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Critiques de Ito Ogawa (1650)
La papeterie Tsubaki

4.25✩

La Papeterie Tsubaki est un pur bonheur, un récit rempli de finesse.



Ito Ogawa nous laisse entrer dans le monde d’un écrivain public. Un lieu magique où chaque détail dans la sélection du papier, de l’encre, des couleurs, de l’enveloppe, du timbre, du pinceau et de la calligraphie est choisi selon les besoins de l'émetteur et du destinataire.



Dans ces passages de délicatesse qui mélange l’art, la culture, les rituels et la gastronomie japonaise, on rencontre une multitude de personnages aux histoires, pensées et témoignages divers, tout aussi intéressants et complexes les uns que les autres.



Un roman léger qui nous offre un très beau moment de douceur!
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La République du bonheur

La suite de la Papeterie Tsubaki. Comment résister à replonger dans le quotidien si doux et ordinaire de notre héroïne Poppo ? Le camélia devant la boutique, les nombreuses boîtes aux lettres pour expédier ses travaux d’écriture, le cerisier de sa voisine, les sorties aux temples : on retrouve tout cela dans ce nouveau tome.



C’est la vie de notre protagoniste, plus que son métier, qui font le cœur de se second ouvrage. On s’aventure plus loin dans les rues de Kamakura (avec un plan !) et l’on pousse la porte de nombreux restaurants.

On apprend avec elle, sa nouvelle vie à trois.



Ito Ogawa décrit avec une pudeur toute japonaise la vie quotidienne et amoureuse de notre protagoniste et l’amour pour sa petite QP. Nul besoin d’être parent de chair pour aimer un enfant et vouloir transmettre amour, savoir et valeurs.



On lit et l’on referme l’ouvrage avec sourire et sérénité - comme toujours avec Ito Ogawa.
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La papeterie Tsubaki

Au fil des quatre saisons, des sorties aux temples shintoïstes, des boissons préparées, des lettres écrites et de ses clients, nous découvrons la vie simple et le métier passionnant et unique d’écrivain public de notre protagoniste H.



Une immersion dans la vie quotidienne d’une jeune provinciale japonaise et de son désir d’un retour à une vie simple auprès des vrais gens, de tous âges, de tous horizons, ayant tous besoins de ses services.



Mais ce sont son talent, sa personnalité et son passé qui vont se révéler à travers chaque nouveaux travaux d’écriture qui lui sont confiés.



J’aime la douceur d’Ito Ogawa. La douceur et la vérité qu’elle met dans son écriture, dans ses personnages, dans la description de la vie quotidienne japonaise.



Ici on découvre cet extraordinaire et finalement si essentiel métier d’écrivain public. A travers lui, on découvre et l’on comprend une autre facette de la culture japonaise et son inextricable et incroyable respect des traditions et désir de modernité.



La traduction est excellente comme toujours chez Picquier.



Petit plus : les lettres manuscrites que réalise la protagoniste sont visibles. On découvre ainsi d’un point de vue graphique ; tel un tableau pour les néophytes en calligraphie et écriture japonaise, le travail qu’elle a réalisée pour chacun de ses clients. Encore une manière de mieux appréhender le japonais en plus de ce qu’elle nous a décrit et justifié en amont.
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Le restaurant de l'amour retrouvé

Si tu aimes la bonne bouffe, si tu es déjà revenu vivre dans ton village d'enfance, si tu n'aimes pas les cochons domestiques, si tu as un problème avec ta mère, si tu aimes les paragraphes de 2 lignes, si tu es muet...LIS-LE



Ou sinon, va picorer ailleurs.
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La papeterie Tsubaki

C'est l'histoire de Poppo, 25 ans, qui vient de prendre la suite de sa grand-mère (au décès de celle-ci), à la tête de la papeterie familiale, qui propose également le service d'écrivain public.

Nous entrons donc avec délicatesse dans ce monde d'écritures, de belles lettres, de calligraphie.

Poppo y met toute sa passion et son application dans le but de rendre heureux les gens.

Certains poussent la porte de la boutique pour un billet doux, d'autres pour un faire-part de divorce ou encore une lettre de rupture.

Pour cela elle se fond dans la peau du client qui commande le travail d'écriture mais aussi du destinataire.

Au fil des 4 saisons, elle parfait sa maîtrise des techniques et rituels, et on assiste egalement à l'évolution de la jeune femme. Un peu comme l'éclosion d'une fleur de cerisier.



Ce roman est emprunt de douceur.

