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Critiques de Jean Giono (1498)
Le grand troupeau

Jean Giono - «Le grand troupeau», publié en 1931

Parmi les témoignages laissés par des écrivains ayant réellement vécu l'horreur des tranchées (Cendrars, Dorgelès, Remarque...), l’originalité bien venue de Giono consiste à consacrer autant de pages à la description des atrocités vécues sur le front qu’à la narration des conséquences du départ de tous ces jeunes hommes des villages où ils étaient paysans, assumant la charge du travail de la ferme. Le tout avec cette belle écriture de l'auteur du "Hussard sur le toit".

Un témoignage incontournable sur la Grande Tuerie qui ouvre le vingtième siècle.

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Un roi sans divertissement

Publié en 1947, le très grand roman d’une vertigineuse métaphysique du tueur en série, dès 1843.



Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/10/26/je-me-souviens-de-un-roi-sans-divertissement-jean-giono/

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La trilogie de Pan, tome 3 : Regain

Paru en 1930 : la désertification d'un village de Provence. On démarre avec 3 habitants, puis 2, puis 1.

On entend l'accent du sud, on a les odeurs, les paysages. Les métaphores sont un régal.
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Un roi sans divertissement

Un livre fascinant sur le besoin existentiel de divertissement.

Sous forme romanesque et policière, Jean Giono médite sur l'ennui et le besoin de se divertir. Sans jamais plonger dans la réflexion philosophique, il nous captive par petites touches en excitant nos sens.



Axel Roques
Lien : http://axelroques.blogspot.fr/
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Un roi sans divertissement

Alors ce livre …Quel ennuie, ça a été vraiment une torture de le lire. Vraiment un livre étrange, l’intrigue ne mène nulle part, il y a plusieurs types de narration. Bref pour résumer, je ne vous le conseille pas !
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Deux cavaliers de l'orage

J'ai lu ce livre il y a déjà longtemps. Avec un souvenir d'un plaisir certain !

Il s'agit de l'histoire d'une relation "magnétique" - aujourd'hui on dirait fusionnelle - entre deux frères, qui va évoluer vers le conflit, puis vers la catastrophe.

L'idée, quoique basique en termes de relations entre les hommes est plutôt géniale, mais en plus elle est traitée par Giono. Autant dire que l'on ne s'ennuie pas et que l'on tourne les pages avec une sorte d'avidité.

(J'aime beaucoup Giono - Ça va finir par se voir !)



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Ennemonde et autres caractères

Faut-il vraiment faire une critique de Giono? Tout le monde sait déjà tout !

Ici encore, ça raconte, ça décrit, ça pense derrière les histoires, et ça fait penser.

Une lecture bien agréable.
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Ecrits pacifistes

Ce recueil réédité tout récemment en Folio regroupe un article intitulé « Je ne peux pas oublier », quatre chapitres inédits du « Grand troupeau », des précisions sur la position de pacifiste de l'auteur…

Ce regroupement de textes informatifs et de fiction rend encore plus frappants les chapitres relatant avec le très beau style de Giono, lyrique et imagé, des scènes guerrières. Combien saisissante est la marche en direction de Verdun, où des hommes tombent et meurent d'épuisement… Comment l'humidité, le froid qui coupe les jarrets, les bruits sourds, les blessures, les odeurs putrides, les maladies, sont décrites avec autant de poésie que de répulsion pour cette horreur… Comme est terrible la folie qui saisit certains de ces hommes si jeunes et si fragiles…

"Ce qui me dégoûte dans la guerre, c'est son imbécillité. J'aime la vie. Je n'aime même que la vie." J'avoue que je ne connaissais pas le côté pacifiste de Giono, ce qui aurait dû m'apparaître à la lecture de certains de ses romans, mais peut-être n'ai-je pas lu ceux dont la guerre était le sujet principal, comme le grand troupeau. De plus ces lectures datent ! J'ignorais tout aussi du manifeste des Ajistes (membres des Auberges de Jeunesse) de septembre 1938 ainsi que de celui du Syndicat national des Instituteurs, à la même date, moment où la guerre avait été sur le point d'être déclarée une première fois. Les précisions sur les contradictions des discours de Romain Rolland, Alain, Daladier m'ont aussi été fort éclairantes sur cette période. L'inutilité de la guerre, le courage d'être pacifiste sont fort bien démontrés par l'auteur, et il va sans dire que cette opinion n'était pas facile à exprimer…

Ce livre est à lire pour qui s'intéresse à la Première Guerre mondiale ou aux prémisses de la Deuxième et pour les amateurs de la prose de Jean Giono. Ce ne sont pas des textes faciles, mais forts et qui laissent pétrifié. Pour ma part, je sens qu'il faudra que je lise le feu de Henri Barbusse ou le grand troupeau, qui semblent incontournables de la littérature pacifiste engagée.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Les terrasses de l'île d'Elbe

De ces textes écrits en 1963, je ne ferai ni l'analyse ni l'éloge, ce ne serait utile que si nous découvrions Giono et sa merveilleuse plume. Il aborde ici bien des sujets d'actualité... Les mêmes textes pourraient écrits aujourd'hui en modifiant très peu de données en somme: apprendre à voir, sur la vieillesse, le printemps (une merveille!), le bonheur domestique, la machine, le sport...A déguster et à faire déguster sans modération.
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La trilogie de Pan, tome 3 : Regain

Panturle est maintenant seul au village d'Aubignane. Le vieux forgeron est parti vivre chez son fils, et Mamèche, la doyenne, disparaît à l'arrivée du printemps alors qu'elle avait proposé à Panturle de lui trouver une femme.

