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Critiques de Isabelle Villain (722)
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À pas de loup

Je découvre l'autrice avec ce thriller psychologique et sociétal et je dois dire que c'est une réussite ! Je lirais d'autres livres de l'autrice avec grand plaisir !



Rosalie, accompagnée de son mari et de son fils vont décider de quitter leur vie à mille à l'heure pour s'installer à La Barberie, un éco-hameau dans les Alpes-de-Haute-Provence. Plusieurs familles y sont installées et apprennent à vivre en communion avec la terre et en harmonie avec les saisons pour fuir cette société de surconsommation. Mais un jour, l'équilibre de cette nouvelle vie va ce fissuré et virer au cauchemar...



Comme le dit l'autrice, l'histoire commence "À pas de loup". Elle prend le temps de mettre en place l'environnement, les personnages et la façon de vivre de ces familles.

L' abattage des loups est-il la solution pour éviter aux éleveurs de perdre leurs brebis ? Décider de changer de vie en ne vivant que de ces récoltes que ce soit pour ce nourrir ou pour en vivre, est-il vraiment le secret du bonheur ? Plusieurs sujets abordés dans ce roman m'ont beaucoup intéressé et m'ont poussé à la réflexion plusieurs fois.



Les 100 dernières pages ont été beaucoup moins reposantes ! Un enchaînement de violence déferle de chapitre en chapitre et nous mène droit en enfer. Nous y découvrons toute la noirceur humaine sur fond d'emprise, de soucis psychologiques ou encore de secte. En commençant le livre, jamais je n'aurais pensé que l'autrice nous emmènerait vers une fin aussi machiavélique !



Un livre au départ très instructif au vue des sujets, avec des personnages de caractère, et par la suite, un thriller comme je les aime, bien noir ! N'hésitez pas ! La plume d'Isabelle Villain vous transportera au-delà de ce que vous pouvez imaginer...
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À pas de loup

Bonsoir les babeliophiles aujourd'hui petit retour sur ma dernière lecture "A PAS DE LOUP" de Isabelle Villain.

Alors que dire de ce petit thriller court lu en un jour. Heureusement que dans ce eco-hameau nomme La Barberie il y a peu de famille ,car l'auteure nous fait à chaque couples un chapitre du pourquoi ils ont décidé de changer de vie et c'est à peu près la même raison à chaque fois donc un peu lassant et prévoyant. Comment pourrait on apprécier Rosalie avec son esprit machiavélique et sournois mais j'ai eu beaucoup d´empathie pour Philippe et Martin. ce qui nous fait une intrigue que j'ai bien aimé même si celle ci est un peu facile et rapide malheureusement. Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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De l'or et des larmes

De l’Or et des Larmes, Isabelle Villain

Je ne pouvais pas, en ce dernier jour de🌸 mon Challenge Juillet Sororité🌸 Édition 2022, ne pas vous parler du dernier roman d’Isabelle Villain.

Bon Ok je triche un peu, je l’ai lu en début d’année, et j’ai tout de suite étais happée par l’histoire, bouleversée quoi ! Et du coup j’ai mis du temps à le digérer n’arrivant pas à le chroniquer. Et puis le temps à passer et même si De l’or et des larmes m’ait resté en mémoire, je n’ai malheureusement pas pris le temps de vous en parler.

Aussi aujourd’hui je me rattrape car vraiment il faut découvrir ce titre engagé d’Isabelle Villain. Il y a un petit coté militant que j’ai beaucoup apprécié dans ce titre. Clairement aussi un coté féministe qui m’a énormément plus.

De l’or et des larmes vient appuyer les trop peu nombreux témoignages d’athlète de haut niveau qui dénonce les abus de tous genre exercés sur des jeunes gens en pleine construction physique, psychologique et intellectuelle.

Mais alors que nous raconte De l’or et des larmes :

Le médiatique entraîneur de gymnastique Jean-Luc Provost meurt dans un accident de voiture six mois à peine avant les jeux Olympiques de 2024. Si la thèse du suicide est rapidement écartée, l’affaire, tenue pour politiquement sensible, est confiée au groupe de Lost. Rebecca et son équipe s’immergent alors dans ce milieu où athlètes et familles sont prêts à tout pour décrocher l’or olympique.

Vous l’aurez compris on est là dans le domaine du sport de haut niveau. Mais pour autant pas la peine d’être un-e pratiquant-e ou un inconditionnel-le du sport et de la gymnastique en particulier pour apprécier cette intrigue.

Non, cette histoire aurait presque pu se passer dans n’importe quel milieu où des adultes ont une emprise sur les enfants, à l’école avec des profs, à l’hôpital avec des soignants, dans une congrégation religieuse avec des ecclésiastiques…, partout où un adulte devient un référents pour l’enfant.

