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Critiques de Isabelle Villain (722)
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À pas de loup

La Barberie, Alpes-de-Haute-Provence. C’est dans ce petit hameau qu’un groupe de personnes ont décidé de prendre un nouveau départ. Ici, tous sont solidaires et les décisions se prennent en groupe. Tout semble idyllique, et pourtant, le danger guette.



Quel excellent roman je viens de découvrir. J’ai eu énormément de mal à lâcher ma lecture tant elle était prenante. Isabelle signe ici un roman psychologique au suspense maîtrisé du début à la fin, grâce à ses talents de conteuse et à son habilité à créer une atmosphère pesante.



Dans ce récit, plusieurs thématiques sont abordées. Bien évidemment, je préfère ne pas vous mentionner lesquelles afin de ne rien spoiler. Il faut dire qu’au départ, j’avais beaucoup de mal à savoir quelle direction le roman prendrait. Et c’est donc là qu’il faut reconnaître le talent d’Isabelle. Elle a su composer une intrigue peu à peu, en dosant le suspense avec justesse.



La dimension psychologique du récit est forte et maîtrisée. Il ne faut pas se décourager pendant les premières pages. L’auteure prend son temps pour tisser un suspense qui montera crescendo.



La plume de l’auteure est fluide et très addictive. J’ai été conquise par le style simple mais efficace et la manière d’Isabelle de raconter son histoire. Les chapitres sont courts. Il faudra rester bien concentré au début, puisque les personnages sont très nombreux et il faut quelques pages pour tous les présenter.



Un roman au suspense parfaitement maîtrisé. Une fois débuté, ce thriller deviendra très compliqué à lâcher. À découvrir sans hésitation.
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Blessures invisibles

Le major Maraval est retrouvé mort. Il semble s’être suicidé. Mais certains détails perturbent la Police. L’équipe de Rebecca de Lost décide d’enquêter sur l’environnement du militaire, mais ce n’est pas facile de faire parler La Grande Muette. Le gradé souffrait du syndrome de stress post-traumatique, une conséquence de sa dernière mission au Mali. Isabelle Villain décrit avec délicatesse et empathie, cette blessure invisible qui peut toucher toutes les personnes ayant subi un traumatisme : victimes d’attentats, de viols, les militaires en zone de combats, les témoins de violence, etc. Elle décrit la difficulté d’adaptation quand le cerveau est en hypervigilance, toujours en alerte, même en absence de danger. Connaissant ces symptômes, j’ai été très touchée par la sensibilité de l’auteure à ce sujet. J’ai aimé son envie de sensibiliser et de montrer la perception de ce mal, par l’entourage ou ici, plus précisément dans l’armée.





Cependant, ces blessures psychiques sont-elles la cause de la mort du major Maraval ? L’adjoint de Rebecca, qui connaît la famille, en doute.





Dans Mauvais genre que j’avais adoré, j’avais découvert le tueur au marteau. J’avais des soupçons sur son identité, c’est la raison pour laquelle je n’ai pas attendu longtemps avant de lire Blessures invisibles. L’étau semble se resserrer autour de Rebecca, le meurtrier lui passe des messages alors que des femmes sont tuées et massacrées. Et si un détail faisait tout basculer ? J’ai fini par changer de suspect pour … me planter en beauté. Le dénouement m’a saisie, je ne l’avais pas absolument pas envisagé. Bravo, Isabelle Villain ! J’adore me faire avoir ainsi !





Dans l’ouvrage précédent, j’avais beaucoup aimé le portrait psychologique de Rebecca. Blessures invisibles confirme mon attachement à cette femme battante, non dénuée de failles et de souffrances, qui s’assume telle qu’elle est. J’espère la retrouver dans d’autres enquêtes.





J’ai adoré ce thriller qui est aussi percutant que sensible.
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Mauvais genre

"Mauvais genre" est un thriller original, ayant deux intrigues en parallèle, c'est ce qui fait une partie de l'originalité du livre mais c'est également un peu son défaut.



Défaut car les deux enquêtes ne s'imbriquent pas l'une avec l'autre mais sont bien distinctes même si elles se croisent nous n'avons aucun rapport entre les deux si ce n'est que les policiers sont les mêmes.



