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Critiques de Hiroyuki Takei (168)
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Butsu zone, tome 2

Dans ce tome 2, sur la Mer du Japon la team Sennju est confrontée aux Sept Dieux du Bonheur devenus les Sept Démons du Vice Démons du Vice sous l’influence corruptrice de Mara, et comme si cela ne suffisait Sennju qui veut que tout le monde soit sauvé est en plus confronté à Ashura le justicier déchu qui veut que tout le monde soit damné… Nos héros qui s’en sortent de justesse doivent repartir à la case départ, et Sennju veut devenir plus fort pour pouvoir protéger Satchi. Mais sa statue / armure est beaucoup trop endommagée, donc toute l’équipe par en route des Montagnes de la Peur à Hokkaido pour rejoindre la prêtresse Itako qui pourra la réparer…

La série se transforme en sympathique road movie, et on fait la connaissance du boddhisatva Bato qui ressemble aux mariachis guerriers de Quentin Tarantino et Robert Rodriguez, puis de la forte et rusée Anna et samouraï fantôme (personnages appelés à revenir dans la série la plus connu de l’auteur : "Shaman King").



Ce tome 2 est accompagné d’un joli récit bonus intitulé "Death Zero" où un pilote de chasse de la WWII revient d’entre les morts pour à sa fiancée qui non seulement est toujours en vie mais en plus attend toujours son retour... (ça, et un crevard ploutocrate qui a fait fortune en trahissant son pays et ses compagnons d’armes)
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Nekogahara, tome 1

Dans un Japon féodal peuplé de chats anthropomorphes, nous suivons les aventures de Norachiyo, un chamouraï qui n'a plus de maître. Chats et hommes - assimilés à des dieux - vivent ensemble même si on ne voit jamais ces derniers. Norachiyo, chat solitaire qui erre pour trouver enfin l'endroit où il pourra mourir tranquillement, n'en a pas moins des valeurs et n'hésite pas à affirmer sa liberté en se battant face à des chats "domestiqués", placés sous la coupe des humains et qui se croient supérieurs aux autres. Il sait également aider les plus faibles quand l'occasion se présente.



Bon, très clairement, je n'ai pas accroché. Le scénario est poussif, le dessin brouillon et ces chats ne sont pas franchement attachants ni intéressants. J'ai eu du mal à suivre l'intrigue car elle est pour moi assez inexistante.

Bref, je passe mon tour !
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Butsu zone, tome 3

Dans ce tome 3, à Hokkaido dans les Montagnes de la Peur, Anna la prêtresse Itako parvient à invoquer le fantôme du sculpteur Junkeï, qui après un drame a sombré dans la haine et basculé du Côté Obscur avant que la lumière ne revienne en lui et qui trouve la force de pardonner… Par l’intermédiaire d’Anna il réalise une nouvelle statue / armure poru Sennju qui affronte Bato pour savoir qui est le plus apte à protéger Satchi / Mirokou, mais leur duel est interrompu par Ashura épaulé par les dragons célestes, démons de l’antiquité hindoue : Kubanda, Gobujo, Karoura, Hibakara, Kinnara, Kendatsuba et Shakara… (remember "Shurato" ^^, l’anime un temps rival de "Saint Seiya") Sennju qui a fait le vœu de sauver tous les êtres sans exception ne cède pas à la peur, à la colère, à la haine ou à la souffrance : il s’enfonce dans le monde de solitude de son antagoniste pour ramener la lumière en lui… S’ensuivent épilogue et fin avec un chouette flashforward, mais je vous laisse le plaisir de la découverte ! blink



Ce tome 3 est accompagné du récit bonus où la mangaka mettait pour la première fois en scène Anna la prêtresse Itako, et si le fond est toujours aussi sympathique je dois bien avouer qu’on sent une œuvre de grande jeunesse de la part du mangaka car les graphismes sont très moyens pour ne pas dire assez médiocres…
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Butsu zone, tome 1

"Bustu Zone" est un petit shonen gentil tout plein, tellement enfantin par ses graphismes cartoonesques et ses dialogues qu'on pourrait presque le qualifier de kodomo (mangas pour les plus jeunes). On remarque tout de suite qu'il s'agit d'une oeuvre de jeunesse de la part du mangaka, et que les dessins et le ton sont assez proches de "One Piece" : c'est normal car Hiroyuki Takei et Eiichirô Oda étaient collègues, voisins et amis lorsqu'ils travaillaient tous les deux comme assistant de Nobuhiro Watsuki.

Mais qu'est-ce que cela raconte ? le roi des bouddhas Daï-Nichi-Nyoraï envoie sur Terre le jeune boddhisatva Sennju pour protéger et guider vers l'éveil la jeune Satchi… car si le prince Siddhartha Gautama a été le boddhisatva Sakyamuni, le messie du passé, elle est destinée à devenir le boddhisatva Mirokou, le messie du futur (car les prophéties qui comptaient en milliards ne parlaient de temps mais de population)… Les envoyés céleste de Nyoraï et les envoyés infernaux de Mara le maître des illusions s'affrontent ainsi en s'incarnant à travers les statues de dieux et de démons dans des combats de catch en armure à la "Saint Seiya", parfois carrément avec les dialogues typiques de la série "Saint Seiya" (car dans le célèbre manga de Masami Kurumada, derrière la mythologie grecque on piochait très largement dans le messianique bouddhiste).