Ce qu’il y a de plus ici dans ce milieu très compétitif, c’est que les enjeux sont élevés et tout cela rajoute de la dramaturgie à la tragédie qui se joue sous nos yeux.

En effet, dénoncer des violences que quelques ordres que se soit dans le sport est un processus complexe, car les victimes restent convaincues que dénoncer de telles violences compromet la suite de leur carrière. Et elles ont malheureusement raison !

J’ai moi même expérimenté le sport à haut niveau mais mon sport avait vraiment moins de contraintes physiques et psychologiques que chez les gymnastes, ou chez les danseurs et danseuses de l’opéra ou les patineurs et patineuses artistiques.

Si je vous parle de ça c’est que l’histoire que développe ici notre autrice fait écho à d’autres histoires, bien réelles celles-ci comme le témoignage en 2020 de Sarah Abitbol ou encore celui en 2021 d’Isabelle Demongeot pour ne citer qu’elles.

Alors le sport un milieu dangereux ? Oui , aucune doute, surtout sous la plume acérée d’Isabelle Villain

Et…Ce que l’on peut dire aussi de ce dernier polar d’Isabelle Villain c’est qu’il nous permet de retrouver avec grand plaisir son enquêtrice fétiche, Rebecca Lost et tout son groupe. De rentrer un peu plus aussi dans leur vie privée et leur intimité. Et qu’en plus, une nouvelle fois , Rebecca nous entraine dans une enquête sensible qui pointe des problèmes de société très actuels mais à la fois universel et toujours pas réglés malgré les lois qui sont voter pour défendre les plus vulnérables.

Alors merci à notre auteure de vouloir par la fiction faire bouger les lignes.

La réalité parfois malheureusement dépasse la fiction pour autant la fiction permet de nous faire comprendre les danger de celle-ci !

Et en ça, Isabelle Villain excelle surtout avec sa plume à la fois incisive et sensible et son style tout en empathie et en sincérité.

Moi je n’est plus qu’un mot à dire, Bravo ! Oui bravo pour ce polar psychologique et clairvoyant.

Et merci aussi parce que je suis sur que cette fiction peut permettre à la parole de se libérer dans un milieu où dans chaque fédération le machisme est largement la norme.
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De l'or et des larmes

Nous sommes ici dans le sport de très haut niveau, dans l'équipe de gymnastique française, et l'histoire débute pendant les jeux olympiques de 2024. Au début, nous ne savons pas grand chose, si ce n'est que l'équipe a été rudement éprouvée. Puis, retour en arrière, et le récit policier se met en place.



Le pire est en effet survenu. Il faut simplement définir ce qu'est le pire, et le récit permettra à chacun de s'interroger. Qu'est-ce que le pire ? L'assassinat de leur entraîneur, sans qui parvenir à la victoire semble impossible ? Ou d'autres faits, qui auraient conduit à son assassinat ? J'ai trouvé assez angoissant le récit de la vie menée par ses adolescents - parce que ce sont des adolescents, pas des adultes. Non, je ne suis pas admirative de leurs parcours, tout au service de leur passion, parce qu'ils sont loin de leur famille et que celle-ci n'a absolument aucun regard sur la vie menée par leurs enfants. Oui, l'on peut dire que les parents aussi font des sacrifices - au détriment parfois, souvent, des autres enfants de la fratrie. L'impact sur le corps et sur l'intellect est énorme parce qu'à la moindre blessure, tout peut se terminer. Et c'est dans ce milieu, dans ce contexte, que le groupe Lost devra résoudre le meurtre de celui qui devait mener son équipe à la victoire.



Le temps a passé depuis la précédente enquête. Oui, il est des enquêteurs qui ne vieillissent pas, qui n'évoluent pas, ce n'est pas le cas de ce groupe. Certains ont un enfant, des enfants ont grandi et sont devenus des adultes. Les couples se forment ou au contraire ne se forment pas, les amitiés perdurent et le temps qui passe amène à se poser des questions sur les choix qui ont été faits dans la vie. Mener sa vie personnelle et sa vie professionnelle n'est jamais chose facile, et ce récit nous le rappelle aussi.



Reste, et en tentant de ne pas trop en dévoiler, le choix fait par l'autrice dans la conduite et la construction de son récit. Parce que certains faits sont inattendus. Parce qu'ils existent aussi. Parce qu'en parler, quand ils existent, semble quasiment impossible. A chaque fois que je lis un roman qui traite des violences faites aux femmes, aux adolescentes, je me dis que les choses évoluent véritablement très lentement.
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Naissance

J'ai apprécié cette nouvelle policière qui nous plonge dans le Paris de l'après-guerre, avec une police exsangue, sommée de se réorganiser, le tout sans moyens, face aux gangs qui sévissent, comme la bande des Apaches ou le gang des Tractions avant.