Original car nous n'avons pas de place pour l'ennui, les enquêtes passent de l'une à l'autre de manière fluide et nous ne nous embrouillons pas, chacune est intéressante. Des meurtres, des interrogatoires, des fausses pistes, des suspects, le lecteur se creuse la tête grâce à un roman bien ficelé et où tout le monde peut être coupable.



Les personnages eux m'ont convaincus, la chef de service blasée, bougonne mais intelligente et lucide, ses enquêteurs avec des tempéraments réalistes faisant des erreurs comme tout un chacun.



Les 250 pages défilent assez vite grâce à une écriture dynamique, les amateurs d'enquêtes seront dans leur élément. Pour ma part j'ai aimé, tout n'était pas à mon goût mais j'ai tout de même passé un bon moment, notamment sur la première intrigue.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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À pas de loup

Je referme ce roman après être passée par bien des émotions !!! Isabelle Villain m’a ici menée par le bout du nez au fur et à mesure de rebondissements, et jusqu’à une fin de dingue, que je n’attendais pas !



« La Barberie est une sorte de carapace contre une société qui est toxique. » C’est aussi le lieu où Philippe et Rosalie ont décidé de s’installer, dans le but de fuir leur vie de citadins stressés et malades de la pollution. Charmés par le discours de Michel, qui a créé ce qui est devenu une communauté qui vit en totale autonomie. Avec leur fils, Martin, ils vivent en parfaite harmonie avec la nature. Mais un matin, voilà qu’un problème est mis sur le tapis : les loups menacent d’attaquer le troupeau de chèvres qui tient un rôle essentiel dans les ressources du hameau. Le lecteur est alors entraîné dans des réunions d’activistes vegan, sans en comprendre, dans un premier temps, les raisons. Et puis un drame survient au sein de la Barberie. Isabelle Villain va alors détricoter les événements antérieurs dans un jeu de passé – présent ponctué par les chapitres. Brusquement, les révélations et les retournements de situation vont brouiller toutes les cartes du départ !



Au final, un thriller brillant, qui commence doucement, en multipliant les pistes, en instillant le doute sur la moralité de certains personnages, et puis, d’un coup, le récit s’accélère, les cartes tombent et les vrais visages, démoniaques, se montrent. Je ne suis pas un loup mais j’en ai eu des frissons le long de l’échine !!! D’ailleurs, ne cherchez pas l’explication du titre dans les premières pages, patience, ce ne sera que meilleur !

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Mauvais genre

Un thriller efficace, dérangeant et à la chute inattendue.



Ce nouveau thriller des éditions Taurnada ne m'a encore une fois pas déçue, loin de là. Tout commence par une scène terrible, celle du meurtre d'une mère de famille battue devant les yeux de son petit garçon. Vingt-trois ans plus tard, de nouveaux meurtres vont faire remonter cette triste histoire à la surface...



Loin des clichés habituels, l'auteure a choisi comme héroïne le commandant Rebecca de Lost, une femme mûre d'une cinquantaine d'années qui a subi de rudes épreuves, et notamment le meurtre de son mari par un tueur en série qu'elle a pu faire arrêter. Elle dirige une petite équipe qui se trouve chargée d'enquêter sur le meurtre d'une jeune femme poignardée dans son appartement. L'enquête s'avère ardue, et rien ne les attend à ce qu'ils vont découvrir.



Les différents acteurs d'une enquête judiciaire sont bien détaillés, ainsi que le rôle qu'ils ont à jouer. On voit que l'auteure a fait un travail de recherche fouillé et minutieux. Grâce à ce souci du détail, on arrive vraiment à s'immerger dans le récit.



Quant au suspense, à la manipulation psychologique, l'auteure prend plaisir à nous perdre, à nous faire changer de coupables maintes fois au cours du récit, à nous dépeindre des personnages parfois ambigus qui nous semblent avoir de nombreuses choses à cacher...

Au final, la chute n'en est que plus délicieuse...



Une belle découverte et une série de romans à découvrir pour les amateurs de bonnes enquêtes policières !


Lien : http://cocomilady2.revolublo..
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À pas de loup

Rosalie, Philippe et leur fils Martin décident de tout quitter pour vivre à la Barberie, un petit hameau ou le maître mot est auto suffisance.

Une petite hameau ou tout ce passait bien... Mais un jour.... Tout bascule et la les choses changent....



