AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Hervé Huguen (121)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Commissaire Nazer Baron, tome 19 : Le manoi..

J’ai consommé ce roman comme un caramel au beurre salé ! Hum c’est bon, vite vite ! Et tout aussi rapidement... oh mince, il faut que je ralentisse il est presque fini !



L’automne en Bretagne nord, brume, embruns, éclaircies et vents violents ! Un manoir isolé où quatre quadra, amis de jeunesse ont été invités en couple par un de leur ancien professeur de faculté, pénaliste à la retraite. A la fin de la soirée le professeur aborde le sujet d’une enquête sur laquelle il travaille et jamais résolue depuis 23 ans. Les viols de deux jeunes filles et la mort de l’une d’elle ; la rescapée souffrant d’une amnésie, n’a jamais pu accuser quelqu'un.



Mauvaise ambiance assurée, angoisse pesante et suspicion au menu ! Au matin, un mort ! Pourquoi ? Par qui ?



J’ai ainsi fait la connaissance du commissaire Nazer Baron dont c’est la 19ème enquête. Elle peut se lire indépendamment des précédents titres mais j’ai ressenti le manque d’infos parce que j’ai beaucoup apprécié le personnage de Baron.



L’intrigue s’installe bien avant son intervention et l'intérêt de la lecture ne repose pas que sur ses épaules. Beaucoup de questions se posent et c’est écrit de telle façon qu’on ne perd pas d’indices en cours de lecture, ce que j’ai particulièrement apprécié alors que c’est un sac de nœuds avec des tas de possibilités.



Belle rencontre que je ne vais pas tarder à prolonger. Merci aux Editions Palémon et à Babelio pour ce polar breton tout à fait à mon goût !



Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Masse Critique mars 2021
Commenter  J’apprécie          400
Commissaire Nazer Baron, tome 9 : Silence f..

Atmosphère ! Atmosphère !

Ce policier se passe dans la ville de Nantes.



Hervé Huguen m'a entraînée dans un "jeu" subtil aux multiples protagonistes qui, petit à petit, s'emboîtent les uns avec les autres pour finalement livrer une construction savamment orchestrée ; et, bon sang mais c'est bien sûr .... comme aurait dit un certain Commissaire !



L'auteur a su manier avec brio son suspense et délivrer des indices, comme un petit poucet avec ses poches remplis de petits cailloux.



L'affaire Vanmeyer un échec programmé !



Sympathique polar avec lequel j'ai passé un bon moment.

Commenter  J’apprécie          215
Commissaire Nazer Baron, tome 21 : Le mystère..

Voici mon retour de lecture sur le polar breton : Le mystère de la falaise – Concarneau d'Hervé Huguen.

Petite précision, il s'agit du tome 21 mettant en scène le Commissaire Nazer Baron mais ne pas avoir lu les précédents ne nuit en rien à la bonne compréhension de l'histoire :)

Lorsque Patrick Pennec avait déclaré la disparition inexpliquée de Maud, il était sans nouvelles de son épouse depuis simplement quelques heures. Mais il était inquiet. Maud était rentrée fatiguée d’un rendez-vous professionnel la veille. Puis elle avait dormi, avant de quitter au petit matin leur villa perchée sur la falaise au-dessus des Sables Blancs. Personne ne l’avait plus revue ensuite.

Patrick est le seul témoin des dernières heures de Maud. Il devient naturellement suspect. Son discours est émaillé d’incohérences et d’oublis. Des rumeurs courent. Maud n’a-t-elle pas plutôt disparu dans la nuit ?

Patrick jure qu’il est innocent, et certains témoins le mettent hors de cause. Les preuves manquent.

Alors ? Le commissaire Baron se heurte à un crime parfait, commis par un assassin sans visage dont on ignore tout des motivations. Un scénario diabolique.

Le mystère de la falaise – Concarneau m'a permis de découvrir le Commissaire Nazer Baron, que j'ai tout de suite apprécié. Si j'ai l'occasion, je lirais d'autres de ses aventures car il m'a beaucoup plu.

J'aime beaucoup la Bretagne, je suis déjà allé à Concarneau et en attendant d'y retourner pendant mes prochaines vacances, j'ai pris plaisir à découvrir cette enquête s'y déroulant.

L'écriture d'Hervé Huguen est fluide et nous avons là un très bon policier à l'ancienne qui n'est pas sans rappeller Simenon.

Une femme a disparue depuis peu quand son mari s'inquiète et prévient un policier. Pourtant, sa disparition date de très peu d'heure car elle est censée avoir passé la nuit chez elle..

Mais elle n'est jamais arrivé à son travail.. Son téléphone ne borne plus. Qui lui a téléphoné en pleine nuit alors que son mari dit ne rien savoir ?

Le mari.. celui même qui se contredit à plusieurs reprises..

Une enquête très simple en apparence, évidente même, et qui pourtant va donner du fil à retordre à Nacer et son équipe.

