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Critiques de J.-H. Rosny aîné (227)
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La Guerre du feu

ROSNY Aîné, le génial auteur de « LA GUERRE DU FEU », écrivait voici cinquante ans : « II y a cinq cent mille ans, peut-être un million d'années que nos antiques précurseurs, à peine au-dessus du niveau des grands singes actuels, allumèrent le brasier des nuits froides, alors que l'épouvantable machaerodus chassait encore dans les mêmes pâtures où vivait le mastodonte, le rhinocéros tertiaire... »

« LA GUERRE DU FEU » se déroule dans le décor fantastique de la préhistoire. L'auteur nous décrit l'effroi et la terreur de la horde des Oulhamr qui, dans le désarroi d'une rencontre désastreuse avec une horde ennemie, perdit les cages ingénieuses où elle entretenait le Feu, source de toute vie. Rosny Aîné dépeint les combats que se livrent entre eux les monstres de ces temps fabuleux : les mammouths et les aurochs, le lion-géant et le tigre. Il nous fait revivre l'alliance entre l'homme et le mammouth. Nos trois héros Naoh, Nam et Gaw reviendront-ils vainqueurs après leur longue expédition ? Echapperont-ils aux embûches des Dévoreurs-d'Hommes et des Nains-Rouges ? Rapporteront-ils enfin le Feu à leur tribu ? Vous le saurez en lisant ce récit bouleversant dont le succès mondial et toujours grandissant a été consacré déjà par la vente de plus de deux millions d'exemplaires. Depuis, l'écriture a un peu vieilli, remplie de mots qu'on ne trouve plus dans le dictionnaire. Chose qui rend parfois la lecture un peu compliquée. L'auteur imagine ici la préhistoire. Je conseille le film de JJ Annaud, belle transcription visuelle.
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La Guerre du feu

C'est avec le souvenir lointain, et de fait un peu effacé, de l'adaptation cinématographique que j'ai débuté cette lecture. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, comme on dit. Les descriptions redondantes de la flore, les combats qui s'enchaînent (entre animaux, entre hommes et animaux, entre hommes), les extrapolations sur les sentiments et les natures animales ne m'ont pas plu. Mais petit à petit, je me suis intéressée à l'aventure des trois guerriers. De mon point de vue, il vaut mieux appréhender ce roman comme une épopée imaginaire que comme un roman historique permettant de mieux connaître la préhistoire.
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La Guerre du feu

C’est la consternation dans la tribu des Oulhamrs : à la suite d'un violent affrontement avec une tribu ennemie, leur feu s’est éteint. Incapables de le rallumer, ils doivent désigner des héros qui iront en voler à un autre clan. Ainsi commence l’épopée de Naoh, Nam et Gaw à travers un monde hostile et sauvage.

Bien documenté en son temps (1911), La Guerre du feu met en scène des relations entre tribus et entre individus des plus violentes, qui ont largement été nuancées par les archéologues du 20e siècle. Mais la singularité de ce récit fondateur réside surtout dans sa façon de montrer des humains qui n’ont pas encore pris l’ascendant sur leur environnement. Ne maîtrisant pas l’art de faire jaillir des étincelles de deux silex entrechoqués, les Oulhamrs restent tributaires d’une nature imprévisible, au cœur de laquelle l’espèce humaine est particulièrement vulnérable. Ainsi, à de nombreuses reprises, les mégalocéros, tigres, mammouths et autres aurochs volent la vedette aux héros de J.H. Rosny Aîné, relégués au simple rang de spectateurs de combats épiques et brutaux entre espèces animales. Ces moments, les plus puissants du roman, donnent un relief particulier à La Guerre du feu à l’heure où l’emprise de l’homme sur la nature est devenu un enjeu des plus préoccupants.
Lien : https://balises.bpi.fr/litte..
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La Guerre du feu

Le récit se déroule durant la Préhistoire et nous découvrons la vie d'une tribu, celle des Oulhamrs.

Ils possèdent le Feu, qu'ils savent conserver mais non produire, dans des cages. Lors d'un affrontement avec une tribu ennemie, ces précieuses cages sont détruites.