J'ai apprécié ma lecture malgré quelques longueurs...

J'ai découvert des associations que je ne connaissais pas...



Ma lecture fut relativement fluide, avancé pas à pas en découvrant l'histoire de chacun mais surtout de Rosalie...

Découvrir que rien n'est jamais ce qu'il paraît...

Que la confiance aveugle n'est jamais bonne...

J'ai beaucoup aimé le dénouement...
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In vino veritas

In vino Veritas, Magali Collet, Isabelle Villain

Quand Joël Maïssa des édition Taurnada m’a proposé ce titre, je n’ai pas hésité une seconde. Vous pensez, un livre écrit à quatre mains par deux autrices que j’affectionne tout particulièrement. Alors forcément, dés que je suis entrée dedans, j’ai tout de suite cherché à savoir laquelle des deux avait écrit tel ou tel chapitre. Et bien en fait je ne suis jamais parvenu à déterminer qui avait écrit quoi. L’écriture est tellement homogène que s’en est bluffant.

Mais alors que nous raconte ce « In vino veritas »

Aurélie Dubuisson est marié avec Mathias Clavety. Ils se connaissent depuis toujours. Leurs deux familles sont proches. Nous sommes là au cœur du vignoble bordelais, les deux familles sont ancrés dans la région et elles ont en commun l’amour de la terre et des vignes. Aurélie et Mathias ont tous pour être heureux. Lui est capitaine de gendarmerie, elle est galeriste. Oui mais voilà Aurélie est assassinée lors du vernissage de l’exposition qui aurait être l’évènement de l’année pour toute la petite communauté rassemblée. Aussi les collègue de Mathias vont devoir enquêter, dans ce genre d’affaire le mari est forcément le premier suspect. Heureusement Mathias va pouvoir compter sur le soutient de Fanny sa collègue et de son frère Augustin, revenu expressément après près de 24 ans de séparation.

Vous l’aurez compris nous allons suivre cette enquête, pas à pas. On va remonter le temps, Apprendre à connaitre la victime, remonté dans son passé. Faire de même avec les potentiels coupables.

Et c’est là que ce révèle le véritable talent de nos autrices. Elles n’ont pas leur pareil pour campé chacun de leurs personnages. Avec elle, chaque protagoniste n’est ni tout blanc ou tout noir. Non, chacun est complexe, sa psychologie est fouillée et en plus, souvent, elle est imbriquée avec les évènements du passé. Et visiblement Isabelle et Magali en connaissent un rayon sur la psycho-généalogie.

Ici tout le monde a un mobile pour ne vouloir à la victime. Maintenant reste à trouver qui est le ou la coupable. Et là encore nos auteures nous manipulent jusqu’au dénouement final qui nous laisse sans voix.

Et oui, nous avons là un parfait thriller psychologique avec son lot de rebondissement et ses personnages auxquels on arrive parfaitement à s’identifier.

J’ai aimé les thématiques proposées. La filiation, l’amour, l’amitié, la transmission (…) mais aussi un sujet tabou dont je ne dirai rien ici de peur de spoiler. Mais une sujet sensible que je n’avais jamais rencontrer dans un polar et que seules, deux femmes pouvait traiter.

C’est fluide comme l’écriture d’Isabelle et de Magali ; ça se lit d’une traite ,surtout, qu’on a vraiment envie de connaitre le ou la meurtrier-ère et ses motivations.

Bravo mesdames vous n’avez bluffer et une nouvelle fois vous avez admirablement fait le job !

Alors à quand votre prochain roman à quatre mains ?
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In vino veritas

Aurélie, célèbre galeriste va lors de son vernissage se faire assassiner.

Mais qui se cache derrière ce meurtre… c’est toute la question du livre !



J’ai beaucoup aimé lire ce livre qui avec ces chapitres courts, s’est vite lu.

Moi qui d’habitude a besoin de temps pour lire un livre, ici je l’ai terminé d’une traite en même pas une journée, c’est un exploit !

L’histoire est bien construite et les autrices se donnent un malin plaisir à nous berner et il m’a été difficile de deviner qui était l’assassin.

Parlons des personnages maintenant, Aurélie est celle qui m’a paru depuis le début une personne assez détestable, je ne me suis pas du tout attachée à elle, mais je pense que c’était un peu le but.

