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Critiques de Jacques Lanzmann (70)
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L'Empire du silence

J’avais beaucoupaimé ce livre. Bien sûr, une ode au désert, donc au contrées lointaines, inaccessibles et donc au voyage avec un grand V.

Un narrateur exquis qui vous emporte dans un exotisme de longue durée. Des personnages attachants, du grand explorateur mythique à la journaliste en quête de tout plein de choses en définitive. J’ai voyagé avec eux tout au long des pages, et je sais que pour partir entre les lignes, un Lanzmann ça tient la route !
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La Baleine blanche

L'histoire en elle-même est belle, on a envie de suivre ces personnages dans leurs quêtes. Le lieu donne un charme vraiment particulier.

Par contre, je trouve dommage que l'auteur ait donné un aspect pervers à ses personnages .

Certaines scènes m'ont limite donné envie de vomir surtout vis-à-vis de l'indifférence avec laquelle elles sont vécues.

Tout au long de l'histoire, on découvre un grand-père menteur et pervers, et un père lâche et égoïste. Alors quand le pauvre gamin se met à avoir des pensées similaires à celle de son grand père, j'en ai eu ma claque, je me suis dépêchée de le finir pour m'en débarrasser.
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Rue des mamours

Rue des Mamours / Jacques Lanzmann

Il y a aussi des tas de petits têtards en plus des intellectuels et du beau monde dans le quartier de Saint-Germain des Prés. Ils ont neuf ou dix ans et n'ont pas leurs yeux dans leur poche. Ils savent tout de la vie privée de chacun dans la rue, aussi bien celle de leurs parents que celle de leurs voisins. Grâce à la télé, ils ont acquis un vocabulaire tout fait de slogans, que ce soit par la publicité ou par les films.

L'un de ces têtards, c'est Nicolas et c'est lui qui rapporte les potins du quartier. Il a bientôt dix ans, il est fin observateur des adultes et il nous fait découvrir tous les secrets de la rue des Mamours, et le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'est pas triste ! Il connaît les choses de la vie et le « mamourage » n'a plus de secret pour lui. Il a l'oreille fine, une bonne mémoire et le caquet bien affilé. Il sait que la chambre nuptiale des jeunes mariés est faite pour étudier la géographie des corps, là où coulent les rivières du plaisir. Il sait aussi que « les gens riches, si ça ne sort pas, ça peut pas montrer qu'ils sont riches, et donc ou bien ils réceptionnent à la maison ou bien ils vont se faire réceptionner au-dehors de la maison dans des endroits à la mode. Les gens pauvres, c'est pas pareil, eux ils se couchent tôt. »

Dans un style inégalé et tout à fait hors-piste, Jacques Lanzmann nous régale même si par moment on sature un peu par la répétitivité du propos et qu'il convient de faire des pauses et passer à autre chose. Une kyrielle de personnages absolument fantasques défile tout au long des pages, tous portés sur le sexe. Et on voyage beaucoup dans cette pléthore d'histoires, de Benidorm en Espagne à Nouille Orque en passant pas Niou des Lits ! On ne peut pas nier que l'auteur fait montre d'une imagination débordante et délirante au fil des pages, alternant les jeux de mots et les néologismes très évocateurs pour parler des choses de la vie. Mais quand c'est trop, c'est trop !

En bref un divertissement à avaler par petite dose en raison des longueurs.

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Le dieu des papillons

Au coeur de la forêt amazonienne, tandis que l'entomologiste Jost Sanderson pourchasse un spécimen rare de papillon qui peut s'autoféconder, les Indiens Mayanas convergent vers le lieu où est apparu un nourisson suspendu à un arbre. Serait-ce la réincarnation de l'Ateou, leur sauveur décapité au XVIème siècle par les conquistadors? C'est ainsi que le présente Xuxui, le vieux chef de la tribu; pour lui cet enfant est le dieu des Papillons.

La situation va inextricablement s'emmêler lorsque le président du cartel sucrier, le cruel Carniceiros, charge Janeiro et sa sufureuse compagne Celia d'assassiner le nouveau Messie! Il ne manquerait plus que les Mayanas se révoltent et réclament la restitution de leurs terres. 



