Jean-Luc Istin

"L'ombre a toujours été le meilleur moyen de se rendre invisible."

Tyron s'adressant à Shannon:
- Tu crois tout savoir. Vous êtes ainsi, les mouflets ! Toujours à savoir tout mieux que les autres.
page 25.

Conversation lors de l'assassinat du père de Shannon:

Le Bourgmestre
- J'ai dit: qui es-tu?
Le prisonnier:
- Personne.
Shannon:
- Coupez-lui les couilles!
Tyron:
- Shannon, voyons ! ! !
Shannon:
- Ce sale type doit crever! Il a tué mon père ! ! !
page 23.

Cette BD est addictive. Le graphisme est magnifique, les dessins sont grandioses et les personnages ont du charisme. L'action s'impose dès les premières planches. J'ai d'abord lu cette BD avec passion : complètement captée par l'intrigue. A la dernière vignette, j'ai trépigné de frustration car il va me falloir attendre le T.2. D'autant plus frustrant que j'espère une suite d'intrigue plus originale (jusque là l'histoire a des relents de déjà vue : des morts vivants, des orcs en prison gardés par des elfes, une évasion spectaculaire, un souterrain gardé par un monstre sanguinaire...) Je l'ai ensuite recommencé pour étudier la palette chromatique et détaillé chaque portrait. Les culs verts sont d'une beauté atypique, l'elfe blonde à une plastique irréprochable (tous les critères de l'idéal féminin selon les auteurs ? Dommage !!) mais son aspic est grandiose. Les fans de l'univers des Terres d'Arran vont être comblés. La néophyte que je suis est convaincue. Je vais lire elfes et nains/orcs et Gobelins et la série sur les Mages. Merci à la masse critique de Babelio pour cette découverte incroyable.

Plus de dettes, Rondar’r ! Et qui paie ses dettes perd sa tête et tout le reste !

Seulement parfois, même le meilleur des hommes dissimule ses ténèbres les plus intimes derrière un mur de bonnes intentions.

- Mais dites-moi... entre nous. Si vous étiez amené à le tuer, pour quelle raison commettriez-vous l'irréparable ?
- Pour sauver ses futures victimes !

Sombre idiot qui ne sait pas se contenter de ce que les Dieux lui ont confié. Celui qui veut toujours plus finit par se brûler les ailes !

Alors, je décidai de lui faire face, de faire face à la mort. Et tant pis, j'avais eu une belle vie. Courte, mais belle.

La peur nait de la crainte de mourir. Il faut donc apprendre à regarder la mort en face.

Comme on dit souvent par chez nous, "avec le talion, tu l'as droit dans le fion !"

Je vous le répète, avec moi, votre secret sera bien gardé... mais si par hasard, vous vous laissiez aller à cette vilaine paranoïa, si soudain vous lanciez le chiens du royaume à mes trousses, sachez que je garde la possibilité de renverser les choses. Pour être plus limpide... me fais pas chier, Philippe, ou tu le regretteras aussi amèrement que le regrette ton foutu frangin !

Après trente ans de cryo-sommeil, on serait tenté de penser que l'on va se réveiller avec une forme de tous les diables, qu'on est prêt à consommer toute cette énergie accumulée, qu'on veut rattraper le temps perdu, coûte que coûte. Sauf que c'est tout le contraire. Au bout de trente ans de caisson cryogénique, la première des envies qui vous vient en tête, c'est de dégueuler. Et une fois que vous aves lâché du lest, vous ne songez qu'à vous rallonger pour attendre que ça passe. Mais il ne faut pas. Freyan, notre I.A. vous annonce la bonne nouvelle :" Vos signes vitaux sont ok !" Pourtant votre tête tourne comme un vieux compteur à gaz. Et vos sens vous disent que vous êtes au bord de l'agonie. Mais ayez confiance, la voix doucereusement métallique de l'ordinateur ne se trompe jamais. Cest donc le moment de remuer toutes ses articulations ankylosées et de débrider la machinerie humaine.

Laissons les danseuses Lydiennes éveiller nos sens et nous assurer soirée plus clémente .

Is la fière, bravant l'océan et l'intrusion fringante d'une religion nouvelle dont elle entendait bien se passer.

Et Gradlon s'abîmait des heures durant, dans la contemplation du ventre fécond, y collant l'oreille pour capter les prémisses de la vie, tandis que ses yeux brillaient de mille feux.

La logique est raison. La foi est parfaitement irraisonnée, elle est passion.

Tout aussi insaisissable que soit la vérité, elle n'en demeure pas moins la vérité.

Sache ô Prince, qu’entre la venue de l’Elfe Fedath le Méphitique et les discordes magiques des Trompes de Sedania, il y eut une ère connue des chroniqueurs athéens au cours de laquelle des royaumes humains se répandirent à a surface du monde d’Aquilon. Un âge obscur et mystérieux empli d’un souffle épique dont les instants les plus insipides paraîtront un jour comme le théâtre de faits hautement héroïques. Un temps reculé que ne soupçonne même pas l’alchimiste le plus fou.

- Diarr : Nous y sommes.
- Vortigern : Je ne te le fais pas dire.
- Diarr : Nous profitons de l'effet de surprise ?
- Vortigern : Non, on va rester bien gentiment ici et on va les inviter à boire une coupe d'hydromel ! Bien entendu que nous attaquons sur le champ, sombre abruti !
- Diarr : Pardonnez-moi mon seigneur !
- Vortigern : Dame Solenn, il est temps de passer à l'arrière avec notre bouffon de service ici présent !
- Solenn : Je reste à vos côtés Vortigern ! J'ai un vieux compte à régler avec un certain enchanteur !
- Vortigern : Comme il vous siéra ! Uther est à moi ! A personne d'autre ! Pour le reste, faites au plus simple, massacrez-les tous !