Un jour, Arsule et Gédémus, un couple de rémouleur, passe dans le village. Panturle aperçoit Arsule et en devient fou de désir. Il la suit... tombe dans l'eau, et en se réveillant trouve Arsule à son chevet. Sa vie change alors du tout au tout... Il revit..
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La trilogie de Pan, tome 1 : Colline

Ce premier roman de Giono est ma première rencontre avec l'auteur. Une lecture délicieusement poétique qui fait de la nature un personnage central aux multiples facettes. Dans ce coin de Provence où l'ordre semblait établi, lorsque le souci de la terre propage la peur, les quelques âmes du hameau vont devoir faire face. Un drame qui révèle bien avant l'heure (1929 !) la nécessité du respect de la nature.

Une écriture qui réclame concentration et intérêt pour en apprécier la richesse.
Lien : http://bibliobleu.blogspot.f..
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La trilogie de Pan, tome 1 : Colline

Vous voulez parler Provence? de façon moins mignonne que Pagnol? de façon plus... paysanne va t'on dire? Alors vous êtes sur le bon chemin.

Dans cette nouvelle de Giono, ce dernier nous compte la vie mêlé de superstition de quelques habitant d'un hameau niché dans une colline vengeresse.

Nous voici donc en trin de suivre les péripétie de quelque paysans attaqué par une colline qui leur en veux, suite a l'AVC (enfin vu le symptôme probable AVC) du doyen du coin dans un patois locale des plus sympathique, qui font rêver et voyager dans une Provence du début 19 ème siècle. A lire c'est un plaisir cour mais sympa.

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L'homme qui plantait des arbres

Simple, bon, bienfaisant.

Une courte lecture dont on se souvient longtemps.
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Romans et essais - 1928-1941

De Colline à Triomphe de la vie, en passant parUn de Baumugnes, Regain,Présentation de Pan,Le serpent d'étoiles,Jean le bleu,Que ma joie demeure et Les vraies richesses; c'est la partie la plus représentative de l'oeuvre de Jean Giono qui nous est donnée à voir dans Jean Giono romans et essais.

Relations de l'homme et de la nature.Panthéisme où Dieu est partout à travers la vie animale et végétale.

Poésie du langage imagé,sensibilité exacerbée,puissance de l'imaginaire, ces récits souvent en forme de contes dépassent le cadre de la Haute Provence pour devenir messages universels de paix, de vie et de retour aux vraies valeurs. Ce sont des rêves à l'état pur issus de sève créatrice.
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L'iris de Suse

1904, à Toulon, Tringlot, ancien condamné aux travaux forcés, s’échappe au nez et à la barbe de ses deux poursuivants : Cachou et Porte-clefs repérables et repérés qu’ils sont, l’un précédé d’une odeur de cachou qu’il consomme en quantité, l’autre par le bruit des clés qu’il manipule constamment dans sa poche.

On le retrouve dans la campagne provençale où il croise Louiset, malade, qui mène un troupeau aux alpages ; et qui lui demande de l’aide… Alors nous montons haut, très haut dans la montagne. C’est pour Tringlot la découverte de la montagne et, par la force des choses, d’une autre vie peuplée de personnages insolites et parfois inquiétants : Murataure, Anaïs, l’Absente, Casagrande, la Baronne, la Belle Marchande...

« L’iris de Suse » est le dernier roman de Jean Giono publié de son vivant. On y retrouve les grands thèmes chers à l’auteur, mais aussi la montagne provençale, personnage à part entière du récit. Le style, plus dépouillé que jamais rappelle néanmoins les premiers ouvrages tels que « Colline », « Un de Baumugnes » ou « Regain » ; malgré la critique qui évoque un côté opéra bouffe, probablement du fait de certains personnages pour le moins « baroques ».

Un bien beau texte.

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Un roi sans divertissement

Il neige sur la route d'Avers.Plus de ciel, plus de terre,plus de village,plus de montagne.Du blanc à perte de vue.

Marie Chazottes,la vingtaine, a disparu.

Incompréhensible!Et ces traces de sang! On s'inquiète!

Le curé prêche.Bergues monte la garde.Et le voilà qui s'envole à son tour!

On pleure.On crie.

