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Critiques de Jean-Jacques Lefrère (22)
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La plus vieille énigme de l'humanité

J'ai lu comme on peut lire un roman policier cet ouvrage traitant des dessins des grottes préhistoriques (Lascaux, Altamira et Chauvet en particulier).

Chacun de nous connaît l'existence de ces fameuses grottes et leurs fabuleux dessins d'animaux, mais qui peut imaginer dans quelles conditions ces dessins ont pu être réalisés et quelles pouvaient être les raisons de laisser ces traces picturales au fond de grottes quasiment inaccessibles (et grâce à cela préservées) 32000 avant notre ère ? !

La démonstration faite dans cet ouvrage des conditions possibles de réalisation des œuvres picturales semble couler de source et je vous laisse les découvrir.

On se laisse agréablement entrainer sous la plume alerte et en aucun cas didactique des auteurs dans une interprétation possible de notre passé le plus ancien.

Il s'agit ici d'une contribution formidable au progrès des sciences humaines qui va permettre d'ouvrir de nouvelles portes à l'interprétation d'autres énigmes de l'humanité.





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Arthur Rimbaud

Une somme à consulter de temps à autres, par thèmes, par époques. Tout est passionnant, mais la lecture en suivi demande un certain effort.



Les amoureux de Rimbaud ne devraient pas s'en passer. Origines, famille, scolarité, fréquentations poétiques, inspirations, voyages, il y a tout.



Derrière le poète, on trouve l'homme : c'est parfois décevant, souvent exaltant.



Le plus intéressant bien sûr est la genèse de l'oeuvre.
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Arthur Rimbaud : Biographie

Magnifique ! Splendide ! la meilleur biographie de Rimbaud jusqu’ici. L’auteur dissèque aussi bien la vie du poète que celle du négociant. Un travail méticuleux. On suit le parcours de Rimbaud de la naissance jusqu’à son dernier souffle et c’est comme un voyage dans le temps à ses côtés.

A mettre entre les mains de tous les rimbaldiens.

J’ai eu beaucoup de peine pour Frédéric, le frère si proche. Comment une mère peut-elle rejeter ainsi son enfant?

Et Paterne Berrichon, ce beau-frère au pseudonyme ridicule et à la physionomie de nain de jardin, passe pour un abruti fini et un profiteur. Ça m’a irrité de le savoir enterré dans le caveau familial. Vitalie doit être furieuse de le savoir là.
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Arthur Rimbaud

Faut il le cacher, j'ai été déçu par ce panthéon de JJ Lefrère.

Certes dès la préface le lecteur est averti: il s'agit d'un panthéon personnel.

J'y ai trouvé quelques beaux passages... mais je suis resté sur ma faim: comme diraient les mathématiciens, nos deux panthéons sont des ensembles assez disjoints!
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Gloires et impostures de la médecine

Divisé en plusieurs chapitres eux-mêmes divisées en sous-chapitres ce livre nous explique simplement les grandes avancées de la médecine ainsi que ses dérives. Pour commencer, nous avons droit à un peu d’histoire sur l’art d’exploiter le corps humain, en somme nous apprenons ici l’historique de l’anatomie, de la circulation du sang, etc.



Le deuxième chapitre nous amène a la découverte de l’invisible ce qui veut dire tout ce qui touche aux maladies virales telles que la lèpre,… Et nous enchainons ensuite sur le troisième chapitre traitant des innovations thérapeutiques comme l’anesthésie, l’insuline, la transfusion sanguine,… Le dernier chapitre, exploite quant à lui, les dérives de la médecine, telle que l’affaire du sang contaminé.



Le style d’écriture est assez simple (j’avoue avoir eu un peu peur que ça ne soit pas le cas, car en général ce genre de sujet utilise beaucoup de termes assez compliqués), mais ici la simplicité est de mise, les auteurs utilisent des mots et des termes simples à la portée de tous. Le rythme est assez soutenu et j’ai vraiment appris beaucoup de choses très intéressantes lors de cette lecture.



Comme par exemple que les médecins Grecs du 5e siècle avant JC pensaient que les veines contenaient de l’air et non du sang suite à une dissection sur un animal mort, a l’inverse la dissection de la rate et du foie eux gorgés de sang leur laissa croire qu’ils avaient un rôle majeur dans la circulation sanguine! Quelle évolution depuis lors n’est-ce pas ?



De plus, la crédibilité de ce livre est renforcée par le fait qu’il ait été écrit par deux professeurs de médecine ayant déjà tous deux publié des livres traitant de ce sujet, ce qui est pour moi quelque chose d’important ! Une bonne maitrise de ce que l’on dit, ne peut apporter que le succès.