Je me suis totalement laissé embarquer dans cette enquête qui a su me surprendre du début à la fin. Il y a pourtant un élément évident que, comme les policiers, je n'ai pas su voir ! Et j'ai été stupéfaite de ne pas avoir compris avant.

Le mystère de la falaise – Concarneau est un très bon roman policier que j'ai adoré lire d'une traite et que je vous recommande avec plaisir.

Ma note : cinq étoiles :)
Commenter  J’apprécie          190
Commissaire Nazer Baron, tome 16 : La dispa..

Les polars bretons pullulent depuis quelques temps.

Celui-ci se passe entre Quimper et Pont-L’abbé en pleine crise des gilets jaunes.

Le mari d’une députée vient d’être assassiné dans sa garçonnière.

On est donc dans l’actualité et quant aux lieux, c’est très agréable de situer visuellement des quartiers et des rues connus.

Le commissaire Nazer Baron est sympathique et mène bien son enquête.

L’affaire tient la route.

A part quelques lourdeurs de style, l’écriture est agréable et l'auteur a su trouver un bon rythme, sans temps morts.

Une enquête que j’ai donc suivi sans déplaisir dans un environnement qui m’est cher.

Commenter  J’apprécie          190
Commissaire Nazer Baron, tome 9 : Silence f..

Voici mon retour de lecture sur Silence fatal, tome neuf de la série Commissaire Nazer Baron d'Hervé Huguen.

Dans la région de Nantes, le commissaire Baron enquête sur le meurtre de trois individus que rien ne semble lier, excepté un message laissé par le meurtrier : les trois victimes sont des innocents.

Silence fatal nous emmène dans la région de Nantes où trois meurtres s'enchainent mais des meurtres différentes des autres.. En effet, les victimes sont.. des innocents !

J'ai pris plaisir à retrouver le commissaire Nacer Baron, que j'ai découvert il y a quelques temps avec sa vingt et unième enquête.

Le fait de ne pas lire la série dans l'ordre n'est pas du tout dérangeante, on comprend très bien l'histoire malgré tout :)

Nacer a une vie privée un peu plus tourmentée ici, son papa n'est pas au mieux de sa forme. Sa vie privée et sa vie professionnelle se mélangent, il n 'est pas toujours au mieux de sa forme et je l'ai trouvé touchant.

En soi, l'histoire est très simple : des cadavres sont retrouvés, avec innocent notés sur eux. Innocent certes mais de quoi ? Si eux sont innocents qui est coupable de quoi ??

Nous avons ici un roman policier à l'ancienne et ça fonctionne parfaitement.

J'aime énormément l'écriture d'Hervé Huguen, une fois encore il a réussi à me surprendre avec un dénouement que je n'avais pas imaginé.

Pourtant, c'est une possibilité, somme toute assez logique en y réfléchissant bien, mais je ne l'avais pas envisagé une seule seconde.

J'ai apprécié les personnages, les surprises, le fait de me retrouver à Nantes et ses environs car j'apprécie ma région.

Pas tout à fait un coup de cœur mais un bon moment de lecture que je recommande et note quatre étoiles :)
Commenter  J’apprécie          170
Commissaire Nazer Baron, tome 21 : Le mystère..

Merci aux éditions du Palémon et à Babelio pour ce partenariat.

Je fais étudier Le chien jaune à mes élèves, et je lis un polar qui se passe à Concarneau en même temps... Ce sont des choses qui m'arrivent.

Le commissaire Baron est un habitué des cold case et pour une fois, ce n'est pas du tout le cas ici. C'est même sur une affaire extrêmement récente qu'il est amené à enquêter, pour éviter un conflit d'intérêt avec le premier enquêteur nommé, qui est un ami de la famille (Note : certaines séries télévisées devraient en prendre de la graine en ce qui concerne le respect de la Loi). Maud Pennec a disparu. Elle est partie, un matin, pour travailler, et elle n'est jamais arrivée à son travail. Ne pas prévenir le CMPP pour lequel elle travaillait ? Impensable. Ses collègues, les familles auprès desquelles elle intervient comptent sur elle. Et même si elle avait décidé de quitter son mari, elle aurait au moins donné des nouvelles à ses parents qui savent, qui sentent que quelque chose ne va pas. Alors ? Nous aurons assez rapidement la réponse, mais nous ne saurons pas tout de suite, et c'est bien normal, comment tout cela est arrivé.

Oui, le quatrième de couverture l'annonce : le meurtrier pensait avoir commis le crime parfait. Il peut le penser, il peut penser avoir pris toutes les précautions possibles... Je me suis même dit, en refermant le livre, qu'il était bien naïf. Alors oui, un meurtrier peut passer entre les mails du filet, mais c'est rarement de son fait à lui, c'est plutôt grâce à des concours de circonstances, des dysfonctionnements, des erreurs qui ont été commises. Un manque de temps, aussi, des enquêteurs, des juges débordés. Oui, cela peut arriver, oui, cela peut prendre du temps, beaucoup de temps, mais l'on voit tous les jours ou presque des enquêtes menées par des policiers, des gendarmes tenaces, qui veulent que la vérité soit connue, que justice soit faite.

