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Critiques de Jean-Paul Delfino (222)
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Assassins !

Enfin fini. J ai eu beaucoup de mal à terminer cette lecture non, en raison de la plume de l auteur ou même du sujet : la mort d emile Zola, mais sans doute n etait ce simplement pas le bon moment pour moi. Apres avoir lu sur le terrorisme, me retrouver directement dans l histoire française en pleine montée d antisemitisme dont l affaire Dreyfus est le point d orgue lié à Zola, ce n etait pas une bonne idée. Parfois, il faut savoir faire une pause dans les sujets sensibles qu on ne peut que rapprocher de la réalité.

Je retourne donc à mes polars.



J ai tout de même apprécié la plume de l auteur même si l arrogance de Zola qui transparaît dans le livre me semble un peu loin de l auteur des Rougon Macquart.



L'enfance de Zola a de quoi émouvoir et au travers de sa dernière nuit, on retrouve des figures emblématiques de la 3ème république.



Cette partie plus biographique que politique m a aidée à aller au bout de cette lecture.



#babelio #livreaddict #lectureaddict #bookstagram #instabook
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Assassins !

Au-delà de sa gigantesque oeuvre naturaliste des Rougon-Macquart et de son fameux « J'accuse » pour la défense de Dreyfus, je ne connaissais que peu de choses de la vie et des engagements d'Emile Zola.

Dans un contexte politique où les différentes ligues d'extrême droite complotent pour renverser la III ème République, Zola concentre tellement de détracteurs que sa mort officiellement accidentelle, laisse planer le doute d'un assassinat perpétré par des complotistes antisémites.

C'est ce que démontre cet essai romancé de Jean-Paul DELFINO, dans une analyse politique et journalistique, qui m'a plongée dans une époque honteusement antisémite, où la banalisation du racisme et l'impunité de ses militants m'ont profondément choquée.

Les circonstances de la mort de l'écrivain sont ponctuées de retours en arrière sur ses parents, sa jeunesse et ses amours, mais ce sont bien ses derniers jours qui sont le sujet de ce récit.

L'enfance d'exclusion et l'adolescence de privations de Zola, m'ont néanmoins fait comprendre comment un jeune homme que rien ne prédestinait à être bientôt l'un des plus grands auteurs français, a choisi de devenir, par l'écriture, le «porte-parole d'une humanité en souffrance ».

Une chronique passionnante et un roman très bien écrit, qui m'a fait vivre au coeur de ce scandale d'Etat et m'a donné envie de le faire connaître autour de moi, à tous grands amateurs de la littérature française.

Merci à lecteurs.com pour ce livre.
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Suite brésilienne, tome 1 : Corcovado

Une belle découverte au salon du livre de Brives 2018 (salon que je vous recommande par ailleurs).



Ce qui m'a attiré en tout premier lieu c'est la couverture, ou plutôt l'ensemble des couvertures des livres de JP Delfino. Ensuite j'ai tout de suite été attiré par le côté historique des histoires lues en quatrième de couverture. Alors comme moi embarquez à bord d'un paquebot depuis Marseille pour le Brésil.... et lancez-vous à l'assaut de la construction du Corcovado.



Après une arrivée sans tambour ni trompette Jean Dimare se fait une place au soleil dans un Brésil de trafics. Un côté charmeur et envoûtant, un Brésil violent et mystérieux avec en toile de fond la construction du Christ du Corcovado voilà de quoi s'intéresser à l'histoire du Brésil. Laissez-vous emporter au son des musiques et de la magie et plongez dans les quartiers louches.
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Les voyages de sable

Merci aux éditions "Le Passage" et à Babelio grâce à qui j'ai reçu ce livre dans le cadre de la Masse Critique de septembre.



Comme vous le voyez déjà avec ma note, malheureusement, la rencontre avec ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable.



Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, ni à Jaume au destin si particulier, ni à Virgile.



Pourtant l'idée de départ m'intéressait, elle m'avait fait penser à la série "Forever" qui était passée sur TF1, et qui avait été annulée à la fin de la première saison (grrr....). J'espérais y retrouver un petit quelque chose dans ce roman. Mais non.



L'écriture ne m'a pas convaincue, et le fait de faire des allusions à "celui qui tiens le stylo" m'a agacé. Les changements de point de vue : parfois c'est "celui qui tiens le stylo" qui raconte, parfois c'est Jaume, et puis on change à nouveau. Mais cela doit être propre à moi, j'ai remarqué avoir du mal quand il y avait des changements de narrateur intempestif !



