AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jean-Pierre Andrevon (381)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Anthologie des dystopies

Jean-Pierre Andrevon propose un fascinant parcours dans tout ce que la littérature et le cinéma ont proposé en manière de naufrages sociétaux.
Lien : https://www.lemonde.fr/criti..
Commenter  J’apprécie          40
Cauchemar, cauchemars !

Un récit crispant et oppressant où l'on suit les pérégrinations d'un homme, vraisemblablement amnésique, dans un monde qui lui ait complètement inconnu.

Jean-Pierre Andrevon arrive à tenir un suspense et une tension palpable à chaque page.

J'ai beaucoup aimé ce style d’écriture un peu haché qui retranscrit bien la tension de l'histoire et fait place à des scènes palpitantes.

Je ressort justement de la lecture de "la quatrième dimension" et je trouve ce récit digne de la série. Une adaptation à la TV aurait toute sa saveur.
Commenter  J’apprécie          40
La guerre des Gruulls

Très bon récit, une histoire qui donne à réfléchir et où l'on pourrait trouver des transpositions sur notre planète.
Commenter  J’apprécie          41
Le temps des grandes chasses

Bon livre, auteur de science fiction que je ne connaissais pas. Je recommande vivement.
Commenter  J’apprécie          40
Le Travail du Furet

Le travail du furet est présenté comme un classique de la dystopie. Ne sachant pas exactement ce qui se cachait derrière ce terme, je suis allée me plonger dans le dictionnaire ! Il s’agit donc d’une forme de récit de fiction dont l’action se déroule dans une société imaginaire régie par un pouvoir totalitaire ou une idéologie néfaste. La mise en application de cette idéologie est censée conduire à un monde parfait et un bonheur absolu. Mais la réalité est toute autre…

A travers le récit de ce roman des années 80 nous plongeons dans une société futuriste où le taux de mortalité pour cause de maladie est quasi nul. Un rêve pour toute civilisation me direz-vous. Aussi, afin de maintenir un niveau de vie confortable et éviter la surpopulation le Ministère a mis en place un système imparable : 400 000 citoyens sont tirés au sort puis éliminés chaque année pour « la bonne cause ». Ça c’est le travail des furets. Tous les matins, ils reçoivent la liste de leurs victimes quotidiennes via une puce implantée sous la peau et partent au travail.

Le récit est écrit à la première personne. Nous vivons « furet » et suivons le personnage principal dans son travail et ses élucubrations. C’est un personnage désabusé que nous découvrons. Il exécute telle une machine les ordres du Ministère de la Population et semble même prendre un certain plaisir dans son travail. Il mène une vie monotone et vit dans un espapt d’une R.I. (Résidence Intégrée) cossue où tout est automatisé et où même les douches disposent du droit de parole.

Dans la vie, il a deux plaisirs : « les films américains de 1915 (Naissance d’une Nation) à 1964, les films allemands de 1921 (Les Trois Lumières) à 1932 et les films français de 1931 (La Chienne) à 1943, plus quelques exceptions concernant des réalisateurs épars » et les visites de son amie/amante Jos.

Oui mais voilà, son train de vie va bousculer lorsqu’un ancien collègue refait surface et se comporte de manière pour le moins étrange. Il crie au complot et remet en cause la méthode du tirage au sort. Selon lui il n’y a pas de hasard. Les noms qui sortent tous les matins sont les noms des personnes qui ont passé leur visite médicale obligatoire et pour lesquelles quelque chose a été détecté… Clairement ça l’enquiquine notre furet cette histoire. D’autant plus que le nom de cet ancien collègue est sur sa liste du jour. Alors que va-t-il faire ?

Ce roman ne faisait pas partie de ma PAL mais intriguée par le genre je l’ai emprunté à mon copain. Ce fut une lecture laborieuse… Alors j’ai certes explosé de rire à certains moments face à certaines expressions croquignolesques (et j’adore ressentir ce genre d’émotions en tant que lectrice !), mais j’ai du m’accrocher pour le terminer. Plusieurs raisons :

Le récit à la première personne nous enferme dans la tête d’un personnage antipathique et vulgaire. Le choix du point de vue interne ne laisse aucune échappatoire au lecteur.