Pour les Oulhamrs c'est un drame absolu : sans le feu ils sont très affaiblis et deviennent des proies pour les autres animaux comme pour les autres tribus.

Vaincu, anéantit à la fois par le conflit récent et surtout par la perte du Feu, ils fuient.

Alors le chef de la tribu, Faouhm, désemparé, lance un défi à ses membres : Celui qui rapportera le Feu protecteur aux Oulhamrs prendra pour femme sa nièce, la magnifique Gammla et sera le nouveau chef de la tribu, après Faouhm.



J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur, poétique, douce et fluide.

L'histoire est simple, à priori : la tribu des Oulhamrs vaincue par une tribu ennemie se retrouve donc sans le Feu protecteur, devenu nécessaire à la survie de la tribu sans lequel elle est très vulnérable. C'est ainsi que, suite au défi lancé par le chef de la tribu, deux guerriers, Naoh fils du Léopard et Aghoo fils de l'Auroch se portent volontaire : ils veulent posséder Gammla. Alors chacun désigne deux autres membres de la tribu pour les accompagner.

Naoh choisira Nam et Gaw, tandis que Aghoo partira avec ses deux frères. Chacun des deux groupes part donc à la conquête du Feu, dans deux directions différentes, bien sur.



Tout au long du récit, nous suivons Naoh, jeune homme rusé, agile et puissant, accompagné donc, de Nam et Gaw, deux guerriers fidèles et rapides auxquels l'on s'attache rapidement.

Ensemble ils vont affronter de multiples dangers, les situations périlleuses s’enchaînent : des Mammouths, des Aurochs, un Lion Géant...puis encore les Dévoreurs d'Hommes et les Nains-Rouges etc les ennemis ne manquent pas !



Pourtant, je m'attendais à quelque chose de moins beau et de plus brutal.

Il y a le côté primitif qui émane de l'environnement hostile, de cette nature sauvage dans laquelle l'homme n'est qu'un animal parmi les autres, parfois le chasseur, parfois la proie.

Et puis, il y a également des sentiments, surtout de la part de Naoh, qui est curieux, attentif, respectueux et très épris de Gammla. Il y a de la solidarité, presque de l'amour même si les personnages ne savent pas l'exprimer. Il y a une forme d'innocence qui se dégage de certains personnages, aucune haine ne semble les habiter, ils m'ont semblé paisible ce qui est étrange je le reconnais...

Bon j'avoue avoir trouvé que le vilain Aghoo, velu et brutal face à Naoh, grand, agile, presque beau, c'est un peu cliché mais pourtant cela ne m'a pas tellement dérangé.



J'ai apprécié cette lecture, on sent les recherches que l'auteur a du faire pour toutes les plantes, racines et autres animaux aux noms complexes ou inconnus à notre époque qui dévoile la passion de l'auteur pour son travail.

C'est une belle histoire servit très justement par une écriture intelligente et poétique, dans laquelle tout dans la nature est magnifiée.

Et puis, cela change beaucoup de mes lectures récentes et m'a permis une évasion totale dans laquelle l'imagination s’empare de chaque mot pour dessiner, dans ma tête, des milliers d'images.
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L'énigme de Givreuse

Un ouvrage intéressant, caractéristique de la toute jeune science-fiction dans les balbutiements de ses débuts. On sent que l'auteur a tangué entre le fantastique, le scientifique et la psychologie dans une bonne moitié du livre. Le reste du temps, on a l'impression de lire un roman de Jane Austen, ce qui est très perturbant car les deux auteurs ont presque un siècle de décalage.



J'ai apprécié quelques moments où l'ambiance était vraiment bien rendue, j'ai également beaucoup savouré l'écriture à l'ancienne qui rehausse ce genre que j'aime tant mais pour lequel les auteurs plus récents manquent souvent de panache littéraire. Par contre il y a vraiment quelques longueurs, tant dans les moments plus romantiques que dans les explications scientifiques scabreuses de la fin.
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La Guerre du feu

Malgré le fait que cela ne soit pas un livre de tout repos, j'ai ressenti à sa lecture comme une sorte de calme, de zénitude m'envahir ; l'image d'un horizon lointain avec son soleil flamboyant.



