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Critiques de Jean-Marie Defossez (123)
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Sylvothérapie

Un arbre qui vous veut du bien

*

J'aime les arbres. Et les arbres comptent dans ma vie.

Comme l'auteur, j'ai fait il y a quelques années une formation dans les plantes. Les arbres sont autour de moi. Justement, à l'heure où je vous écris ces quelques lignes, je me trouve dans mon endroit favori: sous mon noyer.

Alors oui, dans la tradition paysanne, il n'est pas bénéfique pour l'être humain de se terrer sous un noyer. Baste! Celui-ci me fait du bien. Il me calme, m'envoie des ondes positives, et me rassure . Bonus, actuellement, en plein soleil , il me tient lieu de parasol !

*

Dans ce recueil pratique, l'auteur nous raconte son lien avec les arbres, nous trace les grandes lignes de son évolution et les mythes. Et rapidement il propose 5 modes d'approche avec ces géants.

Détente, méditation, énergie, rêve éveillé et inspiration.

Une manière de se relier aux arbres et d'en recueillir des richesses.

Les étapes sont progressives et se concentrent sur des exercices pratiques avec des modes d'emploi.

Naturellement, je me connectais déjà à quelques arbres mais j'oubliais parfois de respirer convenablement (là c'est bien expliqué).

*

J'apprécie énormément cet ouvrage qui me convient tout à fait. Je l'emmènerais avec moi à ma prochaine rencontre sylvestre.

N'oubliez pas que les arbres étaient là avant nous et serons encore présents bien plus tard.....

*

Dites-vous que cette rencontre (avec l'arbre!) est un cadeau.
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Face Nord

Le bac réussi, trois amis tiennent leur promesse : attaquer la face nord des Grandes Jorasses, dans le massif du Mont-blanc. Eric, Julie et Stéphane sont passionnés d’escalade et chacun apporte un atout dans le groupe : Eric, l’audace, Julie, la souplesse et Stéphane, la force. Tout serait parfait si Cupidon n’était pas passé par là et que la montagne ne se montre plus dure que prévu…

Sur fond de catastrophe, voici un beau roman sur l’amitié, le courage et l’amour. Les personnages sont vrais, attachants et porteurs de grands idéaux. J’ai été emportée par le récit qui alterne passé et présent et par la belle leçon d’espoir donnée par l’auteur. Un joli roman.
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Les Sauvenature, Tome 7 : De l'air pour la ..

Le titre était prometteur. Pas convaincue par cette histoire de trois mômes et un furet qui vont sauver la voiture non polluante du tonton. Ils se chargent d’irradier l’incendie tandis que tonton rentre téléphoner. On y parle de la forêt qui disparaît, des voitures et avions qui polluent alors qu’on les voit les utiliser.
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Face Nord

Eric est le responsable de la cordée qui amène ses amis Stéphane et Julie tenter un parcours dangereux aux Grandes Jorasses.



Tous les trois passionnés d'escalade, ils souhaitent fêter ainsi la fin du lycée et resserrer leurs liens.



Mais très vite, les conditions météo se gâtent et les accidents se succèdent. Très vite, c'est leur vie qui est en péril. Jusqu'à ce qu'ils se rendent compte qu'ils ne pourront pas tous s'en sortir. Mais qui sacrifier ?



Un thriller qui prend comme personnage principal la montagne. Les incidents qui se succèdent sont réalistes et le lecteur est comme happé par le récit.



En parallèle, l'auteur, par le biais de retours en arrière, nous conte les relations compliquées entre les trois adolescents.



J'ai apprécié que le thème de la responsabilité soit au coeur du récit, avec des décisions difficiles à prendre. Le lecteur tremble pour et avec les personnages.



A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Pour que chantent les baleines

Nicolas va vers ses seize ans et vit avec sa mère depuis la séparation de ses parents. Pour lui, ces deux-là sont un peu comme le jour et la nuit : l'un calme, prudent et centré sur lui-même, l'autre active et de toutes les batailles qui lui semblent justes. Alors que cette dernière doit partir en déplacement en Océanie pour plusieurs mois, il avait été initialement prévu que Nicolas reste chez son père... qui se désiste à la dernière minute. Nicolas a juste le temps de remplir ses valises et de faire des adieux pleins de promesses à son amie Camille avant de se retrouver dans un avion où sa mère lui apprend ce qui les attend véritablement : ils vont embarquer sur un navire, le Steve Irwin, qui appartient aux Bergers de la mer, une association qui a décidé de se mettre en travers de la route des pêcheurs japonais qui harponnent chaque année des centaines de baleines de l'Antarctique...