Dans ce tome 1, Sennju s'incarne dans la statue du temple Sai Gan et met en déroute un clan de yakuza. L'orpheline Satchi qui a perdu foi autant en l'Homme qu'en Dieu ne croit en aucune des explications amenée par son sauveur, mais face aux sbires de Mara incarnés dans la statue de Bato Kannon, puis de celles d'Ungyo (la puissance latente de l'univers) et Agyo (la puissance active de l'univers) elle doit tout remettre en question. Puis en compagnie de Jizô la divinité protectrices des voyageurs et des enfants (on t'as reconnu Krilin de "Dragon Ball" ^^) et de Koma le chien de pierre ils font route vers la Mer du Japon où les Sept Dieux du Bonheur doivent les conduire en Chine pour ensuite pouvoir rejoindre l'Inde (Ebisu, Daikoku, Bishamon, Benten, Fukurokuju, Hotei, Jurōjin)…

Ce tome 1 est accompagné d'un récit bonus qui constitue le prototype de la série qu'il résume en 44 pages.



Un manga court (3 tomes seulement), sympathique, héritier de "Saint Seiya" et prédécesseur de "One Piece", et mine de rien très pédagogique en ce qui concerne la religion et la mythologie bouddhistes… S'il n'était pas difficile à obtenir aujourd'hui, je le recommanderais très volontiers à tous les professeurs documentalistes ! (et si quelqu'un voulait expliquer ou faire découvrir le bouddhisme aux jeunes générations, il n'aurait d'ailleurs qu'à faire rééditer ce manga en un gros volume « intégrale »)
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Shaman King, tome 1 : Celui qui danse avec ..

Un premier tome plutôt agréable. Je me suis décidée à relire toute la série récemment, et je dois avouer que je ne me souvenais pas du tout de ce tome. Il faut dire que ça fait quinze ans maintenant, ce qui est un peu normal. Cependant, j’accroche toujours autant. Certes quand on sait ce qu’il va se passer, ce n’est pas aussi palpitant, mais Shaman King n’a pas perdu de son potentiel.



L’histoire même du manga est très originale. Une histoire de shaman au Japon, ce n’est pas très courant. Certes, des exorcistes, des personnages qui voient des fantômes, ce n’est pas nouveau dans le milieu du manga, mais on sent dès le premier tome qu’il y a quelque chose de plus. Yoh, notre héros, y est sans doute pour quelque chose. C’est un garçon sympathique, toujours de bonne humeur, très cool et d’une gentillesse assez naïve, mais l’adolescent cache bien son jeu. Autant dire qu’il est difficile de ne pas l’adorer dès son apparition. Manta, au contraire, est quelque peu agaçant. C’est le narrateur, si l’on puit dire, de l’histoire et ce jeune homme a des côtés un peu antipathiques à certains moments. Il est l’opposé de Yoh sur de nombreux points, ce qui fait que leur amitié est assez inattendue.



Le duo est rejoint très rapidement par Amidamaru, un fantôme samouraï qui va se joindre à Yoh. J’aime aussi beaucoup ce personnage. Il est drôle par moment, s’entend très bien avec Yoh, sa droiture en fait un personnage charismatique au même titre que Yoh, même s’ils sont dans des registres différents. On sent d’ailleurs que leur rencontre dès le début du tome sera quelque chose de très important pour la suite de la série.



L’histoire, elle, pose surtout le personnage de Yoh sans trop nous en dire non plus. On sait qu’il est un shaman en apprentissage, qu’il voit des fantômes et qu’il a certaines capacités, mais cela s’arrête là. Le concept même de Shaman est assez flou, on n’arrive pas trop à se rendre compte de ce que cela implique réellement. Est-ce que la culture indienne va réellement être intégrée ? Devenir shaman, cela semble bien, mais quel est le but ? En quoi consiste l’apprentissage dont parle Yoh ? Et le titre du manga, Shaman King ? L’arrivée de Ren dans les derniers chapitres, nous laisse entrevoir certaines choses, mais on reste dans l’optique d’un premier tome, à savoir : on ne dévoile pas toutes ses cartes dès le départ ! Et c’est très bien. Cela donne envie de poursuivre et on espère que la suite sera de mieux en mieux.
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Shaman King, tome 32 : Un jour, une chanson

Mais qu’est-ce que c’est que cette fin ‼??? Et encore je parle de fin mais il n’y en a même pas. On s’arrête en plein milieu de l’histoire, on a droit à un chapitre ridicule où Hao devient une princesse à sauver, et on finit sur une sorte d’épilogue qui ne nous indique rien de concret ! Franchement je m’attendais à mieux. Bon d’accord les trois-quarts du tome sont pas mal vu qu’on poursuit les combats contre les Paches et que l’on a droit à des petites révélations qui nous laissent penser à des événements plus heureux que ce que l’on aurait pu croire. Mais mince quoi… Hiroyuki Takei aurait pu au moins nous dire comment il voyait la fin s’il ne pouvait pas la dessiner plutôt que de nous dire qu’il a pu prendre du temps pour lui…