C'est la quête du feu par un groupe de trois guerriers d'une tribu préhistorique avec tout ce que cela comporte comme dangers (environnementaux et animaux).



Par deux fois j'ai senti une sorte de désintérêt pour des descriptions trop longues à mon goût de la nature, de l'environnement traversés par les personnages.

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La Guerre du feu

La vie était dure aux temps préhistoriques et cette conquête du feu qui devait améliorer les conditions d'existence de nos ancêtres est développée dans un roman qui, s'il prend certainement des libertés avec la réalité, est d'une lecture qui embarque le lecteur, presque à la manière d'un thriller. Bien meilleur que le film dont on ne retient que les grognements et onomatopées de créatures maquillées à l'excès.
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Le félin géant

[Roman audio, lu par Raminagrobis]

La guerre du feu, du même auteur, était véritablement à l'intersection d'une littérature typiquement fin du 19ème siècle (même s'il a été écrit plus tard) et de la littérature pour la jeunesse. J'aime beaucoup ce mélange un peu paradoxal par la simplicité des thèmes et la complexité des mots.



Cette suite est dans la même veine et présente les même qualités que le roman qui la précède, un peu trop même, peut-être. Ce n'est plus le grand mammouth qui est apprivoisé et utilisé pour se défaire des vilains ennemis mangeurs d'hommes mais bien le félin géant. À part ce détail, tout est très similaire. Un peu moins épique, un peu plus cosmopolite et globalement sans surprise si ce n'est la fin peut-être... On sait pour quoi on paye et c'est servi exactement tel qu'annoncé.



La lecture par Raminagrobis est un peu monocorde, selon moi, et a probablement influencé vers le bas mon impression du livre. Elle est trop rapide, saccadée et son timbre fait parfois penser à celui d'une machine. Dommage. Un travail de bonne qualité dans l'ensemble, néanmoins.
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La jeune vampire

[Livre audio, lu par René Depasse]

Court roman, globalement bien mené, bien rythmé et qui présente le mythe des vampires d'une manière assez intéressante dans la mesure où elle est un peu innovante. La question identitaire soulevée est, je trouve, le partie la plus passionnante du récit et elle n'a pas manqué de m'inspirer.



La fin seule est un peu dommage car elle dénote du reste. Elle est plus prévisible et moins bien amenée, comme si l'auteur essoufflé ou à court d'idée n'était pas parvenu à conduire son roman jusqu'au bout avec la même énergie du départ. Dommage.



La lecture de R. Depasse est d'assez bonne et de qualité. Disponible en téléchargement gratuit et légal sur le site littératureaudio.com, je vous la recommande.
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La mort de la terre

Une vie intelligente en voie d’extinction sur Mars, un cataclysme étrange, l’agonie du Soleil asséchant la Terre. Trois nouvelles visionnaires écrites à l’aube du XXe siècle par l’auteur de La Guerre du feu, trois nouvelles sur l’attitude de l’homme face à l’espace et à l’étrange, pleines d’un profond humanisme et dont la dernière trouble par son aspect de prédiction. [Lire la critique sur le site de La Lune Mauve]
Lien : http://www.lalunemauve.fr/ec..
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Vamireh

Par l'auteur de ''La guerre du feu'', ''Vamireh'' raconte l'histoire d'un homme ayant vécu il y a 20 000 ans, brave et presque un humaniste bien avant l'heure, qui va partir en exploration en solitaire dans les lointaines contrées en suivant un fleuve. De nombreuses rencontres et péripéties vont jalonner son voyage. C'était un récit assez plaisant à lire, ponctué de nombreuses scènes de batailles entre animaux, entre hommes et entre hommes et animaux. C'est donc une histoire assez originale qui fait se dérouler la trame aux temps préhistoriques, mais je ne peux m'empêcher de le comparer à ''La guerre du feu'' lu l'an dernier, et ''Vamireh'' souffre de cette comparaison. Je l'ai trouvé moins épique et un peu plus décousu. Les descriptions sont parfois un peu longues et j'ai eu du mal à m'immerger dans la bataille de fin qui est pourtant assez homérique. Une bonne lecture quand même et suffisamment courte pour être appréciable.
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La mort de la terre