Le personnage principal est plein de bienveillance et d'empathie.

On découvre aussi les rituels culturels de la région et c'est une vraie invitation au voyage.

Plusieurs pages représentent les lettres écrites par Poppo, et je trouve que ça ajoute au charme de l'ouvrage.

La notion de transmission est aussi très présente.

Le cadre est plus "ouvert" que les précédents romans japonais, dans lesquels les actions se passaient dans des lieux plus restreints. Et j'ai beaucoup apprécié cette petite promenade en compagnie de Poppo et ses amis.

Il n'y a qu'à se laisser porter...

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La papeterie Tsubaki

Très beau livre emprunt de poésie qui se déroule en quatre temps au fil des saisons On y rencontre popo , une jeune fille de vingt cinq ans élevée par sa grand mère , à l’éducation sévère .De retour à Kamakura , la ville de son enfance , elle reprend la papeterie familiale et apprend à faire la paix avec son « aînée « 
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La papeterie Tsubaki

Formée dès le plus jeune âge à l’art de la calligraphie japonaise par l’Ainée (sa grand-mère), Hatoko revient à Kamakura pour y tenir la papeterie familiale. Outre les fournitures, la papeterie Tsubaki propose également un service d’écrivain public. Hatoko prend donc la plume selon les demandes des clients ne pouvant rédiger eux-mêmes leur correspondance : lettre de condoléances, de rupture, de vœux, etc. Pour chaque message, le choix de l’instrument d’écriture, de l’encre, du papier et même du timbre a une signification.

Quel plaisir de retrouver la poésie de Ito Ogawa ! Un roman dans lequel il faut se plonger pour en apprécier toutes les saveurs (personnellement j’ai même lu des parties à haute voix pour profiter de la poésie des mots). L’auteure nous enivre de culture japonaise à travers les rituels, les plats typiques, les fleurs, le langage ou encore l’importance des saisons. A nouveau nous sommes portés par une panoplie d’émotions, de difficultés relationnelles, de sensibilité et d’acceptation. Pour ma part, j’ai été davantage touchée par ce titre que par Le restaurant de l’amour retrouvé même s’ils sont magnifiques tous les deux !

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Le restaurant de l'amour retrouvé

« Il y a ce qui a disparu pour toujours. Mais qui, néanmoins, demeure éternellement. Et puis, il y a aussi, si on cherche avec ténacité, tout ce qu’on peut conquérir, toutes ces choses qui nous attendent. »

A la suite d’un chagrin d’amour, Rinco perd tout, même sa voix. Elle retourne malgré elle chez sa mère avec laquelle elle ne partage que sa filiation. A travers sa terre natale, elle va redécouvrir ses dons pour la cuisine qu’elle va mettre au service du bonheur des autres en préparant des plats uniques spécialement en fonction de la demande ou du besoin.

J’ai découvert la plume d’Ito OGAWA que j’ai trouvé douce, descriptive et poétique. L’auteur montre grâce aux différents personnages la complexité qui peut se cacher derrière chaque existence. L’histoire est touchante et je vous la recommande ! Le seul passage qui a pu me déranger dans cette histoire concerne Hermès, le cochon de la maman de Rinco, car la scène était excessivement descriptive mais je ne vous en dis pas plus.

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La papeterie Tsubaki

Hatoko reprend la papeterie de sa grand-mère et surtout l'activité d'écrivain public. Elle doit répondre avec délicatesse aux demandes variées, tout respectant le poids des traditions.

Personnages, fêtes, dégustations culinaires... dépaysement garanti en pays nippon
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La papeterie Tsubaki

J’ai poussé la porte de la boutique un dimanche de Janvier. On me l’avait recommandée. Je m’y suis tout de suite bien senti. Ça sentait bon le thé, le propre et la sérénité. Tout y était joli et soigné. Je n’avais pas de commande à passer mais j’avais envie de rester, de m’asseoir sur le tabouret et de me faire servir le thé par Hatoko.



« Si nous sommes voisines, Madame Barbara et moi, ce n’est sûrement pas par hasard, il doit y avoir une raison. Et si nous sommes devenues si proches, c’est peut-être parce que l’Ainée, depuis le ciel, tire des fils invisibles. »



J’étais, dans la papeterie Tsubaki, à l’abri du chahut qui se jouait dans ma tête. Elle me faisait l’effet d’une douce méditation, et j’en avais bien besoin. Je m’étais jeté à l'eau quelques jours plus tôt en rendant public une part de moi qui ne l’était pas, l’écriture.



