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Critiques de Jean-Pierre Andrevon (381)
Un horizon de cendres

Une bonne lecture dévorée en quelques jours et qui mérite le détour.
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Un horizon de cendres

Récit Bref, et narration qui s’oriente vite vers un roman zombie plus classique. Les touches d’humour sous la plume d’Andrevon sont un délice. Zombies un horizon de cendres n’est certes pas Le grand roman de cet auteur, mais une sorte de récréation assez sympathique.
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Un horizon de cendres

Que dire de la première partie,j'ai beaucoup de mal déjà avec les personnage principale, ne serait-ce qu'avec leur dialogue un peu vulgaire devant leur fille et ceux qui lui apprenne,et les réaction du père sont exécrable, déjà il boit beaucoup et je le trouve violent, puis il ce contre dit, il ne supporte pas sa chienne mais quand elle disparaît il s'inquiète plus pour elle que quand c'est sa femme et sa fille qui s'en vont. La mise en place et super longue trop de détail et de déjà vue concernant les non-vivants,j'ai continuée pour savoir ce qu'il est advenue de sa famille et pour savoir comment l'auteur va tournée l'explication de la régénération des non-vivants. La suite finalement ne nous explique pas les non-vivants et en plus j'ai encore moins bien aimée déjà parce qu'il ne cherche pas vraiment sa famille et l'auteur a tournée sa de façon a ce qu'on s'attendait a ce genre de retrouvaille,ensuite sa tourné sur la fin plus sur leur relation sexuelle que sur leur survie,et pour une fin comme cela autant dire que ce livre pour ma part à était très spécial et qu'il ne m'as pas vraiment plu.
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Un horizon de cendres

Un bon petit bouquin qui change un peu le point de vue sur les zombies, j'aurais bien souhaité en savoir plus justement sur eux, pourquoi ils se "métamorphosent" peu à peu et reprennent une apparence plus humaine. Par contre attention à ne pas mettre dans les mains de jeunes ados car scènes très très torrides.......
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Un horizon de cendres

L'ambiance est aussi sombre qu'on peut s'y attendre. Notre narrateur, un homme ordinaire voit peu à peu sa famille et le monde dans lequel il vit, se dissoudre, de l'apparition des non-vivants jusqu'à ce que la ville soit totalement envahie.



On ne trouve pas beaucoup d'humour dans ce récit qui permet de réfléchir aux conséquences d'une telle invasion, à la nécessité de prendre du recul par rapport aux événements, avec le risque de sombrer dans la folie, lorsque tous les repères disparaissent les uns après les autres. Ce n'est évidemment pas une histoire très joyeuse.



Je n'ai pas trouvé de longueurs, le style est assez fluide mais l'atmosphère pesante a parfois ralenti mon rythme de lecture.



Du suspense, c'est plombant et l'étau se resserre inéluctablement. J'ai d'ailleurs trouvé la fin assez cohérente.



C'est un roman qui se lit sans grosse difficulté, ce serait dommage à mon avis de passer à côté, lorsqu'on apprécie les histoires de zombies. On peut peut-être lui reprocher un manque d'originalité. Finalement, tout dépend de ce que vous attendez de ce genre d'histoires.
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Un horizon de cendres

Déjà rien qu’en lisant le résumé du livre, on sait déjà ce qu’il va ce passer (enfin plus ou moins, dans les grandes lignes) pendant la première partie du livre. La phase pendant laquelle commence l’apparition et la description des zombies. La seconde partie est différente, ça bouge plus car là les humains essaient de stopper / ralentir la propagation des zombis en essayant différentes méthodes pour les tuer.



L’histoire est écrite du point de vue de Kemper, vu qu’au final on lit son journal / ses mémoires. Ce personnage est loin d’être un surhomme comme on peut le voir dans d’autres livres de zombies, il n’est pas super intelligent, pas super fort, pas un chef ni un pro du dégommage de zombies. Comme vous l’avez compris, il est monsieur tout le monde, il subit et réagit en même temps que tout le monde l’évolution de la situation et fait ce qu’il pense être bien, logique et parfois ce qu’on lui ordonne.