Trois histoires dont la plus longue, la mort de la terre, qui aurait dû s’intituler la mort des humains puisque c’est la fin de l’humanité qui est décrite alors qu’une nouvelle espèce apparaît, apte à vivre dans une terre désolée où l’eau a disparu. Une bonne histoire mais j’avoue avoir été déçu. L’auteur raconte le pendant de la guerre du feu, avec l’extinction de l’espèce humaine.
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La mort de la terre

La mort de la Terre / J. H. Rosny Aîné (1856-1940)

Première nouvelle : Les Xipehuz

« C’était mille ans avant le massement civilisateur d’où surgirent plus tard Ninive, Babylone, Ecbatane. »

Ainsi commence cette fiction qui voit la tribu nomade de Pjehou chercher au crépuscule un point d’eau et un havre pour la nuit. Surpris au crépuscule par des formes inhabituelles coniques ou cylindriques lumineuses, les nomades s’approchent imprudemment et sont alors attaqués, décimés, massacrés. Les quelques rescapés qui ont pu fuir découvrent que les Formes ne dépassent pas une certaine limite pour les poursuivre dans la forêt de Kzour. Tout est tenté avec les Sages, les prêtres et les chefs de la nation Zahelal pour tenter de comprendre, mais sans succès. Un nouveau massacre est à déplorer et les survivants déclarent simplement qu’il s’agit de dieux inexorables et qu’il n’y a rien à faire.

Le sentiment que l’homme va périr commence à se répandre dans les tribus mais un homme non résigné nommé Bakhoûn va passer des jours et des jours à observer avec prudence les Formes et noter le fruit de son travail. : il va appeler ces êtres vivants les Xipehuz. Il découvre qu’en peu de cycles lunaires les Formes auront dépossédé l’homme de sa demeure terrestre. Il confectionne avec ses fils des arcs qui s’avèrent être plus efficaces que tout autre arme. Une armée de milliers d’hommes munis d’arcs est préparée et Bakhoûn et ses cinquante fils dirigeant l’ost livre une première bataille.

Les hommes de Bakhoûn parviendront-ils à se débarrasser du fléau et rendre la Terre aux Hommes ?

Deuxième nouvelle : Le cataclysme.

Sur les hauteurs du plateau de Tornadres, Sévère et sa femme Luce observent depuis quelques jours une étrange migration des animaux vers la vallée de l’Iaraze ; carnassiers, herbivores, batraciens, raines des buissons ou raines vertes, insectes, carabes aux élytres dorés, tous fuient. Même les brins d’herbes et les moindres ramuscules se redressent en une étrange attitude. Sévère a comme la sensation de perdre l’équilibre et à du mal à tenir la position verticale. Et quand il voit Luce tituber comme sous l’emprise de puissances énigmatiques, il comprend qu’il se passe quelque chose d’inhabituel qui ne participe plus de la vie terrestre.

Nuitamment les chiens hurlent dans les cours des censes sur le plateau de Tornadres tandis qu’une pluie de météorites tombe sur la Terre en cette nuit du dix août. Des sortes de feux de Saint Elme s’allument, sans chaleur et sans consumation, à la cime des grands arbres terrorisant Sévère et Luce et gagnant chaque ramille, chaque pointe de feuille des buissons, des gramens et des éteules. Les étoiles ont comme disparu du ciel…

Que reste-t-il à faire sinon de suivre les animaux vers la vallée de l’Iaraze…et comprendre.

Troisième nouvelle : La mort de la Terre.

Targ, le veilleur du Grand Planétaire, sait qu’il fut un temps immémorial où l’Homme croissait parmi les sources, les rivières, les fleuves, les lacs…La vie pullulait jusqu’au plus profond des mers, il y avait des prairies et des sylves d’algues, des forêts d’arbres et des savanes d’herbes. Aujourd’hui seuls les oiseaux ont survécu et ont développé une intelligence étonnante.

Targ regarde le ciel où il n’y a plus de nuages. L’humanité est réduite à quelques oasis ayant échappé aux terribles séismes qui ont ravagé la Terre, et qui sont approvisionnés en eau grâce à quelques puits. Car l’eau a presque disparu de la surface du monde, engloutie dans les entrailles de la Terre. Les sources sont taries, les océans engloutis, les fleuves asséchés. En dehors des oasis, la Terre est devenue inhabitable depuis 500 siècles et finira probablement par périr de sécheresse.

