AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Janet Inglis (35)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Daddy's girl

Ce livre ne ressemble à aucun roman qu'il m'a été donné de lire jusqu'à présent.



A l'heure où des millions de lecteurs et de lectrices se pâment entre les bras d'un Christian Grey, trouvant une jouissance certaine à pouvoir (enfin) révéler qu'ils prennent plaisir à lire de la littérature érotique (et oui, c'est facile de passer aux aveux noyé dans la foule, c'est moins courageux mais c'est plus confortable), ce livre s'assume sur le sujet de la sexualité avec beaucoup de profondeur (sans jeu de mots douteux) et exploite un sujet jusque-là propriété quasi exclusive de Nabokov : la sexualité entre un homme et une adolescente.



Oliva, alias Lia, l'héroïne du roman, a 14 ans quand débute le récit et rien d'une Lolita. Studieuse, brillante, précoce, elle vit la vie de toute adolescente londonienne. En apparence, la seule problématique de sa jeune existence est d'avoir des parents divorcés. En tant que fille unique, pas facile de trouver sa place dans un foyer éclaté mais ça reste le lot de bien des adolescents. Pourtant, avec l'arrivée dans la vie de sa mère (chez laquelle elle vit) d'un nouveau boyfriend, sa jeune existence va basculer et s'engager dans une voie que personne, à commencer par elle, n'aurait pu imaginer et encore moins souhaiter.



Nick (c'est son nom et il lui va comme un gant !) est photographe. Il a tout du bad boy même s'il est résolument ancré dans le monde des adultes. On attend de lui la bienveillance protectrice et le bon sens teinté d'autorité d'un beau-père comme les autres. Sauf que Nick n'est pas un beau-père comme les autres. Impulsif et sensuel, il va rapidement remarqué que la « fillette » de sa compagne est une très belle plante qui paraît avoir 18 ans plutôt que 14 et qu'elle est réceptive à toute nouvelle sensation lui permettant d'en apprendre plus sur qui elle est.



La relation sulfureuse, interdite, passionnée et néanmoins sentimentale qui va désormais lier ses deux êtres m'a littéralement tenue en haleine de la première à la dernière page du livre. Je fus troublée par cette lecture mettant en scène la rencontre improbable de deux ego aux préoccupations différentes mais à l'identité identique, révélatrice d'une profonde solitude et d'un non moins profond besoin d'être aimé. En réalité, aucun d'eux n'est réellement responsable de ce qui va arriver, aucun d'eux n'a vraiment « fait le premier pas » et aucun d'eux n'est capable de stopper l'engrenage qui les entraîne inexorablement dans ses rouages.



Je vois déjà certains d'entre vous froncer le sourcil. Quoi ? Se troubler et s'intéresser à la relation adultère et quasi incestueuse entre une ado et un adulte qui pourrait être son père ? Mais c'est du vice ! Quelle situation contre-nature, abjecte et condamnable. Et pourtant… si l'on transposait ce récit à une autre époque où les jeunes filles étaient mariées dès la puberté à des barbons, aurions-nous ce même regard ?



Olivia est précoce. Elle ne fait pas son âge. Elle ressemble à une femme, pas à une adolescente osseuse et gauche. Elle est même sexy. Elle et ses copines se maquillent et se prêtent des fringues comme toutes les ados. Elles flirtent avec des garçons dans des pubs quand leurs parents pensent qu'elles se font une partie de Monopoly pour conclure une innocente soirée pyjamas. Comme vous et moi au même âge, Olivia cherche à faire ses propres expériences. Dans son cas personnel, parce qu'elle n'a plus aucun repère familial auquel se raccrocher entre sa mère qui refait sa vie avec un homme plus jeune qu'elle et son père qui fait un enfant à l'étudiante pour laquelle il a divorcé, Olivia cherche désespérément sa place. Elle voudrait accélérer le temps, devenir rapidement une adulte elle aussi. Elle ne veut plus être considérée comme un bébé car elle n'est, de fait, plus le bébé de personne. Electron relié à aucun atome, elle va laisser sa vie s'accrocher à la queue d'une comète (toujours sans jeu de mot) nommée Nick, le seul être qui lui donne l'impression d'être valorisée, même si cette valorisation se fait par le sexe et même si, aux yeux de la société occidentale qui est la sienne, elle n'a pas le droit d'éprouver de sentiment amoureux pour cet homme, l'amant de sa mère, son propre amant.



Tout au long du roman qui amène le lecteur à regarder en face la réalité de problèmes de société aussi importants que le divorce, l'éclatement de la cellule familiale, la sexualité des ados, les tabous liés au sexe, à l'inceste, à la différence d'âge ou encore l'avortement et la grossesse adolescente, j'ai été remuée par le courage de cette jeune fille qui bien que souvent désemparée trouve la force de faire des choix parfois très difficiles et lourds de conséquences et s'accroche à cette volonté d'aimer et d'être aimée qui lui permet d'avancer, de suivre son chemin, de trouver une voie qui lui soit propre et non celle que cherchent à lui imposer les membres de son entourage, ceux-là même qui ont perdu toute légitimité de le faire en l'abandonnant à son sort. Quelle moralité et quelle autorité pourraient bien prêcher des parents qui n'appliquent pas eux-mêmes les principes qu'ils prônent ?



