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Citations de Jean-François Marmion (255)


La psychologie sociale : tu es, donc je suis. – La psychologie de l’individu, c’est bien… Mais l’individu isolé n’existe pas ! Chacun de nous évolue dans des groupes : famille, amis, voisinage, pays, culture, parti politique, mouvement musical, religieux, etc. Et parfois, au cœur d’une foule, phénomène qui inquiète les élites. Dans quelle mesure se reconnaître dans un groupe modifie-t-il nos comportements, nos croyances, notre vision du monde, notre personnalité ? Tel est l’enjeu de la psychologie sociale.
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Le comportementalisme : n’ouvrez pas la boîte noire ! – Juste avant la Première Guerre Mondiale, Pavlov démontre l’existence du réflexe conditionné chez le chien, c’est-à-dire comment une perception (un stimulus) provoque automatiquement une réponse (un comportement observable). Le psychologue John Watson extrapole la situation à l’humain : selon lui, toutes nos actions relèvent de conditionnements et d’automatismes. L’inconscient, la pensée ? Pas mesurables, donc pas scientifiques. Burrhus Skinner radicalise ce comportementalisme : il est possible de forger la destinée d’un individu en le conditionnant, dès le berceau. On sait aujourd’hui que cette approche était trop réductrice. Néanmoins, l’idée de nous déconditionner de nos symptômes est à la base des thérapies comportementales. Les thérapies cognitives proposées par Albert Ellis et Aaron Beck pousseront la logique jusqu’à nous déconditionner des pensées automatiques qui peuvent nous gâcher la vie : tu es nul, tu n’y arriveras jamais…
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La psychiatrie au XIXe siècle : l’aliénisme – Pendant que les mystères du magnétisme, puis de l’inconscient intéressent au plus au haut point les intellectuels, médecine, totalement réfractaire à ces questions, s’occupe de ses moutons : les fous. Ou les aliénés, ceux qui sont possédés non plus par le démon, mais par… on ne sait quoi. L’aliénisme, médecine des fous et ancêtre de la psychiatrie, entreprend de classer rationnellement les symptômes, et se demande même comment les faire disparaître. À partir de la fin du XVIIIe siècle, l’idée qu’il ne faut pas se contenter de parquer et de brutaliser les aliénés, mais les écouter, les comprendre, les accompagner fait son chemin. Ce traitement moral anticipe les psychothérapies…. Mais les résultats laissent encore à désirer.
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… Les complots, c’est de la haute couture, on est sûr d’en trouver un sur mesure. C’est un marché profus et coloré dans lequel nous piochons avec zèle tant nous raffolons des histoires où nous avons le beau rôle : celui du petit génie qui a tout compris mieux que le troupeau des avachis.
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Les pionniers de la psychologie scientifique – La psychologie s’efforce de prendre son essor au XIXe siècle et de s’imposer comme une discipline à part entière, indépendante de la médecine grossière des aliénistes. Elle peine néanmoins à trouver ses marques. En tantôt elle penche vers la philosophie en privilégiant l’introspection, qui consiste à s’observer soi-même (un peu comme l’examen de conscience des stoïciens). Tantôt elle lorgne vers la physique, en essayant de mesurer scientifiquement, en laboratoire, avec la technologie de son époque, comment l’être humain perçoit son environnement et s’y adapte. Des différences nationales apparaissent : en matière de psychologie expérimentale, la France va connaître un retard à l’allumage de presque un demi-siècle. Ses voisins allemands et anglais, eux, s’intéressent davantage aux sciences dures qu’à la philosophie…
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De la préhistoire à l’Antiquité : les prémices de la psychologie – La psychologie a sans doute vu le jour lorsque nos lointains ancêtres se sont posés des questions sur ce qui leur paraissait anormal dans leur groupe : Mais qu’est-ce qui lui prend ? Pourquoi agit-il ainsi ? Et moi-même, quand je sens quelque chose qui ne va pas : Qu’est-ce qui se passe ? En l’absence d’explication apparente, on cherche des causes invisibles : ce sont les esprits, que le chamanisme entend apaiser. Parfois aussi, on trépane : percer un trou dans la boîte crânienne, ça calme… Dans l’Antiquité, on retrouve ces deux tendances qui a notre époque encore, ne cesse de s’opposer : agir sur le corps (c’est la perspective de la médecine naissante) ou sur l’esprit (le but de la psychothérapie.
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Les Shadoks : " Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries, que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. "
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Selon les points de vue que vous développez dans vos derniers livres, jamais nous n’avons été aussi éduqués, ni sans doute aussi intelligents. Cependant les connards de la pire espèce n’ont jamais été aussi visibles, grâce à Internet. Notre époque n’est-elle pas, malgré tout, la plus propice à l’extension de la stupidité ?
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L'imbécile heureux vous les brise sana se casser la tête.
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Maman : Hier soir tu t'es endormi avec un slip sur la tête !
Adrien : Je sais, c'est pour Halloween, je m'étais déguisé en slip !
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Nicolas Sarkozy, connu pour ses tics d’épaules, ne fut pas pour autant victime du syndrome Gilles de la Tourette en s’écriant « Casse-toi, pauv’ con ». Il eût fallu, pour cela, qu’il le répétât dans des contextes aussi divers qu’inappropriés : en décernant la Légion d’honneur, en présentant ses vœux, en saluant Vladimir Poutine. On tremble en y songeant.
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Il est démontré que les souvenirs négatifs s'effacent avec le temps, et que seuls les souvenirs positifs demeurent... Ainsi, plus on vieillit et plus on a tendance à voir le passé comme positif, ce qui fait dire aux vieux con : "C'était mieux avant..."
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Le bullshit est un type de discours qui consiste littéralement à dire n'importe quoi, sans se soucier de savoir si c'est vrai ou faux.