Je dis que j’écris, mais en fait je n’écris pas, je déteste écrire. Je veux dire à la main. Je suis gaucher, ce n’est peut-être pas une excuse, mais l’écriture occidentale – comme tout un tas d’autres choses – n’est pas faite pour les gauchers, vous en conviendrez. Alors je suis comme Karen, je n’y arrive pas, et parce que l'on dit - peut-être à tort - que « L’écriture est le reflet de la personnalité », j’en ai parfois un peu honte.



Du coup je préfère tapoter sur mon clavier. En en regardant Hatoko, je me dis qu’on devrait avoir deux mots pour parler d’écriture, pour séparer la forme du fond, d’un côté la calligraphie et de l’autre la poésie. Les deux sont un art. Mais ça, je ne le savais pas avant d’entrer dans cette boutique.



« Mais l’écriture manuscrite, celle de la main d’un être vivant, possède un supplément d’âme qui ne se résume pas à la simple beauté formelle. »



J’aurai pu la regarder des heures choisir avec minutie chaque élément pour y mettre du sens. Parce que tout à un sens. Tout à un langage. Pas seulement les mots. Le choix du papier, le grain, la couleur, le choix de la plume ou du stylo, l’épaisseur du trait, la couleur de l’encre, la taille des caractères, le style, puis le choix de l’enveloppe et du timbre… Rien ne doit dénoter, briser l’harmonie de la lettre, sinon le message en sera déformé. Il s'agit là d'un art total, spirituel, qui ne réside pas uniquement dans l’esthétique. La lettre doit porter avec elle, l’âme de son expéditeur.



« C’est avec le corps qu’on écrit ».



En refermant la porte derrière moi, je me suis dit que finalement, j’aurai pu lui demander d’écrire ce texte pour moi. De l’écrire comme si c’était moi. En kanji ou en hiragana. Comme une lettre à OGAWA Ito, pour lui dire à quel point j’ai aimé sa Papeterie Tsubaki.
Lien : https://www.ferdinandselivre..
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La papeterie Tsubaki

Un livre emprunt de poésie et de sagesse...

La petite fille reprend la papeterie, tenue avant son décès par sa grand mère. Grace à la transmission de tous le savoir de son aïeul, Popo, exerce le metier d'écrivain public et nous fait partager ses questionnements tant sur la formulation que sur le "bon" papier ou timbre a utiliser en fonction de la demande. Une belle decouverte !

Mention speciale pour la reproduction des lettres calligraphiées en japonais
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La papeterie Tsubaki

La papeterie Tsubaki est un roman très tendre et plein de douceur. On y suit le quotidien d'Hatoko qui a repris la papeterie de sa grand-mère, qu'elle appelle l'Ainée, et qui vit une vie d'écrivain(e) publique. Ce roman est sans suspens ni intrigue particulière, en tant que lecteur on a pas réellement d'attentes (ce qui peut être déroutant si l'on n'a pas l'habitude de ce genre de lectures). Nous sommes simplement plongés dans une atmosphère et une culture. C'est une lecture bonbon, à savourer.





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Le Goûter du lion

La Maison du Lion sur l'île aux citrons c'est le lieu où Shizuko, 33 ans, a choisi de venir pour vivre pleinement ses derniers jours en attendant la mort.



1er coup de cœur de 2023❤❤❤

Ce livre très lumineux est une ode à la vie et aux petits bonheurs que Ito Ogawa sait parfaitement nous rappeler à travers ces goûters dominicaux où l'un des invités très spécial de cette maison partage avec les autres un petit bout de ses souvenirs, un petit de son histoire, une part de ce qu'il est au delà des apparences et de la carapace dont on se revêt.
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La papeterie Tsubaki

J’aime toujours autant la littérature japonaise et « La papeterie Tsubaki » m’a enchantée.

C’est une écriture lente et contemplative, ne cherchez pas de l’action chez cette autrice.

Ogawa Ito a un style poétique qui me touche, et je crois qu’il y a un peu de moi en Hatoko.

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La papeterie Tsubaki

La papeterie de Tsubaki est un très beau livre qui se lit facilement et rapidemment, avec la fuidité des écrivains Japonais

Il nous emmène dans des traditions Japonaises, complètement inconnus chez par l'histoire d'un personnage principale.