Olivia, bien que traversant cette difficile période de l'adolescente où tempêtent doutes, cruelles illusions, vaines espérances, questionnements multiples et rejet de soi comme des autres, triomphe à ne pas seulement subir sa vie mais au contraire à agir, certes en tâtonnant parfois maladroitement, mais sans cesser de progresser.



J'ai été très favorablement impressionnée par ce roman, surtout qu'il s'agit ici d'un premier roman ! La qualité d'écriture, la maîtrise de la narration, l'analyse fine de la complexité des sentiments des protagonistes sont autant de points forts qui me font chaudement recommander sa lecture.



PS : bémol sur la forme, le livre comportant pas mal de fautes d'orthographe et de mots manquants ; ça ne gêne pas véritablement la lecture mais c'est toujours regrettable.

Commenter  J’apprécie          10012
Daddy's girl

Au bout de seulement quelques pages je me suis demandée dans quoi je venais de m'embarquer. J'ai alors allumé l'ordinateur pour voir un peu ce qui se disait sur le bouquin dans le monde du Net. Puis j'ai continué ma lecture. Pour me rendre compte que je n'avais pas l'impression de lire le même livre que les autres. Du moins de ceux dont j'avais lu l'avis. Suis-je passée à coté du roman ? Je ne crois pas. Nous parlons donc d'une très jeune fille de 14 ans, Olivia. Cette gamine est une ado cabossée par le divorce de ses parents, soit, mais surtout par leur incapacité à lui faire sentir leur amour. La psychologie de l'héroïne est admirablement dépeinte. Olivia est confrontée à des situations très dures. Ainsi, une nuit, elle se rend compte que sa mère se trouve avec un homme dans la chambre à coucher. Apprendre de cette manière, par les cris de celle-ci en train de faire l'amour, que sa mère a quelqu'un dans sa vie est quelque chose de tragique à mon sens. Mais Olivia est entre deux états. L'adulte en devenir veut se conduire comme une personne mature tandis que l'enfant qui demeure subit un choc violent :



« Elle était soulagée en même temps que désespérée. Si elle avait été plus jeune, elle aurait fait toute une histoire, elle aurait obligé sa mère à se lever et à se conduire comme une mère. Mais elle avait passé l'âge de ce genre de choses ; elle était censée tout savoir des adultes, comprendre que les parents font bel et bien entre eux ce qu'on vous raconte en cours de biologie. Comprendre n’arrangeait rien d'ailleurs. L'affaire n'en était pas moins répugnante, le sentiment de trahison n'en était pas moins grand »



La société dépeinte par l'auteur est d'une crudité et d'une violence bouleversante. La mère d'Olivia poussera le souci des apparences jusqu'à faire emménager Nick, son amant, en le présentant à sa fille comme un pensionnaire qui dort dans la chambre d'amis. Premier mensonge, premier non-dit qui pousse l'enfant à penser que les tabous sont inaliénables. Du côté de son père, Olivia n'en mène pas large non plus puisqu'il vit avec une de ses étudiantes et semble se trouver un peu encombré par son ancienne famille.



C'est donc dans ce contexte que Nick fait son apparition du jour au lendemain dans la vie de notre héroïne. Et c'est là où je ne comprends pas les avis et critiques que j'ai pu lire. Pour que tu comprennes pourquoi j'écris cela, laisse-moi te citer l'article que l'on peut trouver sur le site de L'Express :



L'Anglaise Janet Inglis, dont c'est le premier roman, fait voler en éclats bien des idées reçues sur la sensualité des jeunes filles et sur l'inceste. Son héroïne, la jeune Olivia, découvre violemment ses premiers émois de désir et de plaisir avec son beau-père. Malgré le ton abrupt de Daddy's Girl, le sujet n'en reste pas moins délicat, voire moral. Car enfin, si l'inceste dans ces circonstances y est dédramatisé (ne s'agit-il pas ici d'amour?), la sensualité épanouie, l'indifférence témoignée par les parents à leur fille demeure impardonnable. Fortement érotique, jamais sordide, ce roman a le mérite d'être habilement construit et, surtout, de donner le point de vue de la jeune fille elle-même.



Pour ma part je n'ai pas trouvé que l'inceste ici était dédramatisé une seconde. J'ai l'impression que la plupart des lecteurs voient le détournement de mineur de manière très schématique -pour ne pas dire simplet- : soit l'homme est un monstre prenant la jeune fille de force, soit c'est une vraie histoire d'amour amorale sans doute mais tragiquement sublime. Sérieusement ? Non seulement c'est d'une naïveté déconcertante mais c'est aussi enlever tout le génie de ce roman. Nick est le bourreau d'Olivia mais ce n'est pas simplement un monstre. Quant à la jeune fille, ce n'est pas parce qu'elle finit par tomber amoureuse que cela devient une histoire d'amour. Pour preuve les débuts de leur liaison...