Vers la fin, j'ai trouvé quelques phrases intéressantes. Mais voilà...au final, c'est toujours plus ou moins le même schéma qui se répète dans la vie de Jaume, et j'ai commencé à me lasser.

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Les pêcheurs d'étoiles

Pêcheur d'étoiles ou enchanteur, le poète est un fantaisiste qui raconte des histoires. Elles sont peut-être vraies, ou fausses. Est-ce important ? Et si tout n'était qu'une question d'inspiration ?



Cette inspiration, Blaise Cendrars et Erik Satie se mettent en quête de la trouver à Paris au cours d'une nuit des années folles. Le premier la nomme "voyage", le second "Biqui", un ancien amour perdu. Mais faut-il chercher en dehors de soi ce qui fait la poésie de l'existence ? Ne se trouverait-elle pas simplement dans l'âme du poète lui-même et dans l'oreille ou l'oeil de l'auditeur/lecteur ? Ne soyons pas trop attentifs aux détails, la poésie n'existe que si l'on y croit...



L'allégorie est très agréable et douce à lire : si le lecteur tourne la page de couverture, c'est qu'il est prêt à croire que l'on peut pêcher des étoiles. Dès lors, pourquoi chercher à savoir si Blaise Cendrars et Erik Satie se sont jamais rencontrés, s'ils ont vécu cette nuit, si les spectres qu'ils croisent ont existé comme ils sont décrits ? Ne faut-il pas voir dans les clichés de ces années folles autre chose qu'un décor factice dans laquelle se raconte une histoire ? Prêtons-nous à croire que ces personnages ont existé, que cette nuit eut lieu, et mêlons-nous à cette quête de la poésie, qui ne se trouve bien évidemment pas dans les lignes que nous lisons...
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Les pêcheurs d'étoiles

L'histoire éblouissante d'une folle nuit de 1925 pendant laquelle Blaise Cendrars et Erik Satie traversent Paris de bars glauques en restaurant cinq étoiles.

Un roman prodigieux, éblouissant et jouissif. Un plaisir intense.
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Suite brésilienne, tome 5 : Pour tout l'or du..

C'est un livre agréable à lire, où l'on apprend beaucoup de chose sur l'histoire du Portugal et du Brésil.

Par contre, il y a quelques descriptions, quelques détails trop romanesques, qui enlève de la crédibilité à cet ouvrage.



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Suite brésilienne, tome 5 : Pour tout l'or du..

J'ai adoré ce roman. C'est un roman historique qui se passe à la fois au Brésil et au Portugal au 18ème siècle. Il m'a été d'une grande aide à la fac, car je suis justement en train d'étudier cette période très riches en rebondissement. Un livre à conseiller à ceux ceux qui veulent approfondir leurs connaissances en histoire, mais également à tous les amoureux de belles histoires...
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Suite brésilienne, tome 4 : Zumbi

Semba est un courageux chasseur qui vit paisiblement au sein de sa tribu. Mais il ne fait pas bon être africain au XVIIe siècle. Capturé puis vendu comme esclave à des marins portugais, il est envoyé au Brésil. Après une traversée en mer cauchemardesque au cours de laquelle la moitié des esclaves embarqués périront, la vie qu’il débute à Rio de Janeiro est tout aussi inhumaine. Traité moins bien qu’un animal, son seul espoir est de s’enfuir et de rejoindre la mythique communauté dirigée par Zumbi, qui accueille tous les esclaves qui ont réussi à échapper à leur condition. Mais cette communauté existe-t-elle vraiment, ou n’est-elle qu’une chimère entretenue par des esprits désespérés ?

Une fresque historique et une aventure à couper le souffle !

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Le 1 - HS : Zola, une conscience

Ce hors-série littéraire du 1 rend un vibrant hommage à Emile Zola, le grand écrivain naturaliste et humaniste, par le biais de la plume de sept personnalités qui ont admiré l’homme et son œuvre. Sa mort suspecte n’a jamais été clairement élucidée et Jean-Paul Delfino y fait allusion en dévoilant les manquements d’une enquête bâclée pour cacher la vérité d’un assassinat prémédité.



En dépliant les feuillets, on peut y lire d’autres éditos, tous plus intéressants les uns que les autres. Ainsi, dans un article poignant, Robert Badinter confie aux lecteurs son immense estime pour le romancier épris de vérité et de justice : « Il existe chez Zola une sorte d’amour de la justice ».