Mais il est reste aussi très lucide sur la situation, ils se posent des questions qu’on pourrait soit même se poser dans sa situation : Que faire si les membres de sa famille morts réapparaissaient ? Priorité à qui, les vivants ou les morts ? Ils comparent aussi les décisions prises avec les événements du passé, et se demande aussi a un certain point si la terre ne serait pas mieux sans la présence des hommes, car au final les zombies n’abîmeraient pas notre planète.



Dans le livre on peut aussi voir les différentes réactions possibles face à un tel événement, les fanatiques (pas si fanatiques que ça au final) qui parlent de fin du monde, d’autres qui trouvent ça normal et les accueils a bras ouvert, ceux qui décident de prendre les armes et de les combattent. Et le problème de savoir quelle décision prendre officiellement au sujet des zombies (décisions qui évolueront en fonction des découvertes sur eux)



Par contre, il ne faut pas s’attendre à une histoire qui fait peur, car ce n’est vraiment pas ça le thème du livre. Mais ça n’enlève rien a l’intérêt de l’histoire, je me suis plongée dedans très facilement et je n’avais qu’une hâte, c’est de voir comment les choses allaient évoluer.

Je vous conseil donc se livre, car c’est très agréable à lire. J’en garderais un très bon souvenir et j’espère que vous aussi ;)
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Quelques pas vers l'enfer

Du grand art, en effet, des textes lus par l'auteur de sa belle voix grave, rythme impeccable. Un vrai plaisir.



Les textes particulièrement sombres où l'on parle de mort, de guerre, de sacrifices... sont pourtant rythmés et poétiques et s'écoutent parfois le sourire aux lèvres.
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Un horizon de cendres

ENFIN!!! Un roman qui aborde le thème des mort-vivants d'une manière un peu originale! ENFIN! Bien sûr, les zombies sont le fléau toujours décrit: voulant manger des vivants (du moins leur cerveau), mais tout cela est présenté d'une manière bien singulière.
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Un horizon de cendres

Un horizon de cendres aborde les choses un peu différent des récits classiques post apocalyptiques de zombies (habituellement chaotiques et plein de violence). On découvre doucement comment le monde bascule (ou du moins la France) et d’un point de vue d’un homme pas spécialement courageux, juste Monsieur-tout-le-monde. En premier lieu, ces revenants sont loin d’être présentés comme terrifiants, simplement des cadavres qui se sont redressés et qui, à part pousser toujours le même son guttural, ne font pas grand-chose. Les choses se corsent graduellement jusqu’au moment où le besoin de cervelle fraiîche devient pressant.



Tout cela aurait pu me plaire si Jean-Pierre Andrevon s’était contenté de nous raconter les faits de son écritures fluide, en se bornant à l’intrigue zombiesque de départ (soit les différentes actions de survie face au fléau, mêlées aux réflexions sur la famille et nos liens avec les morts). La deuxième partie (ça commence aussi dans la première mais en beaucoup moins accentué) est un ramassis de clichés.............
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Repères dans l'infini

Mon premier Andrevon, acheté dans les années 1974 ou 1975. En toute objectivité, c'est donc un livre important !
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Demain le monde

Bonne anthologie de nouvelles, qui couvre toute la carrière de l'auteur, de 1968 à 2002 environ. 23 textes, certains assez longs, plus une postface de George W. Barlow. Bonne qualité d'édition aussi, comme toujours avec les éditions du Bélial. Bref, l'anthologie Andrevon de référence !
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Un horizon de cendres

Dans « Zombies : un horizon de cendres », beaucoup d’ironie, de dérision. Il s’agit de l’auto-biographie d’un mec qui a vécu les premières heures de l’invasion des morts, et les dernières. Un mec banal, père de famille vivant à la campagne, avec un emploi et même un chien (vous savez ce que j’ai déjà dit à propos des chiens dans les livres…).



