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Critiques de James Herbert (411)
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Le sombre

Depuis la trilogie des « Rats » et « Fog », j'ai toujours bien aimé les romans de James Herbert. Romans de terreur bien structurés, bien écrits, souvent gore, mais toujours passionnants. LE SOMBRE est bien de cette veine et cette histoire surnaturelle qui démarre sur les chapeaux de roue ne ménage aucun temps mort durant les 350 pages du bouquin.

Finalement très moral, ce récit montre le combat entre le bien et le mal. Cette chose hideuse, le sombre, aggrave les défauts des personnage qu'elle approche et change les gens normaux en tortionnaires meurtriers.

Et une petite équipe de médiums, spirites et chasseurs de fantômes vont tout faire pour lutter contre cette terrible entité.

Très visuel, ce livre fait souvent penser au célèbre film La Nuit des morts-vivants de G. Romero. Les héros sont autant chassés que chasseurs et les rebondissements incessants font souvent basculer le récit d'un protagoniste à l'autre ce qui donne un rythme très soutenu au roman. LE SOMBRE démarre en décrivant une rue qui devient le théâtre de terribles meurtres, puis, petit à petit, le mal s'étend à Londres tout entier. Les scènes gore sont très explicites et je déconseillerai ce livre aux âmes sensibles. Mais l'écriture de James Herbert, très fluide, séduira les amateurs du genre.

Bref, ce livre offre une lecture captivante. Il est sans doute une des plus belles réussites de cet écrivain et je le conseille aux amateurs de littérature fantastique.
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Les rats

Premier tome d'une trilogie qui peut vous ronger jusqu'au sang; d'ailleurs, c'est le but des rats londoniens que croquer de l'humain jusqu'à plus soif. Mais, ils sont tellement nombreux et gloutons que les héros de ce livre vont devoir faire preuve de beaucoup de finesse pour leurs résister, enfin ceux qui y parviendront. Je ne suis pas spécialiste de l'horreur mais j'ai trouvé cette trilogie excellente, bien qu'ayant lu le tome 3 en premier... Dans ce tome 1, le fil est parfaitement conduit avec de bons moments d'angoisse, le style de qualité y contribuant bien entendu. La finale est haletante, mais les rats reviendront...
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Les autres

Aux édition Bragelonnes

Sorti en 2009

537 pages (en format numérique)



Nick Dismass est un enquêteur privé. Pas le genre glamour qui résout des meurtres. Non, le genre normal, qui est envoyé récupérer des biens pour faute de paiement ou retrouver des personnes disparues. Malgré son physique particulier, Nick réussit plutôt pas mal ce qu’il entreprend. Jusqu’au jour où une cliente lui demande de retrouver son bébé, prétenduement mort à la naissance. Le privé va alors plonger dans une spirale horrible, où vont surgir des monstres hantant ses cauchemars et bien d’autres phénomènes étranges…



Un avis mitigé.

L’histoire est vraiment sympathique. Le tout commence rapidement est on ne perd pas le rythme. Il se passe toujours quelque chose. Cependant, on est balloté, un peu perdu dans une histoire qui avance, mais on ne sait pas vers où. En plus, l’auteur apprécie les longues descriptions, très longues, qui s’avèrent vite être des catalogues de détails cherchant à alimentant le côté "écœurant" des découvertes faîte par Dismas. Nous qui pensions lire un livre d’angoisse (car après tout James Herbert est très doué dans ce domaine), nous nous retrouvons avec du gore.

Les personnages sont vraiment sympa, et tous très loin des clichés. Que ce soit Dismas, Louise, Constance ou les autres, ce sont à chaque fois des personnages travaillées et on sent que, même si elles ne sont pas écrites, ils ont tous leurs propres histoire, leurs passés. C’est vraiment agréable à lire.

La fin nous a également un peu déçues. Toute la première partie du livre met en place quelque chose d’angoissant teinté de surnaturelle. Et la fin, bien que très intéressante sur ce qu’elle avance sur la notion de "monstres", elle semble sortir de cette ambiance pour tomber, encore une fois, dans un gore assez écœurant.