L’action se répète inlassablement et même lorsque cela s’accélère les pensées et les descriptions trop détaillées du personnage principal m’ont donné l’impression de m’enliser.

L’histoire aurait pu être plus développé. Sans la 4ème de couverture j’aurais eu du mal à comprendre certains évènements et à me situer dans le temps.

Il s’agit de mon humble avis mais je pense que dans le genre de la dystopie d’autres romans sont plus interessants à lire et à découvrir, comme 1984 de Georges Orwell par exemple.


Lien : https://www.jepeuxpasjailect..
Commenter  J’apprécie          42
Le Monde enfin

Comme son titre l'indique, il s'agit d'un (vaste) récit apocalyptique. Plutôt que fin du monde, il vaut mieux dire fin de l'humanité, à la suite d'une pandémie. Le récit se déroule dans les cinquante années qui suivent la catastrophe, de points de vue différents. Ce qui est bien rendu, c'est la prolifération du monde animal, qui reprend le dessus. Les rares survivants (un pour 1000) finissent par s'éteindre petit à petit. Il y a bien un souffle qui traverse ces 600 pages mais malheureusement pas mal de longueurs, un style parfois trop fleuri et les différents points de vue sont finalement assez univoques. Bref impression mitigée, même si des scènes fortes me resteront probablement en mémoire.
Commenter  J’apprécie          41
Le reflux de la nuit

D’abord publié aux éditions Fleuve Noir (collection Angoisse) sous le pseudonyme d’Alfonse Brutsche puis réédité plusieurs fois sous le nom de Jean-Pierre Andrevon, LE REFLUX DE LA NUIT constitue un pur roman fantastique et d’épouvante sur le thème, à présent, balisé des morts-vivants. L’approche choisie ici demeure toutefois très différente des récits actuels puisque l’auteur opte pour l’intimiste avec une intrusion, lente et progressive, du surnaturel dans le quotidien banal de son principal protagoniste, Pierre Merlin. Veuf depuis un an, Merlin a perdu tout goût de communiquer avec ses semblables et préfère se rendre régulièrement au cimetière pour y dialoguer avec son épouse décédée. Un jour, Merlin rencontre un personnage étrange, sorte de magicien qui lui promet de ramener la morte à la vie. La suite, quelque peu prévisible, n’en est pas moins intéressante et mise sur une ambiance pesante d’épouvante à l’ancienne assortie de quelques clins d’œil (dont une référence lovecraftienne évidente avec la rue Auguste Derleth).

La progression du récit et la reconstitution d’une famille forcément dysfonctionnelle anticipe sur le SIMETIERRE de Stephen King mais, malgré un format restreint (180 pages), le livre parait parfois tirer quelque peu à la ligne lorsque le romancier délaie l’intrigue dans les considérations de son « héros ». La seconde partie du livre trahit d’ailleurs une accentuation de cet essoufflement par la linéarité de ce scénario dans lequel les rebondissements et surprises sont rares. Heureusement, l’ambiance lourde est bien rendue, tout comme la solitude de ce veuf confronté au surnaturel, ce qui évite de s’ennuyer jusqu’à la conclusion forcément dépourvue de happy end.