Un mec banal qui un jour, en rentrant à pied du boulot, croise un mort-vivant. Il n’y croit pas. Déni total. Tout va bien. On rentre à la maison, on prend une bonne douche et le lendemain on repart au boulot (mais en voiture cette fois, faut pas déconner). C’est par ses yeux que l’on observe la progression des morts qui semblent se régénérer au fil du temps. Jusqu’où ira cette régénération ? Leur intelligence et leurs souvenirs reviendront-ils ?



Bien écrit. Quelques anecdotes qui font sourire. Une vision du zombie qui se reconstitue assez intéressante. Quelques idées sur l’impact de l’homme sur son environnement glissées ça et là, l’air de rien, passent très bien dans ce cadre. La comparaison zombies/juifs pendant la seconde guerre mondiale lance pas mal de questions.

Dommage, vraiment dommage, que la fin soit comme tout ce qu’on nous sert à la télé. Le fameux « fuyez et mourrez quand même ». Après tout le reste, je m’attendais à autre chose.
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Un horizon de cendres

เดกด
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Un horizon de cendres

Encore un livre sur les zombies mais "Un horizon de cendres" se distingue du lot. L'auteur a fait le choix d'écrire son histoire du point de vue d'un homme ordinaire, vivant dans une petite ville française méconnue. Le retour des morts est également traité de façon originale puisqu'ils ne sont tout d'abord pas perçus comme une menace par la population. Se pose alors la question de la coexistence entre les vivants et les morts. Et puis progressivement tout bascule: la vie du héros, l'attitude des morts... La suite du livre traite plus classiquement de la survie d'un groupe au milieu d'une foule toujours plus nombreuse de zombies. Le livre se termine sur l'idée intéressante que les morts s'humanisent (à la fois physiquement et dans leur comportement) et que la distinction entre morts et humains n'est désormais plus aussi aisée qu'il n'y paraissait.
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Un horizon de cendres

Dans ce livre, il y a deux choses qui m’ont particulièrement plues : La couverture et la 4ème de couverture. Tout ce qui se trouve entre les deux, donc l’histoire, m’a nettement moint convaincu. C’est ballot, hein ?

L’histoire en elle-même, bah c’est une banale histoire de zombies. Ils marchent lentement, les bras devant, essayant de toucher les vivants… attaquant les vivants. Des zombies quoi.

En voyant la couverture, je m’attendais à avoir quelques sueurs froides, à frissonner… euh, à avoir un petit peu peur. Je n’ai jamais eu la moindre petite once d’un début de peurounette.

Etant donné le ton employé, l’auteur n’avait visiblement pas l’intention non plus d’en faire une histoire comique (comme certains films de zombies qui jouent sur la parodie). En fait, pour dire les choses clairement, je me suis emmerdée ! D’ailleurs, pour lire les 243 pages, il m’a fallu… 6 jours !!! Oui, presque une semaine, alors que d’ordinaire je lis ça en 1 ou 2 jours, 3 jours si vraiment je n’ai pas beaucoup de temps à consacrer à la lecture. Je lisais 15 ou 20 pages, et puis j’arrêtais, parce que j’avais l’impression de stagner. La lecture m’ennuyait.



Mais pourquoi ça m’ennuyait tant que ça ?

