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Critiques de Jean Lemieux (38)
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Le Tresor de Brion

Guillaume Cormier habite les Îles-de-la-Madeleine, un banc de sable en plein milieu du golfe du Saint-Laurent, un bout de rien de quelques villages. Heureusement que, en plein été, quelques touristes amateurs de bateaux et de nature viennent agrémenter un peu sa vie. Surtout Aude Brousseau. Mais, cet été là, il est aussi sur la piste d’un trésor, trouvée par hasard lors d’une plongée. C’est la prémise du roman Le trésor de Brion. Malhreusement, les adolescents ne sont pas les seuls à chercher des trésors. Quelques adultes avares suivent leurs progrès et ils sont prêts à tout pour parvenir à leur fin.



Jean Lemieux a écrit un roman d’aventures dont la structure est assez classique : personnage personnage sympathique dans le genre ado désabusé, péripéties (le passage avec les requins), ennemis (les méchants surgissent de partout), un peu de romance. Un seul bémol, toutefois, le roman est un peu long. Les adolescents l’apprécient assez bien mais, rendus au deux tiers, ils ont hâte que le dénouement arrive.



Et, évidemment, ils restent un peu sur leur faim rendu à la toute fin. C’est que, évidemment, l’Amérique du Nord n’est pas l’Europe ou l’Asie, les trésors y sont plutôt rares. C’est que ce n’est pas l’or qui a attiré ici les premiers Européens, c’était la morue puis les pelleteries (les fourrures). Et on n’échangeait ces dernières contre des draps, des armes, de la mercerie. Bref, les chances de trouver un coffre rempli de deniers sont assez minces…
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De racines et de mots

Richard Migneault est amoureux du genre littéraire que constitue la nouvelle et il en fait la promotion de diverses façons. S'il a, plus d'une fois, croisé le polar avec la nouvelle en regroupant des auteurs autour de divers thèmes (Crimes à la bibliothèque, Crimes à la librairie, Crimes au musée), cette fois, c'est autour de l'histoire et de la langue que se construira ce recueil né d'une rencontre avec l'historienne Émilie Guilbeault-Cayer.

Le projet, magnifiquement réalisé, regroupe des historiennes et historiens, géographes, ethnologues, romancières et romanciers lancés dans cette entreprise d'illustrer au moyen de nouvelles la notion de persistance des langues en Amérique du Nord. La plupart de ces nouvelles se situent sur une mince frontière entre récit historique et fiction documentée. On ne reconnait pas systématiquement ce qui relève des faits ou ce qui est dû à l'imagination de l'auteur, mais cela ne constitue en rien un obstacle au plaisir de lire et de s'insérer par là dans l'histoire d'un territoire et des langues qui l'ont raconté. De la survivance du français de la Nouvelle-France via des missives recréées à la langue de l'exode et des départs, de la rencontre des langues autochtones d'hier à la résurgence des langues retrouvées, littérature et histoire font bon ménage dans ce recueil de douze nouvelles multiformes qui nous transportent dans l'univers des mots et des langues qu'il ne faut pas oublier. J'y ai puisé un véritable plaisir de lecture.



Un grand merci à Babelio et aux Éditions du Septentrion pour l'envoi de ce recueil dans le cadre d'une opération "Masse Critique 100 % québécoise".
Lien : https://rivesderives.blogspo..
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Prague sans toi

Petite découverte littéraire en ce début d'année 2014: "Prague sans toi" de Jean Lemieux. D'un peu moins de 200 pages, ce roman ouvre la porte à l'interculturalité en mettant en scène l'évolution amoureuse entre un Québécois, Patrick Robillard, et une Tchèque, Eva Panenka. Lui, écrivain, et elle, clarinettiste, ils forment un couple jusqu'à ce que Papatrick croit que sa femme le trompe. Même si l'histoire est quelque peu prévisible, l'écriture, elle, fait plus que charmer: elle enchante et berce le lecteur. Plusieurs symboles reviennent de chapitre en chapitre, prenant tout leur sens quand les pièces du puzzle se mettent finalement en place. Clins d'œil délicieux à Jacques Ferron et à ses Confitures de coings, à Franz Kafka et à son Château et à l'incomparable Mozart, dit Wolfie.
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Sergent Surprenant : Nos meilleurs amis son..

Une enquête policière assez solide basée sur des faits réels qui a eu lieu au Québec. Les meurtre reliés supposément à un tueur en série. Des hommes d'affaires influents qui sont impliqués dans l'histoire d'une noyade. Une bonne intrigue et j'ai beaucoup aimé les personnages je compte en relire d'autres un jour.
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Sergent Surprenant : On finit toujours par ..