L’épilogue aide un peu à faire passer la pilule mais tout juste. On voit en une vignette certains de nos héros adultes, et on découvre que Yoh et Anna ont eu un fils (vu dans le tome trente-et-un) mais c’est Tamao qui l’élève. Pourquoi ? Et la micro-histoire qui l’entoure n’a aucun intérêt. A la rigueur j’aurais aimé un chapitre avec nos héros adultes qui nous raconte brièvement ce qu’il s’est passé…



Encore une fois, c’est extrêmement dommage. Je vais garder un bon souvenir de cette série en me focalisant sur les personnages que j’ai adoré suivre et en évitant de repenser aux derniers tomes. Personnellement, je ne pense pas recommencer une autre série du mangaka de peur de revivre une nouvelle déception. C’est dommage, vraiment dommage.
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Shaman King, tome 10 : Le cantique de la déso..

Le tome neuf nous annonçait le début du Shaman Fight, mais pour l’instant, nos héros ne sont pas vraiment entrés dans la seconde phase du tournoi, étant donné que les combats n’ont pas encore commencé. Ce qui n’est pas plus mal dans un sens car ce tome dis nous permet d’en apprendre beaucoup plus sur le mystérieux Hao. Depuis son arrivée dans le manga et ses brèves apparitions, ce personnage a su prendre beaucoup de place dans l’histoire. Une stratégie du mangaka qui est très réussie à mon goût. Dès la première fois, et même si l’on ne savait rien de lui, il était évident que Hao était important, dans le mauvais sens du terme… Ce tome nous le confirme bel et bien.



En un sens, nous n’en apprenons pas forcément beaucoup. On découvre un événement du passé, correspondant au dernier Shaman Fight ayant eu lieu il y a 500 ans. Hao en est le principal protagoniste et ce que l’on voit ne nous donne pas vraiment de quoi espérer… On découvre un personnage sans aucune retenue, violent, n’ayant aucun respect pour la vie… Mais je crois que le plus effrayant soit le fait que Hao soit toujours en vie. Il est peut-être revenu grâce à une réincarnation, certes, mais il ne semble pas avoir changé, mis à part son physique, et franchement, j’espère que c’est lui le « grand » méchant de l’histoire, car je doute qu’on puisse faire plus terrifiant…



Ce tome dix nous permet aussi de faire la rencontre d’un nouveau jeune shaman : Lyserg. Ce personnage est assez étrange. Déjà par son aspect quasiment inoffensif, mais aussi à travers ce qu’il est. Malgré ce que l’on découvre sur lui et les événements de ce tome, je n’arrive pas à avoir confiance en lui. C’est un sentiment assez étrange, car même Ren a réussi à gagner ma confiance, et cela n’était pas gagné. A voir dans les prochains tomes mais je ne sais pas… C’est peut-être à cause du fait que Lyserg recherche des personnes plus fortes que lui pour pouvoir gagner… Je ne trouve pas que ce soit une bonne façon de voir les choses…



Le tome se finit avec une révélation assez intrigante mais qui confirme l’un de mes soupçons. J’espère qu’on en apprendra beaucoup plus par la suite car cela promet d’être très très intéressant.
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Shaman King, tome 3 : L'étoile par laquelle t..

Un tome trois plus intéressant que les précédents. Il se focalise sur une seule histoire mais je l'ai trouvé plus instructive et plus aboutie que les autres. D'une part parce que j'ai vraiment eu l'impression que ce n'était pas seulement un tome "spécial combat". Si vous lisez des shonen, vous connaissez probablement ce genre-là. Ils ne sont pas mauvais en soit, mais disons que ce sont souvent des chapitres qui nous prouvent que le héros est super fort (son adversaire aussi, sinon, ce n'est pas drôle) et qu'au final, vous "lisez" le tome en dix minutes parce qu'il n'y a que du visuel (souvent très bon aussi, il ne faut pas oublier que les mangaka sont aussi des dessinateurs de talent). Mais du coup, on a l'impression, très souvent d'avoir à faire à un tome bouche trou, où on apprend pas grand chose au final.



Ce tome trois de Shaman King ne fait pas partie de cette catégorie selon moi. Déjà parce que le mangaka se consacre enfin à un personnage que l'on voit depuis le début : Ryu. On se doutait un peu que ce voyou à l'allure d'Elvis allait finir par nous être vraiment présenté car il est présent depuis le départ et toujours quand Yoh et Manta sont dans des situations clés. Un auteur ne s'amuse pas à afficher un personnage comme cela gratuitement. Je me demandais d'ailleurs quand il allait enfin intégrer le groupe de notre héros. Non pas que je l'apprécie, loin de là, son côté comique est assez insupportable, mais plus on avance dans l'histoire, plus je me dis que Yoh aura besoin d'acolyte pour le Shaman King qui se profile de plus en plus.



Indirectement, on en apprend beaucoup sur Ryu. On le voit sous un autre jour, celui d'un garçon qui a un certain sens de l'honneur et qui surtout a le coeur sur la main (oui, aux premiers abords, difficile à remarquer...). Je dis indirectement, car il va se faire posséder par un fantôme pas très sympathique, et c'est la différence de caractères des deux personnages qui permet de réellement voir le contraste. On voit ce qu'est un vrai malfrat, et du coup, Ryu ressemble plus à un nounours qu'autre chose (perte de crédibilité une nouvelle fois... mais je pense qu'il n'a de toute façon pas d'autre vocation, c'est un élément comique du manga). Je n'attache toujours pas d'affection pour Ryu, mais je trouve que l'auteur a bien utilisé ce personnage. A voir, par la suite, si une évolution est possible.