Mon avis : Une pincée d'humour, un soupçon de romantisme, de l'aventure et une prise de position pour la protection des animaux : ici, les baleines, qui font encore, en Antarctique, l'objet de chasses au harpon sanguinaires par les pêcheurs japonais alors même qu'un jugement datant du début 2014 des Nations Unies (la plus haute autorité juridique de la planète) a reconnu inégale cette pratique en ces lieux. Ce roman initiatique jeunesse de cent quatre vingt dix pages, à l'écriture fluide et alerte bien agréable, se lit rapidement, avec plaisir et intérêt. Nicolas est un adolescent attachant qui va connaitre la fascination née du spectacle de la nage majestueuse des baleines puis l’écœurement et la révolte face à celui d’une chasse au harpon. Les chapitres sont courts et bénéficient chacun d'un titre. En fin d'ouvrage, une double page informative nous aide à faire le distinguo entre la partie romancée et la réalité. C'est ainsi qu'on apprend qu'une des actions menées par nos héros, et qui peut nous sembler un peu tirée par les cheveux lors de la lecture, a bel et bien été mise en pratique par l'association écologique nommée Sea Shepherd Conservation Society " Les Bergers de la mer ", fondée en 1977. Cette association lutte, de façon parfois musclée mais jamais violente, à travers toute les mers et les océans du globe en faveur de la sauvegarde de la vie marine. Elle a pour vocation d'intervenir afin que les lois internationales de protection des océans soient respectées lorsqu’aucune autorité légale ne se charge d'intervenir. Nous quittons un Nicolas grandi et renforcé par son expérience après son retour en France : comme son père, il comprend mieux les prises de position de sa mère et se sent prêt à suivre ses traces d'héroïne invisible.

Public : à partir de dix - onze ans
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Eutopia

Livre reçu grâce à l'opération Masse critique et aux éditions du Seuil, que je remercie.

Bilan mitigé pour cet ouvrage : Le thème de la génétique, de l'écologie, et des dérives du système dans lequel nous vivons est intéressant, mais je me suis ennuyée au début de ce livre. L'histoire est déjà vue, pas très bien écrite, l'univers pas très original : une cité idéale coupée du monde extérieur, un personnage principal qui ne pense pas comme les autres... Malgré tout ça aurait pu être vraiment bien si ce n'était pas si mal écrit. Je me suis forcée à poursuivre la lecture, ma foi ça se laisse lire, sans plus et sans surprise. Le style est lourd, plat, et la fin ridicule.

L'auteur veut faire passer un message, c'est très louable et instructif, car bien documenté, mais de bonnes intentions ne font pas un bon livre. Il y a d'autres livres jeunesse bien mieux écrits que celui-ci.
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Perdus chez les dinosaures

Ce livre est spécialement pour les amateurs de dino. Pour les enfants qui ne le sont pas encore, il va vous passionner pour cette période historique en vous faisant découvrir les différents dinosaures du crétacé inférieur !

Une fois admis qu'ils ont fait un sacré bon dans le passé, en traversant une faille spatiotemprelle, Willy et Diana devront survivre dans ce monde hostile, poursuivis par un dino borgne qui en ferait bien son goûter.

Une belle aventure qui permettra de solutionner leur difficultés familiales dans le monde présent et de découvrir que d'avoir un frère ou une soeur, c'est drôlement chouette !
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Eutopia

Merci à Masse Critique et aux Editions du Seuil de m'avoir fait découvrir ce livre. Et je suis désolée, mais pour la première fois depuis que je participe à Masse Critique, je n'ai pas aimé ma lecture.



Avant d'expliquer pourquoi, je vais peut-être faire un petit résumé de l'histoire : L'histoire commence donc dans la magnifique cité d'Eutopia. L'humanité a été détruite, mais 1300 privilégiés, qui avaient les moyens de payer, ont pu avoir une place dans ce gigantesque dôme de luxe, afin d'être sauvés.

Nous découvrons le personnage principal, Orian, qui vient de se réveiller dans son nouveau corps, car tous les 50 ans, les Eutopiens changent de corps, pour vivre éternellement. Comme ils ne peuvent plus avoir d'enfants, c'est la seule façon de préserver l'Homme.

Autour d'Eutopia, des champs de BléGM poussent et sont source d'énergie pour Eutopia. Ils sont cultivés par des hommesGM et des femmesGM, qui sont décrits comme étant ni plus ni moins des automates de chair et d'os, sans cervelle, ni âme, ni conscience.

