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Critiques de J.-H. Rosny aîné (227)
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Les navigateurs de l'infini

Avant de faire une critique de ce livre, il faut garder en tête qu’il a été écrit il y a près de 100 ans. Les connaissances sur Mars étaient alors embryonnaires. Il en découle que tout ce qu’a décrit l’auteur à propos de la vie sur Mars est bien loin d’une réalité révélée il n’y a finalement que peu d’années. Je ne lui en tiens donc pas rigueur. Au contraire, l’effort d’imagination pour inventer une vie très dissemblable à celle existant sur Terre, bien qu’elle soit tout de même plutôt anthropocentrique, est à louer. J’ai été fasciné par ses zoomorphes et ses Ethéraux. En revanche, ses Tripèdes sont trop proches des humains pour éveiller une véritable curiosité, si ce n’est leur caractère fataliste et foncièrement non-violent. À noter aussi une touche singulière avec ce sentiment proche de l’amour qui naît entre le narrateur et la belle Tripède.

Pourtant l’intrigue se révèle bien pauvre. Elle n’est pas à la hauteur pour tirer cette œuvre au-delà d’un simple bestiaire martien.
Lien : https://www.pascific.fr/1925..
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La Guerre du feu

Les descriptions qui sont faites de la nature et de ses habitants, notamment des grands carnassiers, véritables menaces de tous les instants, sont d'une précision et d'une élégance littéraire qui font passer Jules Verne pour un lourdaud en sabots ! Là où ce dernier plombe ses romans par l'énumération encyclopédique de ses connaissances, J.-H. Rosny met de la beauté et du sens, au service d'une narration quasi cinématographique.
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La Guerre du feu

La découverte de ce roman que je catégorisais à tort au rayon jeunesse est un quasi coup de cœur. Moi qui ne m'intéresse pas du tout à la préhistoire, je partais avec un handicap qui fut très vite levé par la plume superbe de l'auteur. Il faut pouvoir écrire tout un roman en sachant que les actions des personnages sont fatalement limitées par le peu d'équipement dont ils disposent, sans même parler du langage. Et pourtant, J.-H. Rosny aîné excelle à nous transporter, par des phrases simples et imagées, savoureuses, dans cet environnement aussi hostile que fascinant.
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Helgvor du fleuve bleu

Dans ce « roman des âges farouches » Rosny met les femmes au centre de la narration : Amhao de la tribu des Tsoh, et sa sœur Glâva sont en butte à la tyrannie des hommes , de la tradition et de la religion. Elles fuient et sont l’objet d’une poursuite car la femme est proie et l’objet principal des razzias entre tribus . Trouveront-elles un abri ou une protecteur dans cette nature sauvage si bien décrite par l’auteur .
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La Guerre du feu

J?ai commencé ce livre dans le cadre d?un club de lecture qui avait pour le thème de ce mois la préhistoire.

J?ai abandonnée au bout de la 70eme page. Ce n?est pas mon style de lecture, j?ai pas aimée du tout. Je n?ai pas su m?adapter à l?époque , à l?écriture de l?auteure...
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Helgvor du fleuve bleu

Jeune fille de la tribu des Rocs, les Tzoh, Glavâ ne peut supporter l’idée de son futur mariage avec Kzahm, un guerrier féroce, ni l’immolation de sa sœur Amhao, décidée et imposée par Urm, l’ancêtre de la tribu. Lors d’une éruption volcanique, elle s’enfuit entraînant avec elle Amhao et le jeune fils de celle-ci.



Les guerriers Tzoh sont partis combattre les Ougmar, les fils du Fleuve, afin de ravir leurs femmes. Aucune difficulté dans cette entreprise : les Ougmar sont allés capturer des chevaux pour l’hiver et dans le village ne restent, outre les femmes, que des enfants et des vieillards.



Helgvor, jeune guerrier Ougmar, accompagné par Hiog, un enfant, et de deux chiens et un loup, survient à la fin du carnage. Il suit la trace des Tzoh qui retournent chez eux en suivant le fleuve.



