cabane, pour deux ans durant, se contenter d'une vie simple en harmonie avec la nature. Un écologiste avant l'heure, qui au cours de son existence privilégiera la proximité avec elle plutôt que de trop côtoyer la comédie humaine ; le plaisir infini de fouler l'herbe du champs d'à côté, de la promenade dans les bois ou du concert des oiseaux du Massachusetts plutôt que l'ambition, la réussite et les faux-semblants de la société.
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Walden ou La vie dans les bois

Comme souvent avec Thoreau, on se trouve ici entre philosophie et nature. Ce récit qui raconte ses deux années en quasi autonomie sur les rives du lac Walden, part de réflexions purement philosophiques sur la possession et la liberté, pour arriver à un relevé topographique de la région en passant par un livre de compte qui explique ses dépenses pour la mise en place de son projet. Bref, un récit assez complet, qui explique sa démarche, les moyens mis en œuvre, le descriptif détaillé de ses activités, ainsi que quelques conclusions quant à la nature relative au lac et à ses alentours.
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L'Esclavage au Massachusetts et Autres textes

La maison d'édition Le mot et le reste peut s'énorgueillir d'avoir réédité pas moins d'une quinzaine d'opuscules de Henry David Thoreau sur la seule période 2017-2019

L'esclavage au Massachussetts reproduit une conférence prononcée par le philosophe américain en 1854.





Si en 1845, une foule abolitionniste avait réussi à libérer, en envahissant le tribunal, un esclave fugitif arrêté à Boston pour l'extrader au Canada, cette tentative échoue en 1854 lorsqu'Anthony Burns est arrêté dans la même ville pour les mêmes raisons.



Protégé par la force armée, le tribunal, par la voix de son juge, décrète alors que cette « propriété » doit être rendue à son « possesseur ». Une loi de 1850 imposait en effet aux États du Nord, ayant aboli l'esclavage, de renvoyer à leurs propriétaires les esclaves capturés sur leurs territoires.



C'est sous escorte d'un détachement fédéral de pas moins de 2 000 hommes qu'Anthony Burns sera renvoyé en Virginie.



La vive émotion produite par cet événement pousse Thoreau à tenir conférence sur le sujet. Par provocation, il lui donnera pour titre « L'esclavage au Massachusetts », signifiant ainsi que ce problème ne se pose désormais plus seulement dans les États du Sud. On sent dans son discours toute la colère du philosophe, se laissant aller à la formule expéditive et à l'insulte.





La force armée d'Etat



Première cible du discours : le Gouverneur du Massachusetts.



Thoreau découvre, ou semble découvrir la force de coercition de l’État. Il dit sa surprise de découvrir l'existence du gouverneur en même temps que celle d'Anthony Burns. A ses yeux, en ayant assuré la sécurité du convoi renvoyant le fugitif en Virginie, le gouverneur s'est rendu complice du jugement qui a dérobé à vie la liberté d'un pauvre noir innocent.

Thoreau raille ce gouverneur dont « le seul exploit est de passer et les troupes en revue le jour du rassemblement ».



Ainsi donc, « toute la force militaire de l'État est au service d'un certain M. Suttle, propriétaire d'esclaves de Virginie, dans le but de l'aider à attraper un homme qu'il considère comme son bien personnel ».

Le philosophe s'insurge : « Est-ce donc dans ce dessein que nous avons des soldats, que nous les entraînons depuis 79 ans ? Cet entraînement ne vise-t-il donc qu'à aller dévaliser le Mexique et à restituer les esclaves fugitifs à leurs maîtres ? »





La justice



Dans cette affaire, bien que ce soit sur la décision d'un juge, l'auteur estime que c'est l'ensemble de la population du Massachusetts qui en porte la responsabilité : « Son grand crime, le plus flagrant et le plus fatal de tous, c'est d'avoir permis que cet individu joue le rôle d'arbitre dans cette affaire. C'était vraiment le procès du Massachusetts. »

Thoreau met en cause le fait qu'un seul homme puisse statuer sur une telle affaire. La décision du juge ne peut qu'être arbitraire ; il est évident qu'il n'est pas une autorité compétente dans une affaire aussi importante. En outre, le philosophe rappelle que le juge, contrairement à ce que l'on pourrait penser, ne donne pas une sentence éthique, mais simplement technique : « de tels juges ne sont que les inspecteurs des outils d'un cambrioleur ou d'un meurtrier qui s'assurent qu'ils sont en bon état et qui pensent que là s'arrête la responsabilité ».