Alors oui, cela envahit la vie privée - j'ai l'impression que Nazer Baron n'en possède plus, lui qui tourne et retourne faits et indices pour trouver ce qui cloche dans les jours précédents la disparition de Maud Pennec. Il faut dire que la vie de la disparue semble n'avoir aucune aspérité. Elle est fille unique de parents aimants, sans soucis, elle est mariée, a deux grands fils qui ont quitté le nid, son travail la satisfait et elle n'y connaît pas de conflits. Elle a des amies. Une femme comme les autres dont le destin sera celui de trop femmes : disparaître.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          170
Commissaire Nazer Baron, tome 3 : Ouragan s..

Lorsque j'étais enfant et que, certains soirs, au crépuscule, pendant les grandes vacances d'été, je me promenais avec mon grand-père sur le sentier des douaniers de la petite station balnéaire où il s'était installé, il pointait pour moi les lumières qui s'allumaient de l'autre côté de la mer et me disait : "En face, c'est Damgan."



Un souvenir d'enfance qui n'a pas été pour rien dans mon choix de lire Ouragan sur Damgan de Hervé Huguen. Mais alors que je m'attendais à un petit livre gentillet, relativement médiocre, dont le principal intérêt serait que l'histoire se passe dans la région - le genre d'ouvrage que l'on pense destiné aux touristes et dont on ne s'étonne pas qu'ils le laissent sur place avant de repartir - je dois avouer que j'ai été très agréablement surprise par ce roman policier.



Tout d'abord, l'écriture est agréable, loin du style d'un élève de CM1 à qui on aurait demandé une rédaction sur un dimanche en famille (niveau d'écriture auquel je m'attendais) et l'intrigue et prenante et bien menée (et non cousue de fil blanc, comme je le craignais).



Un soir de tempête hivernale, à quelques jours de Noël, l'inspecteur Simon Kervilin est appelé sur le lieu d'un crime :quatre corps ont été retrouvés dans une luxueuse villa en bord de mer.



Les morts sont tous membres d'une même famille : le père, un riche homme d'affaires de la région ; sa seconde épouse, beaucoup plus jeune que lui; leur fils de 3 ans, et la fille adoptive de l'homme d'affaires, une jeune femme d'une vingtaine d'années, psychologiquement instable, au bord de l'errance, et qui s'enfonce de plus en plus profondément dans la drogue.



Pour tout le monde, police comprise, ce ne peut être qu'elle la coupable, qui, dans un moment de folie et un accès de démence, a tué toute sa famille avant de se suicider.



Mais l'inspecteur Kervillin trouve que cette solution est beaucoup trop limpide, et décide de creuser un peu plus l'affaire pour en connaître la véritable histoire.



Malheureusement, il meurt, renversé par une voiture : simple accident avec délit de fuite ou meurtre prémédité ? Les investigations menées ne permettent pas de trancher.



Dix ans après, l'inspecteur Baron reprend l'enquête à son tour, aussi bien pour faire toute la lumière sur la tuerie de décembre que pour découvrir ce qu'il en est réellement de la mort de son collègue.



Ouragan sur Damgan est, selon moi, on l'aura compris, un bon roman policier, "à l'ancienne", sans pervers psychopathe, sans scènes de torture ni atmosphère glauque.



Avec art, Hervé Huguen nous amène - et nous promène - sur les chemins de l'énigme (comme autrefois mon grand-père sur le sentier des douaniers ...) énigme dont la solution et le déroulement exacts des faits ne nous sont dévoilés que dans les toutes dernières pages du livre.



Un bon moment de lecture, assurément, et un livre à découvrir pour qui aime les enquêtes à rebondissements ... sans forcément vivre à Damgan ou dans la région !
Commenter  J’apprécie          154
Au bout du compte

Énorme coup de coeur !!!



Il est rare que je me fasse scotcher comme ça !



On suit au fur et à mesure les personnages de l'intrigue, les uns après les autres...

Mais à qui est cette petite voix qui intervient après chaque chapitre ???



Surprise en fin de bouquin ! Et quelle surprise !!!



C'est très prenant, jamais horrible, j'ai juste adoré...
Commenter  J’apprécie          131
Commissaire Nazer Baron, tome 22 : Crépuscule..

Un auteur que je découvre grâce à Babelio et aux Editions Palémon dans le cadre du dernier Masse Critique, et ce fut une jolie découverte.



Ce polar se lit avec beaucoup de plaisir .

L'écriture est agréable et fluide.

l'histoire est intéressante et l'intrigue bien réelle.

C'est une histoire de meurtre... tout simplement ...



On est dans l'ambiance polar à l'ancienne, sans que cela soit une critique bien au contraire : pas d'abus de technologie et de high-tech , pas de pseudo appel à la science...Bref une enquête bien menée, qui laisse la part belle à la description des personnages et à leur personnalité.