Voilà un récit divertissant mâtiné de violence et de testostérone à l'image du héros Jost qui exhibe volontiers un poitrail musclé. Tout cela sonne très années 1990! Mais il apparaît précurseur par ses propos écologistes et sur la question de la transsexualité avec le personnage de Celia.

Bref un périple haut en couleurs dans l'enfer vert. 



Jacques Lanzmann (1927- 2006) commence une carrière prometteuse de peintre (École de Paris) qu'il abandonne pour parcourir le monde. De ses pérégrinations, il en rapportera des romans à l'image de celui-ci. 

Il est le fondateur du magazine Lui et d'Édition spéciale avec Jean-Claude Lattès. Il a également écrit des scénarios pour le cinéma et la pupart des chansons de Jacques Dutronc.

Il était le frère de Claude Lanzmann, auteur du film Shoah. 



"La cupidité des hommes est comme la forêt amazonienne, sans limite visible mais pleine de trouées où pousse une végétation moins touffue. L'homme ne change pas, seule la société se transforme. Il y aura toujours des loups et des agneaux. Des loups pour tourner la loi, des agneaux pour la suivre . Des loups pour dévorer les faibles. Des faibles pour servir de pâture aux loups."

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Rue des Rosiers, Tome 2 : On a retrouvé David

On a retrouvé David / Jacques Lanzmann

La famille Rosenweig habitait 2 rue des Rosiers dans le quartier du Marais à Paris. Lors de la grande rafle du Vel’d’Hiv de 1942, les jumeaux Rosenweig, Élie et David, furent recueillis par une voisine Rosa Zelasny qui par la suite fut arrêtée sur dénonciation. Les parents, Chaïm et Sarah, furent déportés vers Auschwitz où ils périrent comme des milliers d’autres. C’était le thème de la première partie de ce douloureux roman de Jacques Lanzmann intitulé « Rue des Rosiers.

Dans cette seconde partie, c’est l’histoire des jumeaux qui est contée à Noam Verner par Charme, écrivaine et historienne, petite fille de Charles et Manon Delestaing qui occupèrent l’appartement des Rosenweig laissé vacant après leur arrestation par la Gestapo.

Qui est donc ce Noam Verner qui assiste à la crémation d’Abraham Seltzer cet homme de parole qui rescapé d’Auschwitz jura aux époux Rosenweig de retrouver et veiller sur les jumeaux s’il sortait vivant de l’enfer du camp ?

C’est Charme qui découvre qu’un seul des jumeaux a survécu ; c’est le père de Noam, Raymond Verner. Elle va faire découvrir a Noam qu’il est juif et que sa vie n’a tenu qu’à un fil contrairement à son frère mort tragiquement encore tout bébé.

Dans ce récit bouleversant, le rôle des Justes est bien mis en relief en cette époque de délation, de marchandage et de chantage de la part de personnes insoupçonnables : « le bureau des dénonciations croulait alors sous les faux témoignages et les lettres anonymes. C’était la moitié de la France qu’il aurait fallu arrêter et déporter ! »

C’est ainsi que David fut vendus à des collabos, récupéré par des résistants, sauvé par les Justes. À peine croyable !

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Café-crime

Café-crime / Jacques Lanzmann

Samuel Samuelson, cinquante-cinq ans, est le « nègre » du grand écrivain Jean-Marc Phillips depuis trente ans et un jour lui vient l’idée d’écrire pour lui sous son propre nom. C’est aussitôt la gloire avec son roman Négro-spirituel, et le passage sur toutes les antennes radio et télé. Quelle rage de vivre, quelle revanche sur l’obscur !

Jusque-là mari fidèle durant quinze ans, amoureux de sa femme et attentionné pour son couple de chats siamois, il ne résiste pas soudain à l’envie de rencontrer les lectrices qui lui envoient des courriers, et même de les séduire. Commence alors une vie de tourbillon, de rencontres clandestines avec de gourmandes lectrices enivrées de fantasmes et la remise en cause de sa complicité de plusieurs décennies avec son épouse Guyane pour satisfaire les exigences littéraires de Phillips.