Une version plus courte, façon longue nouvelle, aurait peut-être davantage convenu à ce roman, ce que confirme une « chute » macabre attendue mais efficace. Toutefois, LE REFLUX DE LA NUIT reste une lecture agréable pour les amateurs d’un fantastique horrifique feutré comme la collection « Angoisse » nous en proposait jadis de nombreux exemples.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          40
La fée et le géomètre

merci mr andrevon, la littérature ou l'art de camoufler le fond dans la forme

un réquisitoire tout sauf naïf contre les colonisations, un enrobage de fantasy classique et travaillé, quelques pépites de clins d'oeil a l'Histoire et le tour est joué

mais pourquoi on avait que le droit a Flaubert et Mme Bovary au collège?
Commenter  J’apprécie          41
Le travail du furet (et 7 nouvelles)

Roman reçu dans le cadre de MASSE CRITIQUE

Merci à BABELIO et à l'éditeur



Un roman écrit à la fin des années 70 par un écrivain devenu un classique de la SF. Ici il mêle plusieurs standard du polar et de la SF. On pense à Blade Runner (pour la ville de Centrum et surtout sa nécrozone), à l'age de cristal et à Soleil vert (pour la mort qui attend officiellement certains habitants) coté SF. Et coté polar, c'est l'histoire classique du tueur assermenté et discipliné qui va un jour être amené à se poser des questions qu'il n'aurait peut être pas du se poser pour son bien...



J'ai déjà lu du Andrevon autrefois. Des nouvelles et aussi un roman "soupçon sur Hydra" que j'avais bien aimé à l'époque (j'étais jeune donc c'était dans les années 90). Et aujourd'hui j'ai un peu plus de mal, en tout cas avec ce roman.



Pourquoi?



L'intrigue comme je le dis n'est pas des plus originales mais elle est bien racontée et le final n'est pas si classique, plutôt noir en fait comme souvent dans l'univers de l'auteur.



L'univers est bien trouvé avec ce concept de maintien de la population par des solutions drastiques mais justes (en apparence, après explication chacun jugera)



L'auteur s'amuse à truffer son histoire de références aux classiques du cinéma d'hier et à donner des noms de vedettes d'aujourd'hui (enfin du aujourd'hui qui vit la naissance du roman c'est à dire François Mitterrand, Claude François, Mireille Mathieu...) à des rues ou des bâtiments...petit clin d’œil humoristique au sein de cette noirceur



Mais ce qui m'a le moins attiré ce sont deux éléments dans l'écriture: L'emploi régulier d'un pseudo argot (et certains pourront aimer ça, je précise que pour ma part je n'apprécie pas le langage de Frederic Dard dans ses San Antonio alors que d'autres l'adorent. Il peut en être de même ici.); et l'emploi de vocabulaire "futurisé" pour caractériser les choses comme des "libell" pour les aéronefs en forme de libellules, les cosmoboots, les cybertaxis... Ce fut aussi à la mode dans ces histoires à l'époque mais le temps à passé et cette mode aussi. C'est donc un peu trop daté pour moi aujourd'hui.



Enfin les parties de poursuites entre tueurs sont un peu en deçà de ce que j'ai pu lire de réussi dans des romans d'action ou d'espionnage actuels.



Au final, le livre ne fut donc pas un énorme coup de cœur mais une histoire moyenne , de ce fait un peu décevante quand on ouvre un livre d'un auteur aussi reconnu que Mr Andrevon.



Par contre deux Bonus accompagnent le roman: tout d'abord le synopsis du tome 2 qui n'a jamais vu le jour (intéressant de voir sa façon de préparer une histoire) et une sélections de nouvelles qu'il a sélectionné et sur lesquelles il livre un petit commentaire actuel (après les avoir relues aujourd'hui)
Commenter  J’apprécie          40
Planète verte : Gorilles en péril

Planète Verte c'est un peu le club des 5 version écolo. Initiée par Yves Frémion, cette série nous conte les aventures d'un groupe de grands ados confrontés aux saloperies que l'homme fait subir à son environnement. Il y a Mésange l'amie des bêtes, Victor le poète, Féfé le révolté et Salomé la grande sœur. Sans oublier la petite Zazia ni bien sûr leur mentor, l'écrivain Max Léautaud.

Dans cet épisode, le quatrième, c'est le trafic d'espèces protégées qui est évoqué. Une mission qui va les conduire au cœur de l''Afrique, dans les montagnes du Rwanda où vivent encore quelques centaines de gorilles menacés par le braconnage.