On suit le cheminement du commissaire avec intérêt, sans qu'il y ait de rebondissement abracadabrantesque, comme cela est souvent le cas dans les policiers nouvelle génération.



J'ai dévoré ce livre sans m'en rendre compte, et je le recommande , ainsi que son auteur, car c'est du bon polar, comme on les aime.
Commenter  J’apprécie          130
Commissaire Nazer Baron, tome 18 : Marée roug..

Ce roman nous parle d’une histoire simple, tristement banale au début. Marc est un chef d’entreprise à qui tout a réussi : il est mariée, a deux enfants, son entreprise est florissante. Seulement, Marc s’ennuie. Sa femme est remplie de qualités, si ce n’est qu’il ne les voit pas, ces qualités, il ne voit que ce qui est à ses yeux des défauts. Note : si l’on lit attentivement le roman, on se rend compte qu’il est bien le seul à lui en trouver, des défauts. Donc Marc a pris une maîtresse, avec laquelle il s’éclate au lit et qu’il couvre de cadeaux. Note : elle aurait tort de ne pas en profiter, elle est célibataire et ne manque pas de moyens elle non plus. Cependant, Marc est bien décidé à tout plaquer pour elle. Pas de chance (pour lui) : deux balles dans la poitrine, reçues dans le parking de son immeuble, mettront fin à toutes ses velléités de changements de vie.



Encore un personnage antipathique qui se fait tuer. Plus j’avançais dans le récit, plus je me disais qu’il n’avait franchement rien qui permette de le regretter. L’histoire semble un perpétuel recommencement : le père de Claudine, sa femme, avait lui-même quitté femme et enfants, les laissant dans une situation désastreuse, et Claudine garde de mauvais souvenirs de cette enfance sacrifiée (elle et son frère furent placés). C’est pour cette raison que malgré ses doutes, de plus en plus grands, malgré les conseils de sa mère (prends un bon avocat), Claudine avait tenu bon, jusqu’à craquer ce soir-là, le soir où, pour esquiver un dîner avec son père, il prétendit se rendre à un dîner d’affaires. A son retour, il fut tué, preuve qu’il ne pouvait s’agir que d’un proche. Oui, mais lequel ?



Sa femme ? Son propre père ? Sa maîtresse ? Sa belle-mère ? Comme souvent, le crime a lieu dans la sphère intime. Si Marc ne pensait qu’à lui, et était très satisfait de l’orientation qu’il comptait donner à sa vie, ce n’est pas le cas des autres protagonistes de ce récit qui pensent avant tout aux autres avant de penser à eux mêmes. On voit peu les enfants du couple mais l’on sait toujours qu’ils ne sont pas livrés à eux-mêmes, que toujours un adulte est près d’eux ? Ils sont adolescents ? Et alors ? Ils viennent de perdre leur père, les entourer, faire attention à leur ressenti est la moindre des choses.



Alors…. je ne dirai rien sur l’identité du coupable (forcément), je dirai simplement que l’intrigue est véritablement bien construite, et m’a donné envie de me plonger rapidement dans les autres romans de cet auteur, moi qui ai quasiment lu ce livre d’une traite.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          130
Commissaire Nazer Baron, tome 14 : Châtiment ..

Nous sommes dans une commune sans histoire, véritablement sans histoire. Et pourtant…. Un homme de 90 ans est assassiné. 90 ans ! Qui a bien pu vouloir assassiner un homme qui n’avait que très peu de temps à vivre – déduction extrêmement simple, même pour une personne qui n’aurait pas su que la maladie l’avait condamné à brève échéance. Il ne s’agit pas d’un cambriolage qui aurait mal tourné : rien n’a disparu, d’ailleurs, rien n’était réellement digne d’intérêt pour un cambrioleur. Alors qui ?



Parallèlement, une tombe est retrouvée profanée au cimetière. Une seule tombe. Il ne s’agit pas d’une profanation ordinaire. Un seul mot est écrit : assassin. Au singulier. Preuve d’une seule des deux personnes enterrées est visée. Le mari ? La femme ? Les enquêteurs font très vite le lien entre les deux affaires. Les deux hommes n’avaient que quelques années d’écart, ils venaient du même village, ils ont certainement dû se connaître. Reste à trouver des personnes qui ont pu les connaître et qui sont encore vivantes, encore capables de témoigner.



Les enquêteurs ont tout de même une piste – très mince. Ils ont trouvé une lettre adressée au commissaire Baron, une lettre qui parle simplement de vengeance. Alors oui, il existe deux commissaires Baron, mais le second est trop jeune, pas assez connu pour que la missive lui soit adressée. Contacté, le commissaire Baron est étonné. Aucun des noms cités dans cette affaire ne lui dit quelque chose, aucun des visages ne lui est connu. Et pourtant, il va seconder les enquêteurs, parce que si ce message lui est adressé, c’est pour que cette enquête ne tombe pas dans l’oubli, pour que quelqu’un cherche, dans le passé des victimes, ce qui a pu amener quelqu’un à dire, à faire, en dépit du temps passé.