Un roman policier classique où un meurtre se passe au début du roman et une série de suspects potentiels nous sont présentés. Le protagoniste de l’histoire, André Surprenant est sergent dans la police dans les Îles québécoises. Même s’il n’a jamais eu à enquêter sur un meurtre, ces présomptions lui porte à croire que le suspect principal de l’affaire n’est pas le tueur



Beaucoup de personnages secondaires, il est très facile de s’y perdre (surtout en ce qui concerne les différents adjuvants de Surprenant). Les dialogues manquaient tout juste de réalisme à mon goût.



L’intrigue est bonne, elle tient le bon tout au long du roman. La résolution est bonne sans toutefois être satisfaisante. Le roman se tient dans un endroit que, j’imagine, l’auteur a encore plus exploité avec ces autre tomes de la série.



Personnellement, j’ai été un peu déçu de l’œuvre (m’étant fait présenter ces auteurs comme un des meilleurs auteurs québécois de roman policier). Maxime Houde et Andrée A Michaud ne se sont pas encore fait détrônés de mon palmarès à la suite de cet lecture.
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De racines et de mots

Le commentaire de Martine : COUP DE COEUR!

Ce recueil est un mariage entre histoire et littérature, on retrouve des textes qui nous relatent des moments historiques de l’antiquité jusqu’à aujourd’hui soulignant la place des langues à des époques variées.

Dans ce livre, vous retrouverez onze textes bien écrits et une bande dessinée, ayant comme thème la situation des langues, comme la majorité des textes s’inspire de la situation du français en Amérique du Nord. Les directeurs ont réussi à avoir une égalité entre les sexes des auteurs hommes et femmes, et aussi d’aller chercher des écrivains autochtones. C’est un beau mélange qui offre aux lecteurs un éventail très diversifié et juste. La persistance des langues se dénote par la transmission au travers des générations et des appartenances, et elle émerge dans des contextes politiques, sociaux, culturels, identitaires et qu’elle utilise divers moyens comme la littérature, le théâtre, la bande dessinée, les légendes, l’histoire.

Un livre que j’ai adoré lire, c’est un coup de cœur, car je trouve qu’il y a à l’intérieur de petites pépites, ils sont divisés en quatre pôles : Lettres, Exodes, Vous dites ? et Rencontres. Douze textes qui peuvent se lire dans l’ordre ou dans le désordre. Un bon livre qui relève les défis et les menaces de la langue et de sa conservation. Je vous le conseille pour tous les amoureux de la langue et de la linguistique.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Sergent Surprenant : Les Demoiselles de Hav..

J’ai trouvé que le déroulement de l’enquête était raconté de manière plutôt classique. Il n’y a pas de révolution dans le genre sur cet aspect. Par contre, le décor typique des Îles de la Madeleine est superbement illustré à travers le roman, du début à la fin. Le lecteur se laisse être porté par les sens de Surprenant : l’odeur du varech, le vent fort, le goût des fruits de mer, le son des vagues, la dureté des galets sur la plage. On a carrément l’impression d’y être !
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Sergent Surprenant : Les Clefs du silence

J'ai essayé et je de plus en plus convaincue que les romans sur fond politique ne sont définitivement pas faits pour moi.

Dommage car c'est plutôt bien écrit.
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Le Tresor de Brion

Trésor de Brion est un très bon roman d'aventure et de chasse au trésor. J'aime beaucoup aimer ce roman, car il était facile à lire et il y avait toujours mystère à élucider. Il n'y avait pas beaucoup d'action sauf quand l'autre chercheur de trésor, Mr Bourque, était dans la place. De plus, l'histoire se passe au Québec. D'après vous, qui trouvera le trésor?
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La Lune Rouge

Dans mon désir de découvrir des auteurs de romans policiers de langue française, je me suis penché sur un roman de Jean Lemieux, un auteur québécois de soixante ans au travers un de ses ouvrages : « La Lune rouge ».

Certes, la quatrième de couverture n'était pas très aguichante, mais les critiques dénichées sur le net laissaient présager d'un bon moment de lecture. Rien n'en fut, pour moi, tellement je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. Malgré un début qui entre immédiatement dans le vif du sujet...,



Phyllis Dickson m'a appris la nouvelle au téléphone.



— Thomas, ta mère... Ils l'ont trouvée au bas du Cap.