Au sein des oasis, le nombre d’habitants est codifié et à mesure que les provisions au cours des ans diminuent, il faut recourir à l’euthanasie en commençant par les vieillards cacochymes.

Et puis il y a l’ennemi qui prolifère : les terribles ferromagnétaux à proximité desquels l’Homme perd ses globules rouges et meurt d’anémie. Ce sont des êtres organisés entièrement composés de fer magnétique. Ils risquent de succéder à l’humanité quand elle aura disparu.

À la suite d’un terrible séisme, l’oasis des Terres Rouges est ravagés et s‘est creusée une immense faille qui intrigue Targ venu avec ses amis porter secours au rescapés. Il décide de partir en exploration au fond de cette crevasse avec l’espoir d’y découvrir de l’eau.

L’eau salvatrice découverte permet alors à l’oasis des Terres Rouges de ressusciter et de prospérer. L’espoir renaît.

Cependant, un jour le niveau d’eau vient à baisser dans les cuves suite à quelques légers mouvements tectoniques. C’est l’alerte : il faut prévoir et euthanasier. Targ et sa femme Erê ainsi que sa sœur Arva et les enfants quittent l’oasis qui à terme est condamnée vu l’inertie qui gagne la population résignée à une mort promise, et partent à l’aventure vers la dernière oasis équatoriale abandonnée où il peut rester un peu d’eau.

La suite va être une lutte pour la survie, dans la révolte et la le combat contre l’adversité, la pénurie d’eau et l’invasion des ferromagnétaux. Une lutte que le titre du livre laisse sans espoir… Car l’eau, c’est la vie.

J.H.Rosny aîné (1856-1940) a toujours porté un jugement sévère sur le passé et le présent de l’humanité. Pour lui l’animal vertical a été un terrible destructeur de tout temps. Et dans son roman apocalyptique qui se situe dans un avenir lointain, la punition n’est pas tombée du ciel mais venue de la Terre elle-même !



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La Guerre du feu

Ado, j’avais beaucoup aimé ce livre. Mais le relire plus de 50 ans après apporte un suspense : allais-je encore aimer ou le trouver vieilli et peut-être un peu enfantin ? Résultat plutôt favorable.



Je suis encore conquis par l’action permanente dans cette conquête du feu, ses péripéties, le danger toujours proche, les grands fauves, les mammouths, les autres peuples souvent hostiles. C’est simple mais efficace, on ne s’ennuie pas.



Les dialogues de Naoh, Nam et Gaw, de la tribu des Oulhamrs (où l’auteur a-t-il été chercher un nom si imprononçable ?), sont évidemment critiquables mais il était vraiment très difficile de trouver le bon compromis entre deux écueils : d’une part une expression verbale trop élaborée et d’un niveau trop soutenu, ce qui aurait été peu crédible pour l’époque paléolithique et d’autre part, l’écueil inverse, une expression d’une bestialité excessive se limitant à des grognements et quelques mots-outils, ce qui aurait été encore pire en empêchant l’auteur de rendre les personnages principaux intéressants et proches de nous. Donc pour ce qui est des dialogues, compte tenu de la difficulté à faire parler des hommes préhistoriques sans sombrer dans le ridicule, c’est plutôt positif encore.



Mais le style des descriptions m’a paru assez lourd et parfois bien ennuyeux. L’auteur s’applique à décrire un paysage, ce n’est pas une ou deux espèces de plantes qu’il va citer mais cinq ou six et ainsi de suite pour chaque détail dont on se moque éperdument : cinq ou six noms de champignons différents, cinq ou six sortes de tout ce qui constitue la nature… J’ai cru relire du Jules Verne où je lis fréquemment des pages entières en diagonale, m’intéressant plus aux actions qu’aux descriptions minutieuses qui n’en finissent pas. Pas trop grave, on peut sauter et guetter la suite…



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La Guerre du feu

Le Récit se veut descriptif de la vie au Paléolithique. Raison de mon intérêt pour ce livre.