L'autre point qui m'a beaucoup plu, et la façon dont le combat est géré. Il y a beaucoup de textes et on comprend tout le cheminement qui poussent les combattants à l'affrontement. L'évolution même du duel est très bien construite. On appréhende bien pourquoi le bandit est devenu ainsi, je n'ai eu aucune sympathie pour lui, mais ses actions sont compréhensibles. Amidamaru et Yoh sont encore une fois de vrais héros valeureux, mais sans trop en faire. Il y a toujours cet équilibre, une façon de ne pas trop en faire que je trouve très agréable chez le mangaka.



La fin du tome nous annonce l'approche imminente du Shaman King et nous présente aussi de très nombreux shamans venant du monde entier. J'ai hâte de les rencontrer, même si je suis pratiquement certaines que beaucoup d'entre eux ne seront pas des amis, loin de là.
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Shaman King, tome 25 : Clé

Comme on pouvait s’y attendre, après le combat qui a débuté dans le tome vingt-quatre, le Shaman Fight reprend. Yoh ne combat toujours pas, mais on sent tout de même une autre atmosphère dans le manga. Les choses commencent réellement à se mettre en place et Yoh et ses amis sont prêts à accomplir leur but, à savoir : éliminer Hao. La route est encore longue, néanmoins après toutes ces péripéties, l’objectif final se profile enfin.



Mais pour cela, il faut avant tout que nos héros poursuivent le tournoi, et cela va s’en dire, les adversaires vont être de plus en plus dangereux. C’est un bon point car, les choses sérieuses commencent enfin. Plus de pitreries, l’important est de gagner et de progresser à chaque fois. Et c’est une très bonne chose. Ce changement de direction me plait pas mal. Et puis après toutes les épreuves subites, il est quand même temps que nos héros nous montrent de quoi ils sont capables. On est bien loin des premiers tomes où l’on pouvait vraiment se demander si la bande de Yoh pouvait vraiment participer au Shaman Fight.



Le combat qui accapare pratiquement tout le tome était d’ailleurs beaucoup plus intéressant que les précédents (je parle de ceux concernant le tournoi en lui-même). Je l’ai trouvé différent. Ce n’est plus une façon de se mettre en avant, de faire un peu office de foire, les combattants se moquent de l’audience, l’important reste le combat. On entre dans une phase plus mature et j’espère que cela va durer.
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Shaman King, tome 21 : Epilogue II

J'ai trouvé ce tome vingt-et-un assez étrange. Je ne sais pas mais il y a plusieurs éléments qui me chagrinent et pourtant rien de trop anormal dans les différents combats qui se succèdent dans ce tome. Je me trompe peut-être mais il y a une ambiance différente. Le retour de Ren annonçait pourtant une nouvelle donne, mais je ne suis pas sûre que c'est celle à laquelle on pouvait espérer.



Le combat de Horohoro nous redonne un peu d'espoir tout d'abord. Tout comme le retour de Ren. le premier se bat contre un adversaire beaucoup plus fort que lui et réussit à avoir le dessus, même si c'est au prix d'un certain sacrifice. le second est revenu à la vie beaucoup plus fort, plus déterminé, plus en paix avec lui-même. Des points très positifs pour nos héros. le retour très fugace des Icemens étaient aussi très sympa. Mais, il y a ce combat avec les acolytes de Hao.



Je trouve assez agaçant le fait qu'à pratiquement chaque tome, les shamans du camp de Hao décident de se battre pour en éliminer d'autres, et surtout nos héros. C'est très redondant, surtout quand on revoit les mêmes au moins trois fois… D'accord, ce sont les méchants, mais ils éliminent déjà assez de monde lors du Shaman Fight… Alors pourquoi autant insister. Et puis Yoh agit de façon bizarre. Je ne sais pas si le « retour » de Lyserg y est pour quelque chose, mais je le trouve très étrange. Rien que le fait de laisser Ryu seul se battre contre plusieurs hommes de Hao. Bon, on a vu qu'il était plus fort qu'on ne pouvait le croire, mais tout de même…



Un tome donc assez bizarre. Je ne sais pas où Hiroyuki Takei veut nous emmener mais j'espère qu'il nous éclairera rapidement.

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Shaman King, tome 8 : En route vers la fami..

Comme le précédent tome, je dirais que j’ai beaucoup aimé les trois quart de celui-ci mais qu’une partie du numéro huit a été assez agaçante. J’espère que ça ne deviendra pas trop récurrent, parce que ce genre de « baisse de niveau de qualité » est assez dérangeant en soi.