La loi de 1850 est une hérésie aux yeux de Thoreau. Les juges appliquent une loi injuste puisque autorisant un homme à en posséder un autre.

Thoreau exprime une plus grande confiance dans les sentiments du peuple et pense qu'il serait préférable de soumettre ce genre question au vote populaire.





La presse



Aux yeux du philosophe, tout se passe comme si la presse avait remplacé l'endoctrinement religieux : « le journal est une bible qu'on lit tous les matins et tous les après-midi, debout ou assis, à cheval ou en se promenant. C'est une bible que chacun a dans sa poche… »



Or, la presse semble au bord de la corruption. De fait, elle exerce une influence plus grande et plus pernicieuse que ne l'a jamais fait l'Église dans les pires moments de son histoire.

« Aucun pays n'a sans doute été gouverné par une classe aussi minable de tyrans que celle des directeurs de la Presse périodique de ce pays. Et comme ils vivent et règnent uniquement par leur bassesse, s'adressant à ce qu'il y a de pire et non de meilleur dans la nature humaine, les gens qui les lisent sont dans le même état que le chien qui retourne à son vomi. »



Thoreau conclut sur l'impérieuse nécessité d'attaquer la presse avec autant de sérieux et de vigueur qu'on l'a fait à l'endroit de l'église.





La loi et nous



Il y a dans ce texte une vive critique de notre rapport à la loi.



La loi ne doit pas être une béquille utile à notre indifférence et notre apathie. Thoreau en est conscient : beaucoup de ses contemporains pensent que loi sert uniquement à préserver un confort matériel. Mais, « à quoi bon les valeurs de la loi qui protège votre bien et vous offre tout juste de quoi vivre, si elle n'entretient pas en vous des sentiments humains ? »

La décision du tribunal a une répercussion immense sur le philosophe et impacte jusqu'à sa conception de la désobéissance civile :

« Maintenant que le Massachusetts a délibérément envoyé Anthony Burns, un innocent, à son état d'esclave […] j'ai fini par comprendre que j'avais perdu mon pays. Je n'avais jamais respecté le gouvernement à l'ombre duquel je vivais, mais j'avais eu la sottise de croire que je pourrais arriver à vivre ici en m'occupant de mes affaires privées et en l'oubliant. »



Comment être serein alors qu'une décision si inhumaine a été prise ?

Le philosophe de Walden comprend que son attitude passée n'est plus tenable. Si la probité intellectuelle l'a poussé à se retirer de la Cité, c'est également celle-ci qui le contraindra à revenir. Il s'étonne que les autres citoyens puissent continuer à vaquer à leurs occupations comme si de rien n'était.

Se promener dans les bois n'y suffit plus :

« Je vais me promener près de l'un de nos lacs et je me demande quel est le sens de la beauté de la nature quand les hommes sont vils. Nous allons au bord du lac pour voir s'y refléter notre sérénité ; si nous ne sommes pas sereins, nous n'y allons pas. Qui peut être serein dans un pays où gouvernants et gouvernés sont dénués de principes ? »



On ne peut attendre de la loi qu'elle agisse à notre place. C'est sans doute là ce qu'il entend dire par l'expression : « C'est aux hommes qu'il appartient de libérer la loi ».



