Isabel Wolff

"Nous, nous, nous, toujours nous. C'est ça Noël. Nous. Nos. Notre. Mais moi, je n'étais pas nous. J'étais moi. Je. Une. Célibataire. Solo. Pas double. Seule. Toute seule. Je le serais sans doute à jamais. Avec mes mots croisés et mon point de croix et mon caractère de plus en plus acariâtre."

Elle nous manque à tous, bien sûr. Mais Cassie et toi, vous êtes jeunes - et très occupées. La distraction de la jeunesse et des occupations aide beaucoup à gérer le deuil. Mark est loin et cette distance doit avoir facilité les choses pour lui - il ne tombe pas sur un souvenir de ta mère à tous les coins de rue. Mais c'est dur, d'être en deuil quand on est vieux, ajouta-t-il d'un ton morne. On a tellement de temps pour être triste.

- Dès que je dis à un mec que je suis mannequin pieds, il se transforme en fétichiste
- Il y en aura d'autres, Polly
- C'est justement ça qui m'inquiète
- Non, je veux dire que ton prince viendra, avec une pantoufle de verre ... bien confortable
- Je préfèrerais une botte Ugg bien douillette ! Mais tu sais, les pantoufles de Cendrillon n'étaient pas en verre, contrairement à ce qu'on croit
- Ah bon ?
- Dans les versions les plus anciennes de la légende, elle portait des pantoufles en vair, v-a-i-r, autrement dit en fourrure d'écureuil. A l'époque de Charles Perrault, le mot n'était plus usité. Il a du supposer que "vair" était une ancienne orthographe de "verre" et c'est comme ça que Cendrillon s'est retrouvée avec des pantoufles de verre dans la version que nous connaissons
- Tu es un puits de science pour tout ce qui concerne les pieds, Polly

Les poissons doivent nager, les oiseaux doivent voler, et moi, jusqu'à ma mort, je vais l'aimer. Mon homme à moi, je ne peux pas m'empêcher de l'aimer.

Il faut que le modèle soit devant moi, en chair et en os. Je veux le scruter sous tous les angles, voir le rapport entre ses traits, la façon dont la lumière les sculpte, parce que c'est ça qui me dicte la forme et les proportions de son visage. Peindre, c'est voir la lumière.

Cueille le jour. Pas le passé, murmurai-je.

Ce livre est tout simplement super. Dans ce livre nous découvrons une jeune femme qui peint des portraits et qui aiment parlaient avec ses clients et qui deviendront ses amis; ses amis lui confiront des secrets qu'ils ne répétent normalement à personne. Mais un jour sa soeur Chloé lui annonce qu'elle va se marier avec un jeune homme Nath elle lui demande donc de lui faire le portrait de son fiancé. Mais Ella à des doutes sur le jeune homme mais elle vas s'apercevoir qu'elle se trompe. Elle va aussi découvrir que son père qu'elle n'as pas vu depuis qu'elle a 10 ans n'est pas en tort. Je vous conseille ce livre qui m'as marqué et qui reste mon livre préféré !

- Ça s'est bien passé, ma petite dame? s'enquit le chauffeur de taxi que je hélai en sortant de la gare de Waterloo.
- Plus ou moins. Pas vraiment en fait.
- Vous étiez en vacances ?
- Non. En lune de miel.
- Alors il est où, votre mari ?
- Je n'en ai pas.
- Vous n'en avez pas?
- Non. Il s'est enfui.

Tu es comme quelqu'un qui s'endort dans la neige, annonça-t-elle. Si tu ne te réveilles pas, tu mourras gelée.

La vie est comme un grand huit mais j'ai pas envie de monter

Je trempai mon pinceau le plus fin dans le blanc de titane et déposai un point minuscule dans chacune des pupilles de Nate. C'était comme si j'avais actionné un interrupteur : son visage, tout d'un coup, s'anima.
Je reculai d'un pas.
- Voilà.

OS POUR TOUTOUS

Ingrédients :
3 tasses de farine au blé entier
1 tasse et demie de farine de maïs
1 tasse de farine de riz
1 tasse de bouillon de poulet
60 grammes de beurre fondu
1/2 tasse de lait
Un œuf entier
Un jaune d’œuf

Recette :
Mélanger la farine de blé, la farine de maïs et la farine de riz. Mélangez dans un autre récipient le bouillon, le beurre fondu et le lait, puis incorporez au mélange de farines. Ajoutez l’œuf entier, puis le jaune d’œuf. Pétrissez la pâte jusqu'à ce qu'elle soit très ferme, aplatissez au rouleau jusqu'à obtenir une pâte d'environ 1.5 cm d'épaisseur et découpez-y vos formes d'os. Placez sur du papier sulfurisé dans un four préchauffé à 175° pendant 45 mn. Laissez refroidir, puis rangez dans un récipient hermétique. Recette pour 24 à 30 biscuits.

"J'allumai mon ordinateur et taper "thérapie en ligne" sur google et obtins environ deux cents entrées. L'une, en Californie, promettait "une cure" pour n'importe quel problème psychologique "dans les dix minutes".
Sceptique, je cliquais l'entrée suivante, qui proclamait que sa "psychotechnologie poussée" lui permettait de résoudre "n'importe quel problème personnel".
Ils étaient classés par ordre alphabétique, comme une sorte de liste d'épicerie tragi-comique, d'alcoolisme à trans-sexualité en passant par infidélité, ronflement et stress.
Sur laquelle cliquerais-je ? C'était facile. "Culpabilité" Elle squattait ma vie comme un poids mort."

En fait, ça ne me semblait pas correct de rechercher un autre job. Cela me paraissait même tout à fait incorrect. J'avais l'impression de trahir. Et l'idée de quitter LONDON FM me plongeait dans le désarroi. Mais je ne savais pas comment surmonter autrement l'amère déception qui venait de me frapper. La courbe zigzagante de ma vie avait à nouveau plongé vers les abîmes. Je me sentais comme Sisyphe, en train de pousser un rocher énorme sur une pente escarpée. Dès que j'avais l'impression d'avoir atteint le sommet, le rocher redégringolait jusqu'en bas. J'avais le moral à zéro J'étais désemparée.

C'est une belle histoire n'est-ce pas, Rose ?

Les psychologues appellent cela la "blessure première"

Une photo ne représente qu’un moment précis de la vie du modèle. Un portrait, c’est la synthèse de toute sa vie.

Le mariage, c'est out! On est les pionnières d'un nouveau genre de vie. On est in!

- Mais tu n'en as jamais marre, Lily, de te précipiter d'une fête à l' autre ? Tu n'as jamais envie de te calmer un peu ?
- Me calmer ? ( Elle sembla stupéfaite. ) Je préférais assister à ma propre autopsie.

Tous les jours que nous passons sur cette terre, si difficiles soient-ils, sont précieux. La vie , c'est tout ce qu'on a. On, ne s'en débarrasse pas dans un moment de dépression, de découragement, de peur de l'avenir.