Point très intéressant à noter, a la toute fin du livre se trouve une bibliographie très complète sur tous les thèmes qui ont étés présentés dans ce bouquin. Si je ne l’avais pas reçu grâcieusement de l’éditeur gràce à Babelio, je l’aurais très certainement acheté au détour d’un rayonnage en librairie. Un livre que je conseille donc !



/*\ Rendez-vous sur mon blog pour lire l'intégralité de cette critique ^^ /*\
Lien : http://www.chibigeeky.be/glo..
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Gloires et impostures de la médecine

« Gloires et impostures de la médecine » nous propose vingt épisodes de la longue histoire de la médecine. Avec un titre pareil, on se doute bien que nous allons perdre très vite nos lunettes roses et nos œillères. Ça ne traîne pas d’ailleurs, vu que l’on commence par les vivisections de prisonniers à Alexandrie.

Mais cet ouvrage n’a pas pour but de détruire tous nos idéaux. Même si les choix les plus critiquables restent facilement en tête – je n’oublierais sans doute jamais la tentative d’inoculation de la lèpre dans l’œil d’une patiente, sans même informer celle-ci (Hansen aurait-il oublié la définition du mot « consentement » ?) – certaines histoires sont bien plus belles et moins tragiques.

Pour moi, ce livre sert surtout à nous rappeler qu’aucune science ne s’est construite en un jour et la médecine ne déroge pas à cette règle. Nos connaissances sur le corps humain et son fonctionnement sont le fruit de siècles d’études et d’expériences. Cependant, même si on voudrait parfois l’occulter, une science qui s’attache à l’étude du vivant ne peut pas avoir une histoire toujours très belle.

C’est justement ce que « Gloires et impostures de la médecine » réussit – avec brio – à nous faire voir, sans commettre l’erreur de noircir entièrement le tableau. Les deux auteurs, Patrick Berche et Jean-Jacques Lefrère, ont de plus un style agréable qui se laisse lire facilement, ce qui fait de ce livre un "must read" à mettre entre toutes les mains.
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Ôte-moi d'un doute... : L'énigme Corneille-Molière

Cours de français de 3ème. Notre prof était traumatisante. Agrégée de lettres, elle nous notait comme si nous étions en fac. Mais derrière l'appréhension et la torture qu'étaient ses cours, elle aimait nous raconter la vie des auteurs et nous balancer des scoops. Celui-là est sorti un jour au milieu de nulle part:

"De toute façon, Molière n'a jamais rien fait, c'est Corneille qui lui écrivait ses pièces."

Passionnée par les mystères et les mensonges que l'Histoire a pu nous concocter, cette phrase m'est toujours restée en tête.



Puis plus rien pendant des années. Je me suis entre-temps passionnée pour la polémique vis-à-vis de la paternité des œuvres de Shakespeare, toujours en gardant à l'esprit que j'avais déjà entendu qu'il pouvait en être de même pour notre Molière national. Et il y a quelques mois, chez mon fournisseur de livres préféré, je tombe sur ce beau pavé. Alléluia! Voyons un peu les preuves qu'ils ont pour avancer leur thèse!



Et malheureusement, j'ai laissé tomber pendant plusieurs mois avant de m'y remettre il y a quelques jours. C'est toujours mauvais signe quand je n'arrive pas à lire un livre d'une traite.

Effectivement, on rame un peu. C'est très structuré, presque trop. On prend tout, pièce par pièce, et on décortique. Les exemples innombrables d'allitérations "à la Corneille" prennent des pages entières... on comprend vite le principe, pas besoin d'aller chercher vingt vers par pièce.



Ce qui m'a le plus découragée, c'est cet acharnement contre M. Poquelin. On apprend donc qu'il n'était qu'un adepte du plagiat, un fainéant de première et un auteur plus que médiocre qui ne cherchait dans ses textes qu'à amuser la galerie. De ce fait, on en oublie presque le sujet premier du livre qui reste l'énigme Corneille-Molière, au profit d'une question qui ne fait que se retourner dans notre esprit: s'il était si mauvais, pourquoi diable Molière est-il parvenu jusqu'à nous comme le plus grand homme de la littérature française?

Les réponses arrivent, à la conclusion... Cette explication aurait été écrite en introduction, nous aurions peut-être réussi plus facilement à nous concentrer sur le sujet qui nous intéresse.



En revanche, la transcription de la partie conservée de la thèse de Pierre Louÿs (qui n'a jamais été publiée) était une grande idée et nous éclaire beaucoup!