L'intrigue et les péripéties ne sont pas exceptionnelles mais ont le mérite de faire découvrir le pays de façon très réaliste. Même quand il écrit pour de jeunes lecteurs, Jean-Pierre Andrevon ne se censure pas. Il n'hésite pas à évoquer des sujets graves comme les enfants blessés par les mines, le génocide Rwandais ou l'assassinat de Diane Fossey. Il en profite également pour leur apprendre deux ou trois petites choses, ce qu'est une ONG ou la signification du mot « éidétique » par exemple.

On aura quand même notre dose d'action avec une plongée dans la jungle, la vraie, avec ses animaux sauvages, les insectes, la pluie, la boue et quelques individus fort peu sympathiques.

Tout cela nous donne un divertissement intelligent que je vais m'empresser de faire lire à ma gamine.

Commenter  J’apprécie          40
Un horizon de cendres

Bien mais... Un peu déçue... Un roman pas assez... zombiesque...







Je me faisais une réelle joie de découvrir un roman zombie en dehors du cadre de la littérature jeunesse. Parce que ça faisait longtemps, tout simplement. Toutes mes dernières lectures zombies étaient ciblées pour les ados, et même si j'aime bien aussi, j'avais envie d'un truc probablement plus sombre, plus glauque, plus horrifique (surtout en cette période d'Halloween), avec des persos plus mâtures.



Bon, je ne vais pas dire que ce roman n'a pas rempli ce rôle-là. C'était effectivement plus adulte. Par contre, il m'a manqué un peu de gore... Enfin, disons que sur toute la première partie, j'ai même peiné à dire qu'il s'agissait de zombies.



Ce roman est très court (242 pages), or, pendant toute la première partie, disons une grosse moitié, les zombies ne sont pas du tout effrayants. Alors certes, les morts se relèvent, et envahissent le monde, mais ils ne sont pas le moins du monde agressifs, ne cherchent pas à embêter les vivants. Ils sont juste là... Ils errent - et je passe sur le fait que personne n'en a l'air plus surpris que ça - juste comme ça...



J'avoue que jusqu'à 150 pages environ, je me suis demandé ce que je faisais là. J'ai bien aimé la plume de l'auteur pourtant, mais ça manquait de... mordant... On débute dans un monde parfaitement normal, avec un personnage principal (dont j'ai oublié le prénom) et sa petite famille, sa femme et sa fille. Et puis, il se produit quelque chose, et le héros rencontre un premier zombie. Il en est relativement surpris ( mais j'ai trouvé que ce n'était pas assez) puis rentre chez lui. En quelques jours, les morts se mettent à sortir de partout, toutes les chaînes de télé diffusent des images de ces cadavres qui déambulent tranquilou dans les rues. Mais encore une fois, personne ne s'affole. On ne sait même pas exactement ce qui se passe et ce qui est la cause de ce réveil brutal des défunts. Une théorie est plus ou moins avancée, comme quoi une explosion nucléaire aurait tout détraqué, mais on n'a aucune certitude (soit, ce ne serait pas la première histoire de zombie qui ne fournirait aucune explication sur le pourquoi du comment).

Et voilà, c'est à peu près tout, les zombies errent, les vivants les fracassent en se posant tout de même plus ou moins des questions d'éthique, un zombie passe, boum ! Un vivant lui explose la tronche avec ce qu'il a sous la main. Et c'est tout pour les premiers jours qui prennent donc la moitié du bouquin.



Heureusement, ça finit par bouger, un petit peu tard à mon avis à plus de la moitié sur un livre de 250 pages. L'invasion prend vraiment de l'ampleur, les zombies pululent et commencent à muter. Ils semblent se régénérer, et sont de moins en moins abimés, ils semblent même récupérer de l'intelligence au fur et à mesure des jours qui passent. Pire, ils se mettent à dévorer les gens. Là, ça commence à ressembler vraiment à une histoire de zombies.

