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Critiques de Honoré de Balzac (3264)
Le Colonel Chabert

Un grand classique de la littérature française, mais un classique qui mérite largement ce titre.



L'histoire d'un homme qui perd tout et qui, même après nombres de trahisons réussit à s'en sortir plus fort et à avancer.



Je n'ai pas les mots pour vous dire comme cette lecture m'a touchée... Je ne peux que vous le conseiller.
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Le Lys dans la vallée

Ma première lecture d’Honoré de Balzac date…j’avais 14 ans, on était en 2004 et j’ai lu d’affilé pour l’école Eugénie Grandet et Le Père Goriot. Et j’avais vraiment beaucoup aimé.



J’ai toujours eu envie de découvrir ces autres livres-phares et j’ai donc été assez contente de voir sortir ce roman de la Book-Jar pour le mois de décembre!



Mon édition date un peu, elle est toute cornée et jaunie, mais j’aime bien la couverture. C’est assez drôle de se dire qu’on pourrait qualifier ce roman d’un roman épistolaire, puisque tout n’est finalement qu’une trèèèèèès longue lettre.



Je n’ai pas été déçue par cette lecture, mais je n’ai pas particulièrement passé un excellent moment. Encore un roman parfait pour la catégorie « Ni agréable, ni désagréable ». Je suis d’ailleurs ravie de savoir enfin de quoi ce roman parle et de pouvoir du coup, en parler quand il est question de Balzac.



Mais…mais mais mais, Mme de Mortsauf…Félix de Vandenesse…



Je sais bien que les époques changent, les mœurs et les principes aussi, mais franchement quoi…franchement!!



Mais quelle bande de têtes à claque Nom de nom! J’ai rarement eu envie d’entrer à ce point-là dans un roman pour secouer nos deux personnages principaux.



Il y a Félix qui trouve en Blanche aussi bien une belle femme qu’une mère de substitution (est-ce pour cela qu’il ne franchit jamais vraiment le pas? Il résiste finalement bien au désir qui reste brûlant mais inavouable)



Félix est finalement un personnage bien pathétique. A cause de son enfance et de sa jeunesse, il n’arrive pas à passer le cap de l’âge adulte et se retrouve englué dans une passion vive mais impossible avec une figure de mère. Je ne suis pas absolument persuadé qu’il ait réellement vu Henriette autrement que comme une « mère » après le bal, lui qui en a toujours manqué. En gros, j’ai eu l’impression de me retrouver face à un gros cas d’Œdipe. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’il assouvira ses « besoins » avec une autre femme, qui a déjà eu plusieurs amants et qui n’a rien d’une « maman ».



Alors que pour Henriette, je trouve cela bien plus complexe. Elle l’aime, mais ne peut / veut pas l’aimer. Elle voudrait pouvoir suivre ses convictions, mais ne peut s’empêcher de se consumer de jalousie et de tout faire pour le garder près d’elle « pur » comme elle. Elle se persuade qu’elle ne l’aime que d’un amour maternel, mais franchement n’y arrive absolument pas, on sait bien que c’est loin d’être le cas, on le sent dans ses phrases, ses gestes. C’est finalement un personnage très intéressant et dont l’évolution est passionnante, même si elle m’a déçue sur la fin.



Encore une fois, je le dis, je n’ai pas pu « étudier » ce roman, je l’ai juste lu. Et bien évidemment, on a une toute autre perception du roman. J’ai dû rater énormément de choses, de détails, de petits points. Ce que je livre, c’est mon ressenti du roman, pas une vérité.



J’aime toujours autant l’écriture de Balzac par contre et j’ai adoré me plonger dans les descriptions très réalistes et envoûtantes de la vallée…Cela ne me donnait qu’une seule envie, c’était celle d’y être! Il parait d’ailleurs que c’est largement inspiré de sa vie.



Et il parle toujours aussi bien des émotions et des caractères des êtres humains. J’ai beaucoup aimé cela – même si ces personnages sont insupportables – il y a une certaine sensualité et un désir sexuel présent dans tout le roman – ne serait-ce que la scène de rencontre au bal qui est particulière je trouve – qui est assez étonnant dans un roman de cette époque.



