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Citations de Jacob et Wilhelm Grimm (154)


Cependant les deux autres frères estimaient leur cadet tellement st qu'ils crurent qu'il ne trouverait absolument rien à rapporter. "Pourquoi nous fatiguer à Chercher?" se dirent-il et la première bergère qu'il rencontrèrent fit l'affaire: ils lui ôtèrent son châle de toile grossière et revinrent le porter au roi. Au même moment le Bêta rentra lui aussi, apportant son tapis magnifique. En le voyant, le roi fut étonné et dit: "S'il faut s'en remettre à la justice, le royaume appartient au cadet." Mais les deux autres ne laissèrent point de repos à leur père, lui disant qu'il était impossible que le Bêta, à qui la raison faisait défaut dans tous les domaines, devînt le roi; ils le prièrent donc de bien vouloir fixer une autres condition.
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Le Bêta s'assit par terre et il était bien triste. C'est alors qu'il remarqua tout à coup qu'une trappe se trouvait à côté de la plume. Il leva la trappe et aperçut un escalier qu'il se mit à descendre. Il arriva devant une porte, frappe et entendit crier à l'intérieur:

"Petite demoiselle verte,
Cuisse tendue,
Et patte de lièvre,
Bondis et rebondis,
Va vite voir qui est dehors."
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l était une fois un roi qui avait trois fils: deux qui étaient intelligents et avisés, tandis que le troisième ne parlait guère et était sot, si bien qu'on l'appelait le Bêta. Lorsque le roi devint vieux et qu'il sentit ses forces décliner, il se mit à songer à sa fin prochaine et ne sut pas auquel de ses fils il devait laisser le royaume en héritage. Alors il leur dit: "Partez, et celui qui me rapportera le tapis le plus beau sera roi après ma mort." Afin qu'il n'y ait pas de dispute entre eux, il les conduisit devant son château et souffla trois plumes en l'air en disant: "Là où elles voleront, telle sera votre direction." L'une des plumes s'envola vers l'ouest, l'autre vers l'est, quant à la troisième elle voltigea tout droit à faible distance, puis retomba bientôt par terre. Alors, l'un des frères partit à droite, l'autre à gauche, tout en se moquant du Bêta qui dut rester près de la troisième plume qui était tombée tout près de lui.
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Il était une fois une femme avec sa fille qui avaient un beau jardin de choux. Un lapin y vint, à la saison d’hiver, et voilà qu’il leur mangeait tous les choux. Alors la femme dit à sa fille :
– Va au jardin et chasse-moi le lapin !
– Ouste ! ouste ! dit la fille. Petit lapin, tu nous boulottes tous les choux !
– Viens, fillette, dit le lapin, mets-toi sur ma queue de petit lapin et suis-moi dans ma chaumière de petit lapin. 

(La Fiancée du petit lapin)
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– Tu plaisantes ! toi, avec tes jambes tordues ? dit le lièvre. Mais enfin, d’accord, si tu y tiens absolument. Que parions-nous ? 
– Un louis d’or et une bouteille de vin, dit le hérisson. 
– Accepté, répondit le lièvre. Topons là et on pourra y aller. 
– Non, ce n’est pas si pressé, dit le hérisson. je suis encore à jeun. Je vais d’abord aller à la maison pour prendre mon petit déjeuner. Dans une demi-heure, je serai de nouveau ici. 
Le lièvre accepta et le hérisson s’en alla. […] Quand il arriva chez lui, il dit à sa femme : 
– Femme, habille-toi vite, il faut que tu viennes aux champs avec moi ! […]
En cours de chemin, le hérisson dit à sa femme : 
– Écoute bien ce je vais te dire ; tu vois, c’est dans ce champ que nous allons faire la course. Le lièvre court dans ce sillon, moi dans cet autre. Nous partirons de là-bas. Tu n’as rien d’autre à faire qu’à te placer au bout de ce sillon et quand le lièvre arrivera, tu diras : « je suis déjà arrivé ».
Arrivé sur place, le hérisson laissa sa femme à un bout du champ et se rendit à l’autre extrémité. Le lièvre l’attendait. 
– On peut y aller ? demanda-t-il. 
– Bien sûr, répondit le hérisson. 
– Eh bien ! allons-y ! 
Et chacun de prendre place dans son sillon. Le lièvre compte :
– Un, deux, trois. Et il démarra avec la vitesse d’un vent d’orage. Le hérisson lui, ne fit que trois ou quatre pas, se coucha au fond du sillon et ne bougea plus. 
Lorsque le lièvre en plein élan arriva au bout du champ, la femme du hérisson lui cria : 
– Je suis déjà ici !
Le lièvre n’en revenait pas. Il croyait que c’était le hérisson lui-même qui lui parlait. Sa femme avait exactement la même apparence que lui. Mais le lièvre dit :
– Ce n’est pas naturel. Et il s’écria :
– Je vais recourir dans l’autre sens !
Et, de nouveau, il partit comme une tempête, et ses oreilles en volaient au-dessus de sa tête. La femme du hérisson resta tranquillement à sa place. Quand le lièvre arriva à l’autre extrémité du champ, le hérisson lui cria :
– Je suis déjà ici ! 
Le lièvre, que la passion mettait hors de lui, s’écria :
– On refait le même chemin ? 
– Ça m’est égal, dit le hérisson. Aussi longtemps que tu voudras. 
Et c’est ainsi que le lièvre courut encore soixante-treize fois et le hérisson gagnait toujours. Chaque fois que le lièvre arrivait en bas ou en haut du champ, le hérisson ou sa femme disaient : « je suis déjà ici ! » 
À la soixante-quatorzième fois, le lièvre n’arriva pas jusqu’au bout du parcours. Il tomba au milieu du champ, le sang lui sortant par la bouche. Il était mort. Le hérisson prit le louis d’or et la bouteille de vin qu’il avait gagnés, appela sa femme, et tous deux, bien contents, regagnèrent leur maison. […] Et depuis ce jour-là, dans ce pays, aucun lièvre ne s’est laissé prendre à parier pour une course avec un hérisson.