L’arrière-petite-fille du romancier, Martine Le Blond-Zola tente de répondre à la question : Que dirait Zola face aux tumultes de notre temps ? Elle suppose que trois enjeux retiendraient son attention aujourd’hui : celui du changement climatique et de l’effondrement de la biodiversité, le sujet lancinant des inégalités sociales globalisées et enfin un dernier thème d’une gravité ancestrale et qui ressurgit dans notre démocratie, celui de l’antisémitisme.

Tatiana de Rosnay revient sur le morne exil de l’écrivain en Angleterre ; Valentine del Moral nous parle de l’homme qui se révèle être, derrière le mythe, un amoureux de la vie ; Evelyne Bloch-Dano s’exprime plus longuement sur la nature des rapports qu’il entretenait avec les femmes de sa vie, l’homme de la Vérité mais qui se révélait incapable de la faire triompher dans l’intimité. Le témoignage d’Alberto Toscano relate les origines italiennes d’Emile Zola, les critiques acerbes de la presse à son encontre et les combats incessants menés par l’écrivain pour les faire taire.



D’un prix très abordable, je suggère à tous les fervents admirateurs d’Emile Zola d’acheter ce hors-série littéraire bien conçu contenant, en plus des sept articles précités, une magnifique affiche géante du texte intégral paru dans la célèbre une de l’Aurore du jeudi 13 janvier 1898 : « J’accuse… ! »

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L'homme qui marche

C'est Noël en famille, et comme toujours, Theophraste Senpiero fête aussi son anniversaire. Il faut bien...

Il ne peut pas croire que Mme Jouve, tenancière du Gay-Lussac, prenne sa retraite et vende son cher bistro parisien. Décidément, la vie n'est pas très folichonne pour lui. Et allez savoir pourquoi, un étrange tic l'a pris, et ne veut pas le lâcher ...

Cet étrange phénomène va mener cet homme banal à sortir des sentiers battus et à faire des rencontres inattendues. De quoi changer sa vie, à quelques pas de chez lui ...



Le roman est une fable étonnante, rafraîchissante mais aussi, l'air de pas y toucher, une vraie réflexion sur ce dont nous faisons nos priorités et nos essentiels. En filigrane aussi, et ce n'est pas la première fois chez Delfino, un métalangage tout à fait intéressant sur l'écriture, le livre et ici surtout, la lecture. Enfin, l'homme qui marche nous prend par la main et nous guide à travers un Paris du peuple, à hauteur d'homme. Et ça, déjà, c'est un voyage !

Et puis, décidément, quelle plume admirable ! J'adore !



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Je n'écris pas que des chroniques !

Découvrez mes deux romans :

"Le soleil ne brille pas pour tout le monde"

"Les Naufragés" (Coup de ❤ du jury 2023 du Carré des Ecrivains de Marseille)



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Guyanes

Ce roman historique sur la colonisation française est très intéressant et bien documenté. On sent que l’auteur sait de quoi il parle.



L’auteur a su me transporter dans la touffeur Guyanaise, où l’on n’y découvre la géographie de ce bout de France, sa faune, sa flore ainsi que l’époque de cette fin du 19eme siècle, à travers les destins bouleversant des 3 personnages principaux.



Un bon moment de lecture.
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Guyanes

J'ai mis une éternité à lire ce livre, les pages sont longues et vraiment remplies et du coup j'ai moins profité que ce que j'aurais pu.

J'ai adoré l'histoire de Clara, j'ai eu un coup de coeur pour l'histoire de Mané et c'est un flop pour les passages avec Alphonse que j'ai aimé détester.

Franchement cette plongée en Guyane est juste délicieuse, je trouve le contexte historique de cette colonie française vraiment passionnante. Je ne connaissais rien sur ce pays et le découvrir dans les années 1800 était très enrichissant.

Les personnages ont des histoires bien distinctes, leurs vies se rencontrent que très tardivement mais j'ai beaucoup aimé quand leurs destins se sont croisés.

Le seul bémol c'est juste que c'est un 600p. Qui en vaut au bas mot 800...
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Isla Negra

Longtemps, je n'ai pas compris où ce livre allait, et j'ai fini par comprendre que c'est ce qui faisait sa beauté.

Le voyage, plus que la destination.