Pour l'inspecteur Sorret et son adjoint Venturi, une affaire ténébreuse se présente : un couple tué à son domicile, sauvagement attaqué et roué de coups. Le mari, Emile Chapuis, est décédé, la femme encore dans le coma. On soupçonne un amant, et les deux policiers recueillent les témoignages ; mais il faut faire vite, sans quoi l'affaire sera classée. On sait également qu'Emile Chapuis était en possession de dessins authentiques et d'un tableau du peintre Chagall, donnés par celui-ci lorsqu'il était tout jeune émigré russe, sans argent, pour payer son repas au restaurant d'Emile. On sait également que les deux époux se disputaient, et que Jeanne était "une femme légère"...



La nouvelle est bien écrite, d'une écriture efficace et sans fioriture, on rentre dans l'histoire facilement. Je n'étais pas sûre au début d'avoir bien affaire à une nouvelle policière, mais cela s'est précisé au chapitre 2, lorsqu'on trouve le couple en sang à son domicile, et que l'auteur nous présente l'inspecteur Sorret et son adjoint. J'ai bien aimé la couleur historique, les personnages sont bien posés et cette nouvelle de 25 pages se laisse lire facilement. Un bon moment de lecture.



Le plus : le tableau de Marc Chagall, Naissance, existe réellement, et a été peint en 1912. C'est un bon support pour le développement d'un récit policier avec un ancrage historique.
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À pas de loup

Je découvre Isabelle Villain avec ce roman que j'ai eu un vif plaisir à lire. Il est vrai que j'étais intéressée dès le départ par le thème de cette communauté vivant en auto-suffisance, dans la simplicité volontaire.



En même temps que nous faisons connaissance avec les différents personnages, leurs motivations pour être venus vivre à la Barberie, et la manière dont tous ont croisé le chemin du "papé", Michel, qui a fondé le village, nous apprenons le fonctionnement et les différentes solutions mises en oeuvre pour vivre et travailler ensemble dans ce village loin de tout, notamment pendant l'hiver. Cela semble un cadre idéal pour vivre, et c'est souvent ce que ressent chacun, au moment où il fait une pause dans sa journée, conscient de sa chance de vivre en pleine nature.



Rosalie fait partie des premiers arrivés, avec Philippe, son mari, et leur fils Martin, et l'installation dans le village, la qualité de vie pour des familles avec enfants, ne les ont pas déçus. Seulement, lorsque Michel est tombé malade puis est mort, passant le relais à Rosalie, qui s'efforce de gérer au mieux ses responsabilités, la mésentente s'est installée : Philippe est devenu mécontent des choix de Rosalie, et il s'est souvent opposé aux décisions qui devaient se prendre en commun. Lorsqu'en plus un incident l'a placé en faute grave envers les autres, il lui a fallu partir, et il n'a pas pu voir son fils pendant deux ans.



C'est donc assez rapidement que les problèmes de Rosalie commencent : Martin disparaît en pleine nuit, enlevé par son père qui l'emmène avec lui et refuse de le ramener. Rosalie commence à perdre ses moyens, mais cherche à rester la femme forte qu'elle est pour tout le monde, d'autant plus que d'autres problèmes requièrent son attention - le plan loup défendu par les écologistes locaux, la maladie subite de Nadia qui résiste aux traitements par les plantes et aux prières, des locataires qui ne paient pas leur loyer... Rosalie trouve une solution pour tout, et les habitants de l'éco-hameau lui sont reconnaissants de si bien les protéger, mais un peu déstabilisés par son attitude...



Je ne peux pas dire que j'aie vraiment anticipé ce qui allait se passer, d'ailleurs ce n'est pas ce qui m'intéressait le plus dans ce roman, toutefois je m'y suis laissé prendre avec plaisir, et j'ai suivi avec intérêt les différents rebondissements bien menés et l'évolution des personnages. La construction est bien pensée, et après un tournant dans le roman - tournant insidieux car le dérapage est amené loin en amont, comme si des petits cailloux glissaient déjà bien avant que cela entraîne tout le monde dans la pente - on ne voit plus les événements du même oeil.



L'écriture est précise et nerveuse, souvent ponctuée de phrases nominales qui donnent un rythme sec à l'action, elle est efficace dans sa rigueur, tout en distillant de manière sûre les émotions des personnages, parfois à hauteur d'enfant quand il s'agit de Martin.