Mais pratiquer le bullsbit n'est pas faire, ni même dire, des bêtises ou des choses absurdes ou connes. C'est mépriser systématiquement, non seulement les règles du vrai et du faux, mais la valeur du vrai lui-même.

Le bullshitter n'est pas un menteur, car le menteur respecte la norme du vrai et en a besoin pour accomplir son mensonge. Le bullshitter au contraire n'en a cure.
Mais il est tout sauf con, ou producteur de connerie. Il est au contraire intelligent, mais il se fout de la vérité.

C'est pourquoi il est plus approprié de désigner le " bullshit " par le terme de foutaise.

La production de foutaise est à la différence de la sottise simple, une sottise de second degré: elle prend acte des valeurs du vrai et de la connaissance, mais ne les reconnaît ni ne les pratique.
C'est pourquoi elle est, plutôt que du mensonge, une forme de tromperie, qu'on trouve la plupart du temps dans des discours publics, comme en politique.
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Il y a douze mille ans, donc, la planète n'abritait qu'un à deux millions d'humains. Comment en est-on arrivé, en si peu de temps, aux sept et bientôt dix milliards actuels, dont un milliard est en sous nutrition et un autre milliard en surpoids, et où 1% de l'humanité possède la moitié des richesses mondiales ? Une seule réponse, ou plutôt une seule connerie, sinon LA connerie : le néolithique, c'est-à-dire l'invention de l’agriculture sédentaire.
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Mais la question conne… substantielle à : « Peut-on étudier les cons ? », est probablement : « Pourquoi y a-t-il autant de cons ? ». C’est vrai, ça, il suffit
de crier « pauvre con » dans la rue pour que tout le
monde se retourne !
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Un monde sans connards est possible !
En fait, non. Désolés.
(Quatrième page de couverture).
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Il n’y a rien de plus fréquent ni de plus sérieux que la connerie. Nous sommes certainement les êtres vivants les plus doués pour cela, dès que nous vivons dans un monde de représentations dont certaines, malgré leur cohérence, leur logique interne, peuvent se révéler totalement coupées du réel.
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8. « La mise en route des systèmes cérébraux du plaisir et de la récompense quantifie l'hédonisme, plus que le sentiment esthétique au sens strict, et des divergences peuvent apparaître : une œuvre peut être jugée belle sans pour autant être aimée d'un spectateur, et vice versa. Le sentiment du beau trouverait ses racines dans la partie la plus évoluée de notre cerveau. Il s'appuierait sur des acquis culturels mais aussi sur l'appréciation de proportions équilibrées, un sens de la symétrie, alors que l'affect passerait par la mémoire autobiographique et le cerveau "dionysiaque". La mémoire est également impliquée pour l'appréciation d'une œuvre. […] Plus généralement, la mémoire confère une impression de familiarité qui concourt à l'intérêt porté à une œuvre.
Le rôle des neurones miroirs (qui réagissent à une action observée comme si nous l'accomplissions nous-mêmes) couplés aux circuits de plaisir et de la récompense fournit une piste pour expliquer la possibilité d'entrer en résonance avec une œuvre, de la ressentir de l'intérieur, ainsi que le prévoyaient des philosophes comme Maurice Merleau-Ponty, ou encore Robert Vischer qui donna un nom au processus en 1872 : "l'empathie esthétique". » (pp. 309-311)
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Essayer de raisonner le con, de le changer, vous êtes perdu ! Car si vous estimez de votre devoir de l’amender, c’est que, vous aussi, vous prétendez savoir comment il devrait penser, se comporter… en l’occurrence, comme vous. Et vous voilà con. En plus d’être naïf, car vous vous croyez de taille à relever le défi. Pire encore, plus vous essaierez de réformer un con, plus vous le renforcerez : il sera trop content de se considérer comme une victime qui dérange, et qui a donc raison.
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Le complotisme permet d'élaborer la surpuissance de l'adversaire (les riches , les laboratoires pharmaceutiques , le forum de Davos , l'État , la CIwA , le sionisme ...) qui agit dans l'ombre.
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