Alors qu'ils se connaissent à peine et que la relation entre Nick et la mère d'Olivia est toujours niée officiellement, voici comme se passe un des premiers tête à tête de l'héroïne avec son « beau-père » :



« -Enlève ton espèce de sac, ajouta-t-il en tirant sur sa cigarette.



- Mon pull ? demanda Olivia, surprise. Pour quoi faire ?



- Comment est-ce que je pourrais savoir si tu ressembles à un mannequin, dit-il patiemment, si je ne sais pas à quoi tu ressembles ? »



Ensuite il demande à la jeune fille, alors en t-shirt, comment elle se voit, Olivia dit qu'effectivement elle se trouve trop grosse pour être mannequin, puis :



« -Mon ange, tu as un corps de rêve. En page trois, tu ferais disjoncter tous les lecteurs du Sun. »



Il la terrifiait. A la tenir ainsi, à lui parler ainsi. Et pourtant personne, depuis des années, depuis une éternité, ne l'avait tenue comme ça, ou autrement. (…).



Il la pressant contre lui, elle lâcha le magazine pour saisir les bras qui, d'une étreinte d'acier, lui emprisonnaient la taille. Il lui parlait, lui soufflant les mots à l'oreille comme un lion attiré par son repas. « On t'a délaissée, mon petit chat. On a oublié de te dire à quel point tu es belle. »



Tout le talent de l’auteur est là. Comment Nick va manipuler la fragilité de la proie, la rendre maléable, consentante malgré elle. Il lui prendra sa virginité de la même façon alors qu'elle est paralysée à la fois par la peur et par le désir. Et lui va lui apprendre le plaisir comme une arme pour mieux l'assujétir à son pouvoir. Alors oui, Olivia va l'aimer et le protéger. Et pourtant tout au long du roman on sent bien qu'elle est lucide sur ce qu'il lui fait subir.



En cela, ce récit est une claque, un chef d’œuvre de nuances. Olivia ne se contente pas d'être une victime tout comme Nick ne se résume pas à sa part d'ombre. C'est pour cette raison que le récit est dérangeant et que les lecteurs préfèrent soit le voir comme une simple histoire d'amour qui brise les tabous ou juste -comme j'ai pu le lire- comme une ôde infâme à la pédophilie qui dédramatise l'abus sur une ado fragile.



Daddy's girl mérite tellement plus que cela... Un roman qui, pour ma part, m'a donné la nausée est d'une richesse incroyable. En refermant, l'ouvrage, je ne pouvais que m'incliner devant tant de talent. Merci madame Inglis.
Lien : http://altervorace.canalblog..
Commenter  J’apprécie          590
Daddy's girl

À quatorze ans, Olivia a du mal à trouver sa place entre ses deux parents divorcés : son père, sur le point de se remarier avec une de ses étudiantes, lui accorde peu d'attention et se contente volontiers du week-end sur deux réglementaire. Sa mère, en installant chez elle Nick, un amant requalifié « pensionnaire », lui enlève son dernier espace de tranquillité.



Ses deux géniteurs ayant la tête ailleurs, seul Nick accorde à Olivia un peu d'attention et d'affection. Mais cette affection dépasse largement ce qu'on peut attendre d'un beau-père, puisqu'après quelques jours de coups d’œil inquisiteurs et d'attouchements, il la viole. La fascination qu'exerce Nick sur Olivia ne s'interrompra jamais. Si elle essaie de le fuir, elle finit toujours par craquer et vouloir le retrouver, malgré toutes ses trahisons : le plaisir physique est la seule marque d'affection qu'il lui reste encore.



Le personnage de Nick est le plus ambigu. D'un côté, il est facile à détester : très froid, il semble n'éprouver aucun sentiment (« L’amour, c’est un mot dont les hommes se servent uniquement pour pouvoir culbuter les bonnes femmes. ») et n'a pas l'air particulièrement tracassé à l'idée de coucher avec la fille et la mère dans la même journée. D'autre part, on apprend que sa propre enfance a été mouvementée, et c'est le seul à se montrer disponible avec Olivia et a être présent quand il le faut, contrairement à ses parents qui ne pensent qu'à la construction de leur nouvelle vie.



Daddy's girl s'attaque de front à plusieurs tabous : l'inceste, le viol et la sexualité des adolescentes. Les portraits des différents personnages sont réalisés avec beaucoup de finesse, sans caricature. Un roman assez dur par les thèmes qu'il aborde, mais une incontestable réussite.
Commenter  J’apprécie          420
Daddy's girl

Alors la !! Je sors un peu décoiffée de cette lecture !! Encore mille fois merci à Gwen sans laquelle cette lecture qui m'a vraiment marquée ne se serait surement jamais faite !

je ne sais d'ailleurs pas par quel bout commencer ma critique tellement ce livre est d'une richesse ...

Que raconte t-il, d'ailleurs ce bouquin ? On va découvrir Olivia, jeune adolescente de 14 ans qui, comme beaucoup de jeunes de son age , n'est pas encore complétement en phase avec les transformations de son corps.