L’ebook proposé par Bragelonne est vraiment bien conçu. Nous avons pu changer la police, les marges, et beaucoup d’autres paramètres afin de facilité le confort de lecture; Quelque chose nous intrigue cependant : beaucoup de mots sont en gras dans tous le roman. Nous nous demandons si il en va de même dans la version papier…



Bref, il s’agit pour nous d’un avis mitigé, d’une lecture qui nous a plu, tout en nous laissant un arrière goût de "je sais pas quoi". Une lecture sympathique, mais qui est loin d’être un coup de cœur.
Lien : http://les9muses.wordpress.c..
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Les rats

Les rats est le premier livre par James Herbert (the rats) en 1974, un court roman horrifique décrivant l'arrivée de rats mutants dans les rues de Londres. Dans sa structure, j'ai trouvé beaucoup de similitude avec Fog qui sera le second roman de cet auteur. Le livre est assez plaisant à lire et surtout le passage de l'école est sympa. J'ai trouvé l'explication de cette mutation un peu incongru et l'intelligence tant mentionné n'est finalement pas exploité.
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48

ON connait Herbert l'auteur de Terreur, mais il est aussi capable de mélanger les genres comme dans cette formidable uchronie. Les Allemands ont bombardé Londres usant d'une arme de destruction massive... Deopuis les survivants se terrent pour échapper à diverses menaces comme les rats mais surtout un groupe de néo nazis qui espèrent que par transfusion il sauvera ces membres... Des visions d'angoisse garanties !
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Le secret de Crickley Hall

Petite mise à jour dans l'univers, déjà saturé, des romans d'angoisse situés dans une demeure hantée, "Le secret de Crickley Hall" bénéficie du savoir-faire redoutable de James Herbert.

Rien de follement original, mais une maîtrise de son sujet qui rend le stress et la terreur palpable, et nombre de subtilités qui font exploser nos peurs les plus enfantines.

Une réussite du genre, difficile à refermer une fois ouverte, à lire pour le plaisir de frissonner...
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Fog

Suite à un tremblement de terre, un brouillard jaunâtre s'échappe de la terre et traverse l'Angleterre pour y semer la folie.



Ce résumé me tentait bien, d'autant plus qu'étant ado, je me souviens avoir apprécié ''Les Rats'' du même auteur. C'est donc sans me poser beaucoup de question que j'ai attaqué ce ''Fog'', et je dois bien avouer que je suis déçue de cette lecture.



Ce livre date des années soixante-dix, et ça se voit : tournures quelques fois vieillottes, formulations clichées, dialogues peu naturels voire gênants, vision de la femme et des homosexuels rétrograde... je n'ai rien contre les vieux bouquins, au contraire j'adore la vieille SF, mais là je n'ai pas été séduite. Il faut bien avouer que l'ambiance est très très mal décrite, et Holman est une coquille vide, un personnage qui se pose peu de question et ne réfléchit par des masses non plus. Il va pourtant traverser des moments qui auraient pu être très anxiogènes (comme par exemple ) mais tout ça est très rapidement expédié. A la place, on suit ses aventures d'agent du gouvernement que j'ai trouvé inintéressantes.



Pourtant, ce bouquin n'est pas mauvais, loin de là. Les présentations des futures victimes sont agréables, ce qui les rend paradoxalement beaucoup plus intéressantes que Holman qui est pourtant le personnage principal. Certains moments sont bien décrits (comme ) mais ils sont malheureusement rares. Comble de la frustration, le bouquin évoque quelques idées sympas mais ne les utilise pas (comme ). A la place, l'auteur nous pond des tartines de scènes gores, comme s'il espérait redresser la barre de son ambiance loupée avec du cracra à peu de frais.