— Suicide ?



— Je ne sais pas. Il se passe des choses étranges. Charlene Collins s'est noyée au même endroit hier matin.



... le roman se perd vite en retours dans le passé censés épaissir les personnages.

Peut-être est-ce ce procédé qui ralentit une enquête qui démarre pourtant dès les premières lignes qui m'a empêché d'entrer dans cette histoire, peut-être sont-ce d'autres raisons, toujours est-il que je n'ai pas dépassé le quart de ce roman pourtant assez court et que j'ai donc arrêté ma lecture en court de route, chose qui m'arrive assez rarement.



Je ne peux pas dire que ce soit mal écrit ni que la narration soit mauvaise, non ; je n'ai simplement pas été happé par cette histoire et j'ai eu beaucoup de mal à comprendre qui étaient les personnages, quel rapport ils avaient avec les éventuels meurtres et, pire encore, je n'avais même pas envie de savoir qui était le meurtrier puisque, au bout d'un quart du livre, l'auteur ne s'intéressait toujours pas à ces décès suspects.



Du coup, sans meurtre avéré, sans meurtrier à chercher, sans enquête, donc, je me suis ennuyé et j'ai déclaré forfait.



Probablement, ne faut-il pas lire ce roman comme s'il s'agissait d'un polar, cela aiderait sûrement le lecteur à mieux le percevoir, je ne sais pas ?



Au final, « La Lune rouge » est un échec, puisque je ne suis pas allé au bout, mais cela ne veut pas dire qu'il ne plaira pas à d'autres, la preuve, plein de lecteurs le considèrent comme un bon livre.
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Crimes à la bibliothèque - 2015

Un recueil de nouvelles. Les crimes doivent se passer dans une bibliothèque. Original !



Prenons par exemple la nouvelle : Massacre à Wiskey de Maxime Houde

Un cow-boy William Murphy trouve une jeune femme inerte sur sa route au milieu de nulle part. Elle a été battue, violentée.

Il décide de faire justice .

Pas de procès, pas de pitié, pas de sommations. Rendre la justice est expéditif pour Murphy .

Massacre est le mot juste.

Autour du lac Molson de Michel Jobin

Une nouvelle journée commence .

Il y a tout d'abord ce jeune homme qui se prépare car pour lui c'est un grand jour.

Puis André lieutenant détective au sein de la Section antiterrorisme et mesures d'urgences du SPVM qui déjeune avec son fils.

Il est marié et a deux filles, un chien.

Cette nouvelle est glaçante, Ce qui va se produire ce jour-là pourrait arriver à n'importe qui d'entre nous.















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Crimes à la bibliothèque - 2015

Travaillant en bibliothèque et amoureuse des livres je ne pouvait passer à côté de ce recueil de 17 nouvelles. Le détail. "Combustion lente" est glaçante et à éviter pour ceux qui aspirent à être professeurs. " Alewandre Dumas" ne se passe pas dans une bibliothèque de ville mais dans la bibliotheque d'une maison. C'est une nouvelle très réussie qui parle des cadavres dans le placard que certains traînent après la seconde guerre mondiale. " Meurtre sous khontrainte" est un petit chef d'œuvre d'ironie à la chute sublime. A recommander particulièrement aux amoureux de Boris Vian. " Page soixante deux" est un peu tordue par les cheveux mais l'idée est réussie. " J'hais les livres" oscille entre vérité profonde et ironie. La chute est très drôle. La place de la bibliothèque est très faible dans " Guerriere" qu est par ailleurs très sombre. " Veni satanas" est intéressante cat elle abordé l'idée du danger des livres et des superstitions. La place de la bibliothèque dans " Massacre à Little Whiskey" est symbolique. Je n'ai pas trop aimé cette nouvelle sanglante. "Un omicidio in la Sérénissima" est une enquête policière très réussie. " Fin de partie" est un peu nébuleux mais pas mal quand même. " Notre maître le passe" est une formidable uchronie où l'histoire est reecrite. " Le secret du tome trois" est très amusant. La chute est géniale. " La littérature est un plat qui se mange froid" n'est pas la plus réussie mais l'idée est intéressante. " Autour du parc Molson" utilisé un peu trop les ellipses et la place de la bibliothèque est trop restreinte. " Rififi à la bibli" est amusant. " Le truc avec les Turcs" est une bonne nouvelle. Enfin " Actu reus" est ma préférée. Une merveille fantastique effrayante. Un recueil de qualité sans être exceptionnel.
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Sergent Surprenant : Nos meilleurs amis son..