[Attention, je dévoile la fin]





——————————————



Ce roman ne figurera donc pas dans mes romans préférés de Balzac. Je crois bien que je préférerais toujours Le Père Goriot. Ici, les personnages m’agaçaient beaucoup trop. Dommage.



Il me reste encore plusieurs romans de cet auteur dans ma PAL, j’espère trouver mon bonheur ailleurs!
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Les Employés ou la Femme supérieure

Cette note est passable, mais malgré toute l'affection que je voue pour Balzac, je ne peux pas mettre plus. Cette lecture fut ardue, difficile et à moins d'être un lecteur aguerri de classiques français, il vaut mieux ne pas s'y risquer de peur d'être à jamais dégoûté de la lecture.

Cette histoire, courte, est centrée sur un thème précis : les manigances des employés pour obtenir une promotion. Ici, il entend par « employé » ce que nous appelons aujourd'hui les fonctionnaires.

Balzac dresse des portraits peu flatteurs et on sent vraiment qu'il méprise cette profession. Il considère les bureaux d'État comme une "bonne planque" (désolé je ne trouve pas de terme plus adéquat). Les gens qui y travaillent sont une bande de paresseux, tout juste bon à engloutir l'argent public ou parachuté grâce à de bonnes relations. Ils font tout sauf travailler sérieusement.

Mais dans ce livre il y a beaucoup trop de personnages : on se perd sur qui est qui, qui fait quoi et quels sont leurs motivations. Balzac nous offre des descriptions très minutieuses qui vont jusqu'aux habits portés, aux habitudes journalières et au caractère de chacun des membres du bureau. J'avoue qu'à partir d'un moment, il m'a perdu avec cette abondance de personnages et de descriptions.

L'auteur décrit aussi le rôle joué par les relations pour obtenir le poste convoité, que ce soit par l'appui de la famille; par les dîners donnés par les épouses qu'on peut considérer comme des vrais stratèges dignes de Machiavel; ou par de vagues connaissances (amis, membres du clergé, créancier etc..). Tout est permis, pourvu qu'on arrive à ses fins. Bref, rien dans la nature humaine et la société n'a changé malgré les siècles qui se sont écoulés.

Le personnage principal est Rabourdin, un employé visionnaire qui constate les défaillances du système: l'argent public est dépensé dans des postes qui ne justifient pas; il y a trop d'employés qui ne sont pas assez occupés. Il imagine donc un plan pour plan pour réduire les fonctionnaires et apporter plus d'efficience et d'efficacité dans l'administration. Encore une fois, c'est étonnant que les réflexions de cette époque ne soient pas si éloignées de nos problèmes économiques actuels.

J'insiste pour dire que le style d'écriture est riche mais difficile, lourd, peu fluide et a ralenti considérablement ma lecture.

Je termine ce commentaire en recommandant ce roman uniquement aux lecteurs aguerris, fans De Balzac et de classiques !
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Les Chouans

Je critique ici l'édition "Bois-Joli" de la Collection de l'Arbre rond qui est une version condensée.



J'ai du mal à apprécier le style de Mr Balzac. Je le trouve guindé, et pas toujours très clair.



Dans ce roman, il nous propose une histoire d'amour que certains qualifierons de passionnée, mais que je qualifierais de superficielle. C'était à la mode à l'époque, voyez-vous. De plus, l'issue de cette idylle n'est pas très étonnante. Je n'en dirais pas plus.



L'auteur nous dresse également un portrait de l'opposition entre les Chouans et les Républicains. Celui-ci est plutôt intéressant. Malheureusement, cette édition comporte de nombreuses fautes de frappe qui sont assez pénibles.



On m'avait conseillé ce livre mais cette version raccourcie ne me donne pas envie de tenter l'aventure.
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Le Cousin Pons

Je le dis d’emblée, il s’agit d’un chef d’œuvre, l’un des plus beaux et plus puissant roman que j’ai lu.