Il faut parfois, véritablement, chercher loin, très loin. Alors oui, la prescription existe, alors oui, voici quarante, cinquante, soixante ans, les enquêteurs ne disposaient pas des mêmes moyens pour mener à bien leur enquête. Ce qui ne change pas, cependant, c’est la volonté ou non de mener à bien une affaire. Il est tellement facile de classer une affaire. Pour réveiller le passé, il suffit que quelqu’un parle, et je suis sûre qu’il est de grandes affaires judiciaires actuelles dont les survivantes n’attendent qu’une chose : que quelqu’un parle enfin ! Et de rappeler aussi, même si cela semble contradictoire avec ce que je viens d’écrire, que garder un secret permet aussi de protéger les vivants. Parfois, on n’a peu de temps pour faire un choix, et ce choix peut, aussi étonnant que cela puisse sembler, être le bon.



Le châtiment sera bien là, même si le lecteur ne pouvait pas se douter, en ouvrant le livre, de ce qu’il adviendrait.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          122
Commissaire Nazer Baron, tome 20 : Les sile..

Oui, je lis beaucoup de romans d’Hervé huguen en ce moment. C’est bien la preuve qu’ils me plaisent et qu’ils m’apportent quelque chose. A force d’en lire, je vois – peut-être – un point commun entre eux : celui de parler d’affaires classées. Claude Guillemet est un journaliste que connais bien Nazer Baron. Or, le journaliste reçoit une confidence, plus qu’une confidence même : Floriane, une jeune femme avec laquelle il s’est lié d’amitié, lui avoue avoir menti quinze ans plus tôt, en ne confirmant pas l’alibi de son petit ami. Accusé du meurtre de Léna, la jeune fille avec laquelle il venait de rompre, il avait assuré avoir passé la soirée avec Floriane et un autre ami. Le père de Floriane a affirmé qu’elle avait passé la soirée en famille, et n’a pas pu le contredire. Il était trop tard : Romain avait été tué par le père de Léna, les gendarmes n’avaient pas pris de précautions suffisantes pour son transfert. Fin de l’enquête sur la mort de Léna d’un côté, condamnation de son père de l’autre, père qui n’a jamais regretté son acte, toujours persuadé qu’il est de la culpabilité du jeune homme.



Il ne faut pas réveiller les morts, tel est le leitmotiv qui marquera l’enquête de Claude Guillemet. Il se heurte à la violence des uns – Corentin Parot, le père de Floriane, est un tyran domestique – à l’incrédulité des autres, à incompréhension aussi. Pourquoi parler maintenant ? Floriane a frôlé la mort, et elle ne peut plusse taire. La simple enquête journaliste tourne à l’enquête policière quand le père de Floriane disparaît à son tour. Suicide ? Accident ? Meurtre ? Il était trop soucieux du peu de liberté qu’il accordait à sa femme pour avoir le temps de mener une double vie. Oui, il n’aurait peut-être pas fallu réveiller les morts, mais il aurait peut-être fallu, quinze ans plus tôt, trente ans plus tôt, ne pas le faire non plus et écouter les vivants. Les enfants n’ont pas fini de payer pour les histoires des grandes personnes.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          122
Commissaire Nazer Baron, tome 3 : Ouragan s..

Je sens que je vais écrire un avis de « professeur de français ». Tant pis. Pourquoi ? Parce que la première chose que j’ai remarqué, c’est le long retour en arrière qui est effectué dans le roman. Nous suivons en effet Nazer Baron, à qui il a été demandé d’enquêter sur la mort d’un policier, Kervilin, dix ans plus tôt. Il a été assassiné, après qu’on lui a retiré une enquête sur laquelle il s’acharnait. Baron va voir son ex-femme, qui lui raconte tout ce dont elle se souvient – ou plutôt, nous nous retrouvons dix ans plus tôt, avec cet homme qui découvre un massacre terrible et qui veut faire toute la lumière sur ce qui s’est passé, et tant pis si cela dérange. Cela dérange. Ce retour en arrière occupera presque la moitié du récit.



Ce policier est passé à côté de sa vie. Oui, je suis dure. Il a été père de deux enfants, il s’est comporté comme on attendait qu’un père se comporte, ni plus, ni moins, et son fils est mort dans un accident de voiture, à 18 ans, comme trop de jeunes qui meurent sur les routes parce qu’ils sont fatigués, ont trop bu, ont trop présumé de leurs forces, eux ou ceux qui étaient avec eux. Depuis, seul son travail compte. Sa femme l’a quitté, parce qu’elle en avait assez de vivre avec un homme qui n’est plus réellement là. Lui ne comprend pas ce qu’elle trouve à l’homme qui l’a remplacé – la simplicité, sans doute, l’envie de vivre aussi.