C'est un roman à découvrir, que j'ai trouvé intéressant et très maîtrisé.
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À pas de loup

Jusqu’où iriez-vous pour vos enfants ? Cela dépend de ce que vous souhaitez pour eux. Rosalie et Philippe ont tous les deux une bonne situation, ils auraient pu offrir à leur fils une bonne école privé, des loisirs à gogo, et les meilleurs soins. Ils ont préféré un choix autre, plus sécurisant à leurs yeux : sous l’égide de Michel, ils ont rejoint un éco-hameau dans les Alpes-de-Haute-Provence. Ils vivent ainsi loin de tout, retirés de tout, dans une parfaite sécurité, ou presque. Oui, Toby, le patou, a été dressé pour les avertir du danger, de la présence d’un intrus. Aussi, s’il n’aboie pas, c’est que tout va bien, ou presque. Mais quel intrus, ai-je envie de dire ? Qui peut avoir envie de pénétrer dans cette petite communauté, qui se suffit quasiment à elle-même, qui vend quelques produits, assurant ainsi à ses membres une (petite) source de revenue ? A moins qu’il ne s’agisse de ce loup qui prête son nom au titre du roman. Oui, le loup est là, non loin. Le loup, ou plutôt les loups, qui ont été réintroduits en France, et qui posent problèmes à la petite communauté. J’ai trouvé que les arguments des uns et des autres étaient intéressants, j’ai trouvé plus intéressant encore la plongée parmi les militants pro-loups, leurs arguments particulièrement pesés, documentés, leurs comparaisons avec nos voisins européens. Oui, la douleur d’un éleveur qui doit achever une bête agonisante est bien réelle, et il est difficile d’argumenter face à elle.



Et si le loup n’était qu’un prétexte, qu’il était déjà là, dans la bergerie ? Au matin, c’est Martin, le fils de Rosalie, qui a disparu. Qui l’a enlevé, nous le saurons très vite, puisqu’il s’agit de son propre père. Depuis deux ans, Philippe avait été exclu de la communauté. Depuis deux ans, il n’avait vu son fils qu’une seule fois. Ce qui s’est passé deux ans plus tôt, ce qui s’est passé dans cette communauté, c’est tout le roman qui nous l’apprendra, en un récit tissé serré, entre aller-retour dans le passé, pour nous apprendre aussi comment les différentes familles sont arrivées au hameau puis ont décidé d’y rester – oui, il est des familles qui sont venues, puis qui sont reparties, parce qu’elles ne se sont pas faites à ce mode de vie. Je parle bien de familles, parce que c’est le point commun entre tous ceux qui sont restés : un couple, des enfants. Une exception : Vladimir et Nadia, qui n’ont pas pu avoir d’enfants, mais qui reportent leur amour pour les enfants sur ceux de la communauté. Tous ces couples ont un autre point commun : bien connaître la société moderne et ne plus vouloir d’elle pour leur progéniture. Oui, c’est un beau projet que celui de cet éco-hameau. Alors comment a-t-il pu dévier de sa voie ? J’avais écrit « déraper » au début, mais c’est bien plus profond que cela.



Parce que Rosalie et les autres sont dans l’air du temps, finalement. Tout plaqué, oui, mais en gardant le plus souvent un immense filet de sécurité. Tout plaquer, mais utiliser les ressources juridiques, judiciaires qui sont disponibles. Tout plaquer, et s’en remettre à d’autres pour prendre les décisions les plus importantes, afin de… De quoi au juste ? De pouvoir se consacrer véritablement à sa vie de famille et à ses activités éco-professionnelles ? Oui, l’inquiétude a pour moi grandi au milieu du roman, et même si j’ai (comme souvent) tardé entre le moment de la lecture (j’ai fini le roman le 2 janvier) et le moment de l’écriture, je revis cette émotion tout en tapant ses lignes. Rosalie est un personnage qu’il est difficile d’oublier.
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Blessures invisibles



"Premier ressenti de l’année 2020, j’espère une année où le temps me permettra de lire un peu plus de livres et de m'épanouir dans cette passion dévorante qu'est la lecture."





Mes retrouvailles avec le commandant Rebecca de Lost ont été des plus enthousiastes et aussi des plus énergiques, ce livre m’a mis dans un état de stress intense jusqu’à la fin.

Toujours traumatisée par les évènements passés et la mort qui l’a touchée en plein cœur, elle va devoir s'occuper d'une nouvelle affaire assez mystérieuse.

Un ancien major de l'armée de terre est retrouvé mort sur son canapé, meurtre où suicide, il va falloir que l'équipe reste soudée pour découvrir ce qu’il s’est réellement passé dans cet appartement.

L’enquête ne va pas être si simple à résoudre.

Pendant ce temps-là, le tueur au marteau refait signe de vie et il l'attend au tournant.

Deux affaires, des pistes assez improbables, je pensais avoir une petite idée sur ce tueur mais l’auteure réussi très bien à déstabiliser le lecteur.

Mon idée était complétement fausse et c’est ça qui est trop bon dans un polar très bien étudié.

Rebecca de Lost reste toujours fidèle à elle-même, sa conscience professionnelle reste toujours intacte, elle n’hésite pas à sortir toutes ses cartes pour démasquer ce tueur qui se nourrit de souffrance.

Sous son apparence très froide et sèche, il y a son petit cœur qui attend juste d’être recollé soigneusement par un homme très patient qui saura l’attendre.