Le Cousin Pons met en scène un vieux musicien qui a deux grandes passions : sa collection d’art absolument magnifique (il possède, entre autres tableaux et objets d’art, des Rembrandt, Giorgione, Durer, Van Eyck, Géricault), et le plaisir d’aller dîner tous les soirs chez ses parents et amis, notamment les Camusot de Marville. Or, Madame de Marville le tient, à cause de sa simple situation de professeur de musique, pour un vulgaire pique-assiette, alors que Pons est un homme cultivé, intelligent, brillant et généreux. Cette dernière, avec sa fille et leur domestique, humilieront le malheureux Pons. S’ensuit alors une longue descente aux enfers pour Pons. Il tombe malade, malgré les soins attentionnés de son ami Schmucke, et ceux apparent de Madame Cibot. Car celle-ci a pris conscience de la fortune de Pons. De même que son entourage, mis à part le dévoué Schmucke.

Les vautours s’assemblent, parmi eux le médecin de Pons, et d’une maladie curable, faute de véritable soin, elle devient mortelle. On assiste à des scènes écœurantes, notamment celle où Madame Cibot fait entrer en douce dans l’appartement de Pons l’ennemi et rival de ce dernier Monsieur Magus afin qu’il estime la valeur de la collection de Pons. Or, Pons s’en aperçoit et Madame Cibot fait croire que le pauvre malade a eu une hallucination. Je ne relate pas tout, mais Cibot et les autres vautours sont abominables : ils volent, mentent, empoisonnent, calomnient notre pauvre héros.

Ce roman est un panorama de figures, celle de la dame apparemment dévouée, celle de l’amitié et de l’innocence, celle de la bourgeoisie toute-puissante, des faux-amis qui vous poignardent dans le dos, où de la loi qui vous spolie. Roman de la bassesse, de la fourberie, de la méchanceté, de l’avarice, de la vénalité meurtrière… Roman du pot de terre contre le pot de fer, mais aussi de l’amitié, de la générosité, de la naïveté, le Cousin Pons bien qu’écrit en 1845 demeure d’actualité, tant Balzac a su saisir toutes les facettes de l’âme et de la psyché humaine !
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Eugénie Grandet

Ce livre m'a été recommandé par une amie et je la remercie vivement d'avoir insisté pour que je le lise. C'est aussi le premier roman De Balzac que je lis donc mon commentaire risque d'être long.

Dès le début du livre, j'étais rebutée par les longues descriptions et il a fallu que je m'y prenne deux à trois fois avant de m'insérer totalement dans l'histoire. Malgré tous les éloges faits sur cet auteur, je n'aime définitivement pas son style d'écriture, surtout sa façon de décrire les paysages ou le décor. J'ai l'impression qu'il s'attarde beaucoup sur des petits détails inutiles et superflus. Néanmoins, cet aspect n'a pas gâché l'ensemble de la lecture.

Au-delà de l'histoire d'amour bien triste qui se noue entre Eugénie et Charles, le thème principal du livre reste l'argent, personnifié par M. Grandet. Dans mes lectures, j'ai déjà rencontré des personnages cruels mais celui-ci est le plus détestable et exécrable : c'est un être avide, avare, égoïste, despotique, totalement obnubilé par l'argent et capable de tout pour arriver à ses fins.

Si au début du livre j'ai ressenti de l'attachement pour Eugénie avec sa candeur, sa naïveté et sa simplicité, vers la fin elle m'a déçue, comme si l'héritage l'avait en quelque sorte corrompu et rendu mauvaise. Certes, son geste était généreux mais j'y ai quand même senti un arrière-goût de rancoeur et d'amertume.

A travers cet ouvrage, l'auteur nous montre aussi un monde qui change et qui évolue vers un capitalisme où règne la loi du plus fort et du plus malin. Même si l'ouvrage a été écrit en 1833, il a des accents très contemporains, comme en témoigne ce paragraphe : « les avares ne croient pas à une vie à venir, le présent est tout pour eux. Cette réflexion jette une terrible clarté sur l'époque actuelle, où, plus qu'en aucun autre temps, l'argent domine les lois, la politique, les moeurs. Institutions, livres, hommes et doctrines, tout conspire à miner la croyance d'une vie future sur laquelle l'édifice social est appuyé depuis dix-huit cent ans. Maintenant, le cercueil est une transition peu redoutée. L'avenir, qui nous attendait par delà le requiem a été transposé dans le présent. Arriver per fas et nefas au paradis terrestre du luxe et des jouissances vaniteuses, pétrifier son coeur et se macérer le corps en vue de possessions passagères, comme on souffrait jadis le martyre de la vie en vu de biens éternels, est la pensée générale ! pensée d'ailleurs écrite partout, jusque dans les lois, qui demandent au législateur : « Que paies-tu ? » au lieu de lui dire « Que penses-tu ? ». Quand cette doctrine aura passé de la bourgeoisie au peuple, que deviendra le pays ? ».
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Le Colonel Chabert