Notre héros, qui a perdu sa femme et sa fille (elles l'ont quitté sans laisser d'adresse) se retrouve au milieu d'un groupe de survivant cloitré dans une caserne. Et la peur commence à sourdre dans l'ambiance générale. C'est mieux.



Je ne vous raconte pas tout, et surtout pas la fin (que j'ai bien aimée) mais voilà. J'aime toujours autant mes chers zombies, donc je ne peux pas dire que j'aie passé un mauvais moment pendant cette lecture, surtout qu'elle est plutôt courte, mais ça ne restera pas pour moi LE livre de zombies à lire absolument.



Sympa, mais sans plus quoi. Il m'a clairement manqué quelque chose dans ce roman. De la tension, de l'adrénaline. Je n'ai pas ressenti tout ça, et ne me suis pas franchement attachée au personnage principal.



Mais bon, c'était des zombies ! :D







Cali
Lien : http://calidoscope.canalblog..
Commenter  J’apprécie          40
Cauchemars de sang

En 1986, Jean-Pierre Andrevon, figure de la science-fiction française, faisait son entrée dans la collection Gore avec ce numéro 26, « Cauchemars de sang ».



Gino, 19 ans, mène une vie misérable, succession de périodes de chômage et de boulots précaires. Il vit chez sa mère alcoolique. Son patron actuel, garagiste, lui crie dessus toute la journée. Le roman commence alors qu’il fait un cauchemar dans lequel il mutile sa mère avec un couteau dans sa cuisine. Le lendemain, il fait un autre cauchemar dans lequel il massacre son patron sur son lieu de travail avec une clef anglaise puis le brûle avec un chalumeau. A chaque fois, les cauchemars paraissent réels et Gino se réveille avec un mal de tête persistant. Puis c’est un couple de copains qu’il embroche et éventre à l’aide d’un tisonnier pointu alors qu’ils font l’amour dans un terrain vague. Sauf qu’à son réveil, Gino apprend qu’ils ont bien été massacrés. Réalité et cauchemars se mêlent. Gino est plus paumé que jamais…



Raconté comme cela, le récit ne parait pas exceptionnel mais grâce à son savoir-faire, l’auteur, nous offre un roman plein de suspense. D’où vient le ricanement que Gino perçoit avant chaque cauchemar ? Qui est ce petit vieux habillé de noir qu’il voit (rêve) ? Les cauchemars et les réveils de Gino sont particulièrement bien décrits. Les scènes gore (le livre n’en manque pas), très précises, sont impressionnantes :



« Il avait tellement frappé la vieille femme que son corps en tonneau était ouvert en deux, de la gorge au bas-ventre, à la manière d’un bœuf à l’abattoir. En haut du thorax, à travers le ricanement jaune des côtes, la matière spongieuse des poumons éventrés laissait filtrer des grappes de bulles rosâtres qui explosaient à mesure qu’elles germaient. Le cœur se voyait sous l’enveloppe déchiquetée du poumon gauche, un fruit vernissé, qui se rétractait encore. Sous la masse grumeleuse du foie cirrhosé, entre des falaises de graisse palpitante, un écheveau de gros vers gris s’était dénoué, pour venir ramper hors de la cavité béante… ».



C’est un excellent roman, avec, notamment, une fin très réussie. A noter que l’illustrateur Dugévoy, visiblement en pleine forme, signe ici, la couverture la plus gore de la collection. Âmes sensibles s’abstenir.
Commenter  J’apprécie          40
Un horizon de cendres

Ça va être difficile de dire quelque chose de ce roman étant donné que je me suis profondément ennuyée... Beaucoup de romans de zombies se ressemblent, au moins sur le fond, mais là, il n'y a absolument rien d'original, même pas un tout petit détail.