Heureusement pour elle, son équipe l’aidera à surmonter beaucoup d’épreuves et de dangers, l’union fait la force soit disant.

J’ai été encore une fois transporté au sein du 36, avec une équipe très attachante qui depuis le départ se crée un lien très familial.

C’est plus qu’un roman policier, car l’auteur réussi à nous faire passer ses messages sur des actes très graves et importants qui ont percuté notre pays de plein fouet.

L’auteur parle aussi très bien des syndromes post-traumatiques qui touchent énormément de militaires et gendarmes qui reviennent de missions dans des pays où le sang coule, la guerre et le terrorisme s'étend comme un fléau maléfique.

C'est encore un moment de lecture intense est très addictif qui m’a mis les nerfs à fleur de peau, les romans policiers d’Isabelle Villain sont vraiment remplis de ses doses très personnelles d’émotions.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce nouvel opus pleins de suspens et de surprises, j’espère vous donnez envie de le découvrir par la même occasion.






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Blessures invisibles

Maraval, un major, est retrouvé mort à son domicile, dans de très étranges circonstances. Si au début la thèse du suicide prend forme, elle est vite abandonnée. En effet, le commandant Rebecca de Lost et son équipe commencent à entrevoir des éléments qui font plutôt penser à un meurtre. En parallèle, Rebecca s’occupe également de l’affaire du tueur au marteau. Elle va donc agir sur deux fronts dans une enquête menée tambour battant.



Dès les premières pages, l’auteure tisse sa toile et elle m’a attrapée sans possibilité aucune de m’en extraire. Je ressors totalement captivée de ce thriller que j’ai trouvé maîtrisé et intelligent. L’auteure nous propose deux arcs narratifs, avec deux enquêtes différentes, et cela va à toute vitesse.



Là où j’ai trouvé ce thriller particulièrement réussi, c’est dans la dimension psychologique qu’il aborde. En effet, Isabelle va mettre en exergue ces blessures invisibles de guerre. Elle abordera le syndrome post-traumatique de beaucoup de personnes revenues de pays en conflit, ces problèmes qui ne se voient pas, mais qui n’en demeurent pas moins présents. J’ai fortement apprécié que l’auteure y fasse référence, puisque ce n’est pas très habituel.



L’enquête est parfaitement maîtrisée et je ne me suis ennuyée à aucun moment. J’ai totalement accroché à Rebecca. J’ai trouvé que c’était une véritable battante malgré les épreuves qu’elle s’est vue subir. Elle est dynamique et téméraire. Je l’ai trouvée très profonde et très bien brossée par l’auteure.



La plume de l’auteure est addictive au possible. J’y ai retrouvé tout ce que j’aime dans ce genre littéraire, à savoir du dynamisme, du rythme et de la fluidité. J’ai été séduite par ce style précis, incisif et qui va droit au but.



Un thriller trépidant, intelligent de par les thématiques qu’il aborde et que je n’ai pas l’habitude de croiser dans mes lectures, le tout servi par une héroïne inspirante et charismatique et un style entraînant et additif. À découvrir sans hésiter.
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Mauvais genre

Joël, des Éditions Taurnada, a eu la gentillesse de m’envoyer Blessures invisibles, qui sort, le 9 janvier 2020. Aussi, je me suis empressée de lire Mauvais genre qui était dans ma PAL, afin de faire connaissance avec l’équipe du commandant Rebecca de Lost.





Le premier chapitre relate une scène de violence conjugale insoutenable, en 1993. Puis, le deuxième, vingt-trois ans plus tard, présente Rebecca, pour ceux qui comme moi, n’ont pas lu les deux tomes précédents. Ensuite, l’auteure enchaîne par le meurtre d’une jeune femme. L’affaire pourrait être vite entendue, mais les enquêteurs ne s’arrêtent pas aux évidences. A cela s’ajoute la résurgence d’une ancienne enquête, etc.





Isabelle Villain aborde des thématiques fortes : violences conjugales, pédo-criminalité et une autre que je ne citerai pas, car je spolierais le livre. Les faits sont décrits sans détour et ne peuvent que remuer. Le réalisme des scènes est percutant et des messages forts sont passés. En effet, l’auteure décrit les conséquences des sujets traités, provoquant une réflexion chez le lecteur.





Au sujet des intrigues, pour certaines, je me suis fait avoir comme une bleue qui n’a jamais lu de polars et j’ai adoré cela. Mais attention, je n’ai pas dit mon dernier mot : pour une affaire non résolue, j’attends de lire Blessures invisibles afin de savoir si mes soupçons sont justes.





Rebecca est une femme que j’ai beaucoup aimée. Il est facile de s’identifier à elle. Comme nous tous, elle a un vécu et des failles et elle nous ressemble, elle n’est pas caricaturale. Aussi, sa personnalité et les événements qui touchent son équipe donnent de l’émotion.