Il y a de nombreuses descriptions des animaux peuplant cet univers si loin du nôtre : Mammouths en particulier (roi des animaux de l'époque), Lion-Tigre, Loup, Chiens non domestiqués, Aurochs etc.

L'âme humaine est encore jeune et ce livre est rempli de cette jeunesse, de cette force de vie qui pousse à réaliser des exploits car il est question de cela dans ce livre : reconquérir le Feu par lequel la vie de l'homme est amélioré.

Il a été écrit avant 14/18 et je dirai que cela se sent : on sent une insouciance face au danger, un certain mépris de la vie. L'Europe n'a pas encore été marquée dans sa chaire par le sceaux de la Guerre Totale.

Inconscience ou jeunesse d'âme que l'on retrouve peu à peu maintenant que l'on perd la notion du passé…

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Les aventures de Setnê

Setnê est le Conan de Howard transposé en Egypte ancienne avec la différence qu’il est un soldat fidèle et non pas un aventurier libre de tout liens. Le style de l’auteur - déjà connu entre autres choses pour La Guerre du Feu - est à la fois efficace dans sa narration et poétique dans ses - rares - descriptions.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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La Guerre du feu

Énumérations.

Ce court roman a été publié au début du XXe siècle sous forme de feuilleton et ça se ressent bien.

Tout comme Fantômas, les adjectifs viennent souvent par trio et l'auteur juxtapose, juxtapose, juxtapose. Il y a cependant un procédé stylistique en plus et qui donne sa caractéristique première: les énumérations.

La faune et la flore est omniprésente et le fait de décompter à chaque fois ce qui entoure les personnages rend l'environnement primordial et, étonnamment, étranger comme si l'auteur prenait ce temps de description pour forger un univers imaginaire. Pourtant, ce ne sont que des saules, des peupliers, des fougères, des tigres, des ours, des lions ou encore des loups.

Aussi, tout est vivant. La flore, les minéraux ou encore les éléments grondent, attaquent, s’apaisent, vivent et meurent. Le monde paléolithique frisonne de toute part, les différents hommes n'étant qu'une petite partie de cette vie foisonnante et implacable. Les passages au présent au milieu du passé simple habituel viennent donner un sentiment d'urgence et les points de vue du personnage principal.

L'écriture sert un récit simple où un groupe de trois hommes vont chercher le Feu. Ils tomberont sur diverses embûches (faune, flore, humains) et au bout d'un moment, on se dit qu'ils n'ont vraiment pas beaucoup de chance pour rencontrer exactement tout ce qu'ils pouvaient rencontrer comme problèmes. Par moment, c'est un peu ridicule mais ça maintient l'intérêt tout du long.
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La Guerre du feu

Si la sélection naturelle et l’instinct de l'espèce ont façonné les Hommes, c’est par l’imagination rétrospective de la fiction romanesque qu'ils remontent aux sources véritables de leur Préhistoire.

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Vamireh

Un roman « préhistorique » qui se passe vingt mille ans av. J.-C. en Europe ;Dans les grandes plaines se côtoient l'aurochs, le lion des cavernes le mammouth et plusieurs tribus humaines (ou pré-humaines comme les hommes des arbres ) . Vamireh chasseur-ceuilleur de la tribu des Pzànns rencontre la jeune Elem d’un groupe plus « civilisé ». Une illustration romanesque des théories alors en vogue sur l’évolution humaine . Pas à retenir du point de vue scientifique mais pour la qualité du récit et la beauté des descriptions.
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La mort de la terre

Je suis peu habitué à lire la science-fiction esquissant un futur très lointain. Je conseille néanmoins ce court roman qui a le mérite de dater de 1912 et d'être l'un des premiers romans apocalyptiques. Il est d'une remarquable actualité en abordant des cataclysmes écologiques (disparition de l'eau) et remplacement de l'humanité par une autre espèce. Il pose froidement la question du choix entre résignation ou lutte pour la survie de l'humanité et la réponse n'est pas très optimiste.

On mesure la culture et l'imagination de JH Rosny, qui avait écrit, l'année précédente, le livre sur la préhistoire "La guerre du feu".
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