Quant aux deux jeunes femmes, elles continuent leur fuite en pirogue. Elles sont repérées et traquées par quelques guerriers mais Helgvor vient à leur rescousse et les sauve momentanément dans une grotte. Mais la demi-douzaine de Tzoh, commandés par Kamr, les retrouvent. S’engage alors un combat au cours duquel Kamr est tué et les jeunes femmes blessées.



Helgvor les ramène dans sa tribu où les hommes sont de retour et tous décident d’arracher les captives Ourgmar aux mains de leurs ravisseurs, emmenant avec eux Glavâ et laissant Amhao et son bébé en compagnie des enfants et des vieillards. Ils s’allient aux Gwah, tribu carnivore, en leur promettant de la nourriture.



En cours de route une dissension s’installe entre le chef Ougmar, Aktoun, et l’un des guerriers, Heïgoun, qui possède un ascendant certain sur quelques membres de sa tribu. Glavâ se sent mal à l’aise en compagnie de ces hommes, malgré l’attirance qu’elle ressent envers Helgvor, attirance réciproque.



Pendant qu’Helgvor et d’autres de ses compagnons partent à la recherche des Tzoh et des femmes restant en leur possession, Glavâ s’enfuit. Sa sœur Amhao lui manque et elle décide de la rejoindre. En route elle est faite prisonnière par un groupe de Gwah mais elle réussit à s’échapper lors d’une querelle entre les fils de la Nuit. Puis elle est attaquée par une lionne...







Ce livre de Rosny Aîné, est un voyage fiction dans la préhistoire, tout comme La Guerre du feu, son roman le plus connu des jeunes générations, et la description qu’il fait de nos ancêtres et de leur mode de vie, de leurs comportements, ne manque pas de saveur.



Mais ce roman des âges farouches pourrait aussi bien se rapporter à certains épisodes vécus de nos jours dans des pays en train de régresser, à cause de dictateurs, de la religion, de la famine aussi. L’ordre n’est peut-être pas le bon.



Le concept de ce roman tient en quelques lignes : Tribulations d’une jeune fille, Glavâ, qui s’enfuie d’une tribu qu’elle juge trop féroce dans ses mœurs et aspire à découvrir une civilisation plus humaine, mais connait des difficultés d’intégration dans une autre tribu malgré le penchant qu’elle peut ressentir envers l’un de ses membres, Helgvor.



Ce roman a fait l’objet d’une réédition dans un fort volume regroupant les romans préhistoriques de Rosny aîné en 1985 et qui contient, outre La Guerre du Feu, Le félin géant, Eyrimah, Les Xipéhuz…


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La Guerre du feu

Un des meilleurs romans que j'ai lu. C'est incontournable.



Dans la même veine, mais en un peu moins bon à mon avis, lisez Auel et ses Enfants de la Terre.
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La mort de la terre

Belle projection sur l'avenir de la Terre.
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Portraits et souvenirs

En effet, Joseph-Henry Boëx, plus connu sous le pseudonyme de Rosny Aîné, n’est pas seulement l’auteur de romans de science-fiction et d’aventures préhistoriques, mais également un témoin de son temps. Et dans ses portraits, il nous présente quelques figures marquantes de l’actualité littéraire qu’il fut amené à côtoyer et à apprécier, ou pas, pour diverses raisons.



Robert Borel-Rosny, son petit-fils, qui se maria avec Raymonde Jardé, laquelle fut la secrétaire de l’écrivain, nous présente l’homme de lettres dans une notice biographique qui se lit comme une nouvelle, tant le style est fluide tout autant que poétique, avec cette marque d’affection que l’on réserve à un membre de sa famille que l’on vénère. Mais avec un peu d’emphase aussi.