(le Lièvre et le Hérisson)
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'Huntsman, what are you going to shoot?' the master asked him.
'There's a fly on the branch of an oak tree two miles from here. I want to shoot out its left eye.'

"How Six Made Their Way in the World"
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C'est ma mère qui m'a tué
C'est mon père qui m'a mangé
Mais la jolie Marlinchen de mes os s'est occupée
Elle les a posés sous le genévrier
Pituituit, pituituit
Quel bel oiseau je suis !
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Elle les prit tous deux par la main et les fit entrer dans la maisonnette. Elle leur servit un bon repas, du lait et des beignets avec du sucre, des pommes et des noix. Elle prépara ensuite deux petits lits. Hansel et Grethel s'y couchèrent. Ils se croyaient au paradis. Mais la gentillesse de la vieille femme n'était qu'apparente. En réalité, c'était une méchante sorcière qui n'avait construit la maison de pain que pour attirer les enfants. Quand elle en prenait un, elle le tuait, le faisait cuire et le mangeait. Pour elle, c'était alors jour de fête.
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Ce n’est toujours pas la bonne, dit-il, n’avez-vous point d’autre fille ?

— Non, dit le père, il n’y a plus que la fille de ma défunte femme, une misérable Cendrillon malpropre, c’est impossible qu’elle soit la fiancée que vous cherchez.

Le fils du roi dit qu’il fallait la faire venir, mais la mère répondit :

— Oh non ! la pauvre est bien trop sale pour se montrer.

Mais il y tenait absolument et on dut appeler Cendrillon. Alors elle se lava d’abord les mains et le visage, puis elle vint s’incliner devant le fils du roi, qui lui tendit le soulier d’or. Elle s’assit sur un escabeau, retira son pied du lourd sabot de bois et le mit dans la pantoufle qui lui allait comme un gant. Et quand elle se redressa et que le fils du roi vit sa figure, il reconnut la belle jeune fille avec laquelle il avait dansé et s’écria :

— Voilà la vraie fiancée !
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Lorsqu’il n’y eut plus personne à la maison, Cendrillon alla sous le noisetier planté sur la tombe de sa mère et cria :

« Petit arbre, ébranle-toi, agite-toi, jette de l’or et de l’argent sur moi. »

Alors l’oiseau lui lança une robe d’or et d’argent, ainsi que des pantoufles brodées de soie et d’argent. Elle mit la robe en toute hâte et partit à la fête. Ni ses sœurs, ni sa marâtre ne la reconnurent, et pensèrent que ce devait être la fille d’un roi étranger, tant elle était belle dans cette robe d’or.
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Le soir, lorsqu’elle était épuisée de travail, elle ne se couchait pas dans un lit, mais devait s’étendre près du foyer dans les cendres. Et parce que cela lui donnait toujours un air poussiéreux et sale, elles l’appelèrent «Cendrillon».
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La jeune fille se mit à pleurer, à pleurer de plus en plus fort. Elle était inconsolable.
Comme elle se lamentait ainsi, elle entendit une voix l'appeler :
- Qu'as_tu donc à pleurer de la sorte, fille du roi, qu'une pierre s'en laisserait émouvoir ?
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Son père entra alors dans une grande colère et fit bâtir une tour sombre où n'entrait ni la lune ni le soleil. Quand elle fut finie, il dit: "Tu resteras là pendant sept ans, puis je viendrai voir si ton arrogance est brisée."