Mais sa vie ne se résume pas à cela. Fille de parents divorcés, elle réalise de plus en plus que ces derniers refont leur vie sans trop tenir compte d'elle....Son père, universitaire, se remarie avec une jeune femme beaucoup plus jeune que lui, et a beaucoup de mal à montrer et à exprimer son affection à sa fille. La mère d'Olivia a encore plus de peine que son ex à montrer qu'elle aime sa fille et a visiblement un sérieux problème de communication puisqu'elle n'arrive pas à entamer des dialogues francs et ouverts avec sa fille. Le plus bel exemple est quand son petit ami en date va s'installer chez elle : elle ne sera même pas capable de dire et d'assumer la vérité à sa fille et fera donc passer son jules pour son pensionnaire...

Dans des conditions pareilles, Olivia, en quête d'affection et de reconnaissance va être la proie idéale pour Nick, le petit ami de sa mère. Ce dernier, que je qualifierais de manipulateur et de prédateur sexuel ( oui je suis dure, mais j'assume ....) ne va faire qu'une bouchée de cette gamine dans un corps de femme....Il va complétement l'asservir sexuellement et Olivia va même tomber amoureuse de lui, tout en ne se faisant aucune illusion sur cet homme. Contrairement à sa mère qui vit sur son petit nuage d'amour , qui ne se préoccupe que de son nombril et surtout pas de sa fille .

Olivia va d'ailleurs, vers la fin du livre, prendre des décisions d'adulte, qui auront des conséquences indéniables sur tout son avenir....

Je trouve que l'auteur a admirablement su restituer la psychologie de cette gamine dans un corps de femme, à la recherche d'elle même et surtout qui a terriblement besoin qu'on l'aime, vu que ses parents ne sont pas à la hauteur.....

C'est un livre qui marque, car on éprouve beaucoup d’émotions en le lisant. Il ne peut laisser indifférent, de par son thème et son histoire...De plus, il sort des schémas classiques avec une morale ou une fin téléphonée.....Franchement, ce livre mérite le détour !!

Encore merci à toi Gwen !!



Challenge Pavés 2016/2017

Challenge ABC 2016/2017

Commenter  J’apprécie          317
Daddy's girl

Je me suis lancée dans plusieurs challenges ABC cette année dont le ABC romance. Il me manquait un titre pour la lettre I et en consultant la liste d'autres lectrices, j'ai vu que Daddy's girl de Janet Inglis revenait souvent. Il avait plutôt de bonnes critiques alors tout ceci à fini par me convaincre.



Ce fut en fait, une lecture laborieuse..... Je suis vraiment partagée et finalement plutôt contente de l'avoir enfin fini.



Déjà le sujet est plutôt dérangeant, c'est l'histoire d'une jeune fille Olivia, dit Lia, qui n'a QUE 14 ans et qui tombe sous le charme de son beau-père (le nouveau compagnon de sa mère). Lui même n'est pas insensible au corps pulpeux de la jeune ado et ils vont commencer a entretenir une relation. Le roman est on ne peu plus explicite et je n'ai pas compté le nombre incalculable de scène de sexe.

La sexualité ne me dérange pas mais que la jeune fille est 14 ans, ça ça me gène vraiment......



Deuxième point qui ne m'a pas plus, c'est le personnage du beau-père. Pffff que dire, il est tout sauf attirant pour moi. Vulgaire, sale, violent, goujat (pour rester polie), bref comment cet homme peut-il être un objet de fantasme ? 500 pages lues et je ne comprends toujours pas. Enfin comme on dit tous les goûts sont dans la nature.



Le roman aborde malgré tout des sujets important et intéressants : comme la sexualité des ados, l'avortement, la place de la famille...... Mais pour le reste, passez votre chemin.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
Commenter  J’apprécie          291
Daddy's girl

un beau pere qui couche avec sa belle fille.

Sans les critiques des lecteurs de babelio je serais passé a coté.

Un Lolita a la sauce moderne ?

Pas vraiment ici on se place dans la vision de la petite fille déchiré par la séparation de ses parents, ne trouvant pas sa place.

Etonnant malgré le sujet rien de choquant ici, meme quelques réflexions profonde sur la société moderne a la fin.

Un livre fluide qui se lit vite on y parle meme tragedie grec et musique...

Un tour de force, bravo trés bon livre
Commenter  J’apprécie          200
Daddy's girl

Difficile de sortir indemne de cette lecture, une vraie claque littéraire ! Et ce n'est pas souvent que je m'en prends une, la plus marquante pour moi étant "il faut qu'on parle de Kevin" de L. Shriver.

Allez lire les critiques d'Altervorace, de Mimolette et de Gwen21 ...



C'est immoral, dérangeant (surtout quand on a une fille de 14 ans comme moi !) et pourtant ... On ne peut pas le lâcher.



On se prend d'affection pour Lia, on souffre avec elle, on avance avec elle, on supporte ses choix (et aussi ceux qu'elle ne fait pas).

On en oublie qu'elle a 14 ans et que lui en a presque 40 ... C'est surtout cela qui m'a posé problème, mais je me dis que là est toute l'excellence de l'écriture de Janet Inglis !