Ça, et la poésie qui imprègne chacune de ses lignes. Je me dis, surtout depuis les voyages de sable, que je devrais relire ses premiers bouquins. Ça me tracasse d'être passée à côté de tant de poésie. Ou alors, il s'est fait poète, comme le bon vin.

Il en faut de la poésie dans ces pages. Tout le talent de Neruda n'y palliera pas. Le sujet est dur, les personnages plus encore. Quand le vernis craque, on tremble sur nos fondations.

Le Brésil est encore là, en filigrane pour les néophytes qui ne le reconnaîtront qu'à deux trois mots saupoudrés ici et là ; et partout, pour ceux dont la lecture sait capter la brésilianité de Jean-Paul.

C'est vrai, il y est question d'écologie, de corruption, de misère humaine et morale, d'abandon et d'exil. Mais il s'agit surtout d'un combat, d'une lutte, d'une envie. Une envie de bien, de mieux, de juste, de droit, de rencontres, et d'amitié. De voyages et de grands espaces. De grands départs, aussi.

On efface tout et on recommence. On continue, c'est selon.

Et puis, pour une fois que c'est la Whale qui traque l'estropié, on ne va pas s'en priver !
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Suite brésilienne, tome 1 : Corcovado

J'ai découvert Delfino en lisant les Pêcheurs d'Etoiles. Et voilà que je joue les adoratrices de l'auteur en remontant le fil de ses oeuvres. ...Ah! Il n'y a que les livres pour nous permettre de voyager dans le temps!

Mon voyage se situe dans les années 1920. Un homme, Jean Dimare, fuit Marseille pour échapper à la mafia locale. Lors d'une soirée qui a mal tournée, il a tué le mauvais mec...ça arrive! Le voilà devenu Joao Domar, dans un pays en plein essor au carrefour de diverses cultures qui toutes, sont explorées dans ce livre. Rio. Croyances, musique, gastronomie nous livrent une samba endiablée où se mêlent l'odeur âpre de la maconha, le doux parfum de la coco, et les relents méphitiques des ruelles de la favela. Je ne vous en dirai pas plus sur l'Histoire. Ceux qui me suivent savent que je n'aime pas les résumés.

Ce qui est fascinant chez cet auteur, amoureux du Brésil, c'est qu'il explore des sujets historiques avec une précision proche du documentaire historique. Le réel se mêle à la fiction ou la fiction se mêle au réel pour nous apporter et du rêve et de l'information.

Ici, c'est l'histoire du Christ Rédempteur qui est racontée à travers l'épopée romancée de l'équipage De Leme, Da Silva Costa, P. Landowski et Oswald sous les traits de Zumbi. Waouh!

Je commence à comprendre que Delfino kiffe Cendrars qui pointe encore son museau, mais j'ai des raisons de suspecter une grosse influence de Jorge Amado. Les quelques références à Iemanja à la fin du roman me font penser à "La boutique aux miracles" du Nobel, tout comme le style et le fond de l'histoire. A creuser.

Ce qui est sûr, c'est que la groupie ne vas pas s'arrêter là. Je viens de commander "Dans l'ombre du Condor". A suivre, donc!

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L'homme qui marche

Théophraste Sentiero vit avec sa femme, ses enfants et son horrible belle-mère dans l'appartement de cette dernière. L'homme s'ennuie dans ce foyer dans lequel il se sent, d'une certaine façon, "le maillon faible". Un 25 décembre, ses jambes se mettent à bouger sans qu'il ne parvienne à les maîtriser. La maladie qu'on lui diagnostique quelques jours plus tard lui donne l'occasion de rompre la monotonie de son quotidien. En effet, seule la marche lui rend la maîtrise de ses membres inférieurs. Il se met à arpenter son quartier puis s'aventure de plus en plus loin. Ses déambulations lui permettent de faire la connaissance de quelques marginaux mais aussi d'un libraire qui le prend sous son aile.



Quand Babelio m'a proposé cette lecture dans le cadre d'un "Masse critique" privilégié, j'ai accepté sans trop d'hésitations, ayant lu et aimé plusieurs ouvrages de Jean-Paul Delfino (Zumbi et Samba triste notamment). J'ai eu un petit doute en lisant le résumé, l'histoire paraissant assez éloignée de ce qu'écrit habituellement Delfino, mais je suis passé outre ma légère inquiétude. J'aurais dû écouter ma petite voix intérieure car j'ai eu du mal à finir ce roman, qui ne m'a pas vraiment passionnée.