Pour dire vrai, l’histoire démarrait plutôt bien. Le point de vu adopté est intéressant, ou du moins aurait pu être intéressant. Le personnage principal n'est pas un super hérors prêt à mettre sa vie en danger pour sauver l'humanité. Ce n'est pas non plus un couard qui cherche à se réfugier à la première occasion venue. Non, c'est un monsieur toulmonde, dépassé par les évènements, comme tout le monde, avec sa vie banale, comme presque tout le monde, et qu va essayer de faire face à tout ça, comme tout le monde, ou presque. Et tout ça aurait pu donner une histoire plutôt sympa. Le problème, c’est qu’à part des gros clichés sur les zombies, ils ne se passe rien. L’évolution est trop lente (un peu comme la marche des zombies, en fait^^). A chaque page, j’espérais qu’il allait se passer quelque chose… mais non. On rentrerait presque dans une routine. Etrange pour un monde en pleine mutation…



En conclusion, ce fut une lecture fastidieuse qui ne restera pas gravée dans ma mémoire.
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Sous le regard des étoiles

Michel Jeury me confiait lors d'une interview que, voyant la possibilité de gagner de l'argent avec des livres, il s'était mis très vite à écrire beaucoup pour finalement écrire trop, comme cela arrive à de nombreux autres auteurs. Comme cela arrive à presque tous les professionnels, serais-je tenté de dire. Eh oui, il semblerait qu'il soit impossible, malaisé en tout cas, vu les tirages et les ventes moyennes des livres d'auteurs français, vu les tarifs pratiqués par les éditeurs (entre 15 et 30 000 francs par titre), de vivre de sa plume en produisant des livres de haute volée, en conservant une position d'esthète. De ce côté-ci de l'Atlantique, on ne peut pas vivre en ne publiant qu'un ou deux livres par an. Il faut écrire, écrire, écrire encore, écrire toujours...

Jean-Pierre Andrevon ne fait pas exception à la règle, livrant tantôt un bon livre (récemment Tout à la Main, chez Carrère / Klan), tantôt, à son insu peut-être, un livre plus commercial, de moindre importance.

Et les recueils, dans bien des cas inégaux (quel que soit l'auteur concerné), ne sont que le reflet de cet état de fait, que vient renforcer un manque d'exigence et de clairvoyance de certains de nos directeurs littéraires ou de collection.

Logique, donc, que Sous le Regard des Etoiles, dernier recueil en date de son auteur, m'ait intéressé sans pour autant m'emporter. Car cet ouvrage vaut surtout, à mon sens, par trois de ses nouvelles : « Rien qu'un Peu de Cendres et une Ombre Portée sur un Mur », admirable nouvelle intimiste déjà connue de certains de nos lecteurs (puisqu'elle figurait dans notre numéro spécial trente-quatre), « La Porte au Fond du Parc Entre le Cèdre et les Chênes », un paradoxe temporel étouffant impitoyablement une belle histoire d'amour tout ce qu'il y a d'andrevonienne, et celle qui donne son titre à l'ensemble (classique mais fort bien faite), qui se veut troisième et probablement ultime volet de ce que l'auteur appelle lui-même son cycle de la fin douce de l'humanité, débuté par Le Monde Enfin (quelle merveille ! Si seulement il pouvait nous en livrer une comme celle-là, chaque année...) et La Tigresse de Malaisie (dans II Faudra Bien se Résoudre à Mourir Seul) ; les autres, inédites pour la plupart, étant par trop conventionnelles pour retenir l'attention.

Une remarque encore, valable pour tous les titres de la série : les illustrations de couvertures et intérieures d'Andrevon lui-même donnent à penser qu'il s'agit de livres pour la jeunesse, mais peut-être est-ce un effet voulu par l'éditeur, désireux de rafler une partie du public adolescent du Fleuve Noir et de J'ai lu...

En tout cas, bon vent à la collection Futurs qui nous promet des romans et recueils d'Alain Dartevelle, Pierre Stolze et Alain Duret, ainsi qu'à Andrevon dont Sherman, le premier roman de Littérature Générale, à paraître chez Flammarion, ne devrait maintenant plus trop tarder !





Richard COMBALLOT

dans Fiction 409
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Le Travail du Furet

Auteur phare de la défunte et mythique collection « Présence du Futur », Jean-Pierre Andrevon est l'incarnation même de la S-F française engagée, râleuse et boulimique. Avec Le Travail du furet, il revient sur le thème inquiétant et politique du contrôle des individus par l'état.