Tout le monde se sent menacé. On appelle à la rescousse six gendarmes à cheval et Langlois leur capitaine, "des moustaches fines,un beau plastron,de la jambe",du bagout et "pas fainéant".

Rien de rien!Pas de corps!

Dés le début de l'hiver d'après Langlois revient. Célibataire,il loge chez "Saucisse", la patronne du Café de la route où il se plait à fumer sa pipe en pantoufle. Il installe ses armes à portée de main au cas où.!

"Cré coquin!" Ne voilà-t-il pas que Frédéric de la scierie retrouve les cranes de plusieurs disparus dans les branches de son hêtre!

Une battue.Une chasse à l'homme.Deux coups de pistolet.Langlois est à son affaire.

Il s'acclimate, mais c'est une "sacrée tête de bûches".En tous cas, il est de toutes les conversations et parle de construire un "bongalove" et de prendre femme pourquoi pas? Mais "cette vache" de Delphine, "incapable de voir dans une boite de cigares autre chose qu'une boite de cigare" saura-t-elle divertir son roi comme il se doit?

Un roi sans divertissement,de Jean Giono(auteur provençal connu et reconnu de romans,récits,nouvelles,chroniques,essais,pièces de théâtre,livres jeunesse)est un roman qui fut adapté en film par François Leterrier.

Très fouillé au point de vue psychologique, il brosse le portrait de Langlois devenu justicier face au meurtrier aux abois.Fascination face à la mort que l'on retrouve en fin de livre lorsqu'il demande à Anselmie de décapiter une oie et regarde goutter le sang jusqu'à commettre l'irrémédiable?

J'avoue, malgré l'écriture toujours imagée,poétique,malgré les mots qui coulent et emportent, ne pas m'être vraiment divertie, ayant préféré Regain ou Le Chant du monde, je me suis même perdue dans le fouillis des personnages.
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Chroniques romanesques

une Amie m'a fait un grand plaisir en m'envoyant ce Giono !

J'aime tellement Giono que j'ai pensé l'avoir commandé moi-même ...

un affreux quiproquo ... réparé entre temps

Giono m'aura tout fait (ou presque) : passé des nuits blanches de concert, vibrer, m'attrister, me réjouir ô combien et souvent, m'émouvoir et causer du souci à une grande Amie !

je pardonne à Giono, le grand poète.
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Le chant du monde

Chut!

Ecoutez le "long chant monotone de la forêt", ses paroles en "mots de rêve", ça siffle et ça gémit,écoutez le chuchotement du brandillon de saule qui bruit comme "un foulard de soie", écoutez la plainte de l'arbre fendu, écoutez le "hoquet des sources",écoutez "le ronflement du fleuve" et le poisson noir aux pleurs d'enfant,écoutez le "crépitement de la volée de pluie",écoutez le "frémissement de tambour" du vent,écoutez "le soleil rouge qui saute avec un hénissement de cheval", écoutez toutes ces notes de musique dont Giono tisse son Chant du monde sous la houlette d'Antonio son personnage principal.

Antonio sait parler aux arbres.Il est "l'homme qui sort des feuillages pour certains.Il est "Bouche d'or" pour d'autres car il sait que la Nature faite de chair et de sang, palpite et vit.

Comme dans Colline,ou dans Regain,et bien d'autres chefs- d'oeuvre,Jean Giono, l'homme de Manosque,cet écrivain du XX° siècle connu et reconnu parmi les plus grands qui a su évoquer la Provence sans tomber dans le provincialisme, écrit son chant comme un poème dans cette prose unique qui est la sienne.

Ici, une autre histoire issue de son imaginaire fertile,comme celles qu'il racontait à ses petites filles tour à tour juchées sur ses épaules lors de ses longues promenades à travers la montagne de Lure.

Ici donc,Antonio qui va partir aux côtés de Matelot pour retrouver son besson aux cheveux roux,celui qui a disparu en s'en allant sur le fleuve livrer du bois.

S'est il noyé?

Pourquoi la bande à Maudru, ce bouvier hargneux, le recherche-t-elle?

Et Gina la jolie fille Maudru quel est son rôle dans cette disparition?

Antonio va résoudre cette énigme et rencontrer Clara qui enfante, seule et aveugle, dans la forêt. Le désir alors de "la conduire à travers tout ce qui a une forme et une couleur" s'empare de lui.

Sublime. Oui,ce Chant du monde est sublime car il vibre encore en moi à l'heure où je tape ces mots tellement il était beau!
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Le chant du monde

une merveille de poésie, un champ odorant dans lequel se rouler à tout bout de champ, une aide, un allié, un ami, Giono c'est tout ça mais plus encore
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L'homme qui plantait des arbres

c'est un livre que j'ai lu grace a l'ecole et que j'ai beaucoup apprecie c'est une tres belle histoire qui commencent avant la premiere guerre mondial et qui finit apres la deuxieme guerre mondial.C'est l'histoire d'un homme qui plentait des arbres comme le titre l'indique et qui va construire une immense foret!
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