« L'humanité va-t-elle un jour apprendre que la politique n'est pas l'éthique, que jamais elle n'assure un seul droit moral, qu'elle ne considère que ce qui est opportun, qu'elle choisit le candidat disponible qui est invariablement le diable ? »



Ici, même si Henry David Thoreau fait explicitement référence à une Loi divine, qui serait supérieure à la Constitution américaine, il reste que ce sentiment religieux ne coïncide pas avec le strict christianisme. Il a pris ses distances avec le transcendantalisme d'Emerson1. Et c'est avant tout des actes humains dont il se soucie :

« Le sort de l'humanité ne dépend pas du bulletin de vote que vous déposez dans l'urne une fois par an, mais de la sorte d'homme que vous déposez dans la rue tous les matins en quittant votre logis. »



Article complet sur le Blog Philo-Analysis :
Lien : http://philo-analysis.over-b..
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La Désobéissance civile

Thoreau, influenceur avant l’heure ;-)



En 1846, Thoreau est emprisonné pour avoir refusé de verser son écot, marquant son refus de financer une guerre contre le Mexique et cautionner l'esclavagisme. De cette expérience personnelle et des réflexions qu’il en tire, surgit ce petit livre de 38 pages, où il pose les bases de « la désobéissance civile », qui influencera entre autres Gandhi et Martin Luther King.



C’est notre conscience qu’il interroge face à un gouvernement aux lois jugées iniques et liberticides, où le système représentatif ne représente personne et où même ceux qui ont des opinions controversées, «subordonnent la question de la liberté à celle du libre-echange” ?



Ça vous rappelle quelque chose?

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Couleurs d'automne

Serions-nous tous, comme le prétend Thoreau, aveugle aux couleurs de la nature, sourd à la multitude des bruits propres à l'automne?

Au dix-neuvième siècle déjà, alors que la nature tenait une place - dans la vie comme sur Terre - largement plus prépondérante qu'aujourd'hui, cet amoureux regrettait le peu d'intérêt que ses contemporains lui portaient. A qui la faute sinon à l'urbanisation et l'industrialisation?

Thoreau, lui, fuit toute nature humaine pour se consacrer à ses recherches botaniques. Mais ce qu'il aime par dessus tout, ce sont donc ces couleurs incroyables que seule la nature est capable de produire et qui se déploient tout autour de lui, à condition de trouver la bonne focale pour les apprécier.

Marchant dans la forêt proche de Concord, Massachusetts, il étudie cette valse des feuilles dans le temps, chacune déployant ses couleurs selon l'espèce de son arbre et son cheminement automnal. A leur apogée, elles sont écarlates et lumineuses, rougeoyant le ciel, diaboliques.

Puis elles tombent sous les rafales d'octobre, tapissant jardins, forêts, ruisseaux et lacs. Les cours d'eau disparaissent sous les feuilles, et Thoreau dans sa barque aime s'asseoir sur ce tapis flamboyant. le moindre petit animal est de suite dénoncé par le bruissement des feuilles sous ses pattes.

Il y a de très beaux passages dans cet essai sur ces couleurs magnifiques que l'on peut voir sur le continent américain en automne, mêlés à la misanthropie légendaire de Thoreau.
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Walden ou la vie dans les bois : Extraits

Je ne peux pas critiquer la philosophie. La philosophie est un état d'esprit. Néanmoins, dans Walden, on peut relever des réflexions à propos de choses simples et essentielles, comme "manger", "se vêtir", "se loger" ; et ces réflexions témoignent une profonde appréhension de la vie, des pensées pleines de sens dans un environnement solitaire. Lequel environnement a permis à Thoreau de réviser ses jugements concernant le fait d'exister et du pourquoi de cette existence en particulier. Il est question dans Walden de l'essence des choses, abordée de façon très simple, en même temps extrêmement complexe, voire complète.
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La Désobéissance civile

Un petit ouvrage rapide à lire et facile d'accès où l'auteur dénonce et qualifie dans un style poignant les ficelles de la société tout en y intégrant son vécu, dans une époque où les peuples opprimés tentent désespérément d'élever leurs voix.
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Une Année dans les bois

Une année dans les bois de Henry David Thoreau et Giovanni Manna



Dans cet ouvrage, vous aurez un aperçu de la vie d’Henry David Thoreau, un homme qui a connu de profonds chagrins, et nous raconte son expérience au bord de l’étang de Walden dans la forêt durant une année.