On lit un genre de journal de bord. Un homme faisant parti des rares rescapés, des rares vivants, qui survit avec sa femme et sa fille au milieu de tous ces non-vivants (oui, ici on n'aime pas dire "zombies", on préfère "non-vivants", ça change...). Arrivée à la moitié du roman, je me suis quand même dit que c'était dommage que le résumé ne se contentait pas de résumer le livre mais vraiment de tout y raconter... À part la fin qui pousse un peu à la réflexion, il faut quand même pouvoir tenir jusque-là... Au final, aucune surprise, aucun suspense, et même les zombies ne sont pas "affreux". Le narrateur (le personnage principal donc) raconte tout ce qu'il vit depuis un certains temps, l'évolution des choses, mais j'ai trouvé cela vraiment ennuyant... Je n'avais pas l'impression d'y être, on pourrait même croire que les zombies ont toujours été là, que c'est normal et qu'ils ne font que passer. Je ne sais pas si j'exagère ou non, c'est simplement ce que j'ai ressenti tout au long de ma lecture...





C'est le genre de roman que l'on peut lire sans problème si l'on est un peu réfractaire aux zombies. Mais en aucun cas on est comblé si on cherche à frissonner et c'est bien dommage ! J'en ressors vraiment déçue et je ne sais pas quoi dire de plus. J'ai trouvé les personnages aussi creux que l'intrigue, sans réelle menace (pour les zombies) ou sans réel sentiment (pour les vivants). Ils sont là, point. À sa sortie, peut-être qu'il en valait la peine, mais il y a eu bien mieux depuis...





Il se lit tout de même rapidement (et heureusement !), que l'on soit déçu ou non, on ne perd pas beaucoup de temps. De plus, l'histoire se passe en France, cela change un peu. Simplement, ça ne suffit pas toujours...

Original ou non (tout dépend ce que l'on recherche), je me suis trop ennuyée pour pouvoir apprécier ma lecture.
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
Commenter  J’apprécie          40
Un horizon de cendres

Depuis quelques années je me suis mise à des genres qui à la base n'étaient pas du tout ma tasse de thé, et aussi fou que cela puisse paraître, je les aime de plus en plus. Après les vampires, les loups-garous et autres faës, il était temps que je rencontre les zombies. Mais il faut dire que ces êtres me donnaient peu envie de les rencontrer et comme on les retrouve souvent dans des romans classés en horreur (genre que j'affectionne assez peu), je n'étais pas prête de leur dire bonjour (oui oui j'admets, ils me faisaient vraiment peur). Et pourtant, j'ai essayé à cause d'une couverture qui m'a attirée et d'un challenge, et le pire c'est que j'ai beaucoup aimé!



En fait, ce livre est une dystopie qui nous plonge dans un monde où les morts se relèvent pour des raisons inexpliquées. Nous sommes loin d'un récit d'horreur ce qui m'a bien convenu. L'histoire se passe en France où vit notre narrateur avec sa petite famille. Kemper travaille dans un crématoire et vit une vie bien rangée et douce. Mais le jour où les morts commencent à se relever et l'épidémie à se répandre, transformant même les vivants, il va voir son quotidien changer à jamais.



Ce roman est bien plus qu'une histoire de morts-vivants, c'est une critique juste et réfléchie de notre société, de notre façon d'appréhender la mort et de s'occuper de nos morts. L'auteur nous emporte dans un récit réflexif et profond qui laisse difficilement indifférent et qui touche à nos propres valeurs. Faut-il cohabiter? Combattre? Eliminer? Le racisme devient alors un thème important, tout comme les massacres en masse en faisant un parallèle avec l'Holocauste. Sincèrement, j'ai été touchée par ce roman qui m'a remuée en touchant à mes croyances et à mes pensées les plus profondes.



L'histoire en elle-même est assez simple: la survie des vivants face à l'invasion des morts-vivants avec tous les comportements déviants que cela peut engendrer. Mais finalement n'est-elle pas qu'un prétexte pour soutenir les autres idées de l'auteur? J'en ai bien l'impression. Ici les zombies ne sont pas horribles et deviennent des êtres à part entière, pas de scènes gores à l'horizon, la violence n'étant pas le thème de ce roman mais bien l'être humain et son comportement face à l'autre et à sa différence. Il faut finalement si peu de choses pour déclencher une guerre...