En ce moment, je suis dans ma veine classique, et après avoir longtemps hésité, j'ai choisi de continuer à découvrir le génie De Balzac à travers ce petit roman.

Le résumé est clair mais voici ce que je rajouterai : le colonel Chabert, à son retour à Paris, s'adresse à un avoué, M. Derville, qui par charité, l'aidera.

Mais quelle désillusion pour ce pauvre soldat ! Il arrive dans un Paris où des changements politiques ont eu lieu : adieu Napoléon et retour à la Restauration, autant dire que les soldats de son type ne sont plus les bienvenus. En plus, du temps s'est écoulé : l'administration le juge mort et enterré et ne souhaite pas étudier son cas ; sa femme s'est remariée et détient une large partie de sa fortune. Lui qui croyait être accueilli comme un héros, le voilà considéré comme un paria, un homme dont la présence gêne plus qu'elle n'arrange. La justice elle-même semble être source de complications : a-t-il le droit, ou même la légitimité, de retrouver son nom, sa femme et sa fortune ? A priori oui, mais non…

Chabert est décrit par l'auteur comme un être passif, un soldat habitué aux règles militaires et qui se retrouve perdu dans la vie en société. Son sacrifice à la guerre n'est payé en retour que par de l'ignorance et par des tromperies de son ancienne épouse. Mais il m'a quand même agacé : je l'ai trouvé naïf, candide, généreux au point d'être stupide. Il souhaite rester honorable, méprise sa femme mais à quel prix ! Pourquoi ne pas avoir au moins lutter pour récupérer une partie de sa fortune ?

Par son attitude, il me rappelle vaguement le père Goriot, tout aussi intègre mais faible, aveugle et bête. Je suis peut-être cynique mais à quoi sert l'honneur si on est réduit à vivre comme un mendiant ? Si le droit est avec nous mais qu'on y renonce, qu'on l'abandonne pour des grands principes « dans les nuages » ? Bref, j'arrête de polémiquer et je retrouve mon calme!

Le style d'écriture est très riche, soutenu, avec cette fois-ci un vocabulaire spécifiquement juridique à un certain moment qui peut se révéler ardu. Les premières pages – comme tous les Balzac lus à ce jour - semblent compliquées, mais il faut persévérer un peu et ne pas abandonner tout de suite.

A lire ? Oui quand même car il est court et parce que c'est écrit par Balzac, ce grand génie !
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La comédie humaine - La Pléiade, tome 12

La musique est un thème majeur de ce petit roman. Mais puisque l'action se trouve à Venise, l'amour y est nécessairement abordé. Venise sans amour c'est comme la lune sans face cachée. J'apprécie tout particulièrement comment Balzac s'y prend pour montrer la relation conflictuelle qu'il y a entre l'amour pur et l'amour charnel, chose que l'on ne fait moins de nos jours (et peut-être a-t-on raison). L'amour absolument pur signifie peu tout comme l'amour charnel seul. Il doit y avoir un mélange des deux pour que le mot «amour» prenne son sens. Je ne juge pas de l'intérêt que de telles affirmations peuvent avoir aujourd'hui. J'aime à croire que je viens d'un autre siècle...
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Le message

"J’ai toujours eu le désir de raconter une histoire simple et vraie, au récit de laquelle un jeune homme et sa maîtresse fussent saisis de frayeur et se réfugiassent au cœur l’un de l’autre, comme deux enfants qui se serrent en rencontrant un serpent sur le bord d’un bois." commence ainsi Honoré de Balzac cette nouvelle de Le Messager

Il faut dire qu'il a bien atteint son objectif avec cette petite histoire d'amour vraiment bouleversante!
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La Peau de chagrin