Quand j'ai refermé ce livre, je me suis dit : ok, c'est une histoire d'inceste, de manipulation, de sexe, ... Elle n'a que 14 ans et lui, un vrai s... ! Mais c'est aussi une histoire d'amour, de besoin d'amour désespéré.

Ce livre est (très très bien) écrit, de manière à ce que vous suiviez Lia, que vous vous posiez la question de savoir ce qui est bien ou non ET de ce qui est bien pour elle ou non ... Çe qui est très différent !

Lisez-le ...



Le seul regret, est que je sais qu'il y a une suite, "father of lies", mais qui n'a pas été traduite ... Un jour peut-être je l'espère vraiment.







Commenter  J’apprécie          172
Daddy's girl

Chronique un peu brouillon, le livre a réussi à faire bouillir tout mon réseau émotionnel, tout en me questionnant pas mal sur les 4ème de couverture… Derrière un résumé ne se cache pas toujours le livre qu’on aurait aimé lire/découvrir. Celui-ci explore les relations familiales compliquées, la découverte de la sexualité et les choix qui en découlent. L'histoire suit une adolescente de 14 ans, Olivia, dont la vie est bouleversée lorsque sa mère entame une relation avec Nick, un homme plus âgé.



Le livre tente d'explorer les complexités de l'adolescence et des relations familiales, mais il est entravé par un style d'écriture qui pour moi a été vide, parfois beaucoup trop mièvre, minimisant la réalité des vécus. Il semble essayer de rendre acceptable une relation qui soulève des préoccupations morales importantes. Loin d’un jugement puritain, le personnage de Nick est pourtant un réel bourreau, profitant de la jeunesse d’Olivia et qui m’a fait enrager à plusieurs reprises. Sa présentation, son métier de photographe mais surtout sa manière d’utiliser ce métier, son attitude m’ont hérissé parfois jusqu’à la palpitation.



Malgré sa tentative de traiter de thèmes importants de manière réaliste, le livre ne parvient pas à créer une connexion émotionnelle solide avec les personnages. Le malaise ne me vient pas des scènes, mais de la façon dont l’ensemble de l’histoire est traité. À dire vrai, en lisant le résumé, je m’attendais à totalement autre chose, mais j’ai été déçu de ne pas voir les thématiques plus élaborées et une réelle réflexion sur ce passage délicat de l’adolescence et de l’identité, de la confiance en soi et des relations à autrui. Sans nul doute que ce livre peut plaire pour son côté transgressif, et pour les adeptes de ce style. Mais je n’en fais pas partie.



Point fort de ce livre, car oui, il y en a, il aborde sans détours des thématiques importantes : agressions, avortement, inceste, adolescence, découverte du corps, de soi, de son identité en tant qu'adolescent des relations. Il y a quelque chose de brut et sans concession sur le cru de cette réalité qui m’a plu, et c’est aussi ce que je recherche dans une lecture, qu’elle me bouscule et me pousse dans mes retranchements. Car encore une fois, cette réalité existe. Là où j'ai été déçue, c'est de lire un condensé de thématiques vraiment intéressantes, mais rabaissé par un style et une histoire qui pour ma part mon glacé, comme s'il s'agissait de romantiser un bourreau agressant et malmenant une adolescente... Et oui, cela dépeint une triste réalité, sans œillères, il y a bon nombre de personnes qui ont une telle expérience.



En bref : "Daddy's Girl" est une tentative d'exploration de sujets sensibles, mais qui souffre de problèmes de style et de traitement des personnages. Bien qu'il aborde des questions importantes, il peut laisser avec une impression de déception quant à la manière dont ces thèmes sont traités dans l’ensemble. Pour moi, ça n’a pas été une réussite. Mais je l’ai tout de même terminé.

Commenter  J’apprécie          143
Daddy's girl

Daddy's girl raconte l'histoire d'Olivia, 14 ans, une jeune fille mal à l'aise dans un corps de femme, dont les parents divorcés sont en train de refaire leur vie chacun de leur côté, sans qu'elle y ait forcément sa place. Elle entame alors une relation trouble avec le nouveau petit ami de sa mère.



C'est un roman très dérangeant, mais qui ne laisse pas indifférent et peut choquer avec certaines scènes très crues.

Au début, je me suis demandée dans quoi je m'étais embarquée alors que les critiques sur Babélio étaient pourtant bonnes, puis j'ai été prise dans l'histoire assez bouleversante de cette jeune fille, enfin, même si je n'ai pas du tout aimé la fin (j'aurais aimé que le roman ne s'arrête pas à ce stade et accompagne l'héroïne dans la suite de son parcours), je n'ai pas regretté d'avoir lu ce livre étonnant.



Commenter  J’apprécie          130
Daddy's girl

Que dire ? Nabokov a déjà traité le sujet. L’amour entre une adolescente et un adulte.

Que dire ? Que c’est choquant ? Même pas. On se sent troublé, on déteste Nick (le beau-père), on a de l’affection pour la petite Olivia.

Mais ce n’est pas seulement cela le sujet.