Le début du tome nous présente la fin du combat entre Ren et Yoh. On en met pas trop longtemps à savoir quelle sera l’issue et j’avoue que je ne m’attendais pas à cela. Mais cela reste un bon choix scénaristique. D’autant plus que la décision prise nous permet de voir un peu plus Ren, et son changement est très appréciable. Il est un peu brusque selon moi, même si à travers sa sœur, nous avions compris que le garçon avait un bon fond et que c’était l’influence de leur père et sa détresse qui le poussaient à agir comme cela. Et étrangement, je me suis mise à apprécier Ren. Pourtant, il a été très détestable depuis le début mais les quelques scènes de Hiroyuki Takei ont permis de le voir sous un autre jour. J’aime assez ce genre de personnage, en plus. Les « méchants » qui deviennent gentils ne sont pas lisses et leur passé les hante toujours. On peut dire que ce sont aussi des personnages peu intéressants dans le sens où ils ont basculés du bon côté assez facilement… mais je ne trouve pas. Ce qui est bizarre c’est que quand l’inverse se produit, on trouve généralement cela plus intéressant. Etre du bon côté semble ne pas avoir autant de charme pour les lecteurs ;)



Une fois le premier tour du tournoi terminé, nous avons la chance de retrouvé Horhoro, Ren, Manta, Anna et Yoh. C’est très plaisant de les voir réunis surtout après autant de combat. Je sens d’ailleurs que la petite bande risque d’être au centre de pas mal de choses dorénavant et j’en suis très satisfaite. On ne voit pas encore leur dynamique mais du peu que nous laisse entrevoir le mangaka… cela risque d’être très prometteur.



Vient ensuite la partie que je n’ai pas du tout apprécié… Franchement, mis à part le fait de nous « dévoiler » que Ryu est devenu Shaman et que son fantôme est Tokagero… Et quand je dis « dévoiler »… On le savait pertinemment, aucune surprise la dessus… Je n’aime pas le personnage de Ryu. L’aspect ridicule que lui a donné le mangaka et son attitude sont ennuyantes et grossière. J’aime par contre pas mal Tokagero… donc il faudra que je fasse avec.



Heureusement, la fin du tome est beaucoup plus palpitante. Avec la décision de Ren d’affronter son père, cela nous laisse de quoi passer un bon moment. Surtout que la bande au complet décide de venir aider le jeune homme. Du coup, nous allons peut-être assister à un combat les affrontant tous à Tao En (que j’ai très envie de voir disparaître…). Le tome neuf s’annonce donc très intéressant.
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Shaman King, tome 6 : Les deux garçons parten..

La fin du combat entre Faust et Yoh est plus inattendue encore que ce que j'avais pu imaginer. Un bel effet de surprise qui se joue sur deux points : l'issue en elle-même, car personnellement, je ne la voyais pas vraiment à cela, mais aussi la venue d'un autre personnage auquel on ne s'attendait pas du tout. Du coup, on finit cet affrontement avec un sentiment étrange. C'est un peu un "tout ça pour ça" qui reste en travers de la gorge et qui met encore en avant le point que j'ai déjà soulevé à propos de Yoh. On sent qu'il a du potentiel, mais ses pouvoirs sont encore beaucoup trop limités. A se demander comment il a pu se qualifier au Shaman Fight. Le problème étant qu'il semble que l'auteur est choisi de faire évoluer son personnage pendant ses combats, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose, mais cela donne l'impression que Yoh n'est pas prêt du tout...



Notre héros, après ce coup dur, semble s'en rendre compte. Le fait que Manta ait été blessé accentue encore plus cet effet. Yoh n'est pas parvenu à secourir son ami, et encore pire, il est la cause, indirectement, de la blessure de Manta. Yoh décide donc de retourner chez lui pour devenir plus fort (j'ai envie de dire : ENFIN !!!). Ce retour aux sources nous permet de revoir le grand-père de Yoh mais aussi d'en apprendre plus sur le jeune homme. On voit dans quel univers il a grandi, dans quelles circonstances aussi et nous rencontrons aussi trois nouveaux personnages. Autant, la jeune apprentie est mignonne tout plein, autant ses deux esprits... La vulgarité des deux fantômes, autant graphiquement que dans leur façon de parler, est carrément étrange et déplacé selon moi. Je n'ai pas du tout apprécié cet aspect là... Et franchement, moins je les verrais, mieux je me porterais... D'ailleurs, autant le passage entre Manta et Ryu était intéressant, car on voit Manta prendre conscience que sa place est auprès de Yoh, autant la rencontre de la jeune apprentie avec les deux garçons... très longue, peu captivante, bouche trou à souhait. Les chapitres n'ont aucun intérêt pour moi, ils alourdissent même le tome.



Fort heureusement, le retour d'Anna, Amidamaru et Yoh nous redonnent de quoi respirer, et la fin du tome est beaucoup plus dynamique. La présence de Yoh y est pour beaucoup. Un héros arrive facilement à rendre des passages plus captivants, et après son épreuve, on le sent différent, peut-être pas définitivement prêt, mais déjà beaucoup plus fort et conscient de ce qu'il doit accomplir.



Un tome donc en demi-teinte, qui commence en fanfare, puis on a droit à un pétard mouillé, pour revenir enfin dans une trame plus intéressante. A noter cependant, que nous découvrons aussi la famille de Manta, ce qui nous donnent quelques réponses fort attendues.
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Shaman King, tome 5 : L'abominable Dr Faust

Ce tome cinq, comme prévu, conclut le combat opposant Yoh à Horohoro. J'avais parlé dans une précédente critique (celle du tome trois si mes souvenirs sont bons) que le combat ayant lieu dans ce volume n'était pas un combat "typique" de shonen, eh bien dans le tome cinq, nous n'avons pratiquement que cela. Ce n'est pas un point négatif, mais il faut l'avouer, on lit beaucoup plus vite ce genre de tome.