J’ai en revanche eu de la peine pour Mathias, son mari, qui est toujours le premier suspect en cas de meurtre.



En conclusion ce fût une lecture que j’ai assez bien aimée, très addictive qui se laisse facilement lire.

Merci Taurnada ainsi que Magali Collet et Isabelle Villain !

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De l'or et des larmes

Quel plaisir de retrouver les enquêteurs du groupe Lost et leur commandante, Rebecca ! J’avais peur de ne pas aimer cette histoire du fait de son ancrage dans le monde de la gymnastique – milieu obscur pour moi – mais comme l’intrigue se centre rapidement vers la personnalité des divers protagonistes, j’ai très vite adhéré et lu le roman quasiment d’une traite !



« Les Jeux à Paris, c'était l'ambition ultime de Jean- Luc. Il y pensait le matin en se réveillant et le soir en se couchant. » Quand le corps de Jean- Luc Provost est retrouvé disloqué dans sa voiture après un accident de la roue, rien n’indique dans un premier temps qu’il y ait eu une anomalie quelconque. Puis arrive un témoignage et la thèse du suicide est très vite écartée. L’entraîneur de l’équipe de France de gymnastique tenait bien trop à la consécration toute proche qui allait récompenser toute une vie de rigueur et d’investissement. Le sacre de toute une vie consacrée au sport, et surtout, à la compétition.

« Son mari est un hyperactif, incapable de prendre un peu de temps pour lui. Incapable de penser à autre chose qu'à l'objectif qu'il s'est fixé. Et tant qu'il ne l'aura pas atteint, aucun repos ne sera toléré. Ni pour lui, ni pour ses gymnastes. Après les Jeux, il sera toujours temps de se poser les bonnes questions. » Qui donc peut en vouloir à cet entraîneur, adulé par ses athlètes, présents et passés, à qui il mène la vie si dure ? Les enquêteurs du Lost de rencontrent que des témoins attristés, voire désespérés par la disparition de Jean- Luc Provost.



« La colère bien évidemment, mais très vite c'est le désir de vengeance qui doit prendre le dessus. Le cerveau, l'âme, le corps tout entier est rempli de ressentiment, de violence et de haine. » Et puis un témoignage, différent des autres. Un deuxième. Cela suffit pour que les langues, enfin, se délient. Et le côté obscur du sport de haut niveau s’effrite, laissant place à l’infamie.



Difficile de trop en dire au risque de dévoiler le nœud, inattendu, de l’intrigue. Les rebondissements se multiplient, et d’un coup, sans crier gare, la vérité, surprenante et dérangeante, éclate en plein jour. On s’inquiète, on craint, puis on fulmine, en même temps que Rebecca. D’autant plus que l’on sait très bien que la réalité rejoint encore une fois la fiction. C’est habilement mené, c’est terriblement poignant, la tension grandit au fur et à mesure que les pages se tournent, et c’est indubitablement à lire, pour le talent de l’auteure et pour le sujet qui nous touche, tous, de près ou de loin.

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De l'or et des larmes

De l’or et des larmes d’Isabelle Villain est un livre du genre polar, thriller à suspense.

L’histoire se déroule en France dans le milieu de la gymnastique ou Jean-Luc Provost, entraineur très connu dans le milieu, meurt dans un accident de voiture. On aurait trafiqué sa voiture pour le tuer. L’enquête s’avère sensible, surtout qu’il se déroule à seulement 6 mois des jeux Olympiques de 2024. C’est donc l’équipe de Rebecca de Lost qu’on envoie pour résoudre l’affaire.



J’ai très vite accroché à l’histoire, pourtant le milieu de la gymnastique ne m’attire pas beaucoup, mais je dois dire que l’écrivaine a rendu ce thème intéressant. La façon d’aborder le sujet et puis d’en faire une enquête policière tout en restant dans le milieu du sport est pour moi une belle réussite. Aucune lourdeur dans cette histoire, on sait que c’est un milieu difficile, mais on ne s’imagine finalement pas à quel point ces gamines se sacrifient pour leur sport, et Isabelle Villain a su le mettre en avant d’une manière très subtile.

J’aime beaucoup sa façon d’écrire, ce livre se lit facilement avec ces chapitres courts et son texte sans aucune lourdeur ni longueurs.