Le sujet principal se glisse entre les personnages, il s’appelle ; solitude. L’affreuse solitude au milieu de sa famille. Le sujet c’est également, l’adolescence, la découverte autant du corps que des émotions. L’âge des premiers émois.

Ecrit avec pudeur par Janet Inglis on se surprend à suivre cette histoire qui aurait pu être glauque, qui finalement décrit une situation, une plongée dans la pensée d’une jeune fille, qui déploie une littérature qui secoue, qui remue, qui bouge les lignes.

Alors oui, ce n’est pas Nabokov et on s’en fout.

Et on se met à comprendre cette petite. A la suivre. A l’aimer, à avoir envie de la secouer… Mais elle son amie Megan pour ça…

Ce qui est surprenant en refermant le livre, c’est qu’on a l’impression d’avoir écouté une ado nous raconter sa première histoire d’amour, l’impression que la moral n’a pas lieu d’être au milieu de ces émotions, que ce qui arrive est arrivé, parce que c’est comme ça… On est comme hypnotisé par l’écriture qui réussit pour le coup, à nous raconter une histoire à la base sordide en quelque chose de, non pas normalisé, mais de compréhensible.

Un livre dont on ne sort pas indemne en tous les cas…

Commenter  J’apprécie          123
Daddy's girl

*** Lecture laborieuse ***



Quelle niaiserie !

Même par un jour de pluie intense et que vous n'avez rien à vous mettre sous la dent, lancez-vous dans le tricot, vous aurez plus a y gagner !

J'invite aussi l'auteur à ne pas continuer à écrire (ouf ! apparemment elle n'a que ce cale porte à son actif) c'est juste vulgaire, obscène et grossier ... Lecture insipide sur l'histoire d'une ado qui regarde pousser sa poitrine et qui le vit mal ...



En gros (sans vilain jeu de mots par rapport à la poitrine de la dite adolescente !) :



Une adolescent de 14 ans s'éprend de l'amant de sa mère, un photographe vulgaire . Elle tombe apparemment amoureuse de cet horrible personnage qui a vingt ans de plus qu'elle et découvre avec lui la sexualité, je dirais plutôt le sexe pur et dur sans sentiments et sans érotisme. Problèmes de grossesse, d'avortement, de choix d'homme car la petite a aussi un petit copain de son âge.

Jalousie vis à vis de sa mère qui va épouser l' horrible manipulateur et blabla et blala ...



C'est mal écrit, c'est malsain, c'est vulgaire et obscène !

Je l'ai abandonné avant la moitié.

Je garde précieusement ce pavé de plus de 500 pages (et oui !faut avoir avoir le moral !) pour ... le papier afin d'allumer ma cheminée.
Commenter  J’apprécie          82
Daddy's girl

Je suis tombée sur ce livre un peu par hasard et j'ai eu envie de le lire grâce aux nombreuses critiques positives vues ici.

Cette lecture m'a vraiment marquée. Pas forcément à cause du côté relation homme/adolescente quasi incestueuse, même si elle est au cœur du roman, mais plus à cause du mal-être de Lia décrit par Janet Inglis.

Cette jeune fille de 14 ans ne trouve pas sa place dans son nouveau schéma familial, ses parents ayant refait leur vie chacun de leur côté. Elle se sent délaissée, rejetée voire abandonnée. Alors lorsqu'elle entame une relation, certes condamnable, avec Nick, le futur mari de sa mère, tout change pour elle : elle trouve quelqu'un qui l'a comprend, qui lui porte de l'intérêt ; comme elle le dit : "D'une certaine manière, je crois qu'il m'aime. [...] Rien ne lui échappe à mon sujet. [...] Il me comprend. Il me parle d'égal à égal, pas comme un adulte qui s'adresse à un enfant."

Au fur et à mesure du roman, on sent Lia évoluer. Une lecture qui ne laisse donc pas indifférent et bravo à Janet Inglis pour ce premier roman très bien écrit.
Commenter  J’apprécie          80
Daddy's girl

Voici un ouvrage que je n'aurais sans doute jamais ouvert il y a encore quelques mois.

Le livre refermé, je ne suis pas certaine de mon ressenti. On peut dire qu'il ne m'a pas laissée indifférente, au contraire, il m'a même plutôt dérangée. Cette narration, très crue il faut le dire, entre une ado et un homme qui est le compagnon de sa mère m'a mise relativement mal à l'aise. Bon, le sujet n'est pas neuf, loin de là, et s'il a été déjà le thème de nombres de romans (dont Lolita que j'avoue n'avoir jamais lu) des hommes d'âge mur entretenant des relation avec des femmes beaucoup plus jeunes est quelque chose qui est historiquement constant. (ATTENTION je parle bien de femmes, pas d'enfant! L'héroïne est ici une jeune femme de 14 ans avec un corps de femme.)

Mais bon, comme je le dis, ça peut choquer et je dois dire que moi, ça m'a mise mal à l'aise d'autant plus que la relation se fait dans un rapport de domination, d'exploitation et de manipulation que j'ai eu du mal à accepter.