Né à Bruxelles le 17 février 1856, d’un père français de Lille, et d’une mère flamande d’origine hispano-hollandaise, le jeune Rosny, patronyme qui deviendra son nom de plume, vit ses premières années à Laeken, dans la banlieue bruxelloise, avec sa mère veuve et ses frères et sœurs. A l’école il se distingue par ses capacités intellectuelles, mathématiques et lettres, mais sa passion ce sont les pigeons. Il faut gagner sa vie, et malgré avoir déjà écrit un roman, une pièce de théâtre, des vers et des contes, écrits qui furent brûlés par sa mère, ce fatras d’écriture encombrant les tiroirs, il devient garçon de bureau mais il s’ennuie. Ce monde l’étouffe et il décide de partir pour Londres où il fera ses premières armes littéraires, quelques-unes de ses nouvelles remportant un vif succès.



Mais il sait que s’il veut conquérir le monde, c’est à Paris qu’il doit se rendre, avec femme et enfants, décision prise en 1884. Il a écrit Nell Horn de l’Armée du Salut dans la capitale britannique, et présente en 1886 son manuscrit un peu au hasard, car il ne connait personne, à un petit éditeur de la rue Drouot. L’homme veut bien tenter l’expérience, et quinze jours plus tard son manuscrit est accepté et huit jours après le contrat est signé. Il se plie au jeu, qui est un peu comme un pensum, des dédicaces, et il reçoit un billet émanant du Maître de la Maison d’Auteuil, Edmond de Goncourt, en date du 29 octobre 1886.



Indépendamment de l’intérêt des détails londoniens, une chose me charme chez vous : c’est l’effort du style, c’est l’aspiration artiste.



Une petite phrase qui lui fait chaud au cœur d’autant qu’il est convié le mercredi entre une heure et cinq heure afin de causer avec plaisir du livre paru et de ceux qu’il a en tête.



Rosny vient de mettre un pied dans le cénacle littéraire et il fera la connaissance des grands noms de l’époque et un an plus tard, en 1887, il intégrera la fameuse Académie Goncourt, aux côtés d’Alphonse Daudet, de Flaubert, de Maupassant, de Veuillot, de Barbey d’Aurevilly, de Banville… Académie qui n’est alors qu’un cercle littéraire. La véritable académie Goncourt ne récompensera un roman qu’en 1903 et le prix sera attribué à un roman de science-fiction, Force ennemie, écrit par un romancier franco-américain d’expression française John Antoine Nau.



Rosny Aîné décède le 15 février 1940, après une longue vie consacrée à la littérature sous toutes ses formes, écrits, conférences et autres. Et en 1945, Robert Kalinoswski qui prendra avec sa femme le nom de plume de Robert Borel-Rosny compilera les témoignages de son grand-père sur les littérateurs qu’il fut à même de connaître, de côtoyer et d’apprécier même si parfois, l’auteur du Félin appose quelques coups de griffes.







En treize chapitres, Rosny aîné propose sa vision sur de très nombreux confrères qui l’ont accompagné, peu ou prou, durant sa carrière de prosateur. Le premier chapitre, intitulé Roderies, est tout autant une promenade littéraire, géographique, qu’un retour sur ses débuts d’écrivain et familiaux. Son repaire où il s’est installé près du boulevard Barbès, des pages que ne manqueront pas de savourer ceux qui ont vécu ou même tout simplement déambulé dans ce quartier, avec la rue Championnet qui était encore neuve, et non loin Montmartre et ses cabarets. Et plus au nord, Saint Ouen et Saint Denis.



Puis ses promenades sur le Boul’Mich’ où il croise Verlaine et Alexandre Dumas fils. Lisons quelles réflexions ces rencontres imprègnent son esprit :



Je poussais souvent jusqu’au quarter Latin ; J’ai vu passer Verlaine au long du Boul’Mich’, dans son paletot miteux, son écharpe au col, boîteux, laid et vulgaire, je l’ai aperçu devant une absinthe et, malgré ma volonté d’admiration, je ne voyais qu’un vieillot vieillissant.



Alexandre Dumas fils, au rebours, m’a presque charmé, et Dieu sait que j’avais pour l’écrivain une estime plutôt médiocre.



