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Critiques de Jacques Spitz (87)
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L'oeil du purgatoire

Un artiste en mal d’inspiration rencontre un savant fou qui lui propose de "renouveler son regard sur le monde". Il lui inocule un virus dans l’œil qui lui fera voir les choses non pas comme elles sont, mais comme elles seront dans un futur proche. Hélas plus le temps passe et plus le peintre voit loin dans le futur. Son quotidien va vite devenir un enfer…

Jaques Spitz a l’art de pousser ses idées jusqu’à leur terme. Ce roman effrayant est un classique du roman d’anticipation français enfin réédité dans une superbe édition par l’arbre vengeur. L’occasion pour nous de (re)découvrir une très belle plume d’un auteur injustement méconnu !

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Les signaux du soleil

Lu dans un ouragan d'images, une envolée de pages aussi prenantes les unes que les autres...

Une belle découverte et un beau moment de lecture, ce roman de Jacques Spitz !
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L'oeil du purgatoire

Ce que j’ai aimé : Han, je suis époustouflée par ce roman. Je n’avais rien lu, pas de quatrième de couv’, pas de résumé. Si vous vous lancez dans l’aventure, vous pouvez y aller les yeux fermés. Le concept science-fictionnesque est simple, mais tellement bien travaillé, amené, décortiqué. Si vous n’êtes pas amateur, ce n’est pas bien grave, ce de l’oldie, donc c’est plus philosophique que scientifique.

La question que je me pose est : mais comment cet auteur a-t-il pu être oublié à ce point? Vraiment, comme A rebrousse-temps de Philip K. Dick., il ne fait que retourner dans mon cerveau. Ce qu’il a de plus, c’est que vraiment, il décortique le côté misérable et miséreux de l’Homme.



Ce que je n’ai pas aimé :Ne pas être tombée dessus avant.


Lien : http://wc.pressepuree.fr/loe..
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La guerre des mouches

Les mouches deviennent intelligentes et décident d'éliminer l'humanité. Elles optimisent leur reproduction et nous submergent jusqu'à nous détruire. Jacques Spitz nous montre à travers cette histoire comment l'humanité est en réalité une espèce très fragile qui pourrait facilement disparaître si des équilibres écologiques étaient bouleversés ou déséquilibrés.
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L'oeil du purgatoire

Voir le futur... l'idée n'est pas très originale... par contre voir le futur tout en vivant dans le présent ça c'est une idée énorme !

L'auteur nous fait voir une autre réalité vraiment intéressante à travers les yeux de ce pauvre artiste qui du jour au lendemain ne voit plus les choses comme elles sont ...mais comme elles seront plus tard...

Imaginez-vous entrain de manger un steak visible sous la forme qu'il aura une heure après... ça ne donne pas très envie même si tous vos autres sens vous confirment que ce steak est un délicieux morceau de viande...

le problème pour le personnage principal de ce roman... c'est que le processus s'accélère de jour en jour et je vous laisse donc imaginer la suite de l'histoire.



J'ai adoré le concept, cette histoire tout à fait surréaliste est étonnamment bien traitée... l'auteur arrive à décrire tellement bien certains détails de la situation du personnage principal qu'il arrive à rendre son récit presque plausible.



Mais ce livre nous fait réaliser aussi que l'on est bien peu de chose, que sur l'échelle du temps la vie d'un homme est tellement courte et insignifiante et que l'humanité elle même pourrait se faire oublier...



"L'oeil du purgatoire" est paru pour la première fois en 1945 et n'a pas pris une seule ride ! A recommander absolument au amateur du genre.



Le livre a été adapté en Bande dessiné sous le titre "Dernier exil" en deux tome par Jean-Michel Ponzio au éditions Carabas. (il va falloir que je les trouve celle-là) Je serais bien intéressée aussi s'il venait a être adapté au cinéma mais ça demanderait probablement un travail énorme ...
Lien : http://scrambledspirit.wordp..
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La guerre des mouches

Jules-Evariste Magne, entomologiste spécialiste des drosophiles et théoricien de l'évolution des mouches, n'aura jamais été aussi occupé que depuis la déclaration de guerre entre les hommes et celles-ci. Ces dernières ont muté et, devenues intelligentes, elles sont bien décidées à devenir les maîtres de la planète.



Vraiment ? Les mouches ? Oui.



La suite sur mon blog.
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L'oeil du purgatoire

Athouni a déjà très bien décrit le contexte romanesque du livre.



Découvert par hasard, cet ouvrage est une perle d'étude de la vacuité et de l’éphémère. Le style est flamboyant, captivant. Un auteur à découvrir, un livre à lire car il ne laisse pas indifférent.
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L'oeil du purgatoire

L’œil du Purgatoire a fait preuve d'une réédition en 2008 par l'éditeur l'Arbre Vengeur.