Mais un soir, un groupe de ces hommes et femmes s'introduit dans Eutopia, et rencontre Orian. Il sent qu'il doit faire quelque chose pour eux, et les aide donc à s'enfuir, tout en partant avec eux, car il se rend compte qu'on lui ment, que les hommes et femmes GM ont une conscience et peuvent réfléchir et agir d'eux-mêmes. On lui a donc menti, il veut connaître la vérité, il sait qu'il y a plus dans ce monde, à savoir et à découvrir !



Donc voilà, vous avez en gros l'idée de départ. La suite, je vais la faire en spoiler, au cas où...



Pourquoi je n'ai pas aimé :



Déjà, je n'ai pas du tout accroché à l'histoire. Je n'ai pas trouvé Orian plus attachant que cela. Tiris, l'Eutopienne qui part avec lui, ne sert à rien et pourrait tout aussi bien ne pas être là. Wouane est un peu plus attachante, mais elle semble tellement froide pendant toute une partie du livre, que c'est seulement vers la fin que j'ai commencé à l'apprécier.

Donc déjà, les personnages, c'était pas trop ça.



Ensuite, l'histoire était quand même assez prévisible, et je n'ai jamais été vraiment surprise. Même quand révélation il devait y avoir, comme à la toute fin, j'ai été déçue. La fin est assez attendue, et même trop 'happy end" pour terminer ce livre qui veut développer des thématiques sérieuses.



Car oui, ce qui m'a le plus dérangé à travers tout le livre c'est le bourrage de crâne (car oui, à ce niveau là je peux appeler cela comme ça) autour de l'écologie et de l'évolution de l'Homme et de la planète.

Je précise tout de suite : je n'ai rien contre l'écologie, bien au contraire. Mon quotidien est rempli de petits gestes pour faire plus attention à ma planète. Mais en lisant ce livre, on reçoit tout le long les messages suivants, encore et encore : l'homme a détruit la planète car c'était un gros égoïste qui ne pensait qu'à son plaisir en consommant. C'est un gros pollueur qui n'a jamais fait attention à la planète. Les OGM c'est mauvais. Le clonage c'est mauvais.

C'est simple, vous prenez un shaker, vous mettez tout les sujets écologiques et scientifiques ouverts aux débats et aux critiques, vous mélangez bien, et vous saupoudrez d'un peu de critique des politiques actuels, des banques, etc. et vous avez Eutopia.

Les êtres humains du XXIe siècle (donc nous) en prennent bien pour leur grade.

Et Orian est le premier à critiquer les hommes qui ne pensait qu'à eux, à leur richesse et leur bien être, ces 1300 qui sont dans le dôme, mais... il en faisait parti non ?



Je pense que si on est vraiment très très pro-écologie, niveau activiste Green Peace, on peut apprécier ce livre, sinon c'est too much.

A vrai dire, j'ai bien failli arrêter ma lecture tellement le message que nous devions faire attention à la Terre aujourd'hui était répété encore et encore, sans même chercher la subtilité.

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Quand l'amour s'en mail

L’écrivain d’origine belge Jean-Marie Defossez a beaucoup écrit pour la jeunesse. Il a même reçu plusieurs prix littéraires pour Les Arckans. Et pourtant, rien ne le prédestinait à l’écriture. De docteur en zoologie, pour accéder à son rêve de gamin de devenir un « savant », il a quitté le monde des sciences et est devenu écrivain afin de devenir un « disant ». Et ce, il y a environ dix ans.



Je n’avais jamais entendu parler de lui avant de mettre la main, tout à fait par hasard, sur Quand l’amour s’en mail, un roman destiné à un lectorat adolescent. Et féminin, ai-je envie d’ajouter, puisqu’il me semble plutôt impossible que des garçons puissent être intéressés par cette histoire de filles qui met en scène Claire, quinze ans, laquelle rêve de ne plus être laissée pour compte malgré sa timidité et choisit de fréquenter les salles de clavardage afin de tenter de rencontrer celui qui va lui permettre de sortir de sa coquille.



Mais ce n’est pas parce qu’elle est en mesure de vaincre sa timidité maladive en se dissimulant derrière un écran qu’elle est en mesure de franchir le pas et de sortir du virtuel.