En ces années 2000 et quelques, la paix sociale n'est plus un mythe : si la logique de classe n'est plus à remettre en cause, la maladie régresse et jamais la population ne s'est aussi bien portée (les statistiques le prouvent, après tout). Seul petit hic, l'obligation de maintenir le nombre de citoyens à un joli 60 millions tout rond. En conséquence, des travailleurs assermentés (les furets) sont chargés d'éliminer (pas forcément discrètement, d'ailleurs) environ 400 000 personnes par an. La stabilité est à ce prix, que voulez-vous ma bonne dame.

Bon furet efficace, sans état d'âme et froidement méthodique, le narrateur est un amateur de films du XXe siècle. Ses tenues sont d'ailleurs régulièrement calquées sur ses héros favoris (l'occasion pour Andrevon de rendre hommage à un certain film de genre), et ses exécutions sont le prétexte à un long monologue où la haine du pauvre ne cède que devant l'horreur du riche. Il n'est d'ailleurs pas interdit de déceler çà et là quelques accents céliniens, notamment sur l'idyllique vision humaniste qu'Andrevon nous balance à travers la gueule.

Mais les choses changent quand ce parfait furet se rend compte peu à peu que le jeu est truqué. Les gibiers listés officiellement au hasard ne seraient-ils pas tout simplement gênants pour l'état ? Mais quand un furet pense, il désobéit. Et quand un furet désobéit, il faut le punir... En assassinant sa copine, par exemple, ou tout simplement en l'éliminant... La paix sociale, n'est-ce pas ?



Sujet classique (perverti par la quatrième de couverture ou différentes critiques rédigées par des gens n'ayant manifestement pas lu le livre : le furet commence à se poser des questions, donc on lui tue sa femme , et non pas « le Furet se révolte après la découverte du nom de sa femme sur la liste des gibiers du jour », ce qui n'est pas la même chose) traité de mille et une manières aussi bien au cinéma qu'en littérature, histoire de bonne facture, rythme polardisé à l'extrême, mais aussi humour cynique permanent, Le Travail du furet fait partie des excellents Andrevon. Un livre parfaitement recommandable, grâce à son scénario intelligent (et... glaçant), son ton résolument meurtrier et la verve d'un auteur qui a pris beaucoup de plaisir à écrire ces quelques 250 pages. Plaisir partagé par le lecteur. Comme quoi, il reste encore un peu d'espoir, même si ce mot est définitivement absent du bouquin.



Patrick IMBERT

dans Bifrost 35
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Le Travail du Furet

Syndrome ou symptôme ? La science-fiction passe de l'opéra au polar. Jean-Pierre Andrevon participe de ce concert et instrumente avec maîtrise.

S'il vous plaît, ne lisez pas ce livre au hasard. Il témoigne d'une volonté de renouvellement trop évidente pour être négligée.

C'est un tout : extraire une phrase de son contexte la fait paraître « mal écrite ». Au contraire ! Andrevon a su recréer un monde dans la totalité de son langage, de sa topographie humaine et politique, dans l'intégralité de ses détails. Il a repris avec bonheur le thème d'une de ses anciennes nouvelles (« Salut Wolinski ! » in Les soleils Noirs d'Arcadie, Opta) pour, tel un Jeury, s'en servir de tremplin, non de béquille.

L'argument ressortit au roman noir classique. Au roman... plutôt au film.

Voici un tueur professionnel, fonctionnaire d'un état soucieux de préserver l'équilibre de sa population. Pour ce faire, le gouvernement emploie des furets, chargés de tuer chaque année, sur le territoire français, quatre cent mille personnes tirées au sort dans une loterie. Le furet vit sous nos yeux plusieurs journées de travail. Un labeur bien monotone. Est-ce pourquoi, lorsqu'un « ami » vient semer le doute dans son esprit sur le fonctionnement réel de cette loterie et sur le prétendu hasard censé la guider, il décide d'enquêter ? Après avoir tué son ami, qui était (par hasard...) sur sa liste de cibles, il devient vite, de chasseur neutre, chasseur impliqué, puis gibier.