Au final, ce bouquin est une déception. Ceci dit, je suis curieuse de savoir si ''Fog'' est un loupé de Herbert ou alors si mes goûts ont simplement évolué, donc il faudra que je relise ''Les Rats'' à l'occasion.
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La Conspiration des fantômes

Dernier livre de l’année 2021. Après un premier tome peu convainquant, j’ai abordé la seconde aventure de David Ash à reculons. Très vite, j’ai changé d’avis. Si dans l’ensemble ce récit horrifique demeure assez classique, l’ambiance est incroyablement oppressante. Tout y est, un village isolé aux habitants fort peu sympathiques et cachant de vilains secrets. Parallèlement, les protagonistes principaux s’avèrent très complexes et attachants. Enfin, le récit ne tombe pas dans le ridicule comme bon nombres d’ouvrages de ce genre. Décidément, James Herbert que je découvre tardivement, reste surprenant. Si vous ne l’avez pas encore lu, foncez !!! Bonne années à toutes et à tous
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Pierre de lune

Pierre de Lune est un roman d'horreur qui laisse la part belle à la psychologie. Jonathan Childes est hanté par d'horribles visions de meurtres particulièrement violents et sanglants. Pour avoir autrefois collaboré avec la police dans certaines affaires critiques, lors desquelles il était d'ailleurs le principal suspect, il comprend qu'il se trouve à nouveau dans la tête d'un psychopathe, alors qu'il vit désormais quasiment en ermite sur une petite île, bien loin de son passé.

Mais le serial killer a décidé de mettre fin à sa tranquillité retrouvée et entre en communication psychique avec lui en lui montrant les images détaillées des crimes atroces qu'il commet. Comme si cela ne suffisait pas, l'assassin débarque sur l'île où s'est retiré notre medium.

Roman palpitant et riche en rebondissements. La remarquable plume de James Herbert fait merveille encore une fois dans ce roman palpitant qu'on ne peut lâcher qu'une fois la dernière page tournée.
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La Conspiration des fantômes

L'auteur commence par nous bercer dans une atmosphère tranquille, ordinaire dirons-nous, puis l'horreur s'insinue graduellement et cette fois, on ne plonge pas tête baissée, mais on a l'impression de glisser dans l'histoire.

De suggestions en éléments plus concrets, le lecteur réfléchit, doute même, dirais-je. On s'interroge. L'ambiance devient oppressante et malsaine et les infâmies nous sautent au visage.

Encore une fois un petit village isolé, mais au passé plus que trouble, malgré la fausse quiétude et la bonhommie de ses habitants. Un peu cliché, mais le système a fait ses preuves. J'ai regretté la superficialité avec laquelle les personnages secondaires sont plus survolés que détaillés, mais retrouvé David Ash et son septicisme, appelé en renfort, avec plaisir.

Un bon roman, du moins moi j'ai apprécié.
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Celui qui survit

Autre titre du "Survivant".

Un boeing 747 qui se crashe près d'Eton... 332 morts et un seul survivant, le co-pilote, Dave Keller. Notre héros n'a absolument aucune idée de ce qui a bien pu se passer ni même de la façon dont il est ressorti indemne de l'accident, puisque victime d'amnésie. Ça, je peux le concevoir assez facilement.

Mais il veut comprendre, d'autant qu'il culpabilise d'être le seul à avoir survécu, et décide de s'octroyer l'aide d'un médium réputé, Hobbs. Ce ne sera pas du luxe, puisque les décès inexpliqués se multiplient subitement dans les environs.

James Herbert fait partie des grands maîtres de l'horreur et nous le prouve une fois encore. On en a pour notre argent en frissons et retournement de tripes.

J'ai passé un bon moment, en déplorant cependant une certaine surenchère dans la multiplicité des cas de possession et d'événements surnaturels, qui fait que la sauce retombe un peu. Trop, ça lasse un chouia.L'angoisse latente et les effets de surprise fonctionnent moins bien quand on s'attend à ce qui va se passer. Un peu dommage.
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Les rats

Premier roman de James Herbert, paru en 1974.

Un jeune professeur de dessin londonien voit sa ville envahie par des hordes de rats mutants plus grands, plus féroces et surtout plus intelligents que les autres rats. La vétusté des quartiers pauvres, les ruines d'immeubles détruits pendant la Seconde Guerre mondiale et surtout l'apathie des hommes politiques en place rendent son combat et celui de ses compagnons contre les monstres mangeurs d'homme encore plus difficile.

L'un de ses élèves arrivés en retard se fait mordre par un rat. Il l'emmène lui-même à l'hôpital et apprend le décès du gamin, des suites de la morsure, le lendemain.