André Surprenant, policier du SPVM de grande culture, amateur de musique tous genres confondus (comme son créateur), un peu trop porté sur le scotch selon sa conjointe Genevière, elle-même policière, est de retour dans une septième enquête. Une énigme tricotée serrée dans les entrailles de la magouille financière et immobilière – alors que débutent les audiences de la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction – et celles du crime organisé montréalais. Un exercice audacieux avec, entre autres, des liens ténus avec la FTQ (Fédération des travailleurs du Québec, le syndicat) et l’OSM (Orchestre symphonique de Montréal) sans les avertissements traditionnels en page liminaire !



Un casse-tête aux pièces multiples qui s’emboîtent jusqu’à la reconstitution de l’image du crime expliquée en détail en finale. Après une montée de lait du personnage fétiche de Jean Lemieux en cours d’interrogatoire en binôme avec une nouvelle venue, Alice Verreau, qu’on risque peut-être de retrouver auprès de Surprenant dans une suite espérée.



Nos meilleurs amis sont les morts, dont l’intitulé trouve son sens à 80 % du récit, est un tourne-page avec pour cadre les manifestations étudiantes de 2012. Frustrant de devoir reporter au lendemain pour continuer de profiter du style et de la richesse de l’écriture de Jean Lemieux qui s’étale sur 38 chapitres aux titres intrigants. Quelques exemples :



« Un tilleul solitaire gardait l’avant d’un terrain orné d’une rangée de spirées. »



« Dans ce monde-là, plus un gars a l’air de rien, plus il est louche. »



« En ce samedi matin, le building au coin de Drummond et René-Lévesque ressemblait à un décor de théâtre entre deux représentations. »



« Engoncé dans son uniforme comme un chorizo dans un emballage sous vide. »



« L’intuition, c’est la logique appliquée à l’invisible. »



« Les vies, comme les fleuves ou les rivières, s'écoulent selon des cours changeants, entre des rives qui peuvent s'élargir, se rétrécir, sur des lits qui peuvent s'affaisser, se relever, accélérer la vitesse du courant, provoquer des remous, des rapides, des cataractes aux conséquences dramatiques. »



Pour celles et ceux qui en seraient à leur première lecture d’une enquête d’André Surprenant, l’auteur a intégré quelques notes biographiques personnelles et professionnelles du personnage à l’emploi depuis quelques années du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) après avoir commencé sa carrière à la Sûreté du Québec dans la région de Québec et aux Îles-de-la-Madeleine où Jean Lemieux y a pratiqué la médecine. Carrière que vous pouvez d’ailleurs suivre dans la série de romans publiés depuis 2003 : On finit toujours par payer (2003; 2009; 2012; 2016; 2021), Le Mort du chemin des Arsène (2009; 2016), L'Homme du jeudi (2012; 2016), Le Mauvais Côté des choses (2015; 2021), Les Clefs du silence (2017) et Les Demoiselles de Havre-Aubert (2020). Plaisirs garantis.



Au-delà de l’intrigue, vous découvrirez peut-être comme moi l’origine de l’expression « blanchiment de l’argent », méthode attribuée à Al Capone, à Chicago, dans les années 1930 :



« Le gangster avait utilisé, dix sous par dix sous, des laveries automatiques pour réintroduire les profits de la contrebande d'alcool dans le système bancaire, d'où les termes de money laundering ou de blanchiment d'argent introduits des décennies plus tard. »



Vous apprécierez vous aussi certaines réflexions de l’enquêteur, pour qui « devant tout problème, il fallait chercher la solution la plus simple, la plus logique, la plus ronde » :



« Surprenant ne dit rien, absorbé par le sentiment de frustration qui l'envahissait chaque fois qu'il visitait le quartier des affaires. Québec avait beau se draper dans son statut de capitale nationale, le vrai pouvoir était ici, dans cette enclave de l'ouest de Montréal reliée à Toronto par le cordon ombilical de la Transcanadienne. »



« Les Rouges, les Bleus. Pendant quelques instants, Surprenant médita sur la place qu'avait occupée l'opposition des deux couleurs primaires dans son existence. Anglais-Français, Canada-Québec, Libéraux-Péquistes, Canadiens-Nordiques, enfer-ciel, il avait depuis toujours évolué dans un espace violet … »



En conclusion, je me sens dans l’obligation de faire part de ma frustration à la fois exacerbée et amusante qu’entretient Jean Lemieux en reportant d’un roman à l’autre des « révélations explosives » comme il les qualifie en lien avec le Front de libération du Québec (FLQ) et la Crise d’octobre de 1970 : le père de Surprenant proche du FLQ, « une clef USB contenant des informations confidentielles obtenues lors d'une enquête sur un double meurtre » contenant des données « provenant d'un ex-ministre du gouvernement fédéral […] qui se répand en accusations et en regrets ».