Personnage sans pudeur, presque sans nom, le furet arpente les rues : dans les quartiers de pauvres, elles sont baptisées d'après des acteurs et des chanteurs célèbres autrefois : Mireille-Mathieu, Line-Renaud, Claude-François, Alain-Delon, Ronald-Reagan ; dans les quartiers riches, les révolutionnaires : Che-Guevara, etc. ; chez les intellos : Franz-Kafka, Vladimir-Boukovski, Mircea-Eliade... Ses références sont exclusivement filmiques, ses préférences vont au cinéma hollywoodien d'avant 1964 (au passage, vigoureuse dénonciation de Godard et de ses films constitué de « scènes sans raccords »). Tandis que les quelques renvois à la littérature, de SF ou non, comme Gérard Klein et sa nouvelle « Les blousons gris », Jean Genêt, et autres, sont systématiquement dénoncés par des formules du genre « Mais ces phrases-là, on les trouvait dans les livres, et moi je n'en lis jamais, de livres, » etc. A moins que les livres n'aient été adaptés au cinéma (Moby Dick).

Ira-t-on jusqu'à assimiler l'auteur à son personnage, comme il serait facile de le faire lors d'une lecture en diagonale ? Andrevon sera-t-il surpris des réactions suscitées par son livre ? C'était peut-être son but : surprendre, être surpris...

La succession des masques, des déguisements employés avec une espèce de jouissance lasse par le furet, l'arsenal varié et variable tout autant que meurtrier qu'il porte et supporte, le vocabulaire qui renvoie souvent à un réfèrent très sexué (sexuel ?) jusque dans les descriptions les plus ordinaires, tout cela compose un personnage (faussement ?) malsain. Son érotisme est miroir : la seule scène érotique montrée, d'ailleurs à la sauvette, est une masturbation. Et bien sûr, cette censure de la sexualité transparaît dans la véritable sudation subie par son vocabulaire. Ce monolithisme n'est qu'apparence, le personnage est fragile, fêlé, discret. Il glisse. Et la pluie persistante qui semble noyer son univers n'est qu'un signe de plus envoyé par l'auteur.

Ce monde n'apparaît pas comme étranger aux lecteurs de SF. La référence à Dick... ou à Blade runner. Le jeu se poursuit jusqu'au bout, il est impossible de prendre Andrevon en défaut. Son roman a la cohérence des œuvres solides, son personnage la fragilité des créations intelligentes.

Surprendre, c'est réussi. Etre surpris...





Pierre-Noël DUILLARD

dans Fiction 349
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Un horizon de cendres

Pour une fois qu’un bouquin relate une invasion zombies dans un pays voisin du mien (la France), je ne pouvais que lire son histoire ! S’en suit après cette lecture un avis quelque peu mitigé… Dans la même veine que « Je suis une légende » nous suivons ici les aventures de Kemper tentant de survivre face à ce fléau.



Ce livre est divisé en deux parties distinctes : la première bourrée d’humour noir nous met dans l’ambiance et nous dépeint l’apparition de milliers de morts revenus à la vie dans les campagnes Française, la deuxième, plus noire et gore nous plonge dans le quotidien de survie du personnage principal.



J’ai eu beaucoup de mal à m’accrocher aux personnages, Kemper ma semblé mou, sans émotions et pas très convainquant quoique ça s’améliorait un peu vers la fin du livre. Sa femme et sa fille, m’ont donnés une impression très bizarre quad à elles, le nez toujours collé a la télé comme hypnotisées et sans émotions elles aussi…



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Contes et récits des héros de la Rome antique

C'est assez drôle les histoires de combat, mais il y a des histoires moins bonnes(Les guerrres puniques).
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