Jean-Charles Gaudin

- T'es grave Sharon. Vraiment grave... Et puis, confidence pour confidence, tu ferais bien de te regarder : un vrai mec ! Toujours sapée avec jean et compagnie. Un peu de féminité, ça ne te ferait pas de mal.

Les politiques sont rarement de bonne compagnie…
Ils finissent tous par vous blesser d’une manière ou d’une autre!

- (Un habitant d'un immeuble ouvre sa fenêtre en entendant du bruit sur l'échelle de secours) : Bon dieu de garnements ! J'vais vous apprendre, moi... ?! (Il voit la créature) ...Oh, bordel !... (Il referme la fenêtre) ...Vo... Vonnette !... Sors-moi les papiers de compromis de vente ! J'vais les signer !...
- Sa femme : Mais Dédé... Tu disais qu'fallait pas... que notre appartement valait trois fois plus...
- L'homme : Discute pas Vonnette... Ou j'te fous dehors !
- Sa femme : ...Mais enfin, Dédé...

Surtout, profite bien de tous les bons moments qui se présenteront...

On s'habitue à tout avec le temps !

- Commissaire Belton : Vous auriez dû l’emmener à l’infirmerie
- Directeur de prison : Elle y a fait un passage… Elle avait déjà recousu sa plaie… Une coriace !... Vous savez, la plupart du temps, les prisonnières se mutilent elles-mêmes pour profiter des largesses de nos soins
- Commissaire Belton : Pour autant, était-il nécessaire de la mettre à l’isolement ?
- Directeur de prison : Ne vous y fiez pas ! Elle est dangereuse. Elle a mis trois de ses codétenues K.O. dans la salle des douches. Ce sont elles qui sont à l’infirmerie et pour un bon moment.
- Commissaire Belton : Elle les a agressées ?
- Directeur de prison : Non, elle s’est défendue… Les trois autres sont de belles ordures, si je puis me permettre… Mais je devais faire un exemple…

- Votre café...
- Merci...
- ...?!?...Mais, ce café est froid!
- C’est impossible...
- Regardez vous-même!
- C’est incroyable! Il était presque bouillant, à l’instant...
- Bon sang! Un pantalon tout neuf de chez Riod...
... comment j’ai fait pour le brûler comme ça?
J’ai de la cendre sur la jambe comme si... mon cigare?... où est mon cigare, je l’ai allumé il y a deux minutes...
- J’appelle la garde... j’ai un mauvais pressentiment...

- Vous avez donc une idée sur l'affaire... Pourtant, vous n'avez pas encore pénétré ici !

Une chose est sure, pourtant : revenir sur ses pas, c'est renoncer à ses rêves !

Je suis allée une fois sur le front en renfort dans un poste de secours... c'était l'horreur... tous ces hommes blessés, charcutés... le bruit des canons... j'ai cru devenir fou.

- Bel ouvrage ! Je vais me laisser tenter !
- Les douze pour trois écus !
- Deux ! Pas un de plus ! La qualité est en deçà des flèches elfiques.
- Difficile de rivaliser ! Va pour deux écus !
- En toute franchise, cet artisan fait un travail d'orfèvre... Un peu vexant, je trouve !

Nous sommes tous conscients de l'importance de cette voie ferrée, et ce ne sont pas des sauvages qui vont nous arrêter.

Le spectacle était pathétique. Les livres n'intéressaient plus personne depuis longtemps. Pourtant, tous s'évertuaient à sauver la bibliothèque comme si elle représentait encore la mémoire vivante de Dompour.

- Je suis chargé de t'enseigner le meurtre ou plus exactement, l'art raffiné de l'assassinat diplomatique.
- Tu seras au service du roi et je t'apprendrai la manère furtive et presque polie de tuer les gens.
- Je vais donc faire de toi un assassin !
- ça ne me plaît pas beaucoup ...

- Mon émotion est codifiée ! La tienne est naturelle. Elle découle de ton ressenti, de ce que tu éprouves devant un film, par exemple, ou devant une mauvaise note. Les mots "émotion" et "sentiment" n'ont de valeur que pour vous, les humains.

-Mais enfin regarde toi! Tu ne seras d'aucune utilité...
-Toujours les apparences! Sais-tu qu'un esprit vif est souvent plus efficace qu'une bonne musculature?

-C'est vrai ce que l'on raconte à propos de leurs femmes? On dit qu'elles se partagent un même homme...
-Les hommes sont en minorité chez les Oldis. Les femmes ont appris à se les "partager" pour qu'elles puissent toutes enfanter. Il n'est pas rare de voir cinq épouses pour le même homme...
-Leurs femmes sont très belles... Leurs nuits doivent être... mouvementées...
-C'est pour ça qu'ils ont besoin de repos après! Ils doivent se ressourcer!

-Quand ton père l'a rencontré, elle était à peine plus qu'une enfant. Son esprit et sa langue voletaient d'un sujet à l'autre. Elle était fatigante, mais ton père, lui s'en émerveillait... Chevalerie était pourtant sollicité par de biens meilleurs partis, mais il finit par choisir Patience. Il n'avait pourtant rien à y gagner...
-Sauf qu'il a fait ce dont il avait envie!

Partez et oubliez nous! Il est inutile de bavarder davantage. Nous sommes trop... différents!

- J'ai un terrible pressentiment comme si quelque chose m'appelait...
- Ecoute, Marlysa, tu es notre fille maintenant et c'est tout ce qui compte. A Dompour, personne ne connait la créature qui t'as laissée ici. Finis ton apprentissage à la Fondation ; tu feras ce que tu voudras ensuite.
- Et si j'enlevais le masque ?
- Nous en avons déjà parlé. Tu es assez grade pour savoir ce que tu as à faire. Ta mère et moi pensons que le moment n'est pas encore venu mais c'est à toi de décider.