En bref, ce livre sur les zombies est avant tout un roman critique sur notre société et sur notre comportement. Le récit est prenant, poignant et nous lance dans une introspection enrichissante. Voilà qui me donne envie de lire d'autres livres dans le même genre.
Commenter  J’apprécie          40
Guerre des mondes ! : Invasions martiennes,..

"La bibliothèque des miroirs" des Moutons Électriques, éditeur est une collection indispensable pour tous les amateurs de SF. Chaque publication aborde un thème (ici la guerre des mondes) en brassant des références culturelles multiples. C'est impressionnant d'érudition, on apprend toujours énormément de choses.



Le seul petit reproche est que les illustrations sont en noir et blanc (pour des questions de couts probablement) mais cela ne devrait pas vous empêcher de lire cette délicieuse collection !!!
Commenter  J’apprécie          40
Le Monde enfin

Dans un futur assez proche, la terre s'est pratiquement débarrassée de 99,99% de l'humanité à cause d'un prion particulièrement virulent qui fait mourir ses victimes dans d'atroces souffrances. La nature finit par reprendre ses droits. Les rats prolifèrent dans les villes. Les animaux des zoos se reproduisent et quelques rares humains, tous très vieux errent ou se terrent sans espoir de descendance. Car à la pandémie se surajoute la stérilité qui frappe la quasi totalité des rares survivantes. Dans le sud de la France, on suit une femme qui cherche désespérément un mâle en état de procréer et qui finit par le trouver, un vieil homme qui parcourt la France sur son cheval et surtout un officier français, placé pendant des années en sommeil artificiel avec les membres de son équipage, qui finit par sortir d'une réalité virtuelle pour s'apercevoir que le projet initial de fuite dans les étoiles a échoué et que la terre ne répond plus. Il ne lui reste plus qu'à redescendre au sol. Qu'y trouvera-t-il ?

Jean-Pierre Andrevon nous offre avec ce livre une vision post-apocalyptique terrifiante et malheureusement parfois tristement vraisemblable. Rien ne nous est épargné : ni la crasse, ni la misère, ni les combats contre des hordes de rats, ni les bêtes sauvages qui rôdent partout. On voit qu'on a affaire à un auteur passionné par l'écologie, la botanique et la vie des animaux auxquels il consacre de très longs passages. Ce terrible monde à venir est méticuleusement décrit (parfois un peu trop). Les personnages sont assez touchants dans leurs efforts pathétiques pour tenter de survivre dans toute cette horreur. Ce roman, bâti de manière chorale, et sur une succession de nouvelles reliées les unes aux autres fait passer d'un personnage à un autre et d'une époque à une autre sur environ un demi-siècle. Il pose intelligemment le problème du devenir de l'humanité sans (trop) tomber dans l'idéologie, mais sans jamais vraiment atteindre l'intensité dramatique qu'on pourrait attendre d'un chef d'oeuvre.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
Commenter  J’apprécie          40
Retour à la terre, tome 1

La SF de papa a cédé le pas à à la SF de Fiston, une science-fiction chevelue, contestataire, lucide et plus terre à terre.

La plupart des nouvelles, ici présentées par des noms devenus aujourd'hui gage de qualité, parlent de la fin du monde et semblent nous avertir que la fin du monde sera verte ou ne sera pas.
Commenter  J’apprécie          40
Contes et récits des héros de la Rome antique

plein d'histoires qui ne minterresse pas dans un seul livre! Ce n'ai pas interressant car je ne comprend pas avec touts ces noms!
Commenter  J’apprécie          40
La maison qui glissait

En Résumé : Un excellent roman à plusieurs voix traitant des réactions de chacun face à l'inconnu, tout en n'oubliant pas de faire frissonner le lecteur. Une histoire inquiétante et troublante.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          40
Un horizon de cendres