Et puis il y a Rebecca que j’ai pu découvrir dans son tout premier livre, Peine capitale, et que je retrouve avec son dernier. J’ai juste un regret, ne pas avoir lu les autres livres avant, mais j’espère bien rattraper ce retard, parce que j’ai beaucoup aimé ces 2 livres !



Pour moi c’est donc une belle réussite, que je conseille très fortement ! Merci beaucoup à Isabelle Villain ainsi que les éditions Taurnada de m’avoir permis de lire cet excellent livre !

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Âmes battues

Une prostituée est découverte étranglé dans une ruelle.

Son mac ? Un client mécontent ? Ou bien tout autre chose ?

Rebecca de Lost fragilisée mais reste forte malgré tout va s'attaquer à cette enquête !



Il y a quelques jours je me lançais à la découverte de cette auteure, j'avais adoré son roman, je n'ai donc pas résisté longtemps à poursuivre...

Ici encore c'est une belle réussite, le maître mot est manipulation ! J'aime ce genre de roman, ou la tension est à son comble, ou les questions fusent en tout sens !

La plume de l'auteure est très addictive.

Encore un bon moment auprès de Rebecca de Lost et son équipe !
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De l'or et des larmes

C'est mon deuxième livre de Isabelle Vilain et j'ai passé un très bon moment.

Ces derniers temps il y a eu de nombreuses affaires dans le monde du sport donc pas très surprise par l'histoire mais très peinée pour ces jeunes.

Beaucoup de belles critiques ont déjà été écrites je dirais simplement que c'est un très bon policier, bien écrit et qui se lit très vite.

La team Provost Jean-Luc entraineur très connu et sa femme Rita kiné préparaient des jeunes pour les jeux Olympiques 2024 en gymnastique.

Jean-Luc décède dans un accident de voiture et l'émoi met tout le monde en ébullition car qui va s'occuper des gymnastes ? vont-ils arriver au bout sans lui ?

La commandante Rebecca avec son groupe vont s'occuper que de cette affaire très médiatique où il y a beaucoup d'enjeux. L'enquête va révéler tous les dessous bien cachés de ces sports à haut niveau.

Pour ces jeunes qui commencent si tôt il faut beaucoup d'abnégation, de courage et une grande force de caractère.

"Au début tout est magique on rigole entre copines ".

"Et puis les années passent. Les entraînements s'intensifient. La pression aussi. Il faut que vous compreniez que la gym, ce n'est pas juste un sport. Avant les compètes, on a peur. Peur de tomber. Peur de se blesser. Peur de rater un mouvement. Peur de décevoir son coach, sa famille. On doit sans cesse repousser nos limites "

P 77.

Je vous le conseille vivement, vous ne le regretterez pas.

Bonne lecture.
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Blessures invisibles

J’ai découvert les éditions Taurnada en fin d’année dernière et à chaque lecture, je suis surprise par la qualité de l’écriture des thrillers proposés. Dans « Blessures intimes », qui sort aujourd’hui, jeudi 9 janvier, on sent un travail documentaire approfondi de la part de l’auteure et personnellement, j’apprécie d’acquérir des connaissances dans des domaines divers, tout en étant captivée par l’intrigue du récit.



Celui-ci débute sur un assassinat mystérieux : le major Maraval est retrouvé mort d’une balle dans la tête dans son salon. La disposition du corps et des éléments du domicile laissent d’abord penser à un suicide ; mais cette thèse ne tiendra vraiment pas longtemps. En remontant dans le passé du militaire, Rebecca, commandant de Lost, brigade criminelle, va découvrir l’existence d’un trouble psychique diagnostiqué depuis peu : le trouble de stress post-traumatique, encore peu connu, il fait dire aux hommes touchés : « Vous vous sentez coupables, lâches, dégonflés? Vous avez tort. Votre blessure est invisible aux yeux du monde extérieur. » Maraval en souffrait depuis son retour d’une mission au Mali. Cette maladie, qui a profondément modifié le comportement du militaire, est-elle à l’origine de l’assassinat du major Maraval ?



L’équipe du Lost va avoir bien des difficultés à interroger les membres de l’armée, soumis au secret professionnel le plus strict. Personne ne parle.