Clef USB que Surprenant cache, sur ordre de son auteur, sur le Mont-Royal. Après l’avoir scellée dans un sachet de plastique, enterrée « à l'aide d'une truelle emmenée à cet effet », « à l'endroit où avait été découvert trois ans plus tôt le corps de Pierre Lefebvre » dans Les Clefs du silence, au pied d’un « chêne adulte », à proximité d’un imposant « bosquet de sureaux ». Justifiant ce geste en se disant que « sur une planète menacée par le réchauffement climatique, dans une humanité écartelée par les inégalités sociales, le soubresaut des descendants des colons de la Nouvelle-France n'avait plus guère d'importance. »



Ma formation et mes intérêts pour l’histoire du Québec sont interpellés.



Avouez qu’il y a de quoi déclencher une enquête !



Nos meilleurs amis sont les morts est un excellent polar qui intègre toutes les règles d’écriture du genre tant du point de vue des personnages, des décors et des ambiances que des crimes, des mises en scène et du suspense qui nous accroche dès les premiers paragraphes et qui nous garde en haleine jusqu’à la chute finale. À mon avis, le meilleur de la série !



Merci aux éditions Québec Amérique pour le service de presse.





Originalité/Choix du sujet : *****



Qualité littéraire : *****



Intrigue : *****



Psychologie des personnages : *****



Intérêt/Émotion ressentie : *****



Appréciation générale : *****


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De racines et de mots

On m’a confié la lecture de cet ouvrage dans le cadre de la première Masse critique à se tenir au Québec. Déjà, la proposition d’un genre inventé, la nouvelle historique, sur fond de langues pique la curiosité. J’ai beaucoup appris de ce recueil : l’origine du drapeau du Québec, la réinstallation d’Acadiens en Nouvelle-Écosse, la présence du ladino à Sarajevo — eh oui! — et j’en passe. Insistons sur le parcours fascinant d’un dictionnaire de la langue abénakise sur plus de 300 ans. La variété de tons déstabilise un peu; certains textes sont plus rigoureusement historiques, d’autres plus littéraires, mais tous, même la bande dessinée, sont soigneusement documentés et informatifs. Petit coup de cœur émotif et nostalgique pour Martin Fournier et son évocation de L’Âtre, resto que j’ai moi-même fréquenté il y a bien longtemps. Bravo à la direction et aux auteurs!

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Sergent Surprenant : Les Demoiselles de Hav..

Avec son galurin et sa chemise bariolée, le Sergent Détective au SPVM, André Surprenant, est amené à enquêter sur un meurtre pendant ses congés car, coïncidence oblige, la victime, un gérant d'une boutique de prêt sur gages de Montréal est originaire comme lui de Havre Aubert, l'une des îles de l'archipel des Iles-de-la-Madeleine où il se rend en vacances avec sa famille, comme chaque année.

Pour André, l'enquête se complique avec divers rebondissements, des cadavres qui se multiplient et des ramifications complexes bien au-delà du Canada. Il lui faudra tout son flegme et toutes ses compétences pour intégrer l'équipe des policiers locaux qui ne le voient pas toujours d'un œil favorable se mêler de "leurs" affaires, d'autant plus que l'un d'eux fut son adjoint autrefois, avant qu'il ne s'envole pour Montréal et que leurs relations, à cette époque, avaient connu quelques anicroches...

Mais André a de la bouteille, un flair aiguisé et un talent certain pour recueillir les confidences, tous les atouts nécessaires pour réussir une enquête.

Jalousie. Drogue. Argent sale. Meurtres. Sang. Mais avec ce Sergent Détective bien sympathique, j'ai fait un agréable voyage dans de superbes paysages, voyage enrichi tout au long des pages par ces expressions nouvelles pour moi. Et l'accent québécois en prime...