Baron doit ainsi enquêter sur deux affaires dont l’une est la conséquence de l’autre : jamais Kervilin ne serait mort s’il ne s’était pas acharné. Il faut dire que cette affaire est atroce : quatre membres d’une même famille sont morts, le père, la seconde épouse, le fils, âgé de trois ans issu de ce mariage, et la fille aînée. C’est elle qui les aurait tués avant de se suicider. J’utilise le conditionnel, parce que l’action judiciaire est éteinte du fait de la mort de la présumée coupable et parce que Simon ne croit pas en sa culpabilité. Alors qui ? Son regard s’est tourné vers le fils, le seul survivant, et tant pis s’il est le seul à croire en la culpabilité de ce jeune homme, dévasté par la mort des siens.



Dix ans après… Cédric va bien. Il a 37 ans. Il a épousé sa compagne de l’époque, il a deux enfants. Il a fait fructifié l’entreprise familiale, il ne s’est pas contenté de prendre la succession de son père adoptif. Cédric et sa soeur Caroline ont en effet été adoptés par Julius, leur oncle, à la mort de leurs parents, frère et belle-soeur du chef d’entreprise. Caroline n’avait que quatre ans quand ses parents sont morts, sous ses yeux, elle-même n’a réchappé que de justesse. C’est grâce à sa tante Fabienne qu’elle a repris goût à la vie, et c’est à sa mort qu’elle a sombré de nouveau. A la dérive depuis longtemps, elle avait reçu un ultimatum de son père. Elle devait se faire soigner.

Oui, le sujet est atroce, mais, et ce mais est d’importance, jamais l’horreur n’est banalisé. Oui, il est normal que les enquêteurs soient secoués, choqués, malades en découvrant les scènes de crime, et je souhaite vraiment (hélas, j’ai un titre en tête) que de telles horreurs ne soient jugées « ordinaires ». Quant au dénouement, que je ne révèlerai pas, forcément, il nous rappelle que rien n’est jamais simple, encore moins simplistes, et qu’il ne faut pas confondre recherche de la vérité et préjugés.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          120
Commissaire Nazer Baron, tome 19 : Le manoi..

Je vous donne la version courte : j'ai aimé cette enquête.

Voici maintenant la version longue.

Le mot d'ordre semble être la simplicité. Oui, Guy Mendel, ancien professeur des quatre amis réunis dans son manoir, ne leur a pas dit tout de suite le véritable motif de son invitation. Mais leur réaction prouve qu'il a bien fait, quelque chose est bien resté secret pendant toutes ces années, mais quoi ?

Au petit matin, l'un d'entre eux est retrouvé mort. Un suicide. La police laisse les autres invités le croire. A quoi bon mobiliser son énergie à dire, redire, et re répéter que ce n'est pas la victime qui a mis elle-même fin à ses jours, en dépit des difficultés qu'elle rencontrait ? Non, il faut écouter, et enquêter, y compris enquêter sur ce cold case qui a tout déclenché. Vingt ans plus tôt, deux jeunes femmes ont été violées, l'une a été tuée. La survivante, amnésique, n'a pu aider ses enquêteurs. J'ai aimé la dignité, la simplicité avec laquelle le personnage a été décrit. Jamais le commissaire Baron ne remet en doute sa parole, jamais il ne la juge ou ne l'interrompt. Écouter les victimes, ne pas perdre l'espoir, même s'il est ténu, c'est important. Et cela ne devrait pas exister que dans la littérature, quand on voit le nombre d'affaires classées sans suite.

Oui, la vie des invités, des anciens étudiants insouciants est remise en cause. Ils avaient oublié tout ce qui s'est passé vingt ans plus tôt, ou n'avaient pas voulu s'en souvenir, ce qui revient au même.

L'intrigue est construite de manière rigoureuse, les personnages sont décrits avec efficacité. Au milieu, nous avons la Bretagne, la côte de granit rose, les vents d'automne. Et des existences remises en cause à tout jamais.

Un beau roman.
Commenter  J’apprécie          122
Commissaire Nazer Baron, tome 8 : Le cimeti..

A ma grande surprise, Hervé Huguen fait désormais parti de ces auteurs dont je lis toutes les nouveautés, et dont j'ai presque lu tous les romans. Si, si. Il est devenu pour moi un auteur-refuge, une valeur sûr - parmi beaucoup d'autres, il faut bien le dire.

Le cimetière perdu est un roman qui porte très bien son titre, titre qui peut être interprété de bien des manières, uniquement il est vrai une fois le livre refermé. Ce récit, c'est le point final d'un cold case vieux de trente-cinq ans. A l'époque, le commissaire Baron était un adolescent en vacances chez ses grands-parents. Sous ses yeux, une de ses amies a été enlevée. Lui a été assommé et n'a gardé que peu de souvenirs de ce qui s'est passé. Une enquête a bien été menée - elle est toujours ouverte - elle n'a rien donné, bien que toutes les pistes, même si elles n'étaient pas nombreuses, aient été exploitées. Or, aujourd'hui, une nouvelle piste s'est ouverte, quelqu'un s'est décidé à parler. Pourquoi ? Parce que ses jours sont comptés et parce que "Le remords est un rongeur extrêmement tenace. " Il ne veut parler qu'à une seule personne : Baron.