En parallèle, Rebecca doit aussi s’occuper d’un meurtrier en série, « le tueur au marteau », qui a sévi en 2008 - 2009, et qui vient « reprendre du service » dans les quartiers de Paris, en cette année 2016. L’enquêtrice est sur les nerfs. Elle n’a pas réussi à l’arrêter naguère et elle sent la pression de ses supérieurs peser sur ses épaules.



J’ai aimé la psychologie du personnage de Rebecca, sa complexité, ses hésitations, ses doutes, son instinct, qu’elle a parfois du mal à suivre ; la relation qu’elle a avec les différents membres de son équipe et le cran qu’elle a face à ses supérieurs, au nom de la déontologie.



Son regard ironique envers les autres femmes m’a fait sourire aussi : « La femme au foyer, riche héritière, qui n'a jamais eu à travailler de sa vie, c'est tout de même beaucoup moins glamour qu'une commandante du 36 qui jongle avec des cadavres et tout le gratin de la police judiciaire. »



Une enquêtrice que j’ai regretté de ne pas avoir rencontrée plus tôt dans « Mauvais genre » (il faut que je me rattrape !) et que j’espère retrouver prochainement sous la plume adroite et captivante d’Isabelle Villain !
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In vino veritas

Attention : lire ce roman peut vous placer dans des situations impossibles. Je me suis retrouvée, liseuse à la main, dans ma cuisine, ne voulant pas lâcher ma liseuse tant j'étais prise par l'intrigue du livre - si ce n'est que cuisiner d'une seule main, ce n'est pas vraiment facile. Je vais simplement essayer de ne pas trop vous spoiler l'intrigue (oui, l'on peut être professeure de français et utiliser ce terme) en écrivant cet avis.

J'ai eu l'impression, en lisant ce livre, de me trouver dans un huis-clos, tant l'ambiance était étouffante.

Nous sommes face à des familles qui ont un membre qui les unit toutes les trois : Mathias Clavery. Il est le fils cadet, choyé, de la famille Clavery, de grands propriétaires terriens, bourgeois, qui respectent parfaitement les règles non écrites de la bourgeoisie : pas de bruit, pas de vague, pas de scandale, tout linge sale doit être lavé en famille, et gare aux "faibles" qui ne pourraient résister. Je pense ici aux beaux-parents de Mathias : les deux familles ont toujours été proches, au point d'unir leurs enfants. Seulement, les parents d'Aurélie n'ont pas surmonté (financièrement) les aléas qui ponctuent la vie des vignerons, et les conséquences furent désastreuses, pour eux, pour Aurélie.

Aurélie, justement. C'est elle qui a été assassinée dans sa galerie. Elle n'était pas simplement une grande admiratrice de l'art aborigène, elle était une grande spécialiste de cet art, tenant à le faire découvrir absolument, à partager les créations de ses artistes dont, finalement, l'on sait peu de choses ici. Le premier suspect, c'est Mathias, son mari, gendarme de son état. Eh oui : la gendarmerie est une grande famille, cela n'empêche pas les collègues de Mathias de douter sérieusement de son innocence - tous sauf une, qui s'acharnera à prouver son innocence.

Et c'est là qu'intervient Augustin. Le fils prodigue. Ou plutôt le fils maudit pour une faute originelle que l'on découvrira peu à peu, et surtout, dont on découvrira l'ampleur des répercutions sur sa vie, sur la vie de sa famille, dans laquelle les mots "solidarité" et "fraternité" n'ont aucun sens. Les codes de la bourgeoisie ont tellement été intégrées chez les Clavery qu'ils sont incapables de s'en détacher, même quand la vie de l'un des leurs est en jeu. Augustin apparaît véritablement seul, surtout que Mathias ne fait pas grand chose pour l'aider - une habitude, chez lui.

Etouffant ? Oui. Prenant ? Aussi. Je me suis laissée prendre au jeu de cette lecture, et j'espère qu'il en sera de même pour vous.
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In vino veritas

Ayant déjà eu un aperçu de l'écriture à quatre mains de ces deux autrices avec "Des cendres en héritage", j'étais sûre que ce titre allait me plaire. Toute deux ont un talent pour le thriller psychologique indéniable. Il ne leur faut que quelques personnages pour avoir une histoire assez tordue, machiavélique, dont les acteurs cacheront leur vraie personnalité jusqu'au mot fin.