Demoiselle Maleen
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Au bout d'un certain temps, le roi regagna son château pour s'apercevoir que la prophétie s'était accomplie et que l'enfant né coiffé avait été marié avec sa fille.
— Comment la chose est-elle arrivée ? demanda le roi. Les ordres que j'avais donnés dans la lettre étaient tout différents !
La reine lui montra la lettre, en lui disant qu'il n'avait qu'à voir lui-même ce qu'elle contenait, et le roi, en la lisant, s'aperçut bien qu'elle était d'une autre main que la sienne. Il se tourna vers le jeune garçon pour lui demander comment il se faisait qu'il eût eu en sa possession une autre lettre que celle qu'il lui avait remise, et comment le changement s'était effectué.
— Je ne sais pas du tout comment cela a pu se faire, répondit le garçon, à moins que la substitution n'ait eu lieu pendant la nuit, quand je suis resté dans la forêt.
— Cela ne se passera pas comme cela, dit le roi furieux. Celui qui veut avoir ma fille doit me rapporter de l'enfer trois cheveux d'or du diable, arrachés de sa tête. Et si tu veux garder ton épouse, il te reste à m'apporter ce que j'exige !
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Il était une fois une femme pauvre, dont le fils avait grande envie de voyager. « Comment veux-tu partir en voyage ? lui dit sa mère. Nous n’avons pas un sou que tu puisses emporter ! » Mais le fils répondit. « Cela ne fait rien, mère, j’arriverai bien à me débrouiller ! Et d’abord, je n’arrêterai pas de répéter : Pas beaucoup ! Pas beaucoup ! » Il s’en alla et marcha un bon bout de temps en répétant sans cesse, « Pas beaucoup ! Pas beaucoup ! » Puis il arriva devant un groupe de pêcheurs. « Dieu vous aide ! leur dit-il en guise de salut, pas beaucoup, pas beaucoup ! – Comment dis-tu, gamin ? Pas beaucoup ? » Et quand ils ramenèrent leur filet, il n’y avait vraiment pas beaucoup de poissons dedans ; alors ils t’attrapent un
gourdin et lui font dire ce qu’ils pensent sur le malheureux dos du garçon. – Qu’est-ce qu’il faut dire,
alors ? leur demanda-t-il – Tu dois dire : Tout plein ! Tout plein ! » Très bien ! Il marche un bon bout de
chemin, et tout au long il répète.- « Tout plein ! Tout plein ! » Puis il arrive devant une potence où l’on va
pendre un malheureux coupable. « Bonjour ! dit le gars. Tout plein ! Tout plein ! – Qu’est-ce que tu nous
dis là, mon gaillard ? Tout plein ? Est-ce que tu voudrais plus de malandrins sur la terre ? N’y en a-t-il
pas déjà assez comme cela ? » Sur quoi le bâton entre en jeu et lui fait entrer la leçon par le bas du dos.
« Mais qu’est-ce qu’il faut dire, alors ? – Que Dieu prenne pitié de la pauvre âme ! » Très bien ! « Que
Dieu prenne pitié de la pauvre âme ! Que Dieu prenne pitié de la pauvre âme ! » Et avec ce refrain, il fait
encore un grand bout de chemin, puis arrive devant l’équarrisseur qui vient d’abattre un vieux cheval.
« Bonjour ! dit le jeune gars. Que Dieu prenne pitié de la pauvre âme ! – Que dis- tu là, mécréant ? s’indigne l’ équarrisseur en attrapant son grand crochet pour lui frictionner les oreilles et lui apprendre un peu à vivre. – Mais que faut-il dire, alors ? – La charogne gît dans sa fosse ! » Très bien ! Alors, en répétant sans cesse « La charogne gît dans sa fosse ! », il continue sa route, quand, finalement, il croise une voiture pleine de gens. « Bonjour ! dit-il. La charogne gît dans sa fosse ! » Mais la voiture, pour l’éviter, verse au fossé ; alors le cocher bondit avec son fouet et lui en administre une si bonne ration, que c’est en rampant qu’il rentre chez sa mère, le malheureux. Et de sa vie, il n’a plus eu envie de voyager.
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– Miroir, miroir en bois d’ébène, dis-moi, dis-moi que je suis la plus belle. Et, invariablement, le miroir répondait :
– En cherchant à la ronde, dans tout le vaste monde, on ne trouve pas plus belle que toi.
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"In the olden time, when wishing was having, there lived a King, whose daughters were all beautiful; but the youngest was so exceedingly beautiful that the Sun himself, although ha saw her very often, was surprised whenever she came out into the sunshine."

The Frog Prince
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"Oh mirror, mirror on the wall,
Who is the fairest of us all?"

Snow-White and the Seven Dwarfs
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Ma chère sœur, il y e encore une réserve ; nous étions convenus de faire mourir toutes les jeunes filles que nous pourrions rencontrer, parce que nous avons dû abandonner notre royaume à cause d'une fille.
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" Mon enfant, si je ne te coupe pas les deux mains, le diable m'emportera et dans ma peur, je le lui ai promis. Aide moi donc dans ma détresse et pardonne-moi le mal que je te fais". Elle répondit : "Cher père, faites de moi ce que vous voulez, je suis votre enfant."
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