Quel plaisir de lire une ancienne histoire d'anticipation française ! Au fil de l'histoire, aucune sensation que ce récit a quelques décennies, au contraire, le questionnement autour de la mort et de la perception du monde est des plus contemporaines. Vous décrire d'avantage ce qu'il advient à Poldonski, cet artiste peintre raté, misogyne; vous gâcherez une partie de l’émerveillement étrange, perturbant du monde qu'apparait aux yeux de l'artiste.



Mais si vous hésitez à lire cet ouvrage, oubliez-les : ce récit est un petit bijou !
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La guerre des mouches

Excellent roman de Jacques Spitz, auteur français de science-fiction de grande qualité mais trop oublié et dont les ouvrages sont insuffisamment réédités.



Il est dommage qu'un critique n'ait pas fait, pour Spitz, le travail d'édition des oeuvres complètes qu'un Francis Lacassin, par exemple, a pu mener pour d'autres pionniers français de la science-fiction, tels Gustave Le Rouge et Maurice Renard.
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Le voyage muet

Vivement allumé par la découverte de Jacques Spitz, auteur de SF dans les années 30 et 40, je suis curieux de connaître le contenu de ses livres introuvables y compris ses mystérieux débuts littéraires. J'ai justement eu la chance d'avoir entre les mains une frêle édition de 1930 du ''Voyage muet''.



C'est une grande introspection existentialiste. Le narrateur, un solitaire à qui tout inspire du dégoût, effectue un voyage dans quelques villes indéterminées avec très peu d'enthousiasme. Se faisant, il expose et analyse en très grande profondeur ses impressions, ses sentiments et sa morne personnalité. L'on souriera à l'occasion, l'on haussera les sourcils à maintes tournures de phrases et d'idées, et surtout, l'on se noiera dans cette longue description du sentiment de vacuité que tout un chacun peut ressentir à l'occasion. Un texte assez ardu, qui tient souvent de la monographie nébuleuse de psychologie.



On reconnaît chez le voyageur la même atonie généralisée que chez le héros du roman de SF subséquent ''L'oeil du purgatoire''. Au vu de tels états d'âme, on conçoit bien l'origine de la tendance catastrophique et cataclysmique de la production SF de M. Spitz.



À ne pas lire lorsque déprimé !
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L'oeil du purgatoire

L’ ŒIL DU PURGATOIRE de JACQUES SPITZ

Roman d’anticipation écrit en 1945. Suite à l’inoculation d’un bacille la vie d’un peintre résolu à se suicider change radicalement. Il voit les choses et les gens avec une avance. Quelques secondes d’abord puis des minutes des jours des années pour finir en apothéose. Une des productions de SF parmi les plus originales que j’ai lu. Je n’avais même jamais entendu parler de Spitz. Je vous conseille vivement ce livre qui est bien sûr une longue réflexion sur la vie. Une très belle écriture pour couronner le tout.
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L'expérience du docteur Mops

L'Expérience du docteur Mops (1939) n'est pas un roman majeur de Jacques Spitz. Déjà, la forme est plus plus classique dans la plupart de ses autres œuvres : pas d'évènements qui bouleversent l'ordre mondial, ou presque, et on reste accroché au point de vue d'un unique personnage. Pierre, architecte colonial en congé, se ballade dans le sud de la France et rencontre une jeune damoiselle en la sauvant de la noyade. S'ensuit une amourette assez classique, mais très bien décrite : j'ai pas mal rigolé tant Spitz parvenait à me faire m'identifier à son narrateur, qui s'éprend d'une jeune fille tout à fait charmante avec un mélange bien dosé d’enthousiasme et d’appréhension. Mais la jolie a un beau-père suspect : l'éponyme docteur Mops, figure classique du savant aux activités louches que l'on retrouve ailleurs chez Spitz et qui vient peut-être directement de chez Wells et plus particulièrement de L'Ile du docteur Moreau.



L'expérience de Mops, progressivement révélée, se rapproche de celle que l'on trouve dans L’œil du purgatoire : il travaille à projeter la conscience de son cobaye humain dans le futur. Comme souvent avec les histoires de manipulation temporelle, il m'a semblé percevoir des incohérences, mais rien de trop dramatique. Quand le cobaye révèle la mort future de la femme aimée, le roman se transforme en mélodrame un peu lourd. Il est également regrettable que l'argument science-fictif ne mène finalement pas à grand chose, notamment parce que Spitz fait l'étrange choix, au lieu d'aller au bout des possibilités, de laisser planer le doute sur la réalité de la chose. Frustrant. Ceci dit, L'Expérience du docteur Mops se lit avec aisance, tant Spitz, même quand il n'est pas au sommet de sa forme, parvient à attiser la curiosité avec une profonde ironie sous-jacente, et le voir se pencher sur un format narratif plus sobre n'est pas sans intérêt.