Nous partons dans le bordelais, pas très loin de chez moi, où les vignes recouvrent une grande partie de cette région. Les propriétaires vignerons en sont fiers et ne lâcheraient leurs affaires pour rien. C'est justement ici que l'histoire de deux familles va se révéler sous nos yeux. Jalousie, trahison, meurtre, accident, vengeance, Aurélie est assassinée lors de son vernissage, son mari, gendarme, sera le premier mis en cause.



Deux familles tournent autour de ce thriller policier, que s'est-il passé avant, hier, dans le passé de chacun! Plusieurs pistes se dérouleront mais jusqu'au mot fin vous ne saurez rien! Un roman addictif qui se lit comme on boit un bon rhum arrangé. À ce jour, j'ai lu entièrement la bibliographie des deux autrices et je m'en suis délectée à chaque fois.



"Cerf, cerf, ouvre-moi! Ou le chasseur me tuera! Lapin, lapin, entre et viens me serrer la main."



Pour info vous pouvez trouver gratuitement et légalement la nouvelle "Des cendres en héritage" sur le site des éditions Taurnada que je remercie vivement pour m'avoir permis de lire ce dernier titre. Merci à Joël Maïssa pour sa gentillesse.


Lien : https://passionlectureannick..
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In vino veritas

Quelle Claque!! Ce thriller est une petite pépite à mettre entre toutes les mains. Écrit à quatre mains (c’est une première pour moi), c’est une vraie réussite.



Dès les premières lignes, j’ai eu du mal à le reposer et ce n’est qu’à regret que je devais le laisser. Je l’ai lu en moins d’une journée.



L’écriture est fluide et nette. Ici les pistes s'enchaînent, avec des coupables parfaits, mais qui est vraiment le meurtrier? Qui en voulait à cette galeriste, qui à première vue était sans histoire. Mais il ne faudra pas bien longtemps aux gendarmes chargés de l’enquête pour écailler cette vie pas si parfaite que ça.



In vino veritas est complètement addictif, un vrai page-turner. Nous sommes plongés très rapidement dans le feu de l’action et ici aucun temps mort n’est permis. Les théories et les coupables s'enchaînent à un rythme impressionnant et ma théorie du début était bien loin de la réalité. Cette affaire ne sera pas résolue en deux temps trois mouvements et le final vous laissera sans doute comme moi, sans voix. Je ne m’attendais pas du tout à cette fin.



Aucune longueur n’est à déplorer, on sent la maîtrise dans ce thriller psychologique. Le récit est crédible et nous entraîne dans une lecture compulsive (juste un chapitre de plus…). Les personnages sont ciselés, un vrai travail d’orfèvre. De plus, les auteures abordent un sujet de société encore trop tabou.



C'est un gros coup de cœur pour moi. Je n’en suis pas sortie indemne.

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Des cendres en héritage

Je serai brève : cette nouvelle fut un véritable coup de coeur pour moi parce qu’elle a su m’émouvoir, profondément, par son dénouement auquel je ne m’attendais pas, dénouement qui a été porté par le personnage d’Isidore Vidiol.

Un nourrisson blanc a été trouvé indemne, protégé par une fillette noire qui a survécu elle aussi, mais pas le jeune garçon, noir, qui était avec eux. La couleur de peau compte et si l’on se préoccupe (un peu) de la fillette, c’est à cause de ce magnifique bébé blanc, bien blanc. Deux grandes familles se disputent le nourrisson, qui est leur héritier. Oui, la seconde cause de cette préoccupation est là : c’est un garçon ! Les filles, les femmes, n’ont pas le droit d’hériter, la reconnaissance de cet enfant assurera la position de sa mère et surtout, garantira le maintien des biens dans la branche aînée de la famille. Isidore Vidiol a été mandaté par une des familles pour enquêter mais, lui assure-t-on, il est parfaitement libre de ses conclusions. Libre, il le sera, il assumera totalement son choix. Il rencontrera les deux mères, qui toutes deux lui affirment avoir la preuve que cet enfant est bien leur enfant Je citerai les témoignages de domestique, une photo, ou, tout simplement, la reconnaissance par la mère de son enfant. Mes preuves choisies sont nombreuses et pas toujours fiables, il est évident qu’un domestique reconnaîtra l’enfant, ne démentira pas sa maîtresse. Isidore « entendra » aussi la fillette noire, que l’événement a rendu muette. Mais oui, Isidore l’entendra et la rassurera – elle aussi a tout perdu, et il est sans doute l’un des seuls à se préoccuper d’elle et de ce qu’elle deviendra, après. Nous, nous saurons qui elle était – avant.
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De l'or et des larmes

Trop proche du but, de la gloire et peut-être de l’or ?