Puis les chapitres s’enchainent, avec La maison d’Auteuil, le grenier transformé en musée. C’est en juin 1933 que Rosny rédige en partie ses souvenirs et il établit le catalogue des écrivains qui fréquentaient le cénacle des frères Goncourt. Se succèdent ou se croisent Alphonse Daudet, surnommé le Cheik, mais aussi Raffaelli le peintre, Caraguel le logicien, et combien d’autres, appréciés ou non.



A propos de Zola, voici ce qu’en écrit Rosny :



Parmi les morts, Zola… Aussi gras alors qu’il sera maigre bientôt, triste, désabusé, un pli d’amertume à la commissure des lèvres, le front beau et spacieux, le visage quelconque. Son succès ne l’égayait pas, il lui arrivait même de dire « On ne me lit pas ». Par quoi il entendait qu’on le lisait mal.



Un regard d’entomologiste qui continue son exploration dans les autres chapitres, entrecoupés d’une impressionnante iconographie, gravures, photographies, et nous livre des figures célèbres ou oubliées déclinés ainsi : Raoul Ponchon, Jean Lorrain et Octave Mirbeau, Le père Hugo, L’ange gardien d’Anatole France, Une soirée chez Proust, Willy, Avec Paul Adam, Jean de Bonnefon, pour finir enfin avec La Société des Gens de lettres.



Une rétrospective littéraire qui ne pourrait qu’intéresser tous ceux qui, férus de littérature, quelque soit le genre qu’ils apprécient, désirent en connaître un peu plus sur l’époque et ceux qui gravitaient sur la Planète des Lettres.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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La Guerre du feu

Une histoire assez linéaire d'une quête avec quelques obstacles à surmonter. Rien de spécial mais rien de mal non plus. Je suis pas un grand fan du style des dialogues où aucun personnage n'utilise de pronoms, par exemple. Ca rend les choses moins fluides.
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Serge Lehman présente : La guerre des règnes - ..

Livre de science-fiction de la préhistoire jusqu’à l’extinction de l’homme. Très captivant!
Lien : http://clubdelecture.tubize-..
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Helgvor du fleuve bleu

Helgvor du Fleuve bleu décrit l'échappée de deux soeurs, des sang-mêlées dont la mère a été enlevée avant leur naissance par la féroce tribu des Tsoh ainsi que les combats entre ces derniers et les Ougmar. Plus violemment que dans ces deux autres romans, La Guerre du feu et Le Félin géant, nous ressentons ici la volonté des plus forts d'exterminer les clans les plus faibles. De ce fait, nous assistons aux batailles acharnées que se livrent ces hommes pour délivrer leurs femmes et enfants enlevés par les terribles Tsoh.



Je suis toujours aussi admirative devant la puissance évocatrice de Rosny Aîné. On a l'impression que sous sa plume fourmille la vie végétale et animale, on se sent complètement immergé dans cet environnement hostile et dangereux. Les personnages principaux sont pleins de vivacité et de curiosité, de vigueur et de santé, de jeunesse et d'héroïsme... si bien que l'on sent sa propre race dégénérée et en déclin en comparaison avec celle d'Helgor et de Glavâ (désolée, mais je trouve le prénom de l'héroïne absolument affreux, à chaque fois qu'il arrivait sous ma langue, celle-ci le changeait en glaviot) après des millénaires et des millénaires d'évolution ! Mais pour rien au monde, je n'échangerai ma place contre la leur, le roman exaltant à chaque page ou presque une vie libre et féroce !!



Les animaux tiennent une place de choix dans les récits de l'auteur. On se souvient que Naoh passe une alliance avec les mammouths dans La Guerre du feu, et son fils Aoûn avec un lion des cavernes dans Le Félin géant, mais dans ce roman, pour la première fois, l'homme fait plus que s'allier avec un animal sauvage, il le domestique et l'heureux élu n'est rien moins que loup. C'est aussi la première fois où une femme prend une part aussi active à l'action jusqu'à combattre ses ennemis qu'elle n'hésite d'ailleurs pas à interpeler crânement :



”Je briserai tes os et je percerai ta poitrine !"