La première lectrice visitée sera Karine, jeune danseuse malade ; une grande première, sorte de passeport pour l’aventure en quelque sorte. Et puis il y aura Mimi, dix-sept ans, le petite maraîchère avide d’acquérir une vraie expérience sexuelle, Kaki la clodocongolaise à la taille mannequin et au verbe surréaliste délirant et parfaitement maîtrisé, Viviane la concierge et son mainate, Géraldine et son bébé…

Mais quand l’affaire dérape et que l’épouse suspecte quelque dérive, arrive un moment où il faut la respecter, la sauver, retourner à la haute fidélité, « cette symphonie où graves et aigus, harmonieusement balancés, s’écoutent des deux oreilles dans l’auditorium conjugal. » Quand sonne l’heure de la révolte de l’épouse, notre auteur peut se demander à quelle sauce il va être dévoré et quel supplice Guyane va lui faire subir.

Un bon roman sous forme de confession impudique et drôle, plein d’amour et d’humour, de tendresse et de sensualité, illuminé par d’inoubliables portraits de femmes et un style talentueux. Un bon moment de lecture avec un épilogue bien surprenant.

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Rue des Rosiers

Rue des Rosiers/Jacques Lanzmann

Un peu d’histoire pour bien comprendre le sujet de ce beau livre.

Le numéro 2 de la rue des Rosiers dans le quartier du Marais, lieu mythique de l’immigration juive, est chargé d’histoire et tout au long de ce magnifique récit, Jacques Lanzmann, par petites touches nous en évoque le passé souvent tragique.

En 1942, c’est la famille Rosenweig qui est propriétaire de l’appartement au moment où Chaïm et Sarah sont arrêtés et déportés vers Auschwitz. Ils ont alors le temps de confier leurs deux jumeaux, Elie et David, à Rosa Zelasny leur voisine.

C’est la famille Delestaing qui s’approprie l’appartement de façon peu orthodoxe comme c’était le cas en cette période. Nous sommes alors en temps de guerre et Charles et Manon Delestaing ainsi que leur fils Louis s’installent et occupent même l’appartement de Rosa, la voisine, qui entre temps a été arrêtée, mais a eu le temps de prévenir sa sœur de la présence des jumeaux dans une cachette.

Après la mort tragique accidentelle des parents, Louis épouse Camille. Ils ont une fille qu’ils prénomment Charme, un prénom curieux et rare, mais non donné par hasard comme on le découvrira.

Le roman commence par la promenade d’un certain Noam dont les pas le mènent rue des Rosiers, ainsi nommée en raison des églantiers qui y foisonnaient au Moyen-Âge. Il est rosiériste de profession, amoureux des roses dont il crée de nouvelles variétés en mémoire des victimes de la Déportation notamment. Noam a toujours eu le sentiment d’un mystère familial et que ses parents, les Verner, n’étaient peut-être pas ses parents.

Charme, devenue écrivain, hantée par les persécutions dont furent victimes les Juifs au cours des siècles, s’est penchée sur l’histoire de la rue des Rosiers. Elle est amie avec Rachel une belle et jeune libraire du quartier qui l’aide dans ses recherches historiques.

La rencontre entre Noam et Charme ne pouvait pas ne pas avoir lieu : Noam était irrésistiblement attiré par cette fille ; elle lui plaisait et à l’exemple de la rose Gallica Superbia, une rose aristocratique d’Anjou, « elle avait quelque chose de médiéval dans la finesse des traits et la transparence du visage… Noam aimait son maintien, son cou gracile, ses reflets roux dans ses cheveux soigneusement coiffés. Il aimait ses lèvres, le soyeux des pétales, le rose des gencives. Il aimait l’ovale de la bouche, sa délicieuse étroitesse. Il imaginait la relative proportion du sexe, le toucher du calice, l’éclosion du bouton sous la caresse du doigt. »

Il faut dire que chez son patron, M. Roux, Noam avait appris les choses de l’amour avec la belle Laetitia Roux et d’innocent, de romantique, il devint goûteur de femmes.

Peu à peu avec l’aide de Charme, Noam devient l’enfant de la rue des Rosiers, héros malgré lui d’une énigmatique tragédie. Est-il le possible descendant d’un de ces jumeaux ? Porteur d’un projet ambitieux, Noam et Charme vont tenter de découvrir ce que sont devenus les jumeaux Rosenweig après l’Holocauste. Ont-ils survécu sous de faux noms ? Noam veut glorifier la mémoire de tous les malheureux auxquels on a volé la vie d’innommable façon. Un sujet qui appartient à Charme et qui habite Noam. Et ce avec l’aide précieuse d’un mystérieux personnage, Abraham Seltzer, revenu d’Auschwitz avec des informations étonnantes.

