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Citations de Honoré de Balzac (7087)


Une jeune fille est comme une fleur qu’on a cueillie ; mais la femme coupable est une fleur sur laquelle on a marché.
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J’ai reconnu plus tard que les mariages contractés dans les conditions du nôtre renfermaient un écueil contre lequel doivent se briser bien des affections, bien des prudences, bien des existences. Le mari devient un pédagogue, un professeur, si vous voulez ; et l’amour périt sous la férule qui, tôt ou tard, blesse ; car une épouse jeune et belle, sage et rieuse, n’admet pas de supériorités au-dessus de celles dont elle est douée par la nature.
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....enfin toute sa personne explique la pension, comme la pension implique sa personne. La borgne ne vas pas sans l'argousin, vous n'imaginerez pas l'un sans l'autre..
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L'homme de police a toutes les émotions du chasseur;mais en déployant les forces du corps et de l'intelligence, là où l'un cherche à tuer un lièvre,une perdrix ou un chevreuil, il s'agit pour l'autre de sauver l'Etat ou le prince,de gagner une large gratification.
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Te voilà sage.Désormais,aie des passions;mais, de l'amour,il faut savoir le bien placer,et il n'y a que le dernier amour d'une femme qui satisfasse le premier amour d'un homme.
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L'élégie est aussi essentiellement lymphatique que le dithyrambe est bilieux.
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Suivant la logique des gens à tête vide, tous indiscrets parce qu’ils n’ont que des riens à dire, ceux qui ne parlent pas de leurs affaires en doivent faire de mauvaises.
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Le malheur est un marchepied pour le génie, une piscine pour le chrétien,un trésor pour l'homme habile,pour les faible un abîme.
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Ce vieux-là, mon cher, est tout un poème, ou, comme disent les romantiques, un drame.
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Aussi la mort de cet homme ne contrasta-telle point avec sa vie. Dès le matin, il se faisait rouler entre la cheminée de sa chambre et la porte de son cabinet, sans doute plein d'or. Il restait là sans mouvement, mais il regardait tour à tour avec anxiété ceux qui venaient le voir et la porte doublée de fer. Il se faisait rendre compte des moindres bruits qu'il entendait ; et au grand étonnement du notaire, il entendait le bâillement de son chien dans la cour. Il se réveillait de sa stupeur apparente au jour et à l'heure où il fallait recevoir des fermages, faire des comptes avec les closiers, ou donner des quittances. Il agitait alors son fauteuil à roulettes jusqu'à ce qu'il se trouvât en face de la porte de son cabinet. Il le faisait ouvrir par sa fille, et veillait à ce qu'elle plaçât en secret elle-même les sacs d'argent les uns sur les autres, à ce qu'elle fermât la porte. Puis il revenait à sa place silencieusement aussitôt qu'elle lui avait rendu la précieuse clé, toujours placée dans la poche de son gilet, et qu'il tâtait de temps en temps.
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[...] ... Ces malheurs de famille, la disgrâce du baron Hulot, une certitude d'être peu de chose dans cet immense mouvement d'hommes, d'intérêts et d'affaires, qui fait de Paris un enfer et un paradis, domptèrent la Bette. Cette fille perdit alors toute idée de lutte et de comparaison avec sa cousine [Adeline Hulot], après en avoir senti les diverses supériorités ; mais l'envie resta cachée dans le fond du coeur, comme un germe de peste qui peut éclore et ravager une ville, si l'on ouvre le fatal ballot de laine où il est comprimé. De temps en temps, elle se disait bien : "- Adeline et moi, nous sommes du même sang, nos pères étaient frères, elle est dans un hôtel et je suis dans une mansarde." Mais, tous les ans, à sa fête et au jour de l'An, Lisbeth recevait des cadeaux de la baronne et du baron ; le baron, excellent pour elle, lui payait son bois pour l'hiver ; le vieux général Hulot [frère du baron] la recevait un jour à dîner, son couvert était toujours mis chez sa cousine. On se moquait bien d'elle mais on n'en rougissait jamais. On lui avait enfin procuré son indépendance à Paris, où elle vivait à sa guise.

Cette fille avait en effet peur de toute espèce de joug. Sa cousine lui offrait-elle de la loger chez elle ? ... Bette apercevait le licou de la domesticité ; maintes fois, le baron avait résolu le difficile problème de la marier ; mais, séduite au premier abord, elle refusait bientôt en tremblant de se voir reprocher son manque d'éducation, son ignorance et son défaut de fortune ; enfin, si la baronne lui parlait de vivre avec leur oncle et d'en tenir la maison à la place d'une servante-maîtresse qui devait coûter cher, elle répondait qu'elle se marierait encore bien moins de cette façon-là.

La cousine Bette présentait dans les idées cette singularité qu'on remarque chez les natures qui se sont développées fort tard, chez les Sauvages qui pensent beaucoup et parlent peu. Son intelligence paysanne avait d'ailleurs acquis, dans les causeries de l'atelier [la cousine Bette est une ancienne ouvrière en passementerie d'or et d'argent de la Maison Pons], par la fréquentation des ouvriers et des ouvrières, une dose du mordant parisien. Cette fille, dont le caractère ressemblait prodigieusement à celui des Corses, travaillée inutilement par les instincts des natures fortes, eût aimé à protéger un homme faible ; mais à force de vivre dans la capitale, la capitale l'avait changée à la surface. Le poli parisien faisait rouille sur cette âme vigoureusement trempée. Douée d'une finesse devenue profonde, comme chez tous les gens voués à un célibat réel, avec le tour piquant qu'elle imprimait à ses idées, elle eût paru redoutable dans toute autre situation. Méchante, elle eût brouillé la famille la plus unie. ... [...]
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Oui la femme est un être faible qui doit en se mariant, faire un entier sacrifice de sa volonté à l'homme, qui lui doit en retour le sacrifice de son héroïsme.
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Eh bien, monsieur, un employé serait plus logiquement un homme qui pour vivre a besoin de son traitement et qui n'est pas libre de quitter sa place, ne sachant faire autre chose qu'expédier.
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Où finit l'employé commence le fonctionnaire, où finit le fonctionnaire commence l'homme d’État.
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Si la lumière est le premier amour de la vie, l'amour n'est-il pas la lumière du cœur ?
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qui pourrait determiner le point ou la volupte devient un mal et celui ou le mal est encore la volupte
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Si le monde tolère un malheur, n'est-ce pas pour le façonner à son usage, en tirer profit, le bâter, lui mettre un mors, une housse, le monter, en faire une joie ?
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Un pouvoir impunément bravé touche à sa ruine.
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Le but de la société n'est-il pas de procurer à chacun le bien-être ?
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La liberté enfante l'anarchie, l'anarchie conduit au despotisme et le despotisme ramène la liberté.
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