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Les évadés de l'an 4000

On reconnaît bien dans cette vision acerbe d'une humanité percluse de défauts l'auteur de L'œil du purgatoire, un misanthrope qui ne cache ni ses opinions bilieuses ni son peu de foi en ses semblables.

L'article complet sur mon blog.
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Maîtres du vertige

Si je peux vaguement comprendre le concept de patriotisme, j'ai par contre toujours considéré celui de nationalisme comme particulièrement idiot. Le chauvinisme m'échappe. Pour tout vous dire, même l'invention du minitel n'est pas parvenue à exalter mon sentiment d'appartenance à mon pays. Mais voilà, lorsque Serge Lehmann affirme que c'est à nos concitoyens que peuvent être attribuées les origines de la science-fiction, là, je me lève comme un seul homme et pousse un retentissant cocorico !



C'est dans un manifeste qu'il publie en 1909 que Maurice Renard, le père du Professeur Krantz et précurseur du registre, s'approprie le terme de "merveilleux-scientifique" et en pose les jalons. Notez le tiret, il a son importance. José Moselli, Théo Varlet, Jacques Spitz ou encore Camille Flammarion, les auteurs qui s'y frottent produisent une littérature populaire à la croisée des chemins entre imagination scientifique et rationalisation du surnaturel. Ce genre connait alors de très belles heures. Il faut toutefois être honnête : c'est outre-Atlantique qu'il s'est largement popularisé au fil du vingtième siècle. Dorénavant, sous l'étiquette "science-fiction", il s'est diversifié en une multitude de sous-catégories, de la dystopie au space-opera en passant par le cyberpunk ou le post-apocalyptique. Depuis, les lecteurs les plus ouverts ou les plus avertis tendent même à considérer cette littérature de genre comme de la littérature tout court.



Dans sa riche préface, longue d'une centaine de pages et qui détaille ce que je viens ici de résumer en quelques lignes, Serge Lehman revient sur cet âge d'or et sur ses origines. L'idée est moins de chercher à remonter jusqu'au père du néologisme pour lui en attribuer le mérite que de tracer les contours du concept. Il en dresse donc une définition et se penche sur les auteurs qui s'en revendiquent. De fait, si elle rend hommage à tous ces romanciers et novellistes, parfois familiers des amateurs mais inconnus du grand public, cette préface est un précieux carnet d'inspiration et une mine de patronymes à retenir, parmi lesquels, notamment, ceux dont Serge Lehman a sélectionné les écrits.



En effet, n'oublions pas que derrière la préface se bousculent six nouvelles, chacune précédée d'une superbe illustration de Greg Vezon. Six nouvelles - trois signées d'auteurs plus que confidentiels (Pierre Mille, Renée Dunan, Claude Farrère) et trois autres d'incontournables du genre (J.-H. Rosny aîné, Jean Ray, Jacques Spitz) - dont je ne suis pas sûr qu'il soit utile d'entreprendre les résumés (vous pouvez de toute manière les retrouver sur votre minitel via un 3615 quelconque). Et pour cause, même si les nouvelles ont toutes un intérêt sont sans doute révélatrices d'un genre et d'une époque, il y a fort à parier qu'une fois le recueil refermé, il n'en restera que la préface, qui, au-delà d'introduire ce qui lui fait suite, l'occulte.



Touchez mon blog, Monseigneur...
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L'oeil du purgatoire

La plume de l'auteur est lourde, ce qui ne m'a pas aidé à rentrer dans l'histoire. Histoire très sombre où notre peintre découvre la vie d'une manière assez originale, il vois le futur des objets et des êtres. Ainsi l'Homme fini poussière, alors il ne voit que poussière.
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L'oeil du purgatoire

Un cours roman de 1945 délicieusement désuet fort bien écrit qui mérite au même titre que son auteur d' être plus connu.
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L'oeil du purgatoire

Il n'y avait plus besoin de preuve quant au talent de Jacques Spitz. Mais s'il en fallait une de son profond cynisme, elle est toute trouvée avec L’œil du purgatoire.

La suite sur mon blog.
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L'homme élastique, la création d'une humanité nou..

Un livre de genre, court et direct, plutôt bien écrit, le bon portrait d'un personnage blasé et une vision un peu désenchantée des sujets abordés. Une lecture très plaisante.



Le billet complet sur mon blog.
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La guerre des mouches

Plaisant, mais pas vraiment inoubliable.
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L'agonie du globe

Excellent roman d'anticipation écrit pendant l'entre-deux-guerres par un ingénieur nommé Jacques Spitz. Ce roman, outre une précision scientifique remarquable, a une particularité que j'ai rarement vue, il n'a aucun personnage à proprement parler, c'est l'histoire de l'humanité qui est décrite dans son ensemble, les destins individuels n'étant mentionnés qu'à titre d'illustration. Le récit n'en est pas moins prenant.
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