Toutefois, je me suis vraiment laissée prendre au destin de Lia et même si elle m'a souvent donné envie de la secouer tellement je l'ai trouvée idiote et naïve par moment, je me suis rappelée tout de même que je ne devais pas avoir beaucoup plus de jugeote quand j'avais son âge. Pour ça, je dois dire que la narration est très bonne et transpose admirablement les états d'âme des ados.

Le style est plutôt bon même si la version e-book que j'ai lue était truffée de coquilles et que ce genre de chose a le don de passablement me mettre en rogne.

Je suis aussi assez déçue par le final qui tombe là sans qu'on ne sache vraiment ce qu'il va advenir...

Bref, une lecture en demi-teinte pour moi.
Commenter  J’apprécie          70
Daddy's girl

Ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains car comme dans Lolita de Nabokov, il y dépeint la relation amoureuse d'une adolescente avec un homme adulte, en l'occurrence son beau-père.

Olivia voit ses parents divorcer et refaire leur vie chacun de leur côté sans accorder beaucoup d'attention à la jeune fille. Olivia, délaissée, succombe au charme de l'ami de sa mère, le seul adulte dans son entourage qui s'intéresse sincèrement à elle. Commence alors une relation adultère à la fois sensuelle et érotique mais décrite sans aucune vulgarité. Un roman sur la fragilité et la force de l'adolescence, la perte des repères familiaux et l'amour. Un premier roman fort, beau et bouleversant.
Commenter  J’apprécie          70
Daddy's girl

Un des livres les plus difficile à chroniquer depuis mes débuts sur Babelio: on a envie de le détester, car c'est le récit sans pudeur de l'emprise d'un homme sur une fille de 14 ans, le récit d'un "viol consenti" (je déteste écrire cela) qui conduit Olivia à adorer/détester Nick, celui qui lui fait découvrir le sexe, puis la jouissance, enfin l'envie avant de devenir rien moins que don beau-père. Mais j'ai adoré suivre la vie d'Olivia, ses désirs et erreurs d'adolescente, ses moments de pur bonheur et ceux de profonde détresse. C'est le roman d'une ado déchirée dans un couple désuni, d'une ado qui se voit repoussée par l'arrivée des deux côtés des couples reformées de demi-frères et qui se surprend à tomber amoureuse de ces deux bébés. C'est le récit d'une jeunesse confrontée au sexe, au désir, à la violence et à l'abandon de ses parents. Le portrait d'Olivia est admirablement rendu dans ce long roman difficile, car il ne nous épargne rien. Je garderai très longtemps l'empreinte d'Olivia en moi.
Commenter  J’apprécie          50
Daddy's girl

Il y a ces livres que l’on referment, se demandant pourquoi, comment, par quel miracle quelqu’un les publia, et puis il y a ceux, au contraire, qui ne trouvent pas, ou plus, preneur.

Ceux pour lesquels on se demande comment une pépite de cet ordre ne se trouve aujourd’hui plus dans les rayons de nos librairies.

Âme puritaine, abstenez-vous.

« Daddy’s girl » est choquant, brutal, tout simplement amoral.



Olivia est une adolescente de 14 ans, vivant de maison en maison.

Celle de sa mère.

Celle de son père.

Comme de nombreux couples, les parents d’Olivia ont divorcé, lui laissant pour mort cette image idéale de famille parfaite.

Ross, son père, a refait sa vie avec sa jeune compagne, Althea.

Il reste à Olivia ce cocon, chez sa mère, Emma. Ces quatre murs qui lui donne l’illusion d’un monde rescapé. À deux.

Jusqu’à l’arrivée du nouveau compagnon de celle-ci : Nick.



D’emblée, Olivia ne l’aime pas.

Comment sa mère peut-elle s’être amourachée devant cet inculte vulgaire, traînant dans la maison son corps musclé, clope au bec, s’affalant sur le canapé, avant de se plonger dans les pages sportives du Sun, whisky à la main.

La présence de Nick la débecte. Autant que sa vue provoque chez elle des sensations qu’elle ne saurait identifier...

Jusqu’à ce que toute barrière morale vole en éclat.



Ce livre, où aucun des personnages ne se trouvent jamais réellement seul, est pourtant marqué d’une grande, terrible, et profonde solitude.

Un besoin criant d’être aimé, reconnu, apprécié.

Un manque qui arrive à un moment clé de l’existence pour Olivia : l’adolescence.

Elle peine à trouver sa place.

Dans la société où son corps de jeune femme plus que de jeune fille, ses formes délicates et ses seins imposants lui rappelle sans cesse la différence qui la marque des autres filles de son âge.

Dans son foyer également, où père et mère refont leur vie, laissant au milieu cet être qui les relient pour toujours à ce mariage qu’ils préfèreraient oublier.

Olivia se gorge d’amour, de tendresse, d’affection là où ils se manifestent.

Tant amoral et illégal cette affection soit-elle.

Elle vit, touche, aime.

La confusion des sentiments est terrible, face à cet homme qui la souille en même temps qu’il lui donne.

Les schémas se brouillent, augmentant peu à peu le terrible malaise que l’on ressent.