Balzac trempe sa plume dans le fantastique, et c'est plutôt réussi. A dire le vrai, c'est un auteur que je n'adore pas, mais le fantastique du XIXe est, lui, ma tasse de thé. Cet argument de la peau de chagrin permet également à l'auteur toute une réflexion sur la vanité, l'orgueil, le luxe, au détour de longues pages, parfois trop longues (avis très personnel de mes lectures des auteurs de ce siècle).
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La vieille fille

[Livre audio lu par par Sarah Jalabert]



Athanase… c’est la première fois que je vois ce prénom utilisé en-dehors du “Génie des alpages” ! Nous n’en sommes du reste pas si éloignés, car la société bourgeoise d’Alençon tient beaucoup du troupeau de brebis.



Mlle Cormon, “bestiote et dévote”, a du mal à décrypter les intentions sous-jacentes aux jeux mondains. Balzac est piquant, Balzac est ironique, Balzac malmène sa naïveté.



“Mais Mlle Cormon prit son parti. Elle releva ses paupières, des larmes roulaient dans ses yeux, elle regarda Dubousquier tendrement : “ Si cela est, monsieur, dit-elle d’une voix tremblante, promettez-moi de vivre en chrétien, de ne jamais contrarier mes habitudes religieuses, de me laisser maîtresse de choisir mes directeurs et je vous accorde ma main. Dubousquier saisit cette bonne grosse main pleine d’écus et la baisa saintement.” (XXVII 4:12)



Sarah Jalabert, à la voix douce et claire, a une excellente diction, ce qui rend le texte intelligible malgré sa richesse. Pour une fois, le livre audio m’a donné envie d’ouvrir son pendant de papier pour mieux savourer le style, goûter le vocabulaire. Quelle langue ! Quelle claque ! Comme se prendre un arbre dans la figure quand on est dans la lune. Il est bon, parfois, de remettre les pendules à l’heure.
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L'élixir de longue vie (précédé de) El verdugo

J'ai beaucoup aime ce recit fantastique,ou un dilemme est pose a don Juan

Va-t-il sauver la vie de son père ou va-t-il garder cet elixir qui lui permettra de vivre éternellement?Je crois tres sincèrement que la tentation est grande

Tres bon ouvrage,qui nous pose questions,qui nous amene a reflechir quant aux dernieres volontés des défunts et notre part de responsabilite

La fin de cet ouvrage est tres inattendue ou Don Juan en appelle a Dieu

Je vous souhaite une bonne decouverte de lecture
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Le Colonel Chabert

apres avoir lu il ya quelque mois deja "les chouans" je me suis replonge sur une enieme oeuvre de balzac.

le colonel chabert est un roman assez court relatant la vie de cet ancien officier de la garde napoleonienne qui fut laisse pour mort lors de la bataille d eylau

lors de son retour a paris, apres quelques annees, il va perdre son identite, sa femme, sa fortune, personne ne croit cet homme,caril n aura pas de preuve pour justifier son identite.

il va faire appel a un avocat maitre derville(personnage recurrent dans la comedie humaine) pour l aider a retrouver son honneur.



cette oeuvre fait partie de la comedie humaine. il s apparente quand meme a un vibrant hommage aux anciens grognards de l empire,

j ai adore ce roman !!!!!! balzac est a mon humble avis le plus grand ecrivain de tout les temps et un fin observateur critique de la societe de son temps





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Eugénie Grandet

"Eugénie Grandet " est le mon 1er roman de Balzac que je viens de finir avant d'entreprendre une éventuelle lecture de la Comédie Humaine.

Je ne suis pas déçu...le style est épuré , précis et juste.



Témoin de son Temps, Balzac nous entraine dans son époque et ses contemporains en nous introduisant dans les lieux et les esprits par des chemins littéraires très agréables.



Je prévois " la peau de Chagrin"

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Le Chef-d'oeuvre inconnu

Nicolas Poussin est un jeune peintre fort talentueux. Lors d'une visite chez son ami Porbus, il fait la rencontre de Frenhofer. Celui-ci apprend aux deux peintres comment rendre une peinture plus vivante avec seulement quelques ajouts. Il leur parle ensuite d'une peinture qu'il a fait et qui serait d'une beauté inimaginable et que personne n'a encore vu. Poussin et Porbus pousseront alors Gillette, celle que Poussin aime, à se faire peindre par Frenhofer dans le seul but d'être eux aussi admis dans l'atelier du maître pour voir cette fameuse peinture.