L'Idée de départ est intéressante mais le personnage de Théophraste ne m'a pas séduite. Je ne l'ai pas senti prendre son destin en main, même après la découverte de sa maladie. Il continue à se laisser porter par les circonstances de la vie. Quant aux balades dans Paris, elles ne sont pas vraiment détaillées. J'aurais aimé sentir davantage l'ambiance des quartiers traversés. Quelques jours après avoir fini ce roman, je dois faire un effort pour souvenir de ce que contiennent les 270 pages, que j'ai parcourues sans déplaisir mais sans enthousiasme non plus. J'attendais qu'un évènement se produise, rendant la lecture plus addictive mais non, le rythme ne s'accélère pas. J'ai quitté Théophraste sans regret, presque soulagée de me glisser dans une autre histoire.



Un roman qui n'était sans doute pas fait pour moi.
Lien : http://www.sylire.com/2021/0..
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Les pêcheurs d'étoiles

Je découvre cet auteur à travers ce livre, et c'est pour moi une révélation.



Dans le Paris de la Belle Epoque, le Paris artistique, à la fois mélancolique et enchanteur, Blaise Cendrars et Erik Satie s'entrainent mutuellement dans les coulisses de la vie nocturne. Le lecteur les suit à travers leur périple dans les rues de Paname à la recherche de la fameuse "Biqui", où ils croisent tour à tour d'éminentes personnalités et des gens des bas quartiers, dans un état d'ébriété avancé. Intrigue, philosophie, lyrisme, humour s'enchevêtrent pour le ravissement des lecteurs les plus exigeants.



L'auteur arrive à capter l'attention de son lecteur dans une parfaite maitrise de l'art littéraire. Mon coup de cœur de ce début d'année. Je suis scotchée. Je le referme et ses personnages me manquent déjà.



J'ai hâte de lire ses précédents romans !

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L'homme qui marche

J'ai déjà lu plusieurs romans de Jean-Paul Delfino. Il s'agit d'un romancier à même d'écrire une copie propre en bon français mais ses romans manquent de relief. C'est trop plat. C'est bien dommage. Sa maîtrise de la langue française mériterait des intrigues plus chorales, plus fantaisistes, plus remuantes, plus universelles. Ecrire un roman n'a rien de facile. On peut mal écrire et captiver son lecteur et écrire très bien et l'ennuyer.
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La faction

Jean-Paul Delfino abandonne Marseille pour Aix en Provence et la gouaille qui caractérise en général ses romans pour une fiction politique que l’on souhaite rester fiction.



L’action se déroule en 2002), avenir pour le moins proche au moment de la parution du livre, et la Faction règne sur la cité. Hugo Riccordi revient au pays comme journaliste, mais il n’ameute pas les foules. Au contraire, il essaie de se fondre dans l’anonymat tout en fréquentant les élus.



Et ce n’est pas uniquement dans le but d’écrire des papiers sur eux, de leur passer de la pommade. Non s’il est de retour c’est parce qu’il désire lever le voile sur un passé qui le taraude depuis son enfance.



Exercer une vengeance, car il n’a pas oublié la mort de sa mère et de sa sœur.



Traité sur le mode grave, ce roman nous entraîne sur les agissements d’un parti politique de fiction (c’est qui est écrit sur la quatrième de couverture) mais que l’on aura aucun mal à rapprocher de celui d’un homme qui pour mieux nous voiler la face sur ses réels desseins et pensées, a ôté son bandeau et s’est fait implanter une bille de verre.



Il est vrai qu’en politique, tout n’est pas toujours rose, et que les concussions, les malversations, les corruptions, les délits d’abus de biens sociaux et autres joyeusetés politiquement correctes ne sont pas l’apanage d’un seul parti.



Les idées sectaires, racistes et ségrégationnistes sont ciblées et tout le monde sait d’où les flèches sont tirées. Mais je m’éloigne du propos et revenons à cette Faction qui fait réfléchir. Le rôle du roman noir sans aucun doute.





Jean-Paul DELFINO : Tu touches pas à Marseille. - Les Lectures de l'Oncle Paul



Jean-Paul DELFINO :
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Les pêcheurs d'étoiles

Peut-être ai-je commencé à lire ce roman dans de mauvaises conditions? Il y avait ,en effet, beaucoup de bruits autour de moi ce qui parasitait ma lecture;mais je n'ai pas du tout été tentée de suivre B.Cendrars dans son échappée nocturne.J'avais pourtant été séduite par l'illustration de couverture ...
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