Méfiez-vous ! Ils sortent de partout ! Difficile pour eux de faire peau neuve (quoi que, quoi que…), mais depuis quelques années, ils sortent de terre pour envahir toutes les facettes de l’imaginaire : le cinéma, la littérature, les jeux vidéos, la BD. Ils ? Pas les vampires qui ne cessent d'avoir pignon sur rue depuis belle lurette, mais les zombies, vous savez, ces êtres repoussants à l’odeur putride qui dépeuplent les cimetières, et ne demandent rien de mieux que de vous prendre dans leurs bras avant de s’inviter pour un barbecue party où vous seriez, bien sûr, le plat principal.



Regardez, en peu de temps, il y a eu entre autres Land of the dead, Dance of the dead, Shawn of the dead (difficile de faire sans le mot dead, naturellement), Zombie la cavale des morts, World War Z accompagné de son extension, Guide de survie en territoire zombie, sans oublier une étude récente sur cette culture ne datant tout de même pas d’hier, Zombies, un livre à la couverture... poignante.



Un horizon de cendres s’inscrit dans cette mouvance et le résultat est plutôt réussi. N’ayant jamais été porté sur le phénomène des morts-vivants, je me suis demandé ce qui m’avait poussé vers cette lecture. La couverture de l’édition de poche dans un premier temps – du coup n’hésitez pas à répondre au petit sondage qui m’a été soufflé par cette constatation – et, naturellement, le résumé. Un résumé accrocheur, non dénué d'humour, comme si vous y étiez. Une tonalité que l'on se plaît à retrouver au début du livre. Oubliées les frayeurs enfantines occasionnées à la seule vision des affiches de cinéma d'un autre temps ! A travers le journal du héros de cette histoire, les zombies ne paraissent pas vraiment méchants. Au contraire, il sont même un brin lourdauds. D'accord, ils sont sales, ils ne sentent pas bon, mais on leur donnerait presque le bon dieu sans confession. Et s'ils deviennent un brin collants, il suffit de les réduire en miettes, à coups de hache ou tout autre ustensile tranchant à disposition. Pour les armes à feu, il faut prévoir la cartouchière, ils sont du genre coriaces. Mais ça ne mange pas de pain et, de toute manière, ils se reconstituent peu de temps après. Même ces braves gens de la télé ne s'y sont pas trompés, ils ont su profiter du filon – étonnant, non ? - en faisant revenir les défunts célèbres sur leurs plateaux. De la télé-réalité comme on n'osait pas l'espérer.



L'ambiance change du tout au tout lorsque ces chers morts-vivants, en plus de grossir leurs rangs (même le narrateur n'ose pas s'aventurer sur un calcul aussi vertigineux) entreprennent de muter en mangeant la cervelle d'animaux. Un début sur l'échelle de l'évolution du zombie... Le décor devient alors apocalyptique. L'Horizon de cendres est là, bien là. De la grisaille plein la tête où le lecteur assiste, avec le personnage principal, à la vie en communauté de quelques hommes et femmes, bien déterminés à survivre.



Le narrateur ne se pose pas d'incessantes questions sur le pourquoi du comment d'une telle invasion. Il n'en a pas le temps. C'est là sans doute aussi, l'une des forces de ce roman où le lecteur se trouve, avec le héros, emporté par la spirale folle d'un monde en déliquescence. Un renouveau pas pire qu'un autre ? C'est en tout cas l'une des questions posée ouvertement par ce livre, signé comme un constat d'échec de l'humanité, incapable de vivre sans détruire. Une tendance chez certains auteurs actuels.
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Jean-Pierre Andrevon (1637)Voir plus

Quiz Voir plus

Le passager de la maison du temps

Comment s'appelle le héro ?

Luc de Melun
Jean-Pierre Andrevon
Mathis Haug
Julie Fuchs

5 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Le passager de la maison du temps de Jean-Pierre AndrevonCréer un quiz sur cet auteur

{* *}