Les médecins sont perplexes, parce que la leptispirose peut effectivement entraîner la mort, mais la période d'incubation est infiniment plus longue. Mais en général, elle se soigne très bien avec des antibiotiques.

Un roman qui donne des frissons et provoque des cauchemars, d'autant que la fin est ouverte.
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Fog

Je ne suis pas une très grande lectrice d’horreur fantastique mais Fog fait partie des titres que vous aviez choisis lors de la présentation du dernier numéro de mon challenge Wild PAL. Grand maître du genre, James Herbert offre dans ce récit – publié pour la première fois en 1975 ! – un brouillard qui rend fou et qui mène l’Angleterre à la catastrophe.



Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela fonctionne. La tension monte, l’urgence prend place… James Herbert est un conteur efficace. Les descriptions, nombreuses mais assez fluides, permettent une immersion rapide dans l’intrigue. Il est facile de s’imaginer les scènes dépeintes et j’ai plus d’une fois grimacé face au malaise que provoquent certaines d’entre elles.



Malgré tout, j’ai ressenti une forme de lassitude assez rapidement, notamment dans la première partie du récit. Celle-ci est vraiment destinée à montrer la progression rapide du brouillard et surtout ses effets sur les êtres vivants : humains et animaux. Chaque chapitre semble être un nouveau témoignage horrifique, bien souvent très glauque : des enseignants devenus sadiques dans une école de garçons, une attaque de pigeons, des vaches qui s’en prennent à leur propriétaire, un domestique qui massacre toute la famille qu’il sert… Alors oui, cette amplification est certainement utile à la mise en place de l’ambiance car sert à illustrer les effets dramatiques et irrévocables du brouillard ; mais c’est peut-être un peu trop ou du moins trop mal dosé. Trop d’exemples tue l’exemple.

La deuxième partie du roman est davantage tournée vers l’action puisque le héros de l’histoire – le seul immunisé contre les effets du brouillard – est envoyé en mission par le gouvernement britannique pour sauver le monde (à commencer par la ville de Londres). Encore une fois les scènes sont bien dépeintes et donc immersives mais je ne suis pas très friande des histoires catastrophes où tout repose sur le dos d’un personnage unique. Surtout quand celui-ci n’est pas très attachant.



C’est d’ailleurs certainement ce qui aura rendu ma lecture finalement mitigée. Une distance s’est très vite installée entre le héros et moi et les personnages secondaires n’ont pas réussi à me faire changer d’avis. Je les ai tous trouvés assez froids, peut-être trop stéréotypés, trop classiques et sans assez de nuances. Globalement, l’ensemble a manqué d’émotion.

Il faut tout de même reconnaître que James Herbert est assez doué pour décrire les traits de la folie, les agissements les plus bestiaux dont l’être humain semble être capable. Mais accrochez-vous, c’est souvent assez dégueulasse.



Entre une intrigue à la Stephen King et un 28 jours plus tard, James Herbert nous plonge dans une Angleterre ravagée par le passage d’un brouillard qui rend fou. Nulle part où se cacher, nul remède encore trouvé, nulle façon d’exterminer la nappe de vapeur… la folie est à vos portes !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Le secret de Crickley Hall

Une sympathique famille qui débarque dans un manoir hanté et lugubre c'est une intrigue plutôt banale finalement. Oui mais. Tout est dans ce oui mais. Parce que l'auteur nous emporte par une écriture fluide et agréable dans une histoire à vous glacer le sang.

Le secret que renferme cette demeure appelée Crickley Hall est terrible.

Il y a quelques longueurs descriptives mais en fin de compte c'est vite oublié. On est pris dans un étau froid, humide et noir comme cette cave qui refuse obstinément de rester fermée. L'atmosphère est pesante. La rivière gronde sous la maison et on la sent rugir. Les bruits éveillent les sens de la famille Caleigh et on les entend à notre tour.