Le combat entre Horohoro et Yoh ne dure pas très longtemps en lui-même. Non pas qu'il y ait une grande différence de niveau entre les deux garçons, mais au vu de leur caractère, il ne fallait pas s'attendre à ce que cela s'éternise. Les deux shamans se ressemblent, sont dans le camp "des gentils", si je puis me permettre, donc pas de coup tordu, c'est un duel à la loyale. Cependant, on peut enfin entrapercevoir la force de Yoh. Ceux qui sont spectateurs du combat sont d'ailleurs surpris (le lecteur aussi en un sens, parce que c'est assez soudain, il faut l'avouer). Mais ce début de Shaman Fight commence de façon plutôt... cool.



Là, où les choses se corsent, c'est avec l'arrivée du second adversaire de Yoh. Autant le début du tome cinq est plutôt dans la même ambiance que la série jusqu'à présent, autant avec l'arrivée de Faust, on change de registre. C'est glauque. C'est morbide. Le changement de ton est assez impressionnant. Il colle très bien au nouveau shaman, mais je sais pas, on a limite l'impression d'être dans un autre manga. Je n'ai pas réellement aimé dans le sens où Faust est antipathique certes, mais d'une façon assez spécial. Il vous donne des frissons, et pas des plus agréables. Du coup, face à un adversaire de ce type, Yoh change lui aussi, et le combat est plus intéressant. Faust est intelligent, sa technique est rodée, il a une stratégie, ce que Yoh n'a jamais. Les différences entre les deux sont tels qu'on se demande vraiment comment va finir le combat. Yoh peut perdre ce combat, sans être disqualifié, mais il peut aussi y perdre la vie (bon, on est d'accord, que ça n'arrivera pas vu que c'est le héros, mais il peut se retrouver gravement blessé). A force de lire des shonen, il n'y a plus trop de surprise, mais sait-on jamais.



J'ai cependant apprécié une information que Anna nous révèle durant le combat entre Yoh et Faust. Depuis le début, on voit Yoh comme un jeune homme insouciant, cool qui prend la vie du bon côté; On se dit, du coup, qu'il a eu une vie plutôt heureuse. Et au final, on ne connaît pas si bien que cela notre héros. C'est une bonne chose, car cela lui donne plus de relief mais c'est aussi une prise de conscience assez difficile pour le lecteur.



J'ai hâte de voir comment Yoh va se tirer de ce combat en tout cas. Même avec le côté macabre que je n'aime pas, je suis impatiente de découvrir ce qu'il va se passer.
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Shaman King, tome 4 : Over Soul

Les choses sérieuses commencent enfin. Avec le dernier événement du tome trois, nous étions quasiment certains que le Shaman Fight allait commencer pour de bon, et c'est bien ce qu'il se passe dans le volume quatre. Je ne sais pas si c'est un peu précipité ou pas, vu qu'à priori Yoh ne semble pas du tout préparé aux combats qui vont avoir lieu, mais pourquoi pas. Pour l'instant, ce sont plus ses convictions et son caractère qui ont prouvé qu'il était quelqu'un au-dessus du lot, mais en tant que shaman, rien d'extraordinaire n'est vraiment apparu jusqu'à présent. C'est d'ailleurs un point que je trouve particulièrement étrange. Yoh a subi un entraînement depuis son plus jeune âge, il descend d'une famille de shaman (père, mère, grands-parents...) et pourtant mis à part le fait de voir les fantômes et de fusionner avec Amidamaru... Rien...



Ce constat est visiblement une certitude, car lors de son test pour pouvoir participer au Shaman Fight, Silva, l'un des organisateurs du tournoi, nous montre que Yoh a un grand potentiel, certes, mais qu'il ne connaît pas grand chose. Je ne sais pas, mais cela me gêne un peu. Après, j'attends de voir comment cela va évoluer par la suite.



Le début du Shaman Fight nous offre aussi la possibilité de découvrir de nouveaux personnages. C'était à prévoir, et j'avoue que j'aime bien cela. Depuis le début de la série, on peut voir sur les illustrations des chapitres de très nombreux personnages, des shamans certainement, et je me dis que le mangaka avait dû vraiment travailler tous ses personnages bien avant la création de la série, car certains viennent seulement d'apparaître et d'autres ont été entrevus à la fin du tome trois, mais sans plus. Je trouve cela impressionnant. Avoir sa trame est une excellente chose mais tous ses personnages... Je dis bravo. Du coup, j'ai un peu moins peur pour la suite, car je me dis que l'auteur doit savoir où il s'engage. Le tome quatre nous présente surtout les organisateurs du Shaman Fight, les Paches. Des amérindiens liés au Great Spirit qui sont en charge de choisir les participants et de veiller au bon fonctionnement de ce tournoi. On se focalise surtout sur Silva, car c'est lui qui s'occupe de Yoh, mais déjà, j'aime beaucoup ce personnage. Sa personnalité, ses fantômes, son comportement face à Yoh... Je ne sais pas si on aura la chance de le voir plus souvent, mais j'espère que oui.