Avec un style direct, Isabelle Villain m’a, immédiatement, accrochée. J’ai adoré Mauvais genre qui m’a remuée, émue et qui m’a happée par son suspense. Rebecca est une héroïne à suivre.




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In vino veritas

"In Vino veritas" est un roman à quatre mains, d'un tandem d'autrices ayant déjà une certaine expérience dans le roman noir.



Le roman n'est pas très long et est un véritable page turner, une grande soirée m'a suffi pour en venir à la conclusion et je voulais à tout prix savoir, rapidement, si mes hypothèses étaient justes (l'ennui de lire beaucoup de noir, c'est qu'on devine souvent où les auteurs veulent nous emmener).



Saluons aussi une thématique que je n'ai jamais rencontrée dans aucun autre roman, et traitée, par ailleurs, de façon sensible.



J'ai regretté, toutefois, de n'avoir pu m'attacher à aucun des protagonistes de cette histoire, protagonistes que j'aurais préférés s'ils avaient été un peu plus fouillés et dont je n'ai pas compris certaines réactions.



Par ailleurs, si une nouvelle édition devait voir le jour, il serait bon que l'éditeur fasse revoir le travail de correction qui a, visiblement, été un peu hâtif, ce qui ne rend pas justice au travail des autrices.



En conclusion, une lecture agréable, même si certains points m'ont un peu manqué pour le coup de cœur.
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In vino veritas

Et bien oui, après avoir lu ce thriller, j’ai perdu connaissance quelques instants … le syndrome de Stendhal qui ne s’est pas appliqué à un tableau mais à la lecture d’un récit …

Bref, concis, bourré d’amertume, de remords, de mensonges, de regrets et oui dans ces deux familles bourgeoises bordelaises, il est temps de remettre les pendules à l’heure.

Après un bon verre de rouge, peut-on oublier un geste critique, jusqu’à la mort ?

Des gendarmes démêlent une enquête assez tordue… première partie, on découvre deux clans, deux familles. Un vernissage, une galeriste assassinée.

Le mari, gendarme est fortement soupçonné… tous s’éloignent de lui et pourtant il faudra attendre le dernier chapitre pour comprendre ce polar psychologique.

À votre santé, attention à l’abus d’alcool, aux œuvres aborigènes ! À ne pas mélanger.
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De l'or et des larmes

Nous nous retrouvons avec « De l’or et des larmes » dans un polar mettant en scène l’équipe du « Lost » que l’on retrouve dans les précédents romans d’Isabelle Villain qui est une brigade d’enquêteurs de la police aux personnages attachants.





Ce dernier roman est mon préféré de la série pour le moment, j’ai trouvé que l’enquête était cohérente, on reste dans une enquête classique mais ce n’est pas un mal car c’est bien écrit, bien pensé et intéressant.





L’intrigue tient en haleine de bout en bout, dans un milieu (la gymnastique de haut niveau) que je connais un petit peu car je regarde les jeux olympiques tous les 4 ans, sans être un expert, cela me parlait, sans compter les contraintes d’entraînements intensifs mettant la pression sur des jeunes gens et qui sont bien connus dans certains sports de haut niveau.





Ici il y aura un meurtre, mais pas que, cela sera le début d’une histoire bien plus sordide et dont la fin m’a réellement surpris.





Je vous conseille vivement ce livre, dont vous n’êtes pas obligés d’avoir lu les précédentes enquêtes pour vous immerger et comprendre, il n’y a pas d’incidence, si ce n’est la vie privée des enquêteurs et quelques références (mais quand c’est le cas on nous dit de voir telle ou telle enquête précédente).



Les amateurs d’enquête, de déductions, d’investigations, seront comblés.
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De l'or et des larmes

A quelques mois des Jeux Olympiques de 2024, l’équipe française de gymnastique perd son entraineur, Jean-Luc Provost, dans un terrible accident de voiture. Après expertise, il s’avère que les freins ont été sabotés, ce qui transforme l’accident en homicide volontaire. La commandante Rebecca de Lost se voit confiée cette affaire sensible, avec un impératif de taille: résoudre rapidement l’enquête en faisant face à une importante pression médiatique. J.L Provost était en effet l’homme susceptible de mener la France à la médaille d’or, ce qui rend son assassinat particulièrement incompréhensible!