Bref, frissons garantis pour ce récit fantastique qui mêle folie paranoïde et paranormal.
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Les rats

Pour finir, j’ai trouvé ce roman d’horreur sympa à lire. Comme je ne suis pas phobique des rats, je n’ai pas vraiment eu peur, mais ça ne m’a pas empêché d’apprécier l’ambiance du roman ainsi que sa lecture. Le roman Les rats est le premier tome d’une trilogie, je pense donc lire prochainement le second roman, surtout que la fin de Les rats est intrigante.
Lien : http://caput-mortuum.fr/les-..
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Le secret de Crickley Hall

Le best-seller qui a déjà glacé le sang de 300.000 lecteurs en Grande-Bretagne". Voilà cette phrase d'accroche sur la quatrième de couverture. Plutôt encourageant, hein :) ?



J'adore les films d'horreur depuis que je suis petit. Avoir peur devant son écran, c'est bien. Oui oui. Mais qu'en est-il avec une lecture ? Peut-on avoir les mêmes frayeurs ? On va voir ça.



L'histoire commence tout ce qu'il y à de plus classique; une famille va vivre quelques temps au loin de tout dans une grande maison. On peut même dire un manoir vu sa taille. Dans cette petite famille, on trouve Gabe et Eve Caleigh ainsi que leurs deux jeunes filles âgées de cinq et de douze ans. Et leurs chien. Ils sont dans une mauvaise passe. Ils ont un fils de cinq ans qui s'est fait kidnappé et depuis un an, ils n'ont aucune nouvelle. Pas même de rançon. Est-il mort ou toujours en vie ? C'est la grande question. C'est pour cette tragédie qu'ils ont voulu vivre ailleurs, loin de là où vivait leurs fils. Et c'est précisément à Crickley Hall qu'ils atterrissent. Un endroit lugubre avec un temps où il pleut sans arrêt. Sans parler de la demeure avec son air gothique pas joyeux pour un sous. Pas le meilleur endroit pour tenter de revivre et de reprendre la pêche.



Mais justement, j'ai aimé cet endroit et son atmosphère. Il fait toujours gris. La maison est au milieu de nul part entourée de grands arbres et autour de la maison, il y à une rivière. Elle est aussi présente sous la maison. Ce n'est pas huis clos. L'histoire ne se passe pas que dans leurs nouvelle habitation. Il y à aussi le village Hollow Bay avec ses habitants peu nombreux et leurs accents de la région. Dès qu'un sujet de conversation est sur Crickley Hall, ils changent tous de comportement. Mais...mais pourquoi donc ?? C'est qu'elle en impose, cette fameuse construction.



Les premiers événements paranormaux -ou hallucinations- se manifestent vite fait. La balançoire dans le jardin qui bouge toute seule sans qu'il y ait le moindre vent, des ombres qui bougent, des pleurs, le chien qui est terrifié, des flaques d'eaux , la porte de la cave qui s'ouvre en permanence, même bien fermée...Pas le genre de choses qui ferait envie de vivre ici !! Ce n'est pas non plus des événements si atroces que ça. Quoi que, les pleurs, brrrr ! Au début, le père agace car c'est une chose très courante dans ce genre d'histoire, c'est que pour lui, dès que ses filles ou sa femme ont peur d'une ombre, d'un bruit, d'une apparition, de voix, c'est qu'elles ont eues des hallucinations. Que rien n'est réel. Vous savez, on voit ça souvent voir tout le temps, qu'une personne ne prends pas au sérieux les dires, les craintes et les peurs d'autres personnes. Plein de cynismes, ce père. Mais il se rendra compte qu'il à peut-être tord. Pendant plus de 200 pages, malgré des phénomènes de plus en plus nombreux, il se passe rien de dangereux pour la famille. Mais rassurez-vous (c'est pas un peu méchant de dire ça ? Enfin, c'est ce qu'on attends dans une histoire comme celle-ci :) ), le danger va se faire sentir.