Glavâ est décrite comme l'égale de Helgvor qui la reconnaît comme telle. D'ailleurs, même si le titre du livre se rapporte à lui, c'est la jeune femme qui en est la véritable héroïne, cristallisant les rivalités masculines et les enjeux narratifs. Une héroïne fière et farouchement indépendante qui a décidé de ne s'unir à aucun homme... avant de choisir finalement elle-même son compagnon.



Bref, on est à nouveau complètement happé par ce récit évocateur qui dépeint merveilleusement et intensément cet univers préhistorique à la nature indomptée.
Lien : http://parthenia01.eklablog...
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La Guerre du feu

Un livre que j'avais pu trouver au format numérique l'an dernier lors de l'opération ebooks à 99cts de Bragelonne.

J'avais vu le film et aimé le film de JJ Annaud, j'ai donc voulu tenter le livre.



Bon, soyons clair: hormis le fait que les deux se passent à la préhistoire et racontent la quête du feu perdu, par trois individus envoyés à sa recherche par le chef de la tribu, ça n'a RIEN à voir! ( mais tellement rien à voir que je n'ai même pas eu la bobine de Ron Pelman en tête pendant toute ma lecture, c'est dire)



Lors d'un affrontement avec un clan ennemi, la tribu des Oulhamrs vient de vivre son pire malheur: son feu s'est éteint. En effet, s'ils connaissent et savent entretenir le feu, ils ne connaissent pas la manière de le créer. Le chef Faouhm envoie donc deux équipes de trois guerriers dan deux direction différentes pour essayer de s'en procuer un nouveau, quitte à le voler à une autre tribu. D'un côté la grande brute Aghoo et ses deux frères, de l'autre Naoh, Nam et Gaw. Avec à la clef, sa nièce Gammla comme récompense à qui ramènera le feu.

On va donc suivre les péripéties de Naoh , Nam et Gaw dans leur quête: le trio contre un ours des cavernes, puis contre un lion et une tigresse, contre d'autres tribus, manger de l'aurochs et des antilopes, vont apprivoiser des mammouths..

QUOI????

Bon, c'est idiot je sais, le livre a été écrit en 1911, on n'était pas encore vraiment au point sur la zoologie.. Mais, alors que depuis le début, Rosny aîné nous parle de la savane, je commence vraiment à me demander

- à quelle époque ça se passe? non parce que c'est vaste la préhistoire..

- mais où est-ce que ça se passe? La savane et la faune décrite à longueur de page évoquent plutôt l'Afrique, mais les tigres c'est plutôt l'Asie. Et après, donc il y a des mammouths.. là c'est le grand nord..



Alors oui, je sais, je sais, plus de 100 ans, bénéfice du doute, tout ça, mais je peux vous assurer que ça m'a sérieusement perturbé ma lecture..

Et pourquoi? Parce que les événements sont d'importance mineure dans cette histoire, composée presque exclusivement de longues descriptions et d'énumérations de variétés d'oiseaux, d'animaux, d'arbres.. hyper modernes. Et oui, quand il parle des tigres qu'ils décrit en long et en large, ce sont des tigres modernes, pas des tigres à dents de sabres. Alors qu'à côté de ça, outre les mammouths, il essaye de créer un décor préhistorique avec la mention des megaceros, des élaphes.. mais mélangés à des canards communs et autres carpes, ou que sais-je. a m'a donné l'effet bizarre que les personnages se déplaçaient dans une sorte de zoo qui mélangerait tous les lieux et toutes les époques. Oui, je sais " mais non, faut le lire comme une allégorie". Certes.. mais Naoh qui focalise sérieusement de manière extrêmement monogame sur la nièce du chef, ben .. non, ça ne passe juste pas.

Un livre donc, dont les intentions étaient les meilleures du monde, mais qui a sérieusement vieilli dans son fond et aussi hélas dans sa forme.