On connaît le caractère interdit, et pourtant, on la comprend quelque part.

Cette adolescente dont chacun, ou presque, ne semble réellement se soucier.

L’immoralité sert ici un texte d’une grande justesse psychologique.

Absolument bouillant, il est tout ce qu’il y a d’incorrect.

Les 500 pages se dévorent, attendant impatiemment le point final de ce récit riche, complexe, et nuancé.



À lire pour ceux qui cherchent des textes osés !

À offrir aux amateurs de l’œuvre de Vladimir Nabokov « Lolita ». « Daddy’s girl » était publié aux éditions @editionsduseuil, il vous est toujours possible de le retrouver dans les librairies d’occasion ou sur Internet (malheureusement). À découvrir !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          42
Daddy's girl

Je vais peut-être être la seule à penser du négatif de ce livre, au vu de tous les supers commentaires et les bonnes notes qui lui tournent autour...Desolée!



J'ai été très attirée par ce roman et peut-être que je m'attendais à autre chose et que le fait que cela soit différent de mes attentes n'a pas vraiment aidé.

L'ambiance de l'histoire est très attirante et alléchante. Seulement, j'ai été un peu déçue dés les premières pages.



(Attention aux spoils): Déjà, Olivia passe son temps à parler de ses seins ( ok, à 14 ans, on découvre son corps, on devient une femme etc, mais quand meme! ça devient un peu agaçant car à côté de ça, on ne la connait pas beaucoup ( personnalité etc)), Nick n'est pas le personnage que j'aurai pensé, le côté bad boy aurait pu me séduire, mais ce n'a pas été vraiment le cas, il a d'ailleurs une personnalité un peu étrange et leur relation intime part beaucoup trop vite et on a même pas le temps de s'y attacher.. La première vraie scène de sexe arrive au bout d'a peine 10 pages!!! du coup, tout le côté alléchant est retombé; j'aurais préféré que cette histoire torride et interdite se déroule tout doucement, petit à petit, réveillant notre désir à petit feu, et qu'une vraie scène de sexe se déroule plutôt au milieu du livre. Là, c'était "vite fait bien fait", on a pas vraiment l'impression que cela gêne Olivia, même si elle le désire et qu'elle est consentante, elle a quand même 14 ans, c'est une enfant qui n'a encore jamais connu le plaisir sexuel avant... mais là, c'est comme si elle avait fait ça toute sa vie, elle est juste un peu perturbée et hop, elle repart à l'école comme si de rien n'était...

Je ne comprends pas, je m'attendais pas à ça, ce n'est pas assez profond pour moi, pas assez réaliste.

Après, mon avis n'est peut être pas très objectif car je n'ai lu que les premières pages et pour l'instant, cela ne me donne pas vraiment envie de continuer..

Sauf si quelqu'un essaie de me convaincre que cela vaut le coup?

Sinon, je passerai mon chemin .
Commenter  J’apprécie          40
Daddy's girl

J’attendais sottement une histoire sulfureuse. Je n’ai eu qu’une histoire mièvre digne des collections rose, j’ai abandonné au tiers du livre. Aller plus loin eut été une insulte à mon intelligence ! Du roman sans saveur et sans odeur. Ne perdez pas votre temps sauf s’il pleut, que vous n’ayez aucun autre livre à lire et surtout si vous manquez de papier hygiénique ! Alors seulement vous ne regretterez pas votre achat.
Commenter  J’apprécie          30
Daddy's girl

Grosse déception, cette histoire de jeune fille qui tombe dans les bras de son beau père sonne creux. L'auteur jour sur le fantasme du beau père viril et artiste, mais le récit est fade empli de banalités entre deux scènes érotiques.
Commenter  J’apprécie          30
Daddy's girl

Au risque de me faire pointer du doigt, je n'ai pas du tout aimé lire "Lolita" de Nabokov. La sexualité entre un homme & une adolescente étant son sujet de prédilection, je me suis demandée comment Janet Inglis allait se l'approprier à son tour. Olivia est une jeune fille de 14 ans lorsqu'elle rencontre Nick, le nouvel ami de sa mère. Malgré une bonne éducation & la promesse d'un brillant avenir, la demoiselle souffre du divorce de ses parents & surtout d'un manque cruel d'attention, d'amour & d'affection.

Elle va donc entretenir une relation secrète avec le copain de sa mère, même si celui-ci ne pense qu'à l'asservir sexuellement & ne manifeste pas vraiment de grands sentiments pour Olivia. Son côté prédateur m'a dérangé, m'a séduite, m'a troublé. & j'ai aimé cette relation pourtant malsaine.

Pour lui, par amour pour lui, Olivia va remettre tout son avenir en question & le tracer différemment.

J'ai beaucoup apprécié ma lecture. Si vous aimez être un peu dérangé, bousculé etc, foncez.
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Janet Inglis (210)Voir plus

Quiz Voir plus

No et moi

Comment s'appelle l’héroïne de l'histoire ?

Léa
Louise
Lou
Judith

15 questions
565 lecteurs ont répondu
Thème : Delphine de ViganCréer un quiz sur cet auteur

{* *}