Un livre passionnant.

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L'Age d'amour

L’âge d’amour / Jacques Lanzmann

Albina dite Nana (comme dans la rue Émile Zola ! dit-elle…) a treize ans, deux petites sœurs et un petit frère et une grand- mère aux mille dictons règles de vie, inusables qui guident la fillette précoce et délurée au cours de ses tribulations multiples et variées mais avec des constantes : la curiosité, le plaisir et l’intérêt. Ambitieuse, elle ne rêve que de s’échapper du clapier (c’est ainsi qu’elle dénomme le domicile familial) du Cap d’Antibes, coincé entre de somptueuses villas. Une famille pauvre qui peine à joindre les deux bouts, le père alcoolique ce qui a contraint la mère a se réfugier chez ses parents, une mère employée de maison chez les Chapman, un couple bizarre de milliardaires. Alors Nana qui ne peut se résoudre à cette misère décide d’utiliser tout ce qu’elle a pour sortir de monde de misère : son corps.

Nana, la narratrice de cette histoire, parle beaucoup, dans un style très imagé et un vocabulaire de son âge, et confie au lecteur sa vie intime, un lecteur qu’elle prend constamment à témoin. Spontanée, intelligente mais ne comprenant pas toujours le sens des mots, cependant pertinente et moqueuse, souvent drôle dans son expression, Nana possède un sacré tempérament, un franc parlé et une totale impudeur.

Estimant avoir atteint l’âge d’amour, elle va découvrir la sexualité avec Gary Chapmann, un homme de quarante ans écrivain, riche et délicat, une sexualité débridée mais toute en douceur.

C’est à un roman érotique d’un genre original au style métaphorique et poétique que nous convie Jacques Lanzmann à travers les confidences intimes de Nana, sur un ton malicieux et parfois cynique, gaillard mais toujours dans le bon goût, rappelant par certain côtés Nabokov dans Lolita. Sauf que là, ce n’est pas l’homme qui s’exprime mais la fillette.

Une fiction improbable et un exercice de style qui auront sans doute heurté certains.

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L'Age d'amour

Écoeurant. Peu de gens savent que Lanzmann a écrit une lettre d'insulte à Denise Bombardier qui s'insurgeait à l'époque contre Gabriel Matzneff qui prônait la pédophilie. Lanzmann écrit à Denise Bombardier : " je ne comprends pas pourquoi notre ami Matzneff ne vous a pas collé une baffe en pleine figure ".



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La Baleine blanche

La baleine blanche bien sûr elle revient dans ma vie. Je l’avais déjà lue il y a quelques années. Comme « les chemins de Katmandou » de Barjavel, ce n’est pas une bonne pub pour le Népal. Mais Lanzmann nous parle d’un temps où ce pays si pauvre économiquement est encore victime de l’envahissement de la horde des hippies et du débarquement des tibétains chassés par les chinois. Cela fait beaucoup pour ce peuple coincé entre 1,4 milliard de chinois, et moi et moi et moi et 1,35 milliard d’indiens et des poussières, beaucoup de poussière.

Notre baleine blanche c’est notre obsession celle qui guide notre vie, comme Moby Dick pour le capitaine Achab. Celle d’Alex c’est son père Vince, parolier des chansons de Bobby Laser ; tiens, tiens ça nous rappelle quelque chose. Il baroude le monde à la recherche de son inspiration en oubliant complètement sa famille. Heureusement les droits d’auteur généreusement distribués à intervalles réguliers par la SACEM permettent de faire bouillir la marmite. Avec l’aide de son grand-père Léon Alex part au Népal. Ils seront aidés par Diana une jeune routarde américaine de 19 ans à la vie déjà bien cabossée. Ils entreprennent le trek du sanctuaire de l’Annapurna afin peut-être de retrouver Vince que l’on aurait aperçu là, leur baleine blanche ; faute de yéti ! Alex avec ses douze ans et Léon avec ses quatre-vingt-deux constituent un drôle d’équipage aux couleurs du « vieux campeur » Ce trek comme toujours est une initiation mais celle Alex qui lui fera quitter les eaux calmes de l’enfance se fera dans la douleur.