Isabelle Villain nous entraine dans l’univers impitoyable du sport de haut-niveau, un monde où ne priment que la ténacité à l’entrainement, l’acharnement, la persévérance, le tout dans un seul et unique but : obtenir le Graal, l’or olympique. De jeunes athlètes, entrainés dès leur plus jeune âge, conditionnés du matin au soir sept jours sur sept, pour atteindre la plus haute marche du podium, voient leur enfance et leur adolescence sacrifiée dans cet unique objectif, hélas souvent illusoire. En tant qu’ancienne athlète, Isabelle Villain connait particulièrement les problématiques liées à cette idéologie sportive implacable et les retranscrit dans ce roman avec beaucoup de justesse et d’empathie. On comprend parfaitement les motivations de ces jeunes élus et de leurs familles dans leur quête de la médaille d’or, en dépit des sacrifices et de la mise en danger physique et mentale que cela implique. Beaucoup d’appelés et peu d’élus dans ce monde cruel, qui laisse sur le carreau ceux qui n’atteignent pas l’excellence. Une fois lancés dans la spirale de réussite les athlètes ne peuvent faire marche à arrière car le sport est devenu toute leur vie. Cet univers bien réel, brillamment décrit par l’autrice est en lui-même assez vertigineux et glaçant. A cela, Isabelle Villain rajoute une enquête, pour le moins sordide et là je vous avoue qu’à plusieurs reprises je me suis sentie révulsée et écœurée. Sans divulguer l’intrigue, je peux juste préciser que les éléments du récits sont inspirés de faits réels, multiples et odieux qui salissent le monde du sport depuis de trop nombreuses années.



Un style dynamique, une enquête ponctuée de multiples rebondissements, des personnages fouillés, intéressants, dont les points de vue divergent et s’opposent, provoquent la réflexion chez le lecteur. Les thèmes abordés sont actuels, riches et complexes. J’ai particulièrement aimé le personnage de Rebecca de Lost, une femme, féministe dans l’âme, confrontée à des situations révoltantes, qui l’impactent jusque dans sa vie privée. De l’or et des larmes est un roman qui se lit très rapidement, qu’on ne lâche pas. Je remercie très sincèrement Jöel des Editions Taurnada, de m’avoir proposé la lecture de ce roman, j’ai grâce à lui pu découvrir la plume d’Isabelle Villain que j’ai beaucoup apprécié.
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À pas de loup

Un de mes premiers coups de coeur de 2021.

Pardon de vous le livrez seulement maintenant

Quand Rosalie, Philippe et leur fils Martin s'installent à La Barberie, un éco-hameau au coeur des Alpes-de-Haute-Provence, le rêve tourne rapidement au cauchemar.

Avec ce roman Isabelle Villain m'a totalement surprise en changeant de registre, passant du roman policier procédural au thriller psychologique. Mais ce qui ne change pas chez Isabelle c'est sa plume toujours aussi fluide. C'est aussi cette façon qu'elle a de personnalisé ces héros. D'entrer dans leur tête. Car ce qui fait la particularité de ce polar c'est sa forme mais aussi la merveilleuse façon due l'auteur a de camper ses personnages.

Et l'on comprend comment ces idéalistes, ses simples quidams qui aspirent simplement à vivre plus librement, plus sainement peu à peu dérivent vers un futur qui au lieu d'être enchanteur et enchanté devient sectaire, étriqué et en total replis sur lui-même.

Oui vraiment si la tendance du retour au source semble être une porte de salut pour notre survie c'est sans compter sur les travers de notre humanité. Ne dit-on pas l'homme est un loup pour l'homme. Le loup le personnage emblématique de cette intrigue.

Alors merci Isabelle pour ce roman emprunt d'espoir mais aussi de réalisme.


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Mauvais genre

Le résumé : Hugo Nicollini est un garçon différent des autres gamins de son âge. Un père brutal. Une maman protectrice. Un soir, il est témoin d'une dispute entre ses parents. Une de plus. Une de trop. Cette fois-ci, sa mère succombera sous la violence des coups.

Vingt-trois ans plus tard, l'équipe du commandant Rebecca de Lost enquête sur la mort d'une jeune femme, sauvagement poignardée dans son appartement. Pas d'effraction. Pas de vol. Pas de traces de défense. L'entourage de la victime est passé au crible, et l'histoire du petit Hugo va refaire surface bien malgré lui.



Voilà encore une belle découverte des Editions Taurnada. Isabelle Villain signe un polar efficace et concentré dans lequel on ne s'ennuie pas. Pas de temps mort dans l'action et de scènes inutiles comme on en voit parfois dans ce type de roman. La plume est ciselée et élégante ; des phrases courtes et percutantes comme je les aime. le suspens est maintenu intact jusqu'aux dernières pages et monte en crescendo. Un livre que vous ne lâcherez pas avant de connaître le dénouement. Je ne dirais pas que ce texte défie les lois du polar en se démarquant de manière originale mais cela n'en reste pas moins une excellente lecture. Il faut noter aussi toute la recherche réalisée sur la police judiciaire et son fonctionnement car on relève parfois de nombreuses incohérences dans les thrillers et on ne peut que féliciter ici Isabelle Villain du soin pris dans les détails pour offrir au lecteur un récit solide et crédible. L'auteur a visiblement du talent et de beaux jours devant elle.
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In vino veritas

  Ce roman écrit à quatre mains m’a intriguée. J’avais déjà lu des œuvres de ces deux autrices. Comme une image de Magali Collet, et De l’or et de larmes pour Isabelle Villain, et j’avais passé un bon moment avec chacun de ces thrillers. J’ai donc été piquée de découvrir ce que donnait l’alliance de leurs univers. J’ai profité des fêtes de fin d’année pour le déguster.