Le mystère reste entier à la fin, et le sujet reste très tabou dans le monde littéraire, ce qui est fort dommage. Certains arguments sont plus que pertinents et des recherches universitaires mériteraient d'être menées plus amplement sur le sujet...
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Gloires et impostures de la médecine

"Gloires et impostures de la médecine" est un ouvrage que je ne peux que recommander à toutes celles et ceux intéressés par les origines des connaissances des sciences médicales.



D'une vulgarisation scientifique remarquable, ce livre (comme son titre l'indique) nous fait parcourir des centaines d'années de découvertes, de recherches pas toujours éthiquement correctes grâce à 20 récits. De l'Alexandrie en 260 avant J.C. à la tristement célèbre affaire du sang contaminé en passant par l'invention du stéthoscope ou encore la découverte de l'anesthésie, ce livre est à mettre entre toutes les mains des curieux, qu'ils aient des connaissances scientifiques préalables ou non.



Merci à Masse Critique pour ce livre richement documenté et vraiment passionnant.
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La chasse spirituelle

Un texte ou une série de textes qu'il laissa à Verlaine, soit celui-ci perdit le dépôt, ou bien madame Verlaine le détruisit? À moins encore qu'à la suite de mystérieuses aventures le dépôt n'ait fini par trouver asile dans le secret de quelque collection.
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La plus vieille énigme de l'humanité

Les grottes Chauvet, Lascaux et Altamira, entre autres, présentent toutes une originalité : la présence de dessins pariétaux, dont la datation remonte jusqu'à 32000 ans.

Devant la beauté artistique des peintures, les scientifiques et le public ne peuvent que s'extasier et conclure au génie de quelques artistes qui, avant les moyens modernes ont fait preuve d'un incroyable talent.

Cependant, de grandes questions restent en suspens : pourquoi les peintures sont-elles placées dans des endroits inaccessibles et les plus sombres des grottes ? Comment, à travers les âges, le savoir artistique a-t-il pu être transmis ? Comment les artistes préhistoriques ont-ils pu être si conséquents dans leurs représentations ?

À ces questions, Bertrand David propose une explication des plus simples. Une explication qu'il a soumis à l'expérimentation et à l'avis de spécialistes. Une explication qui tient la route.

Seulement, Bertrand David n'est pas un spécialiste de la préhistoire, ce n'est pas non plus un chercheur. Et sa théorie « simpliste » casse largement le mythe de l'homme préhistorique talentueux et peut agacer les professionnels du domaine qui n'aiment pas que des profanes investissent leur pré carré.

Bertrand David fut donc taxé de charlatanisme et sa théorie classée sans suite.

Pourtant, devant la rigueur du postulat proposé, on ne peut que regretter ce jugement et être intéressé par cet axe de recherche.

D'autant que l'image de nos ancêtres s'en trouve modifiée, sans être moins glorieuse : de génie artistique, ils deviennent des êtres extrêmement ingénieux et perspicaces... Pas mal tout de même !

Un ouvrage que doit absolument lire toute personne s'intéressant à l'art pariétal !
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Arthur Rimbaud

Cette étude complète la lecture de l'œuvre du poète. En fait, comme Verlaine, dont il a été l'amant, il était le contraire de ce qu'il écrivait. Cet ouvrage le présente comme un gosse impossible, exalté, impulsif et en colère contre la société. Son immense génie lui a momentanément permis d'échapper à la médiocrité de sa condition. le reste de sa vie est moins joyeux. Sans fortune personnelle et sans bénéficier de droits d'auteur, il a fait maints métiers, à voyagé et a disparu de la circulation. Des témoignages parlent qu'il aurait participer à des trafics en Afrique. Son œuvre reste pourtant essentielle.
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Arthur Rimbaud