Jacques Lanzmann ce touche-à-tout de génie restera pour toujours un de mes plus grands inspirateurs, même seize après sa mort ; il fut à l’origine de plusieurs de mes baleines blanches.

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Hôtel Sahara

Avec son anti-héros arnaqueur, violent et justicier, son intrigue située entre le Sahel, le 7ème arrondissement de Paris et le triangle d'or de la drogue en Thaïlande, ses personnages truculents et sa narration à la San Antonio avec son lot de vulgarité, voila un roman exotique et amusant qui nous a agréablement diverti !
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Le Lama bleu

Lanzmann Jacques

Le lama bleu

Je ne connaissais pas mais j’ai pas vraiment aimé et j’avoue que j’ai lu en diagonale. Il est vrai que l’on peut prendre cette histoire au second degré, mais malgré tout, non.

En lisant la 4ème de couverture, soit le résumé de Babelio aussi, on a fait le tour de l’histoire.

Je me permets de la reprendre ici si vous l’autorisé :

« Naitre sous le nom de Cristobal au cœur de la Cordillère des Andes d’une mère quechuas et d’un juif pied noir en cavale au sein d’une communauté qui pense-t-on pratiquait la religion juive et qu’un théologien a identifié comme étant l’une des dix tribus perdues d’Israël, c’est peu commun. Etre surnommé le Lama Bleu puis être vendu à un couple de français qui, à Paris vous rebaptise David, est encore plus inhabituel. Mais lorsque à 13 ans on se retrouve avec sa sœur cadette, échoué dans un petit village péruvien, on finit par se croire destiné à un destin exceptionnel

C’est ainsi que Cristobal-David-le Lama Bleu et sa sœur seront amenés à conduire un groupe de péons de la Cordillère vers Israël la Terre Promise

Commence alors une aventure où l’auteur réunir avec humour l’épopée de deux grands peuples de l’histoire, les juifs, les incas ; mêlant la tendresse et sensualité à la drôlerie et la gravité

Un roman profond et émouvant «

Pour moi non, je n’ai pas apprécié cette histoire rocambolesque et l’humour, bof, sais pas vraiment où il se trouve, c’est pas comique du tout et l’histoire en elle-même parait tellement ridicule que l’on n’a pas envie de poursuivre. Certes il est dit cela sur le résumé, mais je n’y vraiment pris aucun plaisir mais chacun son idée. Heureusement que le livre est tout petit sans quoi il aurait été vite abandonné et placé dans la green box près de chez moi.



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Rue des Rosiers

Aujourd'hui, je viens vous parler du roman Rue des rosiers de Jacques Lanzmann.



Résumé :

Rue des Rosiers, lieu mythique de l'immigration juive, lieu que les siècles ont chargé d'événements tragiques sans jamais affaiblir sa vitalité prodigieuse. Noam, un jeune obtenteur de génie, amoureux des roses, rencontre Charme, une historienne hantée par les souffrances du peuple juif. Pour s'aimer, ils devront élucider le destin d'une famille disparue, dont Charme habite l'appartement. Les jumeaux Rosenweig ont-ils été sauvés de l'Holocauste pour grandir sous de faux noms ? Noam serait-il par une incroyable coïncidence le fils de l'un d'eux ? Comment apaiser la mémoire des victimes dont les cris obsèdent le couple ? Les forces de la vie finiront-elles par triompher de l'horreur ?



Le résumé m'a beaucoup intrigué,une enquête sur fond de seconde guerre mondiale, je ne pouvais que lire ce livre.

Des jumeaux âgés de 10 mois qui auraient survécu à l'horreur des raffles ? Que sont-ils devenus ? Beaucoup de questions me sont venues en lisant le début de ce roman. J'avais envie d'en savoir plus sur ces bébés, leur famille, les autres habitants de la rue des rosiers... Mais j'ai fini par décrocher. Des personnages du présent qui n'ont pas réussi à me toucher, des longueurs qui m'ont fait refermer ce livre déçue.