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Crimes à la bibliothèque - 2015

Intéressant. Dix-sept nouvelles policières qui se déroulent dans une bibliothèque. Amusant comme thématique, pour certains auteurs c'est un lieu très inspirants. Certaines nouvelles sont excellentes et d'autres sont un peu moins intéressantes mais en général le recueil est très bon!
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Crimes à la bibliothèque - 2015

Ce recueil de nouvelles m'a fait découvrir certains auteurs et en redécouvrir d'autres, à travers des histoires aux thèmes et styles très variés.
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Sergent Surprenant : Les Clefs du silence

Résumé : Début juillet 2009, pendant le Festival du Jazz, sous la canicule. À deux pas du nouveau Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM), un infectiologue est retrouvé sauvagement assassiné à l'arme blanche et scalpé. Puis c'est le tour d'un ex-ministre fédéral et du chien d'un ex-felquiste. Alors que sa fille est en instance d'accoucher, le sergent-détective André Surprenant du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) mène l'enquête. Que viennent faire les magouilles et la corruption des multinationales entourant la construction du nouveau CHUM, les contributions illégales aux partis politiques, les événements d'octobre 1970 et un certain livreur de poulet, la grande recrue de 1653 dont Paul Chomedey de Maisonneuve, un sosie du chanteur des Cowboys fringants, les Belles soeurs de Michel Tremblay, le Bloc et le Parti québécois, le Parti libéral du Québec, les tensions au SPVM (tiens donc !), le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), la CIA et un coq portugais dans cette quête de la vérité ?



Commentaires : Jean Lemieux nous livre ici un roman touffu, très documenté, une intrique complexe avec une multitude de personnages et d'indices. En arrimant le récit avec la réalité historique qu'il décrit et interprète, dit-il librement, le créateur du sergent-détective André Surprenant, personnage un peu porté sur la consommation d'alcool, donne l'impression d'avoir eu accès à certaines informations à partir de sources privilégiées. Il s'agit là d'une caractéristique intéressante des polars qui permettent de dénoncer des injustices et des manipulations politiques, économiques et sociales, tout en déclarant que les personnages et les événements décrits sont fictifs. Sont aussi omniprésentes les convictions politiques de l'auteur et de son héros ainsi que son désir de les partager. En ce sens, certains jugements sur la société québécoise sont très réalistes et m'ont rejoint.



Mais à vouloir trop en mettre, on s'y perd parfois un peu, mais la curiosité de savoir et l'intérêt ne fléchissent pas de chapitre en chapitre. Des chapitres « thématiques » courts, bien construits. Une écriture remarquable. Des références musicales appropriées. Même une recette de paëlla avec du romarin (?), peut-être celle de l'auteur. On a définitivement hâte que le policier et ses collègues finissent par faire la part des choses dans ce noeud gordien d'hypothèses tout aussi crédibles les unes que les autres. Évidemment, la solution décrite dans ses moindres détails viendra… dans un des derniers chapitres. Somme toute un roman bien ficelé, avec une incursion dans la vie personnelle et familiale du héros.



Je dois avouer que Les clefs du silence m'a fait découvrir cet auteur très prolifique. Ce roman m'a donné le goût de remonter aux aventures antérieures d'André Surprenant qui sont sur ma pile de prochaines lectures.



Ce que j'ai aimé : L'idée originale. L'arrimage avec la réalité actuelle de la société québécoise et à certains événements historiques. La haute qualité du texte. L'humour de l'auteur. Les fleurs de lys parsemées tout au long du récit. Une première de couverture qui résume bien le propos. le fait que les coupables ne seront probablement pas punis à la hauteur de leurs crimes, comme c'est souvent le cas lorsqu'il est question de magouilles politiques. La dernière phrase (n'allez surtout pas la lire).



Ce que j'ai moins aimé : L'apparition d'un nouveau membre dans la famille du policier (et je ne fais pas ici référence à Paul Massicotte) qui, bien qu'elle crée une nouvelle dynamique dans le couple du héros, n'est peut-être qu'une prémisse à un prochain opus.
Lien : http://avisdelecturepolarsro..
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Le Tresor de Brion

Dans l'ensemble le livre m'a quand même plu. Au départ, je ne m'attendais pas à ça. Je trouvais que le début était un peu long à démarrer. Par contre, dans l'ensemble, il y a eu plusieurs petits passages ici et là qui m'on surprise. Je dirais que ce sont ces petits moments qui ont fait que j'ai trouvé le roman plus intéressant.
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Crimes à la bibliothèque - 2015

Un roman de nouvelles de plusieurs auteurs sur des meurtres dans une bibliothèque. Il y a certaines histoires qui sont très bonnes d'autres que j'ai pas aimé du tout. Le concept était bon mais ça aurait été plaisant que ce soit toutes des bonnes histoires
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