Il ne faut surtout ps trop en dévoiler dans ce livre - parce que le but d'un avis n'est certainement pas de ne pas donner envie de lire. Simplement, nous verrons, au cours de cette enquête, le commissaire Baron redevenir pleinement commissaire, passant du témoin qu'il était à l'enquêteur qu'il est devenu, capable d'enquêter comme si cette affaire ne le concernait pas, comme s'il n'avait pas connu Céline, comme s'il n'avait pas gardé, de manière ténue, il est vrai, des liens avec ses parents.

Pour enquêter, il faut aussi faire avec le temps qui a passé, avec les personnes qu'il est difficile de retrouver, ou celles qui sont mortes. Il faut faire aussi avec les détails qui ont échappé à la sagacité du commissaire, qui a pourtant lu et relu tous les documents accumulés au cours de ces années. Il faut faire surtout avec tout ce qui a été tu, volontairement ou pas.

Rude ? Oui. Mais fort
Commenter  J’apprécie          110
Une vie de chien

Petit recueil de nouvelles, offert par les éditions Palémon afin de faire découvrir leurs auteurs.

Et le titre est une spéciale dédicace au prix de l'association du Chien jaune de Concarneau, qui récompense des polars depuis 30 ans.



Pour les auteurs que je connaissais déjà, pas de surprise, c'est fidèle à leur plume.



Du sable dans les chaussettes, de Cicéron Angledroit m'a régalé avec sa verve très San Antonio.



Le dernier ingrédient, de Annie Cascaro m'a bien accrochée avec son papy braqueur reconverti dans l'escape game, belle découverte.



Les stars dînent...à l'huile, de Gérard Chevalier m'a encore fait hurler de rire avec sa chatte détective, succulent !



Casse-pipe, de Jean Failler, même au format nouvelle, c'est un plaisir de retrouver Mary Lester.



Le mort de l'île, de Hervé Huguen avec sa plume ciselée c'est toujours un vrai régal.



Zone de non-droit, de Anne-Solen Kerbrat que je découvre est bien sympathique.



Meurtre à la conserverie, de Firmin Le Bourhis est la nouvelle la plus étonnante de ce recueil, auteur à redécouvrir !



Surfboxing à Tréguennec, de Pierre Pouchairet, qui a toujours autant d'imagination !



Des jeux, du miel et du sang, de Valérie Valeix que j'ai adoré, je vais me pencher sur ses romans.



À découvrir si vous ne connaissez pas les auteurs de polars bretons, j'ai passé un excellent moment.

Commenter  J’apprécie          100
Commissaire Nazer Baron, tome 4 : Le Canal ..

Les affaires classées ne le sont jamais réellement.

Vingt-trois ans plus tôt, un criminel n'avait pu être arrêté. Il avait torturé et tué trois femmes. Oui, un suspect avait été identifié, mais il avait été relâché et s'était suicidé peu après avoir été relâché. Aucun autre crime n'avait été commis, mais deux femmes sont tuées, exactement de la même manière. Un copieur ? Cela paraît strictement impossible, tant les similitudes sont nombreuses, pour ne pas dire totales. Le seul homme suspecté ne peut plus l'être. Alors ?

Alors il faut compter sur la patience des enquêteurs et sur une bonne dose de civisme (oui, cela existe encore) de la part de certaines personnes. Toutes les vérités ne sont pas faciles à dire, encore moins à entendre, et pourtant, nous ne le répéterons jamais assez, communiquer est important. Que penser aussi de l'avenir d'un couple quand on ne peut rien dire à son/sa conjoint(e), que l'on n'a pas envie de se retrouver face à elle/lui, ou, pire, que l'on craint de se retrouver face à lui, parce qu'on sait que l'on est dans une impasse ? La violence n'est pas que physique, elle est aussi psychologique, il est toujours bon de le rappeler. Il est bon de rappeler aussi que les enfants se retrouvent (parfois) au centre de tout ceci et se retrouvent victimes collatérales des adultes, quand ils ne sont pas instrumentalisés par eux.

Le canal des innocentes - une enquête solide et étonnante.
Commenter  J’apprécie          100
Commissaire Nazer Baron, tome 20 : Les sile..

"Je voudrais vous voir"...le message lui a été transmis par Florence Parot.... il la connaît, elle préside Octobre rose. Alors le journaliste Claude Guillemet, va la rencontrer. Elle lui parle du meurtre de Léna Tigréat, morte il y a 15 ans. Romain Métayer avait été accusé parce que son ADN avait été trouvé sous les ongles de Léna. Malheureusement Romain a été tué, dans la cour de la gendarmerie par le père de Léna...Coupable ou innocent ? "Affaire classée. Trop vite peut-être. Bâclée..."