Complexe et intense histoire dans le milieu sportif … de haut niveau, de souffrance physique et de challenge.

On ne s’ennuie pas une minute, projeter déjà en 2024 juste avant les JO de Paris, Isabelle Villain nous entraîne et préforme comme pour ses athlètes à une curieuse enquête. Un couple d’entraîneur surexcité, drames et violences psychologiques.



Le retour de notre Brigade avec Rebecca et son mari Tom. Son équipe toujours aussi soudée vont devoir trouver beaucoup de courage pour délier les langues dans ce milieu aussi fermé.

Triple salto , on en redemande encore … un bon thriller.
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De l'or et des larmes

Avec De l’or et des larmes, Isabelle Villain nous entraine dans les coulisses du sport de haut niveau… et son omerta ☹

La tenue avec des paillettes, le maquillage, les coiffures élégantes, c’est ce dont rêvent toutes les fillettes qui évoluent en gymnastique… avec l’épreuve reine : le sol, la plus longue, qui regroupe toutes les qualités d’une gymnaste.

La Marseillaise, le drapeau français, l’or autour du cou, le podium, c’est l’aboutissement ultime dans la carrière d’un athlète.

Entre les 2, des années d’entrainement intensif, de sacrifices, d’abnégation, de blessures aussi… pour espérer atteindre le Graal !

Beaucoup d’appelées et peu d’élues…

Alors, être repéré par le Numéro 1 des entraineurs en France et intégré son équipe (la team Provost) est LA chance d’une vie… les jeunes comme leurs parents ne s’y trompent pas !

Ces quelques années avant les JO de Paris 2024 seront décisives dans leur carrière… décisives mais au prix de quels sacrifices ?

Zéro erreur, zéro tolérance, zéro faiblesse… et zéro contact avec leur famille… TOUT est axé sur leur entrainement avec un seul objectif : L’ OR olympique à l’été 2024 à Paris…

Conditionnées par un rituel proche d’un « lavage de cerveau », ces jeunes filles sont prêtes à tout subir… jusqu’à l’indicible…

L’accident qui coûte la vie à leur entraineur va rapidement se révéler être un assassinat… mais qu’importe, il faut avancer… que tous les sacrifices consentis depuis des années ne l’aient pas été en vain !

Rebecca et son équipe vont aller de surprise en stupeur en découvrant les dessous de ce monde ultra médiatisé mais ultra secret…

J’ai été cueillie à froid par ce roman… ce qui m’a le plus choquée n’a pas été les révélations mais plutôt le silence prolongé des victimes même confrontées à des preuves irréfutables !

Ce qui m’a aussi beaucoup gênée est l’attitude des parents acceptant tout pour une gloire hypothétique de leur rejeton !

Malgré le mouvement « me too », on comprend bien que la loi du silence demeure bien ancrée dans certains milieux… et le sport semble en faire partie…

Un roman marquant… une fiction (ou pas…) surfant sur la trame de la réalité avec les protagonistes réels de cet univers.

Bravo à cette Louve et bienvenue dans la longue liste des auteur(e)s que je vais suivre 😊

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Peine capitale

Un cadavre est découvert dans le lac de Boulogne, tout laisse pensé à meurtre, Rebecca de Lost va mener l'enquête avec son équipe, mais voilà que d'autres cadavres apparaissent... Pourtant tous ses cadavres n'ont rien en commun, alors sont ils vraiment en lien avec l'affaire qui nous préoccupe ?



Découverte pour moi de l'écriture de Isabelle Villain et je dois dire que je suis conquise !

Ce roman ce lit vite, les personnages sont attachants, l'intrigue palpitante. Nous rentrons dans l'histoire des les premières pages. Rebecca est un personnage que j'ai beaucoup aimé et que j'ai hâte de retrouver !
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