Le chef-d'oeuvre inconnu est une courte histoire de Balzac quand même intéressante qui met en vedette deux peintres qui ont vraiment existé. La fin de ce récit est vraiment surprenante. Je ne m'y attendais pas.
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La vieille fille

C'est un peu longuet au démarrage. La présentation des prétendants est exhaustive et éreintante. Cela devient plus intéressant quand Balzac s'attaque à la vieille fille. C'est une description remarquable et douloureuse pour le personnage :  « en ce moment aucun corset ne pouvait faire retrouver de hanches à la pauvre fille, qui semblait fondue d'une seule pièce. La jeune harmonie de son corsage n'existait plus, et son ampleur excessive faisait craindre qu'en se baissant elle ne fût emportée par ces masses supérieures ; mais la nature l'avait douée d'un contre-poids naturel qui rendait inutile la mensongère précaution d'une tournure ( bande d'étoffe raide ou empesée que les femmes mettent autour de leurs reins pour faire bouffer la robe à cet endroit). Chez elle tout était bien vrai ».  C'est une œuvre sur les mœurs. Balzac se base beaucoup sur le physique des personnages pour déterminer leur psychologie. Une telle approche peut sembler dépassée mais il y a toujours des formules qui font mouche.
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Le Père Goriot

Début de lecture très difficile, beaucoup de note de bas de page, j'ai failli l'abandonner à la moitié. Puis d'un coup, tout se met en place, quelques touches d'humourama par ci par là, et les émotions viennent.

Finalement, on est accroché et on ne le lâche plus jusqu'à la fin !
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Les Chouans

rares sont les ecrivains qui ont possede,autant que balzac;l'art de ces initiations poetiques ou,a l'insu meme du lecteur,il le prepare a recevoir le recit avec une sensibilite decuplee par de vagues pressentiments,par une attente inconsciente de la revelation,si bien que les mots les plus depouilles prennent un pouvoir de resonnance magique,que nous ne nous expliquons pas,tant balzac l'a prepare de loin,nous atteignant bien en deca de notre conscience,comme la musique
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Les Employés ou la Femme supérieure

Ce roman est l'un des moins connus de Balzac qui se livre à un règlement de compte contre les employés (comprendre fonctionnaires).

Le livre m'a laissé un sentiment ambivalent. Les premières pages (et en particulier l'exposé du célèbre plan Rabourdin) sont franchement stupéfiantes ! Pourquoi ? Parce qu'elles sont aujourd'hui encore criantes d'actualité. Il y a aussi le côté manipulation (les intrigues, les ambitions, le rôle des dames et des salons) qui fait son petit effet. Quelques calembours par ci, des jeux de mots par là valent le détour. L'insertion de personnages historiques est aussi plaisant.

Mais il y a le reste : le style Balzac, que l'on apprécie... ou pas ! Les personnages sont très nombreux et leur description prend environ le tiers de l’œuvre. Il faut aussi avoir une solide connaissance du XIXème siècle pour pleinement apprécier le roman.

L'intrigue est conçue par un maître du genre. Elle est délicieuse et il faut rester attentif jusqu'au bout. Et les 300 pages du roman en demandent, de l'attention ! A réserver à un public averti !
Lien : http://kriticon.over-blog.com/
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Eugénie Grandet

Premier grand succès public de Balzac ; et qui va le consacrer, « Eugénie Grandet », dont Sainte-Beuve disait dans la Revue des Deux Mondes : « Il s'en faut de bien peu que cette charmante histoire ne soit un chef d’œuvre » a bien vieilli. En dépit des légères critiques émises Sainte-Beuve qui aurait préféré un coté descriptif un peu plus léger, il est toujours très agréable de temps à autre de se replonger dans ce 19 ème siècle si prolixe en textes de grande qualité. Le style porte l’intrigue… Un vrai ressourcement !
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