Hésitations, déceptions, erreurs de parcours, rencontres organisées, cœur qui s’emballe, peurs, mises au point, rêves (qui peuvent sembler impossibles), tout est là pour tenir la jeune lectrice en haleine et lui rappeler de ne pas faire confiance à tous et de garder les yeux ouverts sur le réel et ceux qui en font partie. Un livre qui ne changera pas le cours de la littérature jeunesse, mais qui se lit avec plaisir. Parce qu’il y a dans beaucoup de jeunes filles une Claire qui sommeille.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Eutopia

Merci de m'avoir envoyé ce livre.

Je crois que je n'ai pas apprécié une lecture pareille depuis Hunder Games. Pourtant je ne suis pas une friande des livres Sciences fictions.

Mais celui-là je l'ai dévoré. J'ai apprécié les jeux de mots du genre Happy 1000, HommesGM, surtout avec ce qui y était associés.



Ce livre raconte ce qui pourrait bien nous arriver si nous continuons de consommer comme nous le faisons sans faire attention au recyclage.

Le message qu'il fait passer, fait peur mais nous ouvre les yeux sur beaucoup de point. J'étais déjà une acharnée du recyclage et de l'antigaspi mais ça va continuer.



Si pourquoi je regrette la dernière strophe du livre " IL ne reste plus qu'à leur souhaiter bon courage, puis à fermer ce livre en même temps que les yeux en imaginant les deux héros en train de s'embrasser "

Alors que rien n'est gnangnan dans le livre cette phrase l'est et puis elle donne l'impression que ce n'est qu'une fiction non réaliste qu'il ne faut plus nous soucier de la nature et de notre consommation parce que tout ce que le livre révèle n'a aucune valeur dans notre monde.
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Face Nord

Je me souviens avoir adoré ce livre étant jeune sans que je puisse réellement l'expliqué, le justifier et qu'aujourd'hui j'ai particulièrement envie de le relire. Tout dabord parce que j'aimais l'escalade, et en pleine air encore davantage, la volonté de grimper qui nous anime de y est très bien retransmise. Les relations entre les jeunes personnages sont de même très intéressante, loin d'être stéréotypées. Un livre jeunesse prenant et sympathique !
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Sylvothérapie

Le livre débute en retraçant l’impact des arbres sur le développement ou l’évolution des hommes. Pour l’auteur, « Sans les arbres, nous ne serions pas qui nous sommes. Sans doute, ne nous serions nous même pas redressés ».

L’objectif de ce livre est de nous montrer les effets concrets que les arbres peuvent apporter à notre bien-être. Au moins depuis la Grèce antique, les arbres ont été considérés comme des « guérisseurs ».

A travers, 5 approches :

- La sylvothérapie « détente »,

- La sylvothérapie « méditation »,

- La sylvothéapie « énergie »,

- La sylvothérapie « rêve éveillé »,

- Et enfin, la sylvothérapie « inspiration »,

il nous est démontré comment « se relier aux arbres afin d’en recevoir des richesses ». Le but de la sylvothérapie n’est pas de se substituer à la médecine traditionnelle, mais de se conjuguer aux autres approches thérapeutiques. Elle n’a pas d’effets secondaires et il n’existe aucune contre-indication.

A travers de nombreux exercices pour chacune des approches décrites ci-dessus, on apprend à lâcher prise, à se relier à la nature et au monde qui nous entoure, à se reconnecter à nos origines. Tous les exercices sont à réaliser avec un arbre ou dans une forêt. Cependant, l‘impact sur la vie de tous les jours doit être perceptible, puisque l’on apprend à travers ces exercices à être conscient de notre respiration (pratique qui peut ensuite se faire également en l’absence d’un arbre), à vivre dans le présent, à cesser de juger pour éviter de restreindre notre capacité à voir ou à comprendre ce que l’autre (que ce soit un arbre, une personne…) peut nous apporter ou nous apprendre…

La simple pratique de la sylvothérapie « détente » peut nous permettre de changer la manière dont on vit notre vie. En allant plus loin, les arbres peuvent nous aider à développer notre capacité à entrer en méditation à travers « la respiration de connexion », la « sylvique attitude » ou la fusion sylvique qui va nous permettre de distinguer le « grand Je » du « petit je » qui a tendance à nous séparer du monde. Mais, la « sylvique attitude » est à déployer à chaque instant, car c’est une école de vie qui nous permet, selon l’auteur, d’être efficaces, réactifs et créatifs sans stress ni épuisement.