Autant l’avouer tout de suite, la biographie d’Arthur Rimbaud par Jean-Jacques Lefrère parue chez Fayard en 2001 est exceptionnelle. Le biographe ouvre le grand livre de la vie du poète et durant les 1 200 pages, l’attention ne se relâche jamais. Toutes les 40 pages environ, défilent les 22 chapitres aux titres remarquables : « De Charlestown à Parmerde » ; « Les Illuminécheunes » ; « De Leun’deun à Stuttegarce » ; « Nothing de Rimbe » ; « D’Aden à Tadjourah »… Les chapitres sont séparés par des notes qui précisent les sources et apportent un éclairage appréciable des faits et des personnes non sans humour parfois. Ainsi, la notice 62 du premier chapitre est une « galéjade hagiographiquement berrichonesque ». Elle stipule que Rimbaud, à sa naissance, avait les yeux ouverts. Il est descendu de son coussin et s’est dirigé à quatre pattes en riant vers la porte de sortie. Le biographe ajoute : « Pour un peu, Berrichon faisait descendre le nouveau-né chez le libraire du rez-de-chaussée et s’emparer du premier livre de poésie à sa portée. » Les trois cahiers de photographies en noir et blanc scandent le livre. Les 46 planches hors texte animent des visages oubliés, exhument des images inédites à l’exemple de celle à Sheikh-Othman où Rimbaud tient un fusil, le visage aux traits éternellement indistincts. Cartes, arbre généalogique et index des noms propres complètent l’ouvrage. Le biographe a un regard distancié et sa plume est celle d’un clinicien. Il semble avoir tout lu et quasiment tout intégré des documents, témoignages et interprétations. Rimbaud est perçu in situ. Nul besoin de broder. La vie du poète est de la plus belle étoffe, « un madras en soie de couleur or rayé de rouge et de blanc ». J’aimerais tant entendre les discussions entre Verlaine et Rimbaud lors de leurs promenades sur la Butte, au Quartier latin ou dans les cafés parisiens. Le génie est parfois de notre monde mais il est aussi évanescent qu’un feu follet. La mort du poète est éprouvante. « Traversant un site désertique, Rimbaud resta seize heures étendu sous l’averse » (p. 1109). Le poète souffre d’une tumeur cancéreuse au genou qui rend tout mouvement insupportable. Si le biographe interprète peu la poésie rimbaldienne, il redevient médecin quand il évoque l’ostéosarcome du cavalier. Je n’aimerais pas entendre les lamentations du poète sur son lit de mort. « Il a la maigreur d’un squelette et le teint d’un cadavre » note Isabelle Rimbaud. « J’irai sous la terre et toi tu marcheras dans le soleil » pleure Arthur Rimbaud dans l’oreille de sa sœur. Rimbaud reste probablement le plus grand poète de langue française. Il ne sera sûrement jamais égalé, hélas !
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Les dessins d'Arthur Rimbaud

Rimbaud n'a jamais eu une once de talent pour le dessin, contrairement à Verlaine, la preuve en est ce livre. Découpé en trois parties distinctes : les dessins dont Rimbaud est l'auteur incontestable, ceux dont il n'est pas l'auteur incontestable et ceux dont il n'est pas l'auteur.



Si ça n'avait pas était Rimbaud, il est certain que ce livre n'existerait pas. On en parlerait même pas. Le trait est en effet grossier, sans aucune finesse et maladroit mais on reconnaît bien son humour sarcastique même en ce qui concerne ses dessins effectués lors qu'il était encore à l'école. D'ailleurs ses dessins correspondent à une période extrêmement courte de sa vie, celle de sa période poétique. Par la suite il ne dessinera plus sauf pour faire le plan du brancard qui devait le ramener en France pour faire soigner sa jambe.



Le talent, voire le génie, d'une personne ne peut que très rarement passer d'un domaine artistique à un autre. Par exemple lorsqu'Andy Warhol s'est mis en tête de faire des films sans rien connaître des techniques propres à cet art, le résultat fut assez moyen : les images étaient floues et le son inaudible. Idem pour Bob Dylan et la peinture, il a certes énormément de talent pour la musique et les mots mais ses toiles sont celles d'un amateur, et pourtant il y en a que ça intéresse puisqu'il arrive à les exposer, c'est sûrement sur son nom que les gens y trouvent quelque chose à en dire.

Le cas David Lynch est à part au vu de son univers particulier et parfois hermétique. Ces derniers temps il s'est diversifié en passant de la décoration d'intérieur jusqu'à la musique électronique. À cela plusieurs raisons : tout d'abord pécuniaire et aussi peut-être parce que son dernier film (Inland Empire) fut un flop retentissant et qu'il est devenu difficile de financer le type de film qu'il réalise en général.



Rares sont ceux capables d'exceller dans plusieurs domaines artistiques.
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Gloires et impostures de la médecine

Ils sont à l'origine de grandes découvertes médicales qui ont largement contribué à l'amélioration de la santé publique et privée, mais l'homme de la rue connaît rarement leurs noms. Qui connaît Laennec, inventeur du stéthoscope, qui révolutionna la consultation médicale ? Ou Semmelweis, qui le premier découvrit les germes des maladies infectieuses et posa les bases de l'asepsie ? Ou encore Banting, qui en découvrant les effets de l'insuline sur les patients diabétiques contribua à gérer le mieux possible cette maladie si courante de nos jours ? Malheureusement, d'autres hommes de science ont à travers les siècles abusé de leurs connaissances et de leur autorité pour manipuler ou maltraiter leurs patients, parfois jusqu'à la mort. Comme avec la sinistre « enquête de Tuskegee », où des médecins américains laissèrent sciemment mourir des malades de la syphillis afin d'étudier cette pathologie durant des décennies. Ou encore avec l'horrible affaire des « bébés Thalidomide » en Allemagne, ou « l'affaire du sang contaminé » en France, de sinistre mémoire. Ce livre très documenté montre bien que la science est capable du meilleur comme du pire.
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La plus vieille énigme de l'humanité