Il n'en faut pas plus pour que le journaliste parte à la chasse. Et tente de comprendre. Romain et Léna s'étaient disputé...une dispute d'amoureux. La jeune fille avait été retrouvée dans le marais.

Claude Guillemets va partir à la chasse...une chasse aux renseignements qui fera surgir bien des problèmes familiaux, bien des secrets et des rancœurs entre ces familles, ces taiseux. Des témoins ont menti, d'autres qui auraient dû être interrogés ne l'ont pas été. L'affaire a été classée...bien trop vite sans doute.

Claude Guillemet fait part au commissaire Nazer Baron de ses doutes, de ses interrogations, et des incohérences qu'il a relevées. Nazer Baron, personnage que l'on retrouve semble-t-il dans d'autres titres d'Hervé Hugen, se met sur la piste, et interroge les témoins survivants, plus rapides à s'enfermer dans leurs silences, qu'à étaler sur la place publique leurs animosités.

Pas facile de démêler le vrai du faux entre ces familles qui se haïssent, de comprendre alors que des témoins ont disparu, emportés par l'âge. Pas facile d'interpréter et de comprendre ces silences.

Ce ne sont pas des méridionaux...eux gardent le silence, d'autres disparaissent, on ne retrouve que leur vélo.

Découverte d'un auteur régional qui était avocat. Il savait sans aucun doute trouver les failles dans un dossier, faire émerger des hypothèses, relever des contradictions dans un dossier...pour cela, il va dans les détails, dans les plus petits détails....ceux qui font émerger la vérité, qui sauvent un coupable aux yeux de tous.

"Les détails font la perfection, et la perfection n'est pas un détail" disait Leonard de Vinci

Je ne connaissais pas Hervé Hugen. Merci aux éditions Palémon à Babelio et à l'opération Masse critique qui, tous deux, par leur travail et leurs choix, font connaître des auteurs régionaux , des auteurs peu connus.

Hervé Hugen mérite sans aucun doute d'être lu et mieux connu.


Lien : https://mesbelleslectures.co..
Commenter  J’apprécie          100
Commissaire Nazer Baron, tome 1 : Dernier c..

Polar très sympa, nous sommes embarquées dans une enquête où une jeune femme est retrouvée poignardée.

Le commandant Bernie Gance, la force tranquille étudie son passé, son présent, ses amis, ses amants, sa famille. Et il y a du monde. C'est ce qui rend ce polar intéressant car tout le monde est suspect.

Il y a aussi une histoire parallèle, Stéphanie musicien croise le chemin de Corinne mais elle disparaît.

Est ce que les 2 histoires sont reliées ?

Très agréable ce voyage dans le pays de Vannes.
Commenter  J’apprécie          100
Commissaire Nazer Baron, tome 22 : Crépuscule..

J'ai lu ce livre grâce à Babelio et les éditions palémon lors de la masse critique du mois d'octobre. Je les remercie.



Le titre Crépuscule sur la Loire incitait au voyage même s'il s'agit d'un Polar. En effet, en dehors du fait que l'action se déroule dans la Loire, il n'y a pas de découverte de la région, du vin, des habitants même s'il s'agit d'un policier et non d'un roman de terroir. Rien de pittoresque, l'action très mondaine aurait pu se passer à Paris, Deauville, la Côte-d'Azur. Il s'agit d'un roman feutré m'ayant fait penser à Agatha Christie mais évidemment sans son égal.



Le roman est très bien écrit, la technique de l'écriture est efficace. Il n'y a pas de faute de style, tout est millimétré. L'auteur est méthodique. Cependant, ces qualités sont au détriment de la personnalité des personnages. Aucune personnalité forte ne ressort dans l'histoire, y compris le personnage principal qui mène l'enquête. Roman écrit avec rigueur et souci du détail qui le rend parfois ennuyeux car il manque d'humanité, de sensations, d'émotions. Il est difficile de ne pas décrocher. Heureusement, que le style et l'articulation du roman (chapitres courts) mènent jusqu'au bout le lecteur. Sincèrement, je n'avais pas hâte de connaître la fin car aucun des personnages ne m'avaient accrochée.



Il manque un lien avec La Loire au récit. Il aurait été agréable d'emmener le lecteur dans des dédales typiques à la région pour donner un attrait à l'histoire et aux personnages.



Je retiens un livre très bien écrit, une histoire qui aurait dû être originale si abordée avec un peu plus de souplesse. L'auteur a dû se donner à fond pour l'écrire et j'ai une reconnaissance pour son travail d'où les trois étoiles.





Commenter  J’apprécie          90




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Hervé Huguen (163)Voir plus

Quiz Voir plus

Complétez les titres de Pierre Desproges

Chroniques de la haine ...

annoncée
ordinaire
amoureuse
nécessaire

10 questions
88 lecteurs ont répondu
Thème : Pierre DesprogesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}