La sylvothérapie « énergie » permet de tirer profit de « l’énergie » ou de « la fréquence vibratoire » des arbres. Il est plus difficile de suivre à ce stade, car il est question de « soin sylvique » pour soi-même ou pour autrui et mon esprit cartésien a eu un peu de mal. Cependant, comme pour les 2 derniers chapitres, la sylvothérapie « rêve éveillé » et enfin, la sylvothérapie « inspiration », il est nécessaire de pratiquer et de bien maîtriser les chapitres précédents pour pouvoir y accéder.

Etant déjà passionnée par les arbres, je n’avais aucune connaissance sur la sylvothérapie. Cette lecture a été un plaisir pour moi et m’a ouvert l’esprit vers d’autres échanges possibles avec les arbres. Mais, ce n’est pas un livre que l’on lit et que l’on repose aussitôt. Si je veux en tirer profit (même si je ne suis pas sûre d’aller au-delà des premiers chapitres), il faut maintenant que je mette en pratique… et donc que j’y revienne régulièrement. Si, à travers la pratique des exercices, je n’arrive qu’à décrocher et à lâcher prise dans des situations qui ne valent pas la peine de stresser, ce sera déjà un plus.

Merci à Masse critique et aux Editions Jouvence de m'avoir permis de découvrir ce domaine.
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Envol pour le paradis

On m’a mis ce petit livre dans les mains et on m’a dit « Tiens, faut le lire ! On en reparle … » Alors là autant vous dire que ce n’était pas gagné. La personne qui me l’a prêté sait que je lis pas mal de livres sur cette époque de la deuxième guerre et a sincèrement pensé que cela allait m’interpeller.

J’ai mis plusieurs mois avant de me lancer. Quelle erreur ! car ce roman est vraiment très bon et vaut le détour.

Ce livre, dédié aux jeunes, traite d’un sujet hautement sérieux de la deuxième guerre mondiale, c’est-à-dire l’enrôlement des enfants et adolescents de 10 à 18 ans dans les « Hitlerjungend », ie dans la jeunesse Hitlérienne. Autour de ce thème principal, vous allez aussi aborder entre autre la censure dans les lettres, les films de propagande (cf « la vie de Herbert Norkus ») et la race aryenne.

On va suivre un jeune garçon Arthur, paysan, qui malgré la réticence de ses parents se retrouve finalement dans les jeunesses hitlériennes où on le matraque d’idées nazis à longueur de journée et où le reste du temps est dédié au sport sans relâche. C’est bien connu, moins on peut réfléchir, moins il y a des chances qu’on se rebelle.

J’insiste, le texte est très très bien écrit. Jean-Marie Defossez a réussi avec des mots simples à parler d’un système très complexe mis au point par les nazis. Comment un enfant allemand quel qu’il soit peut-il résister à cette machine infernale ?

C’est un texte poignant, très intéressant d’un point de vue historique, les références sont précises et bien expliquées. Il y a un poème à la première page du prologue page 7 qui est une prière pour Adolf Hitler, texte historique traduit qui fait froid dans le dos. C’est la première fois que je la lis mais je pense qu’il va rester longtemps dans ma mémoire…



Ce livre est écrit pour les jeunes adolescents dans la collection Bayard Jeunesse mais je le conseille aux jeunes et aux moins jeunes. Il aborde un sujet pas forcément évident mais il permet de se rendre compte de l’absurdité de cette guerre et d’avoir encore un autre regard sur ces évènements.
Lien : https://ideeslivres.jimdo.co..
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Pour tout l'or du monde

Si on m’avait dit, qu’à mon âge, j’aurais un coup de cœur pour un roman en littérature jeunesse, je ne l’aurais pas cru !

Et pourtant, c’est arrivé avec ce roman de Jean-Marie DEFOSSEZ ! Bien écrite, cette histoire d’un gamin de treize ans qui n’aime pas l’école, mais qui est plein de ressources et fait preuve d’un courage et d’une loyauté à toute épreuve, doit séduire sans aucun doute la jeunesse à laquelle elle est destinée.

L’amour de la nature, le non conformisme de l’enfant et la difficulté de communication parent-enfant sont les grands thèmes de ce roman. La profondeur des sentiments en fait une histoire très touchante. Mais c’est aussi un suspense qui m’a empêché de lâcher ce livre, une fois commencé.

Je dois dire un merci tout particulier à Josette, qui m’a prêté ce livre, mais aussi à Laetitia qui a choisi ce style de lecture pour un challenge auquel je participe !

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Envol pour le paradis

Une histoire intéressante et originale sous forme de roman épistolaire.

Bien que les événements aient lieu pendant la seconde guerre mondiale, il n'est ici question ni de la déportation et des camps de concentration, ni même d'un récit de guerre.