Quelle est le dernier livre qui vous a déçu alors que le résumé vous tentait beaucoup ?
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Le Jacquiot

Dans les années 80, j'ai lu le Têtard qui m'avait bien plu. J'avais donc acheté la suite , le Jacquiot, Jacques à 16 ans mais ce livre a traîné dans ma bibliothèque pendant une trentaine d'années ! Et malheureusement, je n'apprécie plus la plume de l'auteur. On suit le Jacquiot pendant la guerre de 39-45, ses mésaventures et son obsession pour le sexe. Les passages crus m'ont dérangées ou plutôt la façon dont ils sont écrits. J'étais à deux doigts de l'abandon mais heureusement la fin, plus réussie, a rattrapé le reste.
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Le Lama bleu

J'aime bien Jacques Lanzmann car il a (avait...) une bonne bouille. Il m'a toujours inspiré calme et douceur et grande sagesse. Je n'avais jamais lu l'un des ses romans, c'est chose faite et je ne suis pas déçu !

Dans Le Lama bleu, on suit les aventures de Christobal qui nait dans les Andes, est vendu à des Français, adopte la religion juive et réalise lors d'un voyage retour au Pérou à l'âge de treize ans son exceptionnelle destinée.

C'est un roman plein d'aventures, de rebondissements, de destinées diverses et de personnages attachants. On ne s'ennuie pas et quand on a eu la chance d'aller visiter le Pérou, comme moi, c'est un vrai plaisir de retrouver les villages les paysages et les habitants des Andes.

On sait qu'il parle de ce qu'il connait, lui qui était un grand voyageur. De plus, c'est bien écrit, avec une langue recherchée sans être pompeuse.

Une bonne découverte.
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Hôtel Sahara

Un cadeau de mon grand-père, un livre sans résumer, sans image sur la couverture, juste un titre. Cela m'a beaucoup découragé de la lire, ne sachant pas sur quoi j’allai tomber. Mais je ne regrette pas d'avoir eu le courage de le commencer, il est agréable à lire et m'a transporter dans un autre pays aux côtés de Milo.
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La Horde d'or

Une histoire intéressante proposée par Jacques Lanzmann dans cette histoire duale, où l'on suit à la fois les pérégrinations d'un jeune homme moderne à la recherche d'un lien entre la France et la Mongolie, et celles médiévales des personnages supposément à l'origine de ce lien. Le roman est assez agréable à lire, sans être remarquable d'un point de vue stylistique.



Gros bémol en revanche : les imprécisions historiques, sans être légion, doivent néanmoins être mentionnées. Jacques Lanzmann n'avait visiblement pas été assez exhaustif dans ses recherches, confondant certains personnages historiques, l'erreur la plus criante étant celle de prendre Subotaï, célébrissime général de Gengis Khagan, pour un de ses fils.



Si toutefois l'on est pas trop exigeant quant à cet aspect, le roman demeure agréable, ne serait-ce que pour le cadre dans lequel il nous propose de nous couler, loin de l'Europe...
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Les Transsibériennes

Depuis des années ce livre a fait partie du stock de ma bouqinerie et j'ai donc décidé de lire enfin un Jacques Lanzmann. Comme j'aime (aussi) les voyages je me suis dite que je vais apprendre beaucoup de choses sur le transsibérien et sur l'écriture de Jacques Lanzmann. Aïe! Ma déception était telle que j'ai pratiqué la lecture diagonale pour arriver enfin à la fin. Devrais-je lire un autre livre de lui pour lui donner encore une chance? Je crois que je n'aurai pas le courage.
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Le Tétard

Mes dix mots inspirés par cette lecture : Terroir - Humour - Ironie - Obsession - Fratrie - Violence familiale - Résistance - Enfance - Sexualité - Destin
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La vie commence à Marrakech

J'ose mettre cinq étoile, car ce petit roman m'a beaucoup touchée. Il n'idéalise pas Marrakech, mais parle autant de ses qualités (architecture, ambiance unique) que de ses faiblesses (pauvreté, prostitution, culture conservatrice pleine de contradictions, arnaques vis-à-vis des touristes, hypocrisie, etc.) L'histoire est à la fois grave et touchante. C'est une histoire d'amour, qui évoque toutes les difficultés des protagonistes, liées aux différence de religion et de culture. La prostitution y est abordée, ainsi que l'homosexualité, et pas mal de thèmes tabous au Maroc, mais pourtant très présents. Se lit très facilement et très vite.
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