Le second personnage que l'on rencontre est Horohoro. Un jeune shaman, lui aussi, qui maîtrise plus ses dons que Yoh à première vue. Oui, cela me travaille vraiment... Nous n'avons pas vraiment le temps d'en apprendre beaucoup sur lui, car leur combat se déroule à la fin du tome, mais il semble être quelqu'un de bien. Après avoir rencontré Ren et sa sœur, je commençais à me dire que tous les "ennemis" de Yoh allaient être du mauvais côté de la force, mais il semble que non. Je ne sais pas, mais je les sens bien devenir amis tous les deux. Horohoro et Yoh semblent avoir la même façon de voir les choses, le même respect envers les autres. A voir donc dans le prochain tome qui devrait, je pense voir la fin de ce premier combat officiel, et peut-être me donner tort au sujet des capacités de Yoh.



Un tome donc, sympathique, avec beaucoup plus d'actions que les précédents et qui nous fait réellement avancer dans l'histoire. Le temps des présentations est bel et bien terminé.
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Shaman King, tome 1 : Celui qui danse avec ..

L'idée de l'histoire sur le sujet des Shamans est vraiment bien trouvé, les personnages de Yoh et Manta sont attachants et drôles mais voilà à part ça ce manga shônen ne m'a pas vraiment attiré plus que ça. Un manga que je conseille quand même cela dit.
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Shaman King, tome 31 : Chanson Pache

Quand un auteur vous annonce en fin de tome qu’il fera son possible pour faire de son dernier tome quelque chose de sympa par amour-propre… Je n’ai pas de mot… Pourtant, contre toute attente, le tome trente-et-un n’est pas mal du tout. Il y a quelques fausses notes, rien d’étonnant, mais les combats qui s’enchaînent contre les Paches sont très bien faits. On ne comprend pas trop comment nos héros qui sont pourtant devenus très forts se font battre à plat de couture, mais bon… Nous ne sommes plus à une incohérence près. Et puis, j’avoue que j’ai revenu mes espérances à la baisse depuis un moment. Si je ne m’étais pas attachées aux personnages, je pense que j’aurais peut-être laissé tomber il y a un moment.



Là où les choses n’annoncent rien de bon pour le dernier tome (en plus du mot de l’auteur), c’est de voir le reste des spectateurs du Shaman Fight et les Shamans ressuscités sont en train de pique-niquer tranquillement sur la plage. Sans compter le mini chapitre bonus qui nous dévoile plus ou moins la fin avant la fin ! On nous explique même comment deux personnages sont morts !



Je vais être méchante, mais je trouve que le mangaka manque de respect à son travail et à ses lecteurs. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé au niveau de la publication de la série, mais je suis très déçue. Shaman King était une série que j’avais beaucoup apprécié à ses débuts… Et je n’ai toujours pas lu le dernier tome…
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Shaman King, tome 28 : Une fille bien

Les combats au sein du tournoi semblent définitivement abandonnés par le mangaka. De toute façon, il ne reste plus vraiment d’équipes… C’est difficile à dire mais je me demande si Hiroyuki Takei sait vraiment où il va maintenant. C’est une impression assez diffuse mais quelques fois je me demande s’il a réellement pensé à la fin de sa série. On ne le ressent pas trop dans ce tome, je l’avoue, mais il n’en reste pas moins que l’histoire part un peu dans tous les sens à certains moments.



Ce tome vingt-huit nous présente la fin des combats des héros en Enfer, car oui, Ren, Chocolove, Horohoro et Lyserg ont aussi droit à leur petit tour dans l’au-delà (encore pour certains…) et oui, ils en ressortent plus fort. La question étant : vont-ils être assez fort pour combattre Hao, parce que jusqu’à présent, ils ont certes progressé, mais jamais assez pour être à la hauteur de leur ennemi commun. Peut-être que tous ensemble, ils arriveront à quelque chose, mais je ne suis pas sûre que cela soit du goût des Paches. En même temps, ces derniers sont de plus en plus louches et semblent tous être à la solde de Hao. Pour des organisateurs qui doivent se montrer impartiaux… on repassera…



La fin du tome est plus que bizarre, je ne m’éterniserais pas la dessus…
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Shaman King, tome 22 : Epilogue III

Depuis l’abandon forcé de Yoh du Shaman Fight, le tournoi semble être mis de côté par le mangaka. Je ne sais pas si nous allons y revenir un jour, et franchement cela ne me dérange pas du tout. Je trouve les tomes beaucoup plus intéressant depuis.



Dans le tome vingt-et-un, nous avions découvert le Golem, ce robot étrange piloté par deux enfants que le père de Yoh a pris sous son aile. On nous avait alors laissé entendre que la machine pouvait être destructrice… Et c’est le moins que l’on puisse dire. L’histoire derrière cette création est encore assez vague cependant. Il y a quelque chose de très louche mais je ne saurais dire si cette intrigue me passionne ou pas… De nombreux événements s’entremêlent, mais je ne suis pas sûre que cela nous fera avancer dans l’histoire.