Nous suivons les pas de Arthur Gruber, un jeune adolescent de treize ans élevé dans une ferme par des parents surprotecteurs, il ne connait rien à la folie d'Hitler et sera enrôlé de force dans les jeunesses Hitlériennes.

Désireux de devenir pilote d'avion, ne comprenant pas le mode de fonctionnement de la pensée Nazi et ne souhaitant pas s'y soustraire, ses formateurs lui offrirons une chance d'accéder à son rêve afin de mieux le contrôler.

Notre attention est donc porté, cette fois, sur le camp du Führer, ses manigances et son système d'endoctrinement plus que persuasif.
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Pour tout l'or du monde

c'est un livre super.Malgré un départ classique et attendu, le suspens prend forme et on a envie d'en connaitre la fin. La psychologie de l'enfant est effleurée. L'histoire est très émouvante !!!
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Face Nord

Ce livre raconte l'histoire de trois adolescents qui se font la promesse d'escalader la face nord d'une montagne des Alpes, si ils réussissent leurs bacs... J’apprécie ce livre car il est facile à lire, il n'a pas de mots trop complexe et il nous offre un suspens de la première à la dernière pages. Car nous ne savons pas si tout les héros vont survivre ou pas ! je pense que tous adolescents peut se retrouver dans les trois personnages principaux filles ou garçons. Sur fond de catastrophe, voici un beau roman sur l'amitié, le courage et l'amour. En conclusion, un livre jeunesse prenant et sympathique ! Loïc
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L'Etoile de Sagarmatha

Etienne tombe fou amoureux de sa voisine de classe, la belle et mystérieuse Thara, originaire du Népal. Pour elle, il est prêt à tout, même à s'intéresser de près à la montagne, à son pays d'origine et à Sagarmatha, la déesse inaccessible (c'est le nom népalais de l'Everest). Mais un jour, Thara disparait... Etienne, fou de chagrin, se lance à sa poursuite sur les pentes du toit du monde...



Une histoire peu crédible au fond mais j'ai marché, parce que l'amour est évidemment le moteur idéal de bien des folies... (pfff, je suis vraiment un cœur d'artichaut...!!!) ;-)
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L'étincelle

C’est un roman très intéressant destiné à un public de lycéens dont certains pourraient bien trouver un écho à leurs préoccupations scolaires, notamment sur le choix de filières professionnelles.

Enfin le lycée technique est mis à l’honneur à travers un jeune garçon qui veut devenir soudeur, et qui, par paresse, refuse d’étudier ce qu’il croit être inutile pour son futur métier. Il découvre qu’il recèle en lui une créativité qu’il n’avait pas soupçonnée, et ce, grâce à l’amour qu’il ressent pour une jeune fille férue d’art contemporain. Ils réalisent ensemble une sculpture qui est l’aboutissement d’idées et de talents mis en commun.

Cette rencontre entre deux lycéens de milieux d’études différents devrait donner des idées à l’Éducation Nationale pour réunir au sein de projets complémentaires des actions entre lycées d’enseignement général et lycées techniques…pour qu’enfin suivre un enseignement technique ne soit plus perçu comme un pis-aller !

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Eutopia

Orian vient de renaître dans un nouveau corps. Le vieillard qu'il était se réveille une fois de plus jeune et fringuant dans la Cité Eutopia où vivent les derniers humains. Mais l'arrivée d'une jeune GM, être génétiquement modifié destiné à travailler pour la Cité, remet en cause le monde bien ordonné d'Orian.



Plus qu'une dystopie ce roman se lit comme une fable sur un monde aux ressources limitées. Les hommes ont grillé la planète au propre comme au figuré. Pour que quelques uns vivent dans l'opulence, de nombreux autres triment toute la journée pour trois fois rien. Les premiers, vrais égoïstes, ignorent tout des derniers comme si les jeans et les plats préparés apparaissaient comme par magie dans leur placard et leur assiette. Les derniers, eux, prisonniers de leurs dettes, de leur source de nourriture qui les tue à petit feu, n'ont aucun moyen de se révolter, ni même d'imaginer qu'un autre monde soit possible.



Et tout cela Jean-Marie Defossez l'explique très bien, trop bien, tant il prend le temps d'interrompre son récit pour expliquer le pourquoi et le comment de son monde. Ce roman peut donc se lire dès la 5e. Les plus grands auraient peut-être préféré que toutes les clés d'Eutopia ne leur soient pas données sur un plateau comme une lasagne sous vide dans sa barquette.
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