On a beau ne pas en être un, de baron de l’art préhistorique, on se dit que la démonstration de David & Lefrère est rudement crédible. Et leur livre se lit comme un polar. Et personne n’en parle. Allez comprendre !


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La plus vieille énigme de l'humanité

La démonstration est étayée, rigoureuse et ne saurait être balayée d'un revers de main. Il faut absolument lire ce passionnant ouvrage. Il pose une pierre dans le jardin plus qu'il ne jette un pavé dans la mare. Le travail ne fait que débuter.
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La chasse spirituelle

Où Jean-Jacques Lefrère revient sur une histoire de faux qui est une histoire de fous: celle de la «Chasse spirituelle», qui déclencha une des plus belles polémiques littéraires du siècle dernier.
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Arthur Rimbaud : Biographie

Le livre est certes passionnant à lire quand on est rimbaldien puisqu'il contient une foule d'informations et de précisions que l'on ne connaissait pas, et on se replonge dans cet univers avec un grand plaisir ; en ce sens c'est de la belle ouvrage.

Sauf que le livre a les défauts de ce genre de biographies, aussi sérieuses, aussi honnêtes, aussi fouillées soient-elles : on passe complètement à côté de l'être qui a écrit ces poésies ! La poésie de Rimbaud dépasse Rimbaud et ce n'est pas en recensant tous les faits et gestes de l'auteur jusqu'au moindre détail que vous trouverez en lui ce qui a fait cette clarté, ce chant si profond, vrai et mystérieux et qui fait qu'on le lit encore (cf Le Contre Sainte-Beuve de Proust et les articles de Simon Leys).

Jean-Jacques Lefrère donne l'impression de reprendre sans arrêt Rimbaud comme on reprendrait un mauvais élève ou un chenapan en lui tirant l'oreille parce qu'il a été malpoli avec son professeur. Il passe à côté de son génie, et les pages sur les lettres du Voyant sont symptomatiques en ce sens que le biographe s'intéresse plus de savoir à quelle heure a été postée la lettre et combien coûtait le timbre qu'à ce qui anime le poète. Disons que Rimbaud tapait dans les boîtes et Lefrère, en bon professeur, en garant de la normalité, en documentaliste consciencieux, range les boîtes dans le bon ordre sur ses étagères.

Au contraire de Borer, de Bonnefoy, de Munier, lui ne va jamais se mouiller, sous couvert d'être objectif, et par là même faire montre d'un académisme combattu par Rimbaud. On dirait qu'il n'a pas compris tant il passe à côté de la flamme : sûr que lui et ses amis les positivistes ne vont pas s'y brûler !

Il ne faudrait pas qu'un mausolée en béton étouffe le murmure de Rimbaud.
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Les dessins d'Arthur Rimbaud



Cet album sur les "dessins" de Rimbaud est une publication totalement inutile.

L’introduction de Rimbaud dans les albums de bande dessinée est relativement tardive par rapport à l’histoire de ce support. Dans un seul souci mercantile abusif, on a voulu faire croire que Rimbaud avait lui-même réalisé une bande dessinée incluse dans le « Cahier de dix ans ». Il s’agit de six dessins fantaisistes avec des bribes de paroles moqueuses dans les ballons, regroupés ensuite sous le titre Plaisirs du jeune âge. Chaque dessin porte un titre : Le Traîneau, La Balançoire, Le Siège, La messe, L’agriculture, navigation mais les notions de suite et d’histoire cohérente et continue sont absentes.

Ces dessins ont fait naître une légende qui, heureusement, n’a pas pris puisque la vente de ses dessins a longtemps échoué. (En fait, ils ont été acquis par le musée de Charleville à un prix inférieur à la somme escomptée). Des dessins de Rimbaud, le plus souvent copiés ou décalqués, ont fait quelque temps illusion mais on sait aujourd’hui que le poète était un piètre dessinateur bien qu’il appréciât particulièrement les caricatures.

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Arthur Rimbaud

Lire "le" Rimbaud de Lefrère, c'est s'offrir quelques semaines d'une aventure personnelle unique en son genre.
Lien : https://www.lexpress.fr/cult..
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