A contrario, je suis assez intriguée part le groupe de Shamans qui fait une brève apparition au début du manga. On ne les avait encore jamais vu et ils ont fait une entrée assez remarqué. Alliés ou ennemis, il est encore trop tôt pour le savoir, mais je pense que nous les reverrons assez rapidement. Ils sont d’ailleurs une « révélation » à un certain niveau. La mort ne semble pas vraiment être « définitive » chez les Shamans (les résurrections s’enchaînent assez – trop – facilement à mon goût), et même si c’est un point qui a tout de même un effet positif pour l’histoire, je me demande si l’auteur ne devrait pas aller plus loin dans sa démarche, ne pas en faire un événement si facile, en quelque sorte.



La fin du tome annonce un grand combat, en espérant qu’il ne fasse pas l’effet d’un pétard mouillé dans le prochain.
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Shaman King, tome 14 : La princesse des tor..

On le savait depuis le tome précédent : les combats vont s’enchaîner. On est en plein dans le tournoi donc il ne faut plus vraiment s’attendre à autre chose pendant quelques tomes. En même temps, nous sommes dans un shonen, donc rien de surprenant en soi. Et même si on peut trouver une certaine redondance dans ce genre de scènes, personnellement, je trouve que ce tome quatorze n’est pas trop mal.



Nous finissons déjà le combat de l’équipe The Ren et en particulier celui de Chocolove. Son histoire personnelle se finit aussi dans ce tome. Cette dernière était plutôt bien faite, et permet de bien cerner ce nouveau personnage. Ce que je trouve dommage c’est de le rendre moins crédible à cause de sa technique sur le rire. Cela décrédibilise totalement Chocolove… Bon, oui, son prénom n’aide pas non plus… Mais sa technique de combat avec son fantôme jaguar était cool, très visuelle, et j’aimais bien cette fusion animale. Je ne comprends pas trop pourquoi le mangaka chercher, pratiquement à chaque fois, à « rabaisser » certains de ses personnages. Il est beaucoup trop souvent dans le comique, voire l’absurde. Et c’est lassant.



Néanmoins, ce combat est très positif, car même si les trois garçons sont séparés de Yoh, ils combattent toujours avec le même état d’esprit que leur « chef ». Et c’est très plaisant de voir l’influence de Yoh toujours présente. Par contre, le combat suivant… Je déteste le fanatisme religieux et avec les X-Laws, c’est exactement ce à quoi on a droit. Franchement, je préfère des méchants dans le style de Hao. Ils sont pourris, ils le vivent bien, ils ne se cachent pas derrière des croyances qu’ils souillent au passage. Du coup, c’est assez pénible de voir les combats de ce groupe. La violence et les propos que tiennent les X-Laws sont à vomir. Le seul point positif de ce massacre est d’ailleurs la réaction de Yoh. Par la même occasion, le mangaka nous donne, selon moi, son point de vue, à savoir qu’il n’accepte pas non plus cette façon de faire. C’est un très bon message encore une fois. Et j’espère sincèrement que ce groupe de Shamans se prendra une raclée d’ici peu.
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Shaman King, tome 7 : Soul, le cimetière de M..

Un tome que l’on attendait depuis un petit moment maintenant. Je ne pensais pas voir enfin le combat entre Ren et Yoh avant le tome huit, mais ce n’est pas plus mal d’avancer assez rapidement dans la série. Après l’entrainement de Yoh, j’étais assez impatiente de voir ce que cela allait donner. Surtout que Ren semble avoir gagné en puissance depuis leur première rencontre.



La plus grande partie du tome concerne d’ailleurs ce combat. Je ne suis pas particulièrement fan des tomes qui sont entièrement consacrés à cela, mais avec Shaman King, on arrive toujours à en apprendre un peu plus sur les personnages entre les différentes attaques. On découvre donc que les shamans qui sont toujours en course, sont dans des sortes de centres où ils peuvent assistés aux autres combats. C’est tout nouveau, car comme on suit Yoh qui vit lui-même à Tokyo où se déroule le Shaman Fight, on pense très peu aux autres concurrents.



Bien entendu, on en apprend aussi un peu plus sur Ren. Son père, qui apparaît très peu dans ce tome, nous donne déjà une très mauvaise impression de lui. L’homme a l’air d’être un psychopathe de premier ordre… On comprend alors beaucoup plus facilement pourquoi Ren agit avec une telle violence. Je n’aime toujours pas le personnage, mais il m’a fait de la peine. Et je me dis que sa rencontre avec Yoh est peut-être une bonne chose pour lui. D’ailleurs, le mangaka arrive toujours a donné une raison à la méchanceté des ses personnages. Je trouve que c’est une très bonne démarche, cela les rend beaucoup plus crédibles et ils gagnent en profondeur.



Quant à Yoh, on voit enfin ce que son entraînement lui a permis d’acquérir. Il n’est pas en bonne posture dans ce combat mais malgré tout, on a l’impression qu’il domine, de peu, certes, mais l’impression reste. Et même si sa force brute n’est pas aussi impressionnante que celle de Ren, il a toutes ses chances de gagner. Car le mangaka nous laisse entendre que la force ne fait pas tout. Que l’intelligence et la maîtrise de soi sont bien plus importante en fin de compte.
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