La suite sur mon blog ;)
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Fog

Ce livre n’est pas un roman d’horreur à propement parlé mais un récit assez gore et angoissant de la progression d’un brouillard rendant les personnes très violentes et meurtrières. Fog débute sur un rythme effréné : un tremblement de terre, un nuage jaunâtre qui s’échappe de la Terre puis les récits successifs des gens ou des animaux massacrant tout sur leur passage. Un seul homme, Holman, semble immunisé… Est-ce le fait qu’il soit le premier à avoir respiré dans le brouillard ou est-ce son passage à l’hôpital après le séisme ? Cette première partie est angoissante, sanglante à souhait mais malheureusement, dès que le côté scientifique s’insinue dans l’histoire, le rythme est plus lent à cause de nombreuses explications. Puis, une fois que le brouillard atteint Londres, on est de nouveau happé par l’écriture de James Herbert et les descriptions de la folie meurtrière. La capitale anglaise va-t’elle être sauvée ou la brume épaisse va-t’elle continuer son chemin vers d’autres pays ? Une course contre la montre s’engage et on ne sait dire qui va gagner avant la fin…



Outre le côté angoissant et gore, ce qui est intéressant dans ce roman, c’est la réflexion sur les recherches scientifiques menées par des savants fous dont on n’est jamais à l’abri de leurs effets…



Fog est un bon roman de James Herbert même si je lui préfère Le secret de Crickley Hall.


Lien : http://mapetitebibliotheque...
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Hanté

David Ash est un rationaliste invétéré, expert en matière de phénomènes paranormaux, pour lesquels il trouve systématiquement une explication logique. Réputé pour démasquer les faux médiums et percer le mystère des maisons prétendument hantées, ses services sont réquisitionnés par la famille Mariell qui assure que la demeure d’Edbrook donne tous les signes alarmants d’une invasion spectrale. Une cohabitation avec des fantômes ? David Ash n’y croit guère et s’attend une nouvelle fois à devoir déjouer un sordide complot. Et pourtant, le voici cerné par le doute et son propre passé… Une écriture haletante qui risque d’agripper le lecteur à son livre !



Je reste cependant sur la réserve en ce qui concerne le dénouement, je m'attendais à une explication plus élaborée (même si l'idée reste terrifiante).
Lien : http://www.les-surbookees.co..
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Le secret de Crickley Hall

Amatrices, amateurs de maison hantée, ce livre est pour vous ! Tous les ingrédients sont là : une famille (Gabe et Eve Caleigh avec leurs 2 filles, Loren et Cally) souhaite fuir un douloureux événement et déménage pour vivre dans un vieux manoir anglais, sinistre à souhait : Crickley Hall. Les événements troublants font vite surface et s'enchaînent crescendo : le malaise inquiétant du chien Chester, les bruits, la porte de la cave toujours ouverte, l'inquiétante balançoire, les apparitions... Découvrir le passé sinistre de cette demeure fait froid dans le dos : ancien refuge pour 11 orphelins pendant la 2nde guerre mondiale ; ce refuge est dirigé par le dur et glaçant Augustus Cribben et sa soeur, la sévère et austère Magda Cribben. Seule l'institutrice est douce avec les enfants mais, comme le raconte le jardinier, toujours vivant et témoin du passé de cette bâtisse, elle a mystérieusement disparu. Ce même jardinier racontera l'histoire tragique de l'inondation de 1943 qui a tué tous les résidents ou presque : 9 corps sur 11 retrouvés, la tutrice Magda vit encore mais elle vit prostrée, ne parle plus et ne semble pas avoir toute sa raison.

Qu'en ai-je pensé ?

J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire de ce livre malgré un début conforme à ce genre de roman (roman d'horrreur), il me manquait un petit quelque chose indéfinissable. Peu à peu, je suis entrée dans l'histoire et ma lecture a été plus addictive malgré les descriptions parfois trop détaillées. Ce roman va plus loin, est plus fort que les romans de Peter James. Cependant découvrir le secret de Crickley Hall (qui est le but de la lecture de ce roman) m'a fortement dérangée tant l'histoire est devenue glauque. Berk... j'ai lu mais cela m'a coûté de connaître ce secret et a gâché mon plaisir de lecture.

Ceci dit, ce livre correspond parfaitement aux codes de ce genre.







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Le survivant

J’ai été un poil déçue avec Celui qui survit … Habituellement l’auteur est doué pour écrire des récits effrayants et un peu gore et très imagé… A mon sens, ici il manque vraiment le côté effrayant dans ce roman. Même si on ne peut pas nier qu’il y a beaucoup de suspens !!!
Lien : https://mellecupofteabouquin..
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