   In Vino Veritas présente le meurtre d’une jeune femme, assassinée lors du vernissage organisé dans sa galerie. Parmi tous les notables de la région, les secrets, les complots et les petites magouilles vont bon train, alimentant rancœurs et mobiles. Dans ce contexte, deux frères, Mathias – le mari de la victime – et Augustin, son aîné, vont se retrouver. La détermination de l’un étant un élément capital dans la liberté de l’autre.



  Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé l’atmosphère familiale créée par les autrices. Chez les Clavery, les non-dits gangrènent tout. L’orgueil du père fait de l’ombre à tous, la mère se complaît dans son rôle de maîtresse de maison parfaite, Mathias – l’enfant fragile suite à un accident de voiture lorsqu’il était enfant- est porté aux nues. Couvé par sa mère, idéalisé par son père, il souffre aussi de cette atmosphère pesante et de la rivalité que cela a instauré avec son frère Augustin. Ce dernier est finalement le vilain petit canard de la famille, celui à qui on reproche tout, mais vers qui l’on se tourne en cas de besoin. Son retour au moment du drame est décisif : pour Mathias, pour sa famille mais aussi pour lui-même.



  Les autrices ménagent dans ce roman des rebondissements que nous ne voyons pas venir tout de suite, elles sèment des indices que nous prenons plaisir à trouver, récolter pour démasquer le coupable. Ce qui est intéressant, c’est que l’explication du meurtre d’Aurélie n’est pas manichéenne. Il y a des torts partagés, une victime loin d’être toujours innocente, un coupable lui-même bien amoché. J’ai aimé les renversements de situation proposés, les révélations étonnantes alors que nous pensions que tout était plus ou moins réglé.



  Un des atouts de ce roman est de présenter des personnages très humains. Au cours de ce thriller, nous découvrons les petites turpitudes, les compromissions et les secrets de chacun. Aucun n’est épargné et finalement, tous ont concouru au drame même si tous n’ont pas achevé la victime.



  Le montage romanesque est d’une efficacité redoutable. Fort du caractère de ses adversaires, le coupable manipule, échafaude des plans, avance en tapinois et porte l’estocade quand nous nous y attendons le moins. En réalité, comme dans une tragédie, la machine infernale est lancée dès que nous ouvrons le livre et il est déjà trop tard pour éviter le drame. Avec une minutie d’horloger, les autrices tissent une inextricable toile, dont personne ne réchappe : ni le lecteur ni les personnages.



  Ainsi, In Vino Veritas est un très bon thriller, il est rythmé, il ménage ce qu’il faut de rebondissements et de surprises pour nous emporter et nous porter jusqu’aux dernières pages sans que nous nous en rendions compte. Les pages filent, nous plaignons les uns, nous doutons des autres, nous nous agaçons de puérilités et de démonstrations d’égo, nous vivons finalement l’histoire aux côtés des personnages, en témoins privilégiés et protégés. C’est donc un très agréable moment de lecture.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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In vino veritas

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de pages 191 pages sur ma liseuse.

2 auteures que j'apprécie Isabelle Villain et Magali Collet nous ont sorti un livre à 4 mains comme on dit!!!! Rancune,jalousie, pouvoir , magouilles, argent,non dit,et les auteures parlent d'un sujet peu traité dans les livres. Des suspects à la pelle pour la´mort de cette galeriste femme de Mathias capitaine de gendarmerie. Dont lui!!!!! L'enquête est simple,on creuse peu ou pas et même Mathias ne dit pas tout ce qui est un comble pour un capitaine. J´ai quand même été surpris de la´personne responsable de ce meurtre. Un bonne lecture en soit mais comme jendis toujours ceci n'est que personnel.
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In vino veritas

Un thriller complexe qui ose aborder les zones grises, la trans génération, le don que nous recevons de ceux qui nous ont précédés.

Évidement ce roman se conforme à un genre défini et on pourrait luireprocher un dénouement final qui veut nous laisser pantois... Mais c'est mené de main de maître ! Bravo aux auteures !

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Peine capitale

C'est le troisième opus d'ISABELLE VILLAIN que je lis -J'ai commencé par "A pas de loup", son dernier livre je crois ; je fais tout à l'envers !

J'ai aimé ces trois livres, et je ne peux que vous inviter à découvrir cette autrice.

Ses arguments: c'est très bien écrit, l'intrigue est bien ficelée, et les personnages sont intéressants.



Quoi de mieux pour passer un très bon moment en sa compagnie....
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