Il souhaitait vivre en pleine conscience et affronter les éléments essentiels de la vie, y vivait seul, et a construit sa propre cabane comme un oiseau construirait son nid !

Dans ce récit, il nous montre le lien que l’homme a avec la nature, et le fait qu'il faut toujours emprunter le chemin pour réaliser ses rêves, en donnant envie de profiter du moment présent, et nous montre ce que c’est la simplicité.

Dans cet album, vous trouverez de superbes illustrations, avec de jolis paysages, et un texte plutôt poétique qui est rempli de douceur et de sincérité, cette version est adaptée aux plus jeunes, je vous souhaite une bonne lecture vous allez adorer !

La citation que j’ai vraiment aimée « J’étais riche pas en argent, mais en heures de soleil et en journées d’été et les dépensais sans compter».



Edité par Plume de Carotte,

18 €

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La Désobéissance civile

1846. Thoreau est emprisonné pour avoir refusé de payer un impôt en signe d’opposition à l’esclavage. Trois ans plus tard, il écrit la liberté et la responsabilité politique de chacun. Un livre très court mais très inspirant. A lire n’importe où et n’importe quand et à méditer.
Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
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Walden ou La vie dans les bois

Livre polymorphe que Walden où le personnage principal, qui donne son titre au livre... est un étang !



Thoreau est un précurseur. A l'époque où ses contemporains célèbrent le progrès, la modernité, les industries naissantes, lui parle déjà de retour à la nature. Il lance un mouvement qui est toujours bien vivace aujourd'hui et n'a pu que se renforcer face aux abus de la société actuelle contre la Nature. Adepte de la décroissance avant même que la croissance ne soit considéré comme un problème, Thoreau nous livre à la fois un livre de philosophie, un partage d'expériences scientifiques et une ode poétique à la Nature.



Les différentes composantes sont inégalement réussies. La philosophie est intéressante dans sa remise en cause des évidences de l'époque (le chemin de fer, le développement des premiers médias avec les journaux)... mais s'appuie parfois trop ouvertement sur la sacro-sainte religion pour justifier le retour aux sources. Cela donne un petit goût d'intégrisme à la pensée développée, mais les précurseurs flirtent souvent avec les extrémismes. Ce qui est plus gênant c'est qu'on a parfois du mal à bien cadrer le positionnement de l'auteur : il critique les ragots dans un chapitre puis justifie ses retours vers la ville en qualifiant ces mêmes ragots d' "aussi rafraîchissants, à leur façon, que le bruissement des feuilles et le pépiement des grenouilles."



Son rapport à la nature est plus clair et plus intéressant. Il évoque avec talents les différentes saisons, les habitats qu'il côtoie, les paysages changeants. Il relate ses essais pour étudier les différentes sortes de glace, pour trouver un moyen universel de trouver le point le plus profond d'un plan d'eau. Il tente de rationaliser dépenses et recettes pour vivre le plus simplement possible. On sent chez lui une réelle passion pour ce qui, à l'époque, commençait à désintéresser complètement ses contemporains : la Nature dans sa plus simple expression, les plantes qui poussent sans que l'homme les ait plantés, les animaux qui finissent par se rapprocher quand ils n'éprouvent pas l'homme comme une menace mais comme un colocataire de l'environnement.



Dernier bémol enfin, les coquilles de cette édition. Je ne signale pas quand elles sont anecdotiques, mais ce n'est pas le cas ici. Non seulement nombreuses mais également gênantes pour la lecture dans un livre où le vocabulaire du XIXè et son orthographe changeante font parfois hésiter entre coquille et réelle différence d'écriture des mots. On attend plus dé sérieux d'un grand éditeur comme Gallimard... même pour un ouvrage libre de droits...
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Oeuvre : La désobéissance civile - Walden ou la..

C’est une chronique sur France Inter qui m’a motivée à lire ce livre. Fortement sensible à l’écologie et à la place de l’homme dans la nature et étant en période de prise de recul intense par rapport au monde professionnel ce livre me semblait tout indiqué.