Parce que, outre que le grand nombre de descriptions sont souvent répétitives et gratuites, sans lien véritable avec l'intrigue, elles sont surtout d'un lyrisme .. qui dessert son sujet: le but était de faire ressentir le désarroi d'une tribu qui gèle et se nourrit de racines et de viande crues depuis qu'elle n'a plus le feu.

Sauf que tout est dit de manière teeeeellement grandiloquente, en insistant sur la beauté de la nature, que j'ai du mal à y croire. Je vois mal des guerriers apprécier la beauté d'un soleil couchant alors qu'il cherchent leur pitance, ou un cours d'eau, ou doivent lutter contre des carnivores qui en feraient bien leur déjeuner.

Avec en sus, une scène de torture sur une tigresse, qu'Annaud a eu la bonne idée de ne pas mettre dans son film, parce que même dans les années 80, l'acharnement sur un animal dangereux juste pour se prouver sa force, ça aurait fait désordre ( en plus d'être totalement pas crédible, pour la même raison: un carnivore mis hors d'état de nuire, c'est suffisant, je vois mal des gens chargés d'une mission de la plus haute importance et en danger de mort constant s'amuser à perdre du temps à le harceler. Soit on le tue et basta, soit on le fuit, et basta aussi..)



Et j'ai trouvé le coup de théâtre final aussi très prévisible, donc, bon, sans être une méga déception, c'est quand même une déception, car j'ai trouvé l'intrigue au final mince et prévisible, et l'écriture peu adaptée à son sujet pourtant prometteur. J'en resterai au film.
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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La guerre du feu et autres romans préhistoriq..

Le cinéma nous avait donné une représentation imagée (bien sûr) du concept.

J'ai donc eu envie de lire le roman d'origine. Et là, on mesure la différence de traitement entre deux médias.

Sincèrement, je me suis ennuyé. Je n'aime pas dire du mal d'un livre, parce que je considère que ma lecture n'est pas forcément représentative du ressenti de chacun.

Mais là ! A vous de juger, si le cœur vous en dit.

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La Guerre du feu

De nos jours le feu peu être créer en quelque minute par tout un chacun, mais comment cela ce passait pour nos ancêtre, à l'époque ou la guerre n'était pas question de couleur de peau, de religion ou de taille de sexe le plus long mais plus rudimentaire, une question de survie de lute contre la nature, le froid est les animaux peu amicaux?

Un très bon roman sur une possibilité parmi d'autre de vie chez nos plus éloigné aïlleux.
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Récits de science-fiction, tome II

Dans un futur très lointain, les peuplades plus ou moins primitives survivant sur Terre doivent subir l’invasion d’étranges créatures, les Xipéhuz. Tels des cyclopes, ils ne disposent que d’un seul œil qui brille comme une étoile dans la nuit. Ils ont entrepris d’exterminer les derniers humains en se servant d’un rayon lancé depuis leur unique orbite faciale. Après de nombreuses tentatives infructueuses de riposte à l’aide de lance-pierres ou d’arcs, Bakhoun, un des chefs de tribus, finit par trouver un moyen de les vaincre. Il imagine un arc amélioré, une sorte d’arquebuse et vise l’œil. Et là les intrus tombent morts, pétrifiés. Un combat sans merci, s’engage alors… Après une catastrophe « nucléaire » provoquant éruptions volcaniques et séismes en grand nombre, les humains survivants se sont regroupés en petites unités dans des oasis de déserts. Mais leur plus gros problème reste le manque d’eau. Ils ne peuvent y pallier qu’en organisant une euthanasie planifiée…Une expédition menée par le capitaine Devreuse aux confins de la Sibérie orientale et de la Chine fait d’étranges découvertes : un tigre géant à dents de sabre, tout droit sorti des temps préhistoriques, puis des peuplades d’Hommes-des-Eaux à la peau verdâtre capables de rester des heures sous l’eau…Sévère et Luce assistent à un étrange phénomène astronomique : l’arrivée de la Roge Aigue, dévorant sur son parcours étoiles et Lune et répandant partout des lueurs rouges d'incendie sans chaleur ni consumation…