On par dur la place d'un fait divers ( une jeune femme perd son travail ) et voyageons avec elle au Japon...
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Le Goûter du lion

Si vous ne connaissez pas Ito Ogawa et que vous aimez la littérature japonaise, sa lenteur, sa beauté, je vous recommande vivement de découvrir cette autrice qui vous emmène toujours dans un univers incroyablement délicat. ⁠

C'est le troisième roman que je lis et dans celui-ci il est question de fin de vie. ⁠

Même si le sujet est grave, l'autrice parvient à nous transporter dans une histoire où il n'est question que de bienveillance, d'envies culinaires, d'humour même. ⁠

Shizuku, une jeune femme a un cancer et part séjourner sur l'île aux citrons. Là-bas, il y a un endroit incroyable : la maison du lion dans lequel vivent plusieurs personnes en fin de vie. ⁠

Ne soyez pas effrayé(e)s par le sujet de ce roman, bien au contraire, il est une belle piqûre de rappel sur la valeur, sur l'importance de petits rien qui font le sel de la vie. ⁠

Bonne lecture. ⁠
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Le Jardin Arc-en-ciel

Déçue par le manque d'originalité de l'intrigue.

Le livre ne m'a pas transportée : clichés, histoire téléphonée...je n'ai pas retrouvé la magie de l'amour retrouvé...ni à travers les personnages, ni à travers l'histoire ou encore les descriptions des lieux...le prochain j'espère 🤞
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La papeterie Tsubaki

Mon coup de cœur de l'année, sans hésitation. Cela faisait de nombreuses années que je ne m'étais sentie aussi investie et concernée par un personnage et son histoire, au point que j'ai versé quelques larmes (la dernière fois, c'était pour "La horde du Contrevent" - ça remonte loin). Tout dans cette histoire respire la Simplicité dans sa plus pure expression. Sur le fond d'abord avec le quotidien de l'héroïne dont l'activité d'écrivain public constitue le fil rouge de son existence, à la fois actuelle mais aussi et surtout passée. Elle a une vie simple, ordonnée par certains côtés, avec cette capacité à être dans l'ici et le maintenant lorsqu'elle se consacre à son art. La narration de son quotidien pourrait paraître inintéressante - après tout, ce n'est pas une personne extraordinaire au sens où on l'entend habituellement - mais je me suis surprise à être fascinée par ce calme et cette sérénité tout est étant intriguée par les petites touches de ci de là relatives au passé du personnage, à tout ce qui l'a construite au fil des années, par cet effet d'écho permanent entre son présent et ses activités, et ce qu'elle est au fond d'elle-même et qu'elle finit par redécouvrir et surtout accepter.



Sur la forme ensuite, avec la simplicité du style. Parce qu'il est dépouillé, chaque mot est précisément à sa place et porte de fait toute sa signification. Le style ne s'efface pas au profit du récit, il en est partie intégrante. Il y a là un minimalisme incroyablement reposant qui pourtant atteint sa cible à chaque ligne.



L'histoire est belle, douce, émouvante et donne à réfléchir sur la famille, l'amitié et soi-même.
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Le Goûter du lion

Sur un thème laissant présager une lecture sombre en raison de son thème, la fin de vie d'une trentenaire atteinte d'un cancer venant passer ses derniers jours sur une île, l'île aux citrons, dans une maison qui offre à ses résidents en phase terminale, la paix et la réconciliation avec eux-mêmes avant de passer dans l'au-delà, ce roman est majestueux, solaire, divin. La langue est poétique. L'auteur nous offre une réflexion sur l'existence, mais aussi la vie après la mort. C'est somptueux, plein d'empathie et d'amour pour soi et son prochain. À lire absolument.
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La papeterie Tsubaki

Voici un livre intéressant ! On s'attache immédiatement au personnage principal, et on aimerait bien qu'elle nous offre une boisson chaude comme à tous ses visiteurs. L'histoire est plutôt classique, une trame de découverte de secrets de famille pendant laquelle le personnage plonge dans sa propre personnalité, prend confiance en lui, etc... Le plus original est l'expérience exotique que cette lecture apporte : les réactions du personnage sont parfois déconcertantes pour le lecteur occidental, non familier du Japon, ce qui est mon cas. Pourquoi le personnage se pose-t-il telle question, a-t-il telle préoccupation, et surtout, pourquoi ne pose-t-il PAS telle question ? Par exemple, lorsqu'un visiteur italien vient lui apporter un paquet de lettres dont il voit au premier coup d’œil l'importance, pourquoi le traite-t-il avec tant de mépris ? Si un lecteur japonisant passe dans le coin...
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