En 1845, Henry David Thoreau part vivre dans une cabane construite de ses propres mains, au bord de l’étang de Walden, dans le Massachusetts. Là, au fond des bois, il mène pendant deux ans une vie frugale et autarcique, qui lui laisse tout le loisir de méditer sur le sens de l’existence, la société et le rapport des êtres humains à la Nature. Une réflexion sereine qui montre qu’il faut s’abstraire du monde et de ses désirs pour devenir réellement soi-même.



Il serait bien difficile de classer cet ouvrage dans un genre littéraire, il appartient aussi bien à la philosophie qu’à la sociologie, au panthéisme, au récit de vie ou encore à la spiritualité.

J’ai très vite été touchée par ses mots et remarques percutantes qui résonnent bien qu’un siècle nous sépare. « Même dans notre pays relativement libre, la plupart des gens sont tellement absorbés, par pure ignorance et pure erreur, dans les soucis factices et les labeurs inutilement rudes de la vie qu’ils sont incapables de cueillir les fruits les plus jolis que cette même vie peut offrir. »

Certains passages un peu trop transcendantalistes et contemplatifs nous font retourner à la consommation rapide de contenu le temps de quelques minutes mais c’est pour mieux y retourner ensuite.
Lien : http://www.lesmiscellaneesde..
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Walden ou La vie dans les bois

pour meric
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La Désobéissance civile

A lire et a étudier!
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Les pommes sauvages

Petit précis sur les pommes, aussi rafraichissant qu'il est intéressant.

Ici Henry D. Thoreau nous plonge dans une de ses balades au fil desquelles on découvre le monde des pommes, mais par n'importe lesquelles, les pommes sauvages, celles issues du grès du vent et de la présence des animaux.

Un mélange de botanique et de philosophie, l'auteur nous invite à la balade, avec l'envie au fil des pages de partir à la recherche de ces dernières indigènes.
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La Désobéissance civile

Difficile de dresser une critique sur cette Désobéissance Civile. Pour être honnête, pour saisir tout le sens de cette essai, je l'ai lu deux fois.

Thoreau après avoir été jeté en prison pour avoir refuser de payer une taxe destinée à financer la guerre contre le Mexique, il va rédiger ce cours pamphlet.

Par cet acte va naître la notion de Désobéissance civile, qui est le refus d'obéir à une loi injuste et immorale.
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Walden ou La vie dans les bois

Inspiring! Great author!

Inspirant! Auteur très talentueux!
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La Désobéissance civile

Je ne sais vraiment pas quoi rédiger comme critique pour ce livre, donc je vais faire court : il s'agit d'un pamphlet au sujet du gouvernement américain.

Thoreau donne son point de vue sur le gouvernement et les libertés. Il évoque son passage en prison pour avoir refusé de payer un impôt, qui a été à l'origine de l'écriture de cet essai.
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Walden ou La vie dans les bois

J’apprécie les livres de « nature writing » et ma médiathèque a mis en avant « Walden » de Henry David Thoreau, écrivain du 19ème siècle qui a l’air de retenir l’attention en ce moment.



Ce roman écrit en 1854 retrace la retraite vécu par l’auteur dans une cabane auprès du lac Walden. Un manifeste écologique dans une Amérique en route pour le consumérisme et n’ayant pas encore détruit la nature.



Mauvais choix, cela a été difficile à lire. J’ai sauté de nombreuses pages.

Certains passages sont pleins de sagesse mais traîne en longueur.

Certaines descriptions de paysages font envies mais le rythme est lent et les détails nombreux plombent la lecture.



Je n’ai pas accroché à la philosophie de Henry David Thoreau bien que ces idées me plaisent. J’ai préféré la lecture de « Indian Creek » de Pete Fromm.

Un peu dommage ce rendez-vous manqué mais d’autres découvertes sont possibles car comme le dit Thoreau : « Les livres sont le trésor précieux du monde, et le digne legs des générations et des nations. »
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