« Récits de science-fiction » est un recueil de quatre nouvelles et novellas sur un thème post-apocalyptique pour deux d’entre elles, catastrophique pour une autre et d’aventures fantastiques pour la dernière. Le style est de belle facture, précis et descriptif et les histoires sont étonnamment modernes. Le lecteur découvrira d’ailleurs que Rosny-Aîné fut un visionnaire dans la mesure où il imagina une catastrophe nucléaire à une époque où les recherches en ce domaine n’en étaient qu’aux balbutiements ! Mis à part l’écriture excellente mais datée, ces nouvelles restent d’un grand intérêt ne serait-ce que pour découvrir que la plupart des thèmes de SF ou de fantastique avaient déjà été explorés dès le début de l’autre siècle. Depuis cette époque, les auteurs n’ont fait que broder dessus. Tout comme Jules Verne avec qui il a de nombreux points de convergence, Rosny-Aîné fut un précurseur et un maître du genre ! Le monde se porterait mieux si les puissants écoutaient poètes et romanciers…
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Oeuvres - Bouquins

Je vous invite à voyager dans le temps.

Loin.

Très loin.

Jusque dans la préhistoire.



En plongeant dans ce merveilleux ROMANS PRÉHISTORIQUES de J.-H. Rosny aîné, publié chez Robert Laffont dans sa collection Bouquins.



Cette anthologie d’un des précurseurs à la fois de la science-fiction et du roman préhistorique regroupe cinq romans préhistoriques (Vamireh, Eyrimah, le célèbre La guerre du feu, Le félin géant, Helgvor du fleuve Bleu), deux nouvelles préhistoriques (Elem d’Asie qui est une version écourtée de Vamireh, Nomaï) et trois nouvelles à classer du côté de l’imaginaire (Les Xipéhuz, La Grande Énigme, Les Hommes sangliers).



Évasion garantie.




Lien : https://claudegriesmar.fr/j-..
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La Guerre du feu

Le roman suit les aventures de Naoh alors qu'il parcourt des terres hostiles et inconnues, affrontant des bêtes sauvages, des tribus hostiles et les rigueurs de la nature. Au cours de son périple, il rencontre une femme de la tribu rival, Ika, et ils développent une relation complexe et symbiotiquLa quête de Naoh pour retrouver le feu est également une métaphore de l'évolution de l'humanité. Au fur et à mesure de son voyage, Naoh découvre de nouvelles technologies, de nouvelles formes d'organisation sociale et de nouveaux aspects de la civilisation naissante. La Guerre du Feu est un roman captivant qui explore les thèmes de la survie, de l'amour, de la rivalité et de la découverte. Il offre une plongée fascinante dans le monde préhistorique et offre une réflexion sur les origines de l'humanité et sur ce qui fait de nous des êtres civilisés.
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Recits de science-fiction

La mort de la terre m'avait bouleversé a 15 ans. Les xypeus m'avaient enthousiasmé a 18.

J'adore cet auteur même si certaines nouvelles ont vieilli. Mais au moins est ce bien écrit.

Rosny aîné est plus connu pour ses romans préhistoriques mais il avait une belle imagination.



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Vamireh

Le premier vrai roman sur la préhistoire. J.-H. Rosny aîné l’a écrit en 1892.

Nous sommes vingt mille ans av. J.-C. on affronte l’urus, le lion des cavernes, le mammouth.

Vamireh, jeune guerrier, part en pirogue explorer le monde. Il rencontre des tribus inconnues, les hommes des arbres, les mangeurs de vers. Dans une de ces tribus, il enlève Elem, une belle jeune femme.

Poursuivi, il doit fuir, puis combattre des hommes-chiens dans une lutte mortelle.

De merveilleuses descriptions de faune et de flore, d’orages, d’incendies.